R´EPUBLIQUE ALG´ERIENNE D´EMOCRATIQUE et POPULAIRE. Minist`ere de l’Enseignement Sup´erieur et de la Recherche Scientifique.
UNIVERSIT ´E MOULOUD MAMMERI de TIZI-OUZOU
Facult´e des Sciences D´epartement de Math´ematiques
M´
emoire de Master
en
Math´
ematiques
Option
Analyse Math´
ematique et Applications
Th`
eme
´
Etude d’un syst`
eme d’´
equations non-lin´
eaire
mod´
elisant la convection de l’atmosph`
ere.
Pr´esent´e par
Melle HADID Nedjma Propos´e et dirig´e par Mme TALEB Lynda Devant le jury
M. MORSLI Mohamed Professeur UMMTO Pr´esident
Mme TALEB Lynda MCB UMMTO Rapporteur
Mme HANNACHI Leila. Professeur UMMTO Examinatrice
M. MENGUELTI Ali MAA UMMTO Examinateur
Remerciements
Je rends grace `a Dieu qui m’a donn´e la volont´e, la patience et le courage pour accomplir ce modeste travail.
Je remercie tout particuli`erement Mme Taleb Lynda pour m’avoir propos´e
ce sujet de master et ce modeste travail et ses pr´ecieux conseils.
Mes vifs remerciements aux membres du jury pour avoir accept´e d’examiner ce travail, ainsi que, qui ont contribu´e `a ma formation,
`
a tout les enseignants du d´epartement de math´ematiques.
Je tiens `a remercier toute ma famille, mes tr`es chers parents qui sont toujours `a mes cot´es, mes tr`es chers fr`eres et soeur qui m’ont toujours soutenue,
ainsi que mes amis(es), en particulier Nina, Linda, Soraya, mes tantes mat´ernelles, Kaltoum,
pour leur soutien moral.
Je remercie tous celles et ceux qui, de pr´es ou de loin, par leurs avis et leurs opinions ont contribu´e `a la r´ealisation de ce travail.
R´
esum´
e
Ce m´emoire consacre l’´etude d’un syst`eme d’´equations non lin´eaire d’un fluide visqueux compressible et calorif`ere, mod´elisant la convection de l’atmosph`ere avec la donn´ee d’une distribution non-homog`ene de la temp´erature, proche de l’´etat hydrostatique.On d´emontre l’´existence d’une solution stationnaire pour ce syst`eme dans un voisinage proche de l’´etat hydrostatique.La d´emonstration se fait par l’application du th´eor`eme du point fixe de Schauder, dans des espaces de Sobolev ad´equats, sur un op´erateur construit `a base des ´
equations lin´earis´ees.Pour ce faire, il est essentiel d’obtenir des estimations `a priori pour le vecteur vitesse, la densit´e et la temp´erature.
Mots-cl´es
Equations de l’atmosph`ere, ´etat hydrostatique, mouvement de convection de l’air, solution stationnaire, th´eor`eme du point fixe de Schauder...
Table des mati`
eres
Introduction 1
1 Pr´eliminaires 3
1.1 G´en´eralit´es de l’atmosph`ere . . . 3
1.2 Op´erateurs diff´erentiels . . . 4
1.3 Espaces fonctionnels . . . 4
1.4 Quelques in´egalit´es . . . 8
1.5 Le syst`eme de Lam´e . . . 8
1.6 Le probl`eme de Stokes dans des domaines born´es . . . 9
2 Existence d’une solution stationnaire 14 2.1 Position du probl`eme . . . 14
2.2 R´esultat d’existence d’une solution stationnaire . . . 16
2.3 Strat´egie de la d´emonstration du r´esultat . . . 16
2.3.1 D´efinition de l’´etat hydrostatique . . . 17
2.3.2 Lin´earisation du syst`eme . . . 17
2.3.3 Position des ´equations lin´earis´ees . . . 22
2.3.4 Construction de l’op´erateur non lin´eaire Φ . . . 24
2.3.5 Application du th´eor`eme du point fixe de Schauder . . . 24
2.3.5.1 Φ est bien d´efini . . . 24
2.3.5.2 Φ est continu . . . 24
2.3.5.4 Estimation `a priori . . . 26 2.4 D´emonstration du r´esultat . . . 46
Conclusion 48
Introduction
Dans l’atmosph`ere, une des fa¸cons dont la chaleur est transf´er´ee `a travers l’air est la convection, elle se produit quand une couche d’air, en contact avec une surface chaude, chauff´ee par la conduction devient plus flottable. La temp´erature de l’air, ´etant g´en´eralement plus haute au niveau du sol, diminue avec l’altitude. Cette diff´erence verticale de la temp´erature cr´ee un soul´evement s´egnificatif de l’air qui entraˆıne avec lui de l’´energie. Le ph´enom`ene de convection auquel on s’int´eresse est le mouvement stationnaire, c’est-` a-dire, ´etant donn´ee la temp´erature sur la fronti`ere d’un domaine, on s’int´eresse `a l’existence d’un mouvement stationnaire de l’air. Remarquons aussi que dans l’atmosph`ere r´eelle la diffusion de la chaleur et l’effet thermique de la friction interne sont relativement petits.De se fait le d´eplacement vertical de l’air engendre une variation de pression et de temp´erature assez proche du processus adiabatique, ce qui induit une distribution de la pression, de la densit´e et de la temp´erature assez proche de la distribution de l’´etat hydrostatique. Notons que mˆeme dans le cas d’un gaz renferm´e entre deux plans horizontaux,si la temp´erature et la densit´e varie sensiblement, l’analyse de l’´equation de mouvement du gaz pr´esente des difficult´es. Pour cela, dans notre ´etude de la convection nous supposons que l’air de l’atmosph`ere est contenu dans un domaine bien pr´ecis. Dans ce travial, nous consid´erons un syst`eme d’´equations aux d´eriv´ees partielles d´ecrivant le mouvement de convection d’un fluide visqueux compressible et calorif`ere avec la donn´ee d’une distribution non-homog`ene de la temp´erature proche de l’´etat hydrostatique. Nous montrons l’existence d’une solution stationnaire de ce syst`eme d’´equations dans un ´etat proche de l’´etat hydrostatique. Pour cela, nous avons organis´e l’ordre suivant,nous commen¸cons par donner l’introduction o`u l’on donne un bref hystorique sur la probl´ematique.
outils et r´esultats classiques utilis´es afin de r´ealiser ce travail.
Le deuxi`eme chapitre consacre l’´etude de l’existence d’une solution stationnaire du probl`eme. Dans la premi`ere partie, nous donnons la position du probl`eme et son interpr´etation ainsi qu’un r´esultat d’´existence de cette solution. Dans la deuxi`eme partie, nous donnons la strat´egie de la d´emonstration de ce dernier, dans un premier temps, nous d´efinissons l’´etat hydrostatique et nous lin´earisons le syst`eme. Dans un second temps, nous donnons la po-sition des ´equations lin´earis´ees. Dans un dernier temps, nous appliquons le th´eor`eme du point fixe de Schauder, pour cela, il est n´ecessaire de montrer que : Φ est bien d´efini, Φ est continu, Φ est une contraction, et pour montrer cette d´erni`ere, on a besoin des estimations `
a priori.
Dans la derni`ere partie, nous d´emontrons enfin notre r´esultat principal.Nous terminons ce travail par une petite conclusion.
Chapitre 1
Pr´
eliminaires
On donnera quelques g´en´eralit´es de l’atmosph`ere. On rappelera quelques notions ba-siques des math´ematiques qui seront utilis´ees dans ce m´emoire, un grand nombre de ces notions sont des r´esultats classiques bien connus.
1.1
G´
en´
eralit´
es de l’atmosph`
ere
L’atmosph`ere pr´esente des caract´eristiques physiques diff´erentes, en particulier de la pression et de la temp´erature, mais aussi une composition chimique tr`es complexe.Les diff´erences des caract´eristiques physiques observ´ees ont conduit `a la division convention-nelle de l’atmosph`ere :troposph`ere,statosph`ere,m´esosph`ere et thermosph`ere.La couche qui se trouve imm´ediatement au dessus de la surface terrestre est la troposph`ere ;elle est ca-ract´eris´ee par la d´ecroissance presque lin´eaire de la temp´erature suivant la hauteur.Cette d´ecroissance est expliqu´ee par la pr´esence du mouvement vertical de l’air (et donc le m´elange de l’air entre les parties sup´erieure et inf´erieure de la troposph`ere) dans lequel la variation de la pression et de la temp´erature ne s’´ecarte pas beaucoup de celle de la trans-formation adiabatique.La troposph`ere peut ˆetre consid´er´ee comme le si`ege des ph´enom`enes m´et´eorologiques.
1.2
Op´
erateurs diff´
erentiels
Pour n un entier ,on note x = (x1, ..., xn) un vecteur de Rn. On appelle champ
de vecteur sur Rn une application υ : Rn→ Rn qui `a x = (x
1, ...., xn) associe υ(x) =
(υ(x1), ..., υ(xn)). Pour une fonction u : Rn → R, son gradient est le champ de vecteur
d´efinie par :
grad u(x) = ∇u(x) = (∂u ∂x1 (x), ∂u ∂x2 (x), , ...., ∂u ∂xn (x))
Pour un champ de vecteur υ : Rn → Rn, on appelle divergence de υ la fonction d´efinie
par : div υ(x) = ∇.(υ(x)) = ∂υ1 ∂x1 (x) + ∂υ2 ∂x2 (x) + ... +∂υn ∂xn (x).
Le laplacien vectoriel d’un champ de vecteurs quelconque A a pour composantes le laplacien des composantes de A. Dans un espace `a trois dimentions, si l’on ´ecrit :
A = Ax1e x1 + A x2e x2 + A x3e x3 o`u (ex1, ex2, ex3) la base canonique de R
3 ,alors le laplacien vecteriel de A s’´ecrit :
∆A = (∆Ax1)e x1 + (∆A x2)e x2 + (∆A x3)e x3
1.3
Espaces fonctionnels
Espace de Lebesque :Soit Ω un ouvert born´e de Rn,soit t > 0 et p un r´eel v´erifiant 1 ≤ p ≤ +∞.
D´efinition 1.1. (voir[1]) On d´esigne par Lp(Ω) l’ensemble des fonctions d´efinies
sur Ω `a valeurs r´eelles , mesurable pour la mesure de Lebesgue telles que : Si 1 ≤ p < ∞, kf kp,Ω = ( Z Ω |f |pdx)1p < ∞ Si p = ∞, kf k∞,Ω = sup x |f (x)| < ∞ On d´efint les espaces L([0, t[×Ω), si 1 ≤ p < ∞, comme suit :
kf kp,Ω×[0,t[ = ( Z t 0 Z Ω |f |pdxdt)1p < ∞.
Espaces de Sobolev :
Pour plus de d´etail on pourra consulter par exemple [2], [3], [4], [5].
Soit Ω un ouvert de Rn, k ≥ 0 un entier naturel et 1 ≤ p ≤ ∞ .On d´efinit les espaces de Sobolev :
Wk,p(Ω) = {u ∈ Lp(Ω) : Dαu ∈ Lp(Ω), 0 ≤ |α| ≤ k}.
o`u Dαu est une d´eriv´ee partielle de u au sens des distributions. et on introduit la norme suivante pour l’espace vectorielle Wk,p(Ω)
kukk,p = ( X 0≤|α|≤k kDαukp Lp) 1 p si 1 ≤ p < ∞. (1.1) kukk,∞ = max 0≤|α|≤kkD α ukL∞ si p = ∞.
L’espace Wk,p(Ω) muni de la norme (1.1) est un espace de Banach,s´eparable pour 1 ≤
p < ∞ et reflexif pour 1 < p < ∞ .Nous d´efinissons aussi l’espace W0k,p(Ω) comme ´
etant le compl´et´e de l’espace Cc∞(Ω) par rapport `a la norme (1.1) .Dans le cas o`u p = 2 l’espace Wk,2(Ω) est un espace de Hilbert et on le note usuellement Hk(Ω). Dans la
suite on aura souvent `a faire `a des fonctions u : Rn→ Rn. Th´eor`eme 1.1. (Meyers-Serrin)
Soit Ω un domain quelconque de Rn, soit u ∈ Wm,q(Ω), 1 ≤ q < ∞, alors il existe une suite un telle que un∈ Cm(Ω) ∩ Wm,q(Ω) qui converge vers u dans Wm,q(Ω). De
plus,si Ω est localement lipschitzien,alors on peut choisir un∈ Cc∞(Ω).
On introduit la semi-norme suivant d´efinit sur tout espace de Sobolev Wk,p(Ω) |u|k,p= ( X |α=k| kDαukp Lp) 1 p , si 1 ≤ p < ∞. (1.2) kukk,∞ = max |α|=kkD αuk L∞ si p = ∞
Le r´esultat suivant afirme que la semi-norme |.|k,2 est au fait une norme dans H0k(Ω), ´equivalente
`
a la norme k.kk,2.
Si Ω est un domain born´e de Rn, alors pour tout entier k ≥ 0, il existe une
constante C = C(k, Ω) > 0 tel que
kυkk,2≤ C|υ|k,2 pour tout υ ∈ H01(Ω) (1.3)
1. Dual des espaces de Sobolev Si 1 ≤ p < ∞, p0 son conjugu´e (1p + 1
p0 = 1) On note par W
−k,p0(Ω) l’espace dual
de W0k,p(Ω). La norme correspondante est not´ee par k.k−k,p0 et elle est d´efini par :
kf k−k,p0 = sup
υ∈W0k,p(Ω)υ6=0
< f, υ > kυkk,p
Les th´eor`emes suivants caract´erisant les fonctions de W−k,p
0
(Ω).
Th´eor`eme 1.2. Soit 1 < p < ∞ et f ∈ W−k,p(Ω). Alors il existe une unique uf ∈
W0k,p(Ω) tel que < f, υ >= Z Ω k X |α|=0 DαufDαυdx, υ ∈ Wk,p 0 0 (Ω) (1.4)
De plus,il existe une constante c(N, k, p, Ω) > 0 tel que
ckufkk,p≤ kf k−k,p≤ kufkk,p (1.5)
Th´eor`eme 1.3. Soit 1 < p < ∞ et f ∈ W−k,p(Ω). Alors il existe une famille {fα}|α|≤k fα ∈
Lp(Ω) tel que f = k X |α|=0 (−1)|α|Dαfα dans D 0 (Ω) (1.6) De plus kf k−k,p≤ inf k X |α|=0 kf αkp, (1.7)
o`u l’infinimum est pris sur toutes les familles {fα}|α|≤k telle que (1.4) est v´erifi´ee.
2. La notion de trace des fonctions de Wm,p
Th´eor`eme 1.4. Soit 1 ≤ p < ∞, et Ω un domain localement lipschitzien.Alors,il existe une application lin´eaire et continue.
γ0(υ) = υ|∂Ω pour tout υ ∈ C∞(Ω)
L’espace W01,p(Ω), 1 ≤ p < ∞ est caract´eris´e par :
W01,p(Ω) = {υ ∈ W1,p(Ω); γ0(υ) = 0}
Notons par W1−1q,q(∂Ω) le sous espace de Lq(∂Ω) constitu´e de fonctions u tel que
kuk1−1 q,q(Ω)≡ kukq,∂Ω+ [u]1− 1 q,q < ∞; (1.8) o`u [u]1−1 q,q ≡ ( Z ∂Ω Z ∂Ω |u(y) − u(y0|q |y − y0 |n−2+q dσydσy0) 1 q (1.9)
On montre que W1−1q,q(∂Ω) est un sous ensemble dense dans de L(∂Ω) est complet par
la norme (1.2). On a le th´eor`eme suivant dˆu `a Gagliardo.
Th´eor`eme 1.5. Supposons Ω localement lipschitzien et soit q ∈]1, ∞[. Si u ∈ W1,q(Ω), alors γ0(u) ∈
W1−1q,q(∂Ω) et
kγ0(u)k1−1q,q(∂Ω) ≤ c1kuk1,q,Ω (1.10)
Inversement,il existe un op´erateur L lin´eaire et continue L : W1−1q,q(∂Ω) → W1,q(Ω) tel que γ0(L(u)) = u µ − pp dans ∂Ω, u ∈ W1− 1 q,q(∂Ω) et on a kL(u)k1,q,Ω≤ c2kuk1−1q,q(∂Ω) (1.11)
Les constantes ci i = 1, 2 d´ependent seulement de n, q et Ω.
3. Th´eor`eme de l’immersion de Sobolev
Th´eor`eme 1.6. (th´eor`eme de l’injection de Sobolev) :
Soit Ω un domain localement lipschitzien de Rn, m > 0 et k ≤ m, alors
Wm,p(Ω) ,→,→ Wk,q(Ω) si 1 ≤ q < np/(n − (m − k)p) Wm,p(Ω) ,→,→ Wk,q(Ω) ∀q ∈ [1, ∞[ quand n = (m − k)p
Les symboles ,→ d´esigne une injection continue et ,→,→ d´esigne une injection compacte.
1.4
Quelques in´
egalit´
es
On rappelle quelques in´egalit´es qui serviront dans la suite :
A. In´egalit´e de Young : Soit > 0 ab ≤ a 2 2 + b2 2 B. In´egalit´e de H¨older :
Soit q, p ∈ [1, +∞[, pour toute f ∈ Lp et g ∈ Lq, alors la fonction (f.g) est µ-int´egrable (f.g) ∈ L1 et on a
Z
|f g|dµ ≤ kf kLpkgkLq
p et q sont deux exposants conjugu´es,c’est-`a-dire 1p +1q = 1. C. Formule de Green :
Soit Ω un ouvert born´e r´egulier de classe C1. Si u ∈ H2(Ω) et υ ∈ H1(Ω), on a : Z Ω ∆u.υdx = − Z Ω ∇u∇υdx + Z ∂Ω ∂u ∂η.υds o`u η est la normale unitaire ext´erieure `a Ω.
1.5
Le syst`
eme de Lam´
e
On consid`ere le syst`eme d’´equations aux d´eriv´ees partielles suivant :
−η∆u − (η + λ)∇(∇.u) = F dans Ω (1.13)
avec la condition aux limites :
u(x) = 0 x ∈ ∂Ω. (1.14)
Th´eor`eme 1.7. Soit 1 < p < ∞ et Ω ⊂ R3 un domaine born´e,supposons
η > 0 , 4η + 3λ > 0. (1.15)
(i) Si
Ω ∈ C2, F ∈ W−1,p(Ω), (1.16)
alors il existe une unique fonction u ∈ W01,p(Ω) qui satisfait (1.13) au sens des distri-butions et on a l’estimation suivante
kuk1,p ≤ c(p, Ω)kF k−1,p. (1.17)
(ii) Si
Ω ∈ Ck+2, F ∈ Wk,p(Ω), k = 1, 2, ..., (1.18) alors u ∈ Wk+2,p(Ω) et
kukk+2,p ≤ c(k, p, Ω)kF kk,p. (1.19)
1.6
Le probl`
eme de Stokes dans des domaines born´
es
Le traitement du probl`eme de Stokes requiert certains espaces de fonctions impliquant l’op´erateur de divergence de fonctions vectorielles. Soit ν l’espace :
ν = {u ∈ C0∞(Ω) : ∇.u = 0}. On d´efinit alors l’espace suivant :
Le syst`eme de Stokes mod´elise un ´ecoulement d’un fluide visqueux incompressible de mou-vement ind´efiniment lent, il s’agit d’une approximation du syst`eme d’´equations de Navier-Stokes incompressible(ou le terme non lin´eaire est n´eglig´e).
Nous allons consid´erer le cas stationnaire.Soit Ω un domaine born´e de Rn, le probl`eme
de Stokes est d´ecrit par le syst`eme suivant :
∆v = ∇p + f,
∇.v = g, (1.20)
dans Ω, avec les conditions aux limites suivantes :
v = v0 dans ∂Ω (1.21)
Et comme Ω est born´e,la fonction v0 doit satisfaire la condition de compatibilit´e :
Z ∂Ω v0.ndσx = Z Ω gdx. (1.22) • Formulation variationnelle :
Consid´erons le cas homog`ene,i.e, g = 0 et v0 = 0, alors on a la d´efinition suivante :
D´efinition :
une fonction v : Ω → Rn est dite solution faible pour le probl`eme de Stokes ssi (i) v ∈ V.
(ii) v v´erifie l’identit´e :
(∇v, ∇ϕ) = − < f, ϕ >, pour tout ϕ ∈ V. Remarque :
Pour justifier la formulation variationnelle du probl`eme on proc`ede formellement comme suit ; soit v, p deux solutions classiques de (1.20). Multiplions (1.20) par une fonction ϕ ∈ C0∞(Ω) telle que ∇.ϕ = 0, i.e., ϕ ∈ ν. On trouve :
Z Ω ∆v.ϕdx = Z Ω ∇p.ϕdx + Z Ω f.ϕdx en int´egrant par partie les deux membres de l’´egalit´e, on trouve :
Z Ω ∇v.∇ϕdx − Z ∂Ω ∂v ∂η.ϕdσ(x) = Z Ω p∇.ϕdx − Z ∂Ω pn.ϕdσ(x) − Z Ω f.ϕdx.
= − Z ∂Ω pn.ϕdσ(x) − Z Ω f.ϕdx. en tenant comptede (1.20), on obtient :
(∗) (∇v, ∇ϕ) = Z Ω ∇v.∇ϕ = − Z Ω f.ϕdx = −(f, ϕ) ∀ϕ ∈ ν Et donc par continuit´e l’´egalit´e (∗) est v´erifi´ee dans la fermeture de ν dans H1
0(Ω). Si le
domaine Ω est localement lipschitzien alors par (1.21) v ∈ H1
0(Ω) et comme ∇.v = 0 on
en d´eduit grˆace au th´eor`eme suivant : Th´eor`eme :
Soit Ω un domaine born´e localement lipschitzien de R. Alors V = {u ∈ H01(Ω) : ∇.u = 0}. on d´eduit de ce th´eor`eme que v ∈ V.
Remarquons que la fonction p n’apparait pas dans (∗) , `a vraie dire, dans le calcul servant `a trouver (∗), si ϕ ∈ C0∞(Ω) non necessairement solenoidale, on trouve au lieu de (∗) :
(∗∗) (∇v, ∇ϕ) = − < f, ϕ > +(p, ∇.ϕ), pour tout ϕ ∈ C0∞(Ω).
On peut, au fait pour f assez r´eguli`ere associer `a tout solution faible v une fontion p, qui dans notre cas la pression, tel que (∗∗) soit v´erifi´ee, plus pr´ecisement on a le lemme suivant : Lemme :
Soit Ω un domaine born´e et localement lipschitzien de Rn, n ≥ 2, et f ∈ H−1(Ω), 1 <
q < ∞.Une fonction vectorielle v ∈ V satisfait (∗) si et seulement si il existe une fonction p ∈ L2(Ω) tel que (∗∗) est v´erifi´ee pour tout ϕ ∈ C∞
0 (Ω).
Th´eor`eme :
Soit Ω un domaine born´e localement lipschitzien de Rn. Consid´erons le probl`eme de
Stokes (1.20) − (1.21) et supposons f ∈ H−1(Ω), g ∈ L2(Ω), v0 ∈ H
1
2(Ω), tel
que (1.22) est v´erifi´ee.Alors le probl`eme (1.20), (1.21) admet une solution v ∈ H1(Ω), p ∈ L2(Ω).
D´emonstration
Dans le cas o`u v0 = 0 et g = 0 on a vu que le probl`eme est r´eduit `a trouver v ∈
V v´erifiant (∗). le th´eor`eme de Lax Milgran appliqu´e sur la forme bilin´eaire a(u, v) = (∇u, ∇v) et la forme lin´eaire b(v) = − < f, v > dans l’espace de Hilbert V (V est s´eparable car il est un sous-espace ferm´e de H1
0(Ω)) nous donne une solution unique v au
probl`eme homog`ene. Consid´erons le cas non homog`ene.D’apr`es le corollaire suivant : Corollaire :
Consid´erons le probl`eme suivant : ∇.v = F, v ∈ W1,q(Ω), dans Ω v = a, sur ∂Ω,
o`u Ω un domaine localement lipschitzien de Rn, n ≥ 2, 1 < q < ∞. Supposons F ∈ Lq(Ω), a ∈ W1−1q,q(∂Ω), 1 < q < ∞, tel que Z Ω F = Z ∂Ω a.n.
Alors, le probl`eme admet une solution v et on a l’estimation suivante : kvk1,q≤ c(kF kq+ kak1−1q,q(∂Ω)).
D’apr`es ce corollaire,il existe v1 ∈ H1(Ω) tel que :
∇.v1 = g, v1 = v0 dans ∂Ω
En posant u = v − v1, on voit que le probl`eme (2.20) − (2.21) est r´eduit au probl`eme de
Stokes homog`ene suivant : ∆u + ∇p = f − ∆v1 ∈ H−1(Ω), ∇.u = 0 u = 0, sur ∂Ω.
Th´eor`eme 1.8. Soit Ω un domaine born´e de Rn, n ≥ 2, de classe Cm+2, m ≥ 0. Pour tout f ∈ Wm,q(Ω), v0 ∈ Wm+2− 1 q,q(∂Ω), 1 < q < ∞, avec Z ∂Ω v0.n = 0,
il existe une et une seule paire de solution v, p tel que (i) v ∈ Wm+2,q(Ω), p ∈ Wm+1,q(Ω);
(ii) v, p satisfait au syst`eme de Stokes(1.20) p.p.dans Ωetv satisfait `a(1.21) au sens de trace.
De plus cette solution v´erifie l’estimation suivante :
kvkm+2,q+ kpkm+1,q/R ≤ c(kf km,q+ kv0km+2−1q,q(∂Ω)),
o`u c = c(m, n, q, Ω).
Th´eor`eme 1.9. Soit Ω un domaine localement lipschitzien de Rn, n ≥ 2. Soit
f ∈ W0m,q(Ω), m ≥ 0, 1 < q < ∞, satisfaisant `a : R
Ωf = 0, f ∈ L q(Ω).
Alors il existe une solution V ∈ W0m+1,q(Ω) v´erifiant ∇.V = f et kV k1,q ≤ ckf kq o`u
c = c(n, q, Ω)
De plus, si f ∈ Cc∞(Ω) alors V ∈ Cc∞(Ω). le th´eor`eme du point fixe de Schauder : Th´eor`eme(Schauder) :
Soient E un espace de Banach et K ⊂ E convexe et compact.Alors toute application continue f : K → K poss`ede un point fixe.
Chapitre 2
Existence d’une solution stationnaire
Le but de ce chapitre est d’´etablir l’existence d’une solution staionnaire d’un syst`eme d’´equations aux d´eriv´ees partielles non-lin´eaire. Pour cela , on introduit la position du probl`eme , son interpr´etation ainsi le r´esultat d’existence et sa d´emonstration.
2.1
Position du probl`
eme
Soit Ω∞ un ouvert de R3, tel que Ω∞= {x ∈ R3/0 < x3 < h}.
On consid`ere dans Ω∞ le syst`eme d’´equations aux d´eriv´ees partielles suivant :
ρ(υ.∇)υ − η∆υ − λ∇(∇.υ) = −R∇(ρT ) − gρ−→e3 (2.1) ∇.(ρυ) = 0 (2.2) CVρυ.∇T − κ∆T + RρT ∇.υ = η 3 X i,j=1 (∂υi ∂xi +∂υj ∂xi − 2 3δij∇.υ) ∂υi ∂xi + ζ(∇.υ)2 (2.3)
o`u −→e3 = (0, 0, 1), λ est donn´e par λ = 13η + ζ.
pour ´etudier ce syst`eme , dans notre premi`ere consid´eration , on suppose que toutes les fonctions , donn´ees ou inconnues , sont p´eriodiques de p´eriode 2π par rapport en coor-donn´ees x1 et x2, de sorte que le traitement de ce syst`eme est restreint au domaine
relativement compact :
o`u Ω0τ est le tore bidimentionnel appartient `a R2, c’est-`a-dire que l’´el´ement g´en´erique de Ω0τ est un couple x0 = (x1, x2) tel que
x1 ≡ y1[2π], x2 ≡ y2[2π], (y1, y2) ∈ R2
de sorte que x = (x0, x3) ∈ Ω si 0 < x3 < h.
On suppose que :
p = RρT (2.4)
Ce syst`eme d’´equations est assujetti aux conditions aux limites suivantes : υ|x3=0 = 0 , υ3|x3=h = ∂υi ∂x3 |x3=h = 0 (i = 1, 2), (2.5) T (x0, 0) = T0(x 0 ) = T0+ (x 0 ) , T (x0, h) = T0− gh R + CV , (2.6)
o`u (x0) est une fonction de Ωτ0.
On compl´ete ce probl`eme par la condition naturelle suivante : Z
Ω
ρ(x)dx = Mρ, (2.7)
avec Mρ est une constante positive.
Pour la construction de ce syst`eme d’´equations on peut consulter par exemple[8]. Interpr´etation :
Le syst`eme (2.1) − (2.3); (2.5) − (2.7) d´ecrit le mouvement stationnaire d’un fluide vis-queux compressible et calorif`ere mod´elisant un ph´enom`ene de convection de l’atmosph`ere, soumis `a la graviation , enferm´e entre deux plans horizontaux en pr´esence d’une distribus-tion non-homog`ene de la temp´erature autour de T0 sur le fond {x3 = 0}, dans un ´etat
proche de l’´etat hydrostatique. En effet , si on d´esigne par ρ la densit´e de l’air suppos´ee sec, T sa temp´erature, υ = (υ1, υ2, υ3) son vecteur vitesse, p sa pression(elle est donn´ee
par la loi valable pour les gaz parfaits p = RρT ), η et ζ les coefficients de viscosit´e d’´ecoulement et volumique de l’air, CV la chaleur sp´ecifique de l’air, R la constante
universelle des gaz, g l’acc´el´eration gravitationnelle, κ la conductibilit´e thermique de l’air, alors :
l’´equation (2.1), commun´ement appel´ee ´equation de mouvement, provient du principe de conservation de la quantit´e de mouvement, l’´equation (2.2) qui est appel´ee ´equation de continuit´e, provient quand `a elle, du principe de conservation de la masse,tandis que l’´equation (2.3) est appel´ee ´equation de la chaleur, c’est une ´equation aux d´eriv´ees par-tielles, introduite initialement en 1811 par Fourier pour d´ecrire le ph´enom`ene physique de conduction thermique , elle provient quand `a elle du premier principe de la thermodyna-mique ( c’est le bilan d’´energie ,exprim´e en fonction de la temp´erature).
La limite sup´erieure de l’atmosph`ere terrestre r´eelle ne peut ˆetre d´efinie de mani`ere nette et naturelle car elle se rar´efie garaduelement en changeant d’aspect physique.Pour cela on suppose que l’air de l’atmosph`ere soit contenu dans un domaine bien pr´ecis.
2.2
R´
esultat d’existence d’une solution stationnaire
Le r´esultat d’existence d’une solution stationnaire du probl`eme pos´e est donn´ee sous la forme du th´eor`eme suivant :
Th´eor`eme 2.1. Si T0 et Mρ sont suffisamment grands et si kkH3(Ω0
τ) est
suffisam-ment petit,alors le probl`eme (2.1) − (2.3) , (2.5) − (2.7) admet au moins une solution (υ, T, ρ) ∈ H3(Ω) × H2(Ω) × H2(Ω).
2.3
Strat´
egie de la d´
emonstration du r´
esultat
La d´emonstration s’appuie sur les t´echniques d´evelopp´ees dans les ´etudes faites sur les ´
equations d’un gaz visqueux, en particulier celles du travail [9], qui a d´emontrer l’exis-tence d’une solution stationnaire d’un syst`eme analogue `a notre syst`eme, avec la pres-sion p donn´ee par une forme assez g´en´erale, mais avec les donn´ees de la temp´erature sur la fronti`ere proches d’une constante(au lieu des donn´ees proche d’une distribution hydro-statique).
(2.20), (2.5), (2.23) − (2.24), est le th´eor`eme du point fixe de Schauder,dans cette partie, on appliquera le th´eor`eme de Schauder sur un op´erateur non lin´eaire Φ, qui sera d´efini `a partir des ´equations lin´earis´ees, la solution sera donc un point fixe de cet op´erateur. Pour cela, nous introduisons la d´efinition de l´etat hydrostatique et nous lin´earisons le syst`eme.
2.3.1
D´
efinition de l’´
etat hydrostatique
Soient Ths et ρhs, la distribution de la temp´erature et de la densit´e respectives,caract´erisant
l’´etat hydrostatique,qui sont donn´ees par : ρhs(x3) = ρhs(0)(1 − gx3 T0(R + CV) )CVR , Ths(x3) = T0− gx3 R + CV (2.8) avec ρhs(0) est d´etermin´e par (
R Ωρhs(x)dx = Mρ). Ou si on utilise l’´exposant adiabatique γ = R CV + 1. (2.9)
On remplace dans (2.8), on trouve : ρhs(x3) = ρhs(0)(1 − γ − 1 γRT0 gx3) 1 γ−1 , T hs(x3) = T0− γ − 1 γR gx3 O`u la valeur de γ est donn´ee par :
1 < γ < 2. (2.10)
2.3.2
Lin´
earisation du syst`
eme
On cherchera une solution (υ, T, ρ) du probl`eme (2.1) − (2.3), (2.5) − (2.7) dans un voisinage de (0, T , ρ), o`u T et ρ sont des fonctions de r´ef´erences d´efinies `a leur tour dans un voisinage de Ths et ρhs.
Du point de vue physique, on cherchera cette solution dans un ´etat proche de l’´etat hydro-statique. On pose alors :
T (x0, x3) = Ths(x3) + (1 −
x3
h)(x
0
ρ(x0, x3) = CMρ (Ths(x3)) γ γ−1 T (x0, x3) (2.12) o`u CMρ = Mρ[ Z Ω (Ths(x3)) γ γ−1 T (x0, x3) dx]−1 (2.13)
Quelques calculs nous conduisent aux relations suivantes : ∂(RρT ) ∂xi = 0, i = 1, 2, −∂(RρT ) ∂x3 − ρg = gρ(1 − x3 h)(x 0 ) Ths(x3) (2.14) CVρ∇T − RT ∇ρ = (R + CV)ρ∇((1 − x3 h )) + − →e 3 gρ Ths (1 −x3 h) (2.15) En effet, ona : RρT = RCMρ (Ths(x3)) γ γ−1 T (x0, x3) T (x0, x3) = RCMρ(Ths(x3)) γ γ−1 donc ∂x∂
i(RρT ) = 0 ; i = 1, 2 (car R et CMρ sont des constantes et Ths(x3) ne
d´epend que de x3).
Pour l’autre relation on a : RρT = RCMρ (Ths(x3)) γ γ−1 T (x0, x3) T (x0, x3) = RCMρ(Ths(x3)) γ γ−1 donc : ∂(RρT ) ∂x3 = RCMρ γ γ − 1Ths(x3) γ γ−1−1∂(Ths(x3)) ∂x3 = RCMρ γ γ − 1(Ths(x3)) 1 γ−1(−γ − 1 γR g) = −CMρ(Ths(x3)) 1 γ−1g alors : −∂(RρT ) ∂x3 − ρg = CMρThs(x3)g − ρg = ρg(−1 + CMρ(Ths(x3)) 1 γ−1 ρ ) = ρg(−1 + CMρ(Ths(x3)) 1 γ−1 CMρ(Ths(x3)) γ γ−1T−1(x0, x 3)
= ρg(−1 + T (x 0 , x3) Ths(x3) ) = gρ(−1 + Ths(x3) + (1 − x3 h)(x 0 ) Ths(x3) ) Par cons´equent :
−∂(RρT ) ∂x3 − ρg = gρ(1 − x3 h (x 0 )) Ths(x3)
Pour trouver la relation (2.15), on utilise la relation du gradient (∇) : Si f et g sont deux fonctions alors ∇(f g) = f ∇g + g∇f
On a :
CVρ∇T − RT ∇ρ = CVρ∇T − R(∇(ρT − ρ∇T ))
= (CV + R)ρ∇T − R∇(ρT )
= (CV + R)ρ∇T − ∇(RρT ) (car R est une constante).
D’apr`es les relations (2.14) :
= (CV + R)ρ∇(Ths(x3) + (1 − x3 h)(x 0 )) + ρg−→e3 + gρ (1 −x3 h)(x 0 ) Ths(x3) − →e 3 = (CV + R)ρ(∇Ths(x3) + ∇((1 − x3 h)(x 0 ))) + ρg−→e3 + ρg (1 − x3 h)(x 0 Ths(x3) − →e 3 = (CV + R)ρ(∇Ths(x3) + ∇((1 − x3 h)(x 0 )) + ρg−→e3 + ρg (1 −x3 h)(x 0 ) Ths(x3) − →e 3 = (CV + R)ρ(− g R + CV − →e 3 + ∇((1 − x3 h)(x 0 )) + ρg−→e3 + ρg (1 − x3 h)(x 0 ) Ths(x3) − →e 3 = (CV + R)ρ∇((1 − x3 h )(x 0 )) + ρg(1 − x3 h)(x 0 ) Ths(x3) − →e 3 D’o`u le r´esultat Posons alors : ϑ(x) = T (x) − T (x) ; σ(x) = ρ(x) − ρ(x) (2.16)
En vertu de (2.2) et (2.15), on a : CVρυ.∇T + RρT ∇.υ = υ.[CVρ∇T − RT ∇ρ] (2.17) = (R + CV)ρυ.∇((1 − x3 h)) + υ3 gρ Ths (1 −x3 h) +υ.(CV[σ∇T + ρ∇ϑ + σ∇ϑ] − R[ϑ∇ρ + T ∇σ + ϑ∇σ])
En effet : On a la propri´et´e du gradient suivante :
∇.(f υ) = υ.∇f + f ∇.υ o`u f : Rm → R et υ : Rm → Rm Donc de (2.2) on a : ∇.(ρυ) = υ.∇ρ + ρ(∇.υ) = 0 ⇔ ρ(∇.υ) = −υ.∇ρ donc : CVρυ.∇T + RρT ∇.υ = CVρυ∇T − RT υ∇ρ = υ(CVρ∇T − RT ∇ρ) = υ(CV(σ + ρ)∇(ϑ + T ) − R(ϑ + T )∇(σ + ρ) = υ((CVρ∇T − RT ∇ρ) + CV(ρ∇ϑ + σ∇T + σ∇ϑ) −R(T ∇σ + ϑ∇σ + ϑ∇ρ)) = (R + CV)υ.∇(1 − x3 h )(x 0 ) + −→e3.−→υ3 gρ Ths(x3) (1 − x3 h )(x 0 ) +υ(CV(ρ∇ϑ + σ∇T + σ∇ϑ) − R(T ∇σ + ϑ∇σ + ϑ∇ρ)) = (R + CV)ρυ.∇((1 − x3 h )(x 0 )) + υ3 gρ Ths(x3) (1 −x3 h)(x 0 ) + υ.(CV[ρ∇ϑ + σ∇T + σ∇ϑ]) −R(T ∆σ + ϑ∇σ + ϑ∇ρ)) D’o`u le r´esultat.
D’apr`es les ´equations (2.14) et (2.17), le syst`eme d’´equation (2.1) − (2.3) pour les inconnues (υ, T, ρ) se transforme en le syst`eme d’´equations pour les inconnues(υ, ϑ; σ) :
−η∇υ − λ∇(∇.υ) + R∇(σT + ρϑ) + gσ−→e3 = F (υ, ϑ, σ), (2.18) ∇.(συ) = −∇.(ρυ), (2.19) −κ∇ϑ = G(υ, ϑ, σ); (2.20) O`u F (υ, ϑ, σ) = −(ρ + σ)(υ.∇)υ − R∇(σϑ) + g ρ Ths(x3) (1 −x3 h )(x 0 )−→e3, (2.21) G(υ, ϑ, σ) = η 3 X i,j=1 (∂υi ∂xj +∂υj ∂xi − 2 3δij∇.υ) ∂υj ∂xi + ζ(∇.υ)2 (2.22) +κ∆((1 − x3 h )) − (R + CV)ρυ.∇((1 − x3 h )) − υ3g ρ Ths(x3) (1 −x3 h )(x 0 ) +υ.(R[ϑ∇ρ + T ∇σ + ϑ∇σ] − CV[σ∇T + ρ∇ϑ + σ∇ϑ])
Remarquons que ϑ et σ doivent satisfaire aux conditions suivantes :
ϑ|x3=0 = ϑ|x3=h = 0 (2.23)
Z
Ω
σ(x)dx = 0 (2.24)
et υ doit satisfaire `a la mˆeme condition (2.5).De cette mani`ere le probl`eme (2.1) − (2.3) , (2.5) − (2.7) est transform´e en le probl`eme (2.18) − (2.20), (2.5), (2.23) − (2.24) Ainsi,on est amen´e `a chercher une solution
(υ, T, ρ) = (υ, ϑ + T , σ + ρ)
o`u (υ, T, ρ) est une solution du syst`eme (2.1) − (2.3) avec les conditions (2.5) − (2.7), et (υ, ϑ, σ) est une solution du syst`eme (2.18)−(2.20) avec les conditions (2.5), (2.23)− (2.24).
2.3.3
Position des ´
equations lin´
earis´
ees
Pour d´efinir l’op´erateur Φ, on commence par introduire l’espace fonctionnel, pour cela on pose : Hυ3(Ω) = {υ ∈ H3(Ω; R3)/ υ satisf ait `a (2.5)} Hϑ2(Ω) = {ϑ ∈ H2(Ω, R)/ ϑ satisf ait `a (2.23)} Hσ2(Ω) = {σ ∈ H2(Ω; R)/ σ satisf ait `a (2.24) Posons alors : X ≡ Hυ3(Ω) × Hϑ2(Ω) × Hσ2(Ω)
muni de la norme suivante :
k(υ, ϑ, σ)kX = (kυk2H3 + kϑk2H2 + kσk2H2) 1 2
et
X0 ≡ {u = (υ, ϑ, σ); υ ∈ H2(Ω), ϑ ∈ H1(Ω), σ ∈ H1(Ω)}
muni de la norme suivante :
k(υ, ϑ, σ)kX0 = (kυk
2
H2 + kϑk2H1 + kσk2H1) 1 2
respectivement. Dapr`es le th´eor`eme 1.6 X ,→,→ X0,et donc toute boule
B = {u = (υ, ϑ, σ) ∈ X, k(υ, ϑ, σ)kX ≤ a, a > 0}
est compacte et convexe dans X0 (tout born´e de X est relativement compact dans X0).
La position des ´equations lin´earis´ees est donn´ee par les lemmes suivants : Lemme 2.1. Soit u0 = (υ0, ϑ0, σ0) ∈ X. L’´equation
−κ∆ϑ = G0, avec G0 = G(u0) (2.25) admet une seule solution ϑ dans H2
Lemme 2.2. Soit u0 = (υ0, ϑ0, σ0) ∈ X.Soit ϑ ∈ H2
ϑ(Ω) la solution de l’´equation (2.25)
ob-tenu dans le lemme 2.1.Alors l’´equation
−η∆υ − λ∇(∇.υ) = −R∇(σ0T + ρϑ) − gσ0−→e3 + F
0
, avec F0 = F (u0) (2.26) admet une seule solution υ dans H3
υ(Ω).
D´emonstration
On consid`ere le syst`eme aux d´eriv´ees parielles suivant : −η∆υ − λ∇(∇.υ) = −R∇(σ0T + ρϑ) − gσ0−→e3 + F (u
0
) = L, avec u0 ∈ X et ϑ ∈ Hϑ2(Ω) Pour p = 2 et Ω ⊂ R3 un domaine born´e,supposons
η > 0, 4η + 3λ > 0,
Pour Ω ∈ C3, on remarque que L ∈ W1,2(Ω) = H1(Ω). D’apr`es le th´eor`eme 1.7, il
existe une unique fonction υ ∈ W3,2(Ω) = Hυ3(Ω) et kυkH3(Ω) ≤ cΩkLkH1(Ω) ≤ cΩ(kσ 0 k2 H2(Ω)+ kϑk2H2(Ω)+ kF 0 k2 H1(Ω)).
Lemme 2.3. Soit u0 = (υ0, ϑ0, σ0) ∈ X. Soit υ ∈ H3
υ(Ω) la solution de l’´equation
(2.26) obtenue dans le lemme 2.2.Si k est un nombre suffisamment grand,L’´equation k(σ − σ0) + ∇.(συ) = −∇.(ρυ) (2.27) admet une seule solution σ dans H2
σ(Ω). d´emonstration voir[6]. En outre,ona : kϑk2 H2(Ω) ≤ kG 0 k2 L2(Ω), (2.28) kυk2 H3(Ω) ≤ cΩ(kσ 0 k2 H2(Ω)+ kϑk2H2(Ω)+ kF 0 kH1(Ω)). (2.29) kkσk2H2(Ω) ≤ cΩkυkH3(Ω)kσk2H2(Ω)+ cΩ(kσ 0 k2 H2(Ω)+ kυk2H3(Ω)). (2.30)
2.3.4
Construction de l’op´
erateur non lin´
eaire Φ
Gr`ace au lemmes 2.1 − 2.3 on peut donc d´efinir l’op´erateur Φ comme suit : Φ : Hυ3(Ω) × Hϑ2(Ω) × Hσ2(Ω) → Hυ3(Ω) × Hϑ2(Ω) × Hσ2(Ω)
u0 →= Φ(u0) = u (2.31)
avec u = (υ, ϑ, σ) et u0 = (υ0, ϑ0, σ0)
2.3.5
Application du th´
eor`
eme du point fixe de Schauder
Pour pouvoir appliquer le th´eor`eme de Schauder sur l’op´erateur Φ il suffit de trouver une boule B de X tel que :
(i) Φ est bien d´efini
(ii) Φ est continu sur B par rapport `a la topologie induite de X0.
(iii) Φ est une contraction i.e., Φ(B) ⊂ B.
2.3.5.1 Φ est bien d´efini
Φ est bien d´efini, car υ, ϑ, σ sont les solutions des ´equations (2.25)−(2.27) obtenues dans les lemmes 2.1 − 2.3,
2.3.5.2 Φ est continu
Pour montrer la continuit´e de l’op´erateur non lin´eaire Φ de X0 dans lui mˆeme,on
´
enonce le lemme suivant,ainsi que sa preuve :
Lemme 2.4. L’op´erateur non-lin´eaire Φ est continu de X0 dans lui mˆeme.
D´emonstration
Notons d’abord que Φ transforme les born´es de X en des born´es de X. En effet compte tenu de (2.21) et (2.22) de F0 et G0, pour tout u0 = (υ0, ϑ0, σ0) ∈ X, on a :
kF0kH1(Ω) ≤ c1kυ 0 k2H2(Ω)(1 + kσ 0 kH2(Ω)) + c1kσ 0 kH2(Ω)kϑ 0 kH2(Ω)+ c1kkH1(Ω0 τ), (2.32)
kG0kL2(Ω) ≤ c2(kυ 0 k2 H2(Ω)+ kϑ 0 k2 H2(Ω)+ kσ 0 k2 H2(Ω))2 (2.33) +c2kϑ 0 kH2(Ω)kυ 0 kH2(Ω)kσ 0 kH2(Ω)+ c2(1 + kυ 0 kH2(Ω))kkH2(Ω0 τ)
avec c1 et c2 deux constantes positives.Soit alors un born´e B
0
de X. Compte tenu de (2.28) − (2.30) , (2.32) − (2.33). Si k est assez grand,on voit facilement que Φ(B0) de-meure dans un born´e de X.
Ceci ´etant, soit B0 un born´e de X, et soit pour u0i = (υi0, ϑ0i, σ0i) ∈ B0 (i = 1.2). Donc Φ(u0i) = ui = (υi, ϑi, σi) appartient `a un born´e B de X. On pose
u0 = u01 − u02 = (υ0, ϑ0, σ0), u = Φ(u01) − Φ(u02) = u1 − u2 = (υ, ϑ, σ). (2.34) Compte tenu de (2.31), on a : −κ∆ϑ = G(u01) − G(u02) (2.35) −η∆υ − λ∇(∇.υ) = −R∇(σ0T + ρϑ) − gσ0−→e3+ F (u 0 1) − F (u 0 2), (2.36) k(σ − σ0) + ∇.(συ) = −∇.(σ2υ) − ∇.(ρυ) (2.37)
Si on rappelle(voir (2.21), (2.22) les d´efinitions de F0 et G0, on voit que : kG(u01) − G(u02)kH−1(Ω)+ kF (u 0 1) − F (u 0 2)kL2 ≤ c 0 (kυ0k2 H2(Ω)+ kϑ 0 k2 H1(Ω)+ kσ 0 k2 H1(Ω))
o`u c0 = c(B0) est une constante positive.Si on estime maintenant les secondes membres de deux premi`eres ´equations elliptiques dans H−1 et L2 respectivement,compte tenu de
cette in´egalit´e, on ontient :
kϑk2H1(Ω)+ kυk2H2 ≤ c 0 (kυ0k2H2(Ω)+ kϑ 0 k2H1(Ω)+ kσ 0 k2H1). (2.38)
Quand `a l’estimation dans H1 de la solution σ, on commence par multiplier l’´equation (2.37) par σ et on int`egre sur Ω. Compte tenu de la relation :
Z Ω ∇.(συ)σdx = 1 2 Z Ω |σ|2∇.υdx ≤ c ΩkυkH3(Ω)kσk2L2(Ω), on obtient : kkσk2L2(Ω) ≤ cΩkυkH3(Ω)kσk2L2 + kkσ 0 k2 L2(Ω)+ cΩkυk2H1(Ω)(1 + kσ2k2H1(Ω)). (2.39)
Par ailleur,grˆace `a la relation : Z Ω ∇∇.(συ)∇σ = 1 2 Z Ω |∇σ|2∇.υdx + Z Ω (∇υ.∇σ)∇σdx + Z Ω σ(∇(∇.υ))∇σdx, Si on applique `a (2.37) l’op´erateur gradient et on la multiplie par ∇σ ,en int´egrant sur Ω, on obtient
kk∇σk2L2(Ω)≤ cΩkυkH3(Ω)k∇σk2L2(Ω)+ kkσ 0
k2H1 + cΩ(kσ2k2H2(Ω)+ 1)kυk2H2. (2.40)
Compte tenu de fait que les solutions (υi, ϑi, σi) (i = 1, 2) demeurent dans un born´e
de X, si k est assez grand,les deux derni`eres in´egalit´es jointes `a (2.38) ,on tire facilement kσk2 H1(Ω) ≤ c 0 (kυ0k2 H2(Ω)+ kϑ 0 k2 H1(Ω)+ kσ 0 k2 H1(Ω)). (2.41)
Donc,de (2.38) et (2, 41), il s’ensuit que kυk2 H2(Ω)+ kϑk2H1(Ω)+ kσk2H1(Ω) ≤ c 0 (kυ0k2 H2(Ω)+ kϑ 0 k2 H1(Ω)+ kσ 0 k2 H1(Ω)),
Et, si on rappelle la d´efinition (2.31) de Φ (voir aussi (2.34)) ,de l’´en´egalit´e pr´ec´edente,il vient
kΦ(u01) − Φ(u02)kX0 ≤ cku 0
1− u
0
2kX0, (2.42)
ce qui traduit la continuit´e de l’op´erateur Φ.
2.3.5.3 Φ est une contraction
Pour montrer que Φ est une contraction,i,e ; Φ(B) ⊂ B, on a besoin des estimations des solutions ϑ, υ et σ des ´equations (2.27), (2.26) et (2.25). Ces estimations sont essentielles pour la d´emonstration du th´eor`eme 2.1. Nous en d´eduirons en effet l’existence d’un sous ensemble born´e B de H3
υ(Ω) × Hϑ2(Ω) × Hσ2(Ω) tel que Φ(B) ⊂ B.
2.3.5.4 Estimation `a priori Estimation de ϑ :
Lemme 2.5. Soit (υ0, ϑ0, σ0) ∈ Hυ3(Ω) × Hϑ2(Ω) × Hσ2(Ω).Alors la soluion ϑ ∈ Hϑ2(Ω) de l’´equation (2.25) obtenue dans le lemme 2.1 v´erifie l’in´egalit´e
kϑkH2(Ω) ≤ c1(kυ 0 kH2(Ω)+ kϑ 0 kH2(Ω)+ kσ 0 kH2(Ω))2 (2.43)
+c1kυ 0 kH2(Ω)kϑ 0 kH2(Ω)kσ 0 kH2(Ω)+ c1(1 + kυ 0 kH2(Ω))kkH2(Ω0 τ)
o`u c1 est une constante positive
D´emonstration
Ce lemme r´esulte directement de l’in´egalit´e (2.33) et de la th´eorie classique des ´equations de type elliptique.(voir par exemple [3],[7]).
Estimation des solutions υ et σ Dans toute la suite on suppose que :
(A) : T0 et Mρ sont suffisamment grands et kkH3(Ω0
τ) suffisamment petit .C’est-`a-dire,il
existe trois constantes positives cT, cρ, c telles que :
T0 ≥ cT, Mρ ≥ cρ, kkH3(Ω0
τ)≤ c. (2.44)
En outre on utilisera, les in´egalit´es suivantes : Ta0+ c ≤ c01Ta0, kkH3(Ω0
τ)+ c ≤ c 0
2
pour a > 0, k = 0, 1, 2, 3, valables pour T0 sufisamment grand et kkH3(Ω0
τ)
suffisam-ment petit ,seront souvent utilis´ees dans la suite sans les mentionner.Quand au nombre positif k qui figure dans le lemme 2.3 il peut ˆetre choisi arbitrairement grand , on posera en effet : k = κδ1 2 , δ1 = R η + λCMρ(T0− γ − 1 γR gh) γ γ−1. (2.45)
o`u κ est un nombre suffisamment grand,v´erifiant en particulier l’in´egalit´e : κ ≥ 16(1 − γ − 1
T0γR
gh)γ−1−γ (2.46)
Dans les ´enonc´es des lemmes 2.6 − 2.14 on d´esignera par Ck0 ou CΩ les constantes qui
d´ependent de Ω mais ne d´ependent ni de T0 ni de Mρ et par ˜Ck les constantes qui
d´ependent de Ω, de T0 et de Mρ .On d´esignera aussi par C(ρ)) les constantes qui˜
d´ependent de T0 et/ou de Mρ.
Lemme 2.6. Soit (υ0, ϑ0, σ0) ∈ H3
υ(Ω) × Hϑ2(Ω) × Hσ2(Ω). Soient υ et σ la
avec k satisfaisant `a (2.45) − (2.46). Alors on a : η Rk∇υk 2 L2 + λ Rk∇.υk 2 L2 + kk( T ρ) 1 2σk2 L2 (2.47) ≤ kk(T ρ) 1 2σ 0 k2 L2− C 0 1(T 2 0− 1)kσ 0 k2 L2 + C 0 1(kF 0 k2 L2 + kυkH3kσk2L2) + ˜C1kϑk2 H1 D´emonstration
Si on multiplie (2.26) par R−1υ et on int`egre sur Ω, on obtient : −η R Z Ω υ∆υdx − λ R Z Ω ∇(∇.υ)dx = − Z Ω ∇(σ0T )υdx − Z Ω ∇(ρϑ)υdx −g R Z Ω σ0υ3dx + 1 R Z Ω F0.υdx, en int`egrant par partie les deux premi`eres int´egrales ;on obtient :
η Rk∇υk 2 L2 + λ Rk∇.υk 2 L2 = − Z Ω ∇(σ0T )υdx − Z Ω ∇(ρϑ)υdx (2.48) −g R Z Ω σ0υ3dx + 1 R Z Ω F0.υdx, on multiplie `a pr´esent (2.27) par T ρ−1σ et on int`egre sur Ω :
k Z Ω T ρσ(σ − σ 0 )dx + Z Ω T ρσ∇.(συ)dx = − Z Ω T ρσ∇.(ρυ)dx, en utilisant la relation alg´ebrique suivante :
a(a − b) = 1 2[(a − b) 2+ a2− b2] on obtient : k 2k( T ρ) 1 2(σ − σ 0 )k2L2 + k 2k( T ρ) 1 2σk2 L2 = k 2k( T ρ) 1 2σ 0 k2 L2 − Z Ω T ρσ∇.(συ)dx (2.49) − Z Ω T ρσ∇.(ρυ)dx,
pour simplifier le calcul on note par A le terme gauche de (2.48) et par B le terme gauche de (2.49), en utilisant l’´egalit´e
on obtient : A + B = k 2k( T ρ) 1 2σ 0 k2L2 − Z Ω T ρσ∇.(συ)dx − Z Ω T ρσ∇.(ρυ)dx − Z Ω ∇(σ0T )υ − Z Ω ∇(ρϑ)υdx − g R Z Ω σ0υ3dx + 1 R Z Ω F0.υdx, = k 2k( T ρ) 1 2σ 0 k2 L2− Z Ω T ρσ∇.(συ)dx − Z Ω T ρ(σ − σ 0 )∇.(ρυ)dx − Z Ω T ρσ 0 ∇.(ρυ)dx − Z Ω ∇(σ0T )υ − Z Ω ∇(ρϑ)υdx − g R Z Ω σ0υ3dx + 1 R Z Ω F0.υdx, = k 2k( T ρ) 1 2σ 0 k2 L2− Z Ω T ρσ∇.(συ)dx − Z Ω T ρ(σ − σ 0 )∇.(ρυ)dx − Z Ω T ρσ 0 (∇ρ.υ)dx − Z Ω T σ0(∇.υ)dx − Z Ω ∇(σ0T )υ − Z Ω ∇(ρϑ)υdx − g R Z Ω σ0υ3dx + 1 R Z Ω F0.υdx, d’autre part on a : Z Ω T ρσ 0 (∇ρ.υ)dx = Z Ω T (∇ log ρ.υ)σ0dx et − Z Ω T σ0(∇.υ)dx − Z Ω ∇(σ0T )υdx − Z Ω ∇(ρϑ)υdx = − Z Ω T σ0(∇.υ)dx + Z Ω σ0T (∇.υ)dx + Z Ω ρϑ(∇.υ)dx = Z Ω ρϑ∇.υdx,
o`u on a fait une int´egration par partie dans les deux derni`eres int´egrales du terme gauche. En injectant ces deux ´egalit´es dans l’expression de A + B on obtient :
η Rk∇υk 2 L2 + λ Rk∇.υk 2 L2 + k 2k( T ρ) 1 2(σ − σ 0 )k2L2 + k 2k( T ρ) 1 2σk2 L2 (2.50) = k 2k( T ρ) 1 2σ 0 k2L2 + 4 X q=1 Iq, o`u I1 = − Z Ω T ρ(σ − σ 0 )∇.(ρυ)dx, I2 = − Z Ω T (∇ log ρ.υ)σ0dx − g R Z Ω σ0υ3dx
I3 = 1 R Z Ω F0.υdx + Z Ω ρϑ∇.υdx, I4 = − Z Ω T ρσ∇.(συ)dx. En rappelant que T0 et Mρ sont suffisamment grands et kkH3(Ω0
τ) suffisamment petit,on
voit que k∇ log ρkL∞ est assez petite de sorte que
kυ.∇ log ρk2
L2 ≤ k∇υk2L2
Nous allons maintenant estimer les int´egrales Iq, q = 1, ....4. L’estimation de I1 est la
seule qu’on ´etablira,les autres s’´effectue en utilisant les mˆemes techniques,i.e.,le th´eor`eme des injections de Sobolev et la propri´et´e (A) et les expressions de ρ et T . En utilisant l’in´egalit´e de H¨older et en suite l’in´egalit´e de Young pour les nombres r´eels on obtient :
I1 ≤ ( Z Ω T ρ(σ − σ 0 )2dx)12( Z Ω T ρ(∇.(ρυ)) 2dx)12 ≤ 2 2 Z Ω T ρ(σ − σ 0 )2dx + 1 22 Z Ω T ρ(∇.(ρυ)) 2dx,
avec > 0 ,en posant 2 = k on obtient : I1 ≤ k 2k( T ρ) 1 2(σ − σ 0 )k2L2 + 1 2k Z Ω T ρ(∇ρ.υ) 2 dx + 1 2k Z Ω T ρ(∇.υ)2dx +1 k Z Ω T (∇ρ.υ)(∇.υ)dx. D’autre part, on utilise l’in´egalit´e suivante :
2ab ≤ a2+ b2 1 k Z Ω T (∇ρ.υ)(∇.υ)dx ≤ 1 2k Z Ω T ρ(∇ρ.υ) 2 dx + 1 2k Z Ω T ρ(∇.υ)2dx, par cons´equent :
I1 ≤ k 2k( T ρ) 1 2(σ − σ 0 )k2L2 + 1 k Z Ω T ρ(∇ρ.υ) 2 dx + 1 k Z Ω T ρ(∇.υ)2dx et donc compte tenu de (2.45), on a
I1 ≤ k 2k( T ρ) 1 2(σ − σ 0 )k2L2 + 2 κδ1 k(T ρ) 1 2(υ.∇ρ)k2 L2 + 2 κδ1 kT ρkL∞k∇.υk2 L2.
On a |T ρ| ≤ CMρ(T0) γ γ−1 ,i.e., kT ρk L∞ ≤ CM ρ(T0) γ
γ−1.En utilisant alors (2.45) et (2.46) on
obtient : 2 κδ1 kT ρkL∞ ≤ η + λ 8R D’autre part, Z Ω T ρ(υ.∇ρ) 2 dx = Z Ω T ρ(υ.∇ρ)(υ.∇ρ)dx = Z Ω T (∇ log ρ.υ)(υ.∇ρ)dx = Z Ω T ρ(∇ log ρ.υ)2dx ≤ kT ρkL∞ Z Ω (∇ log ρ.υ)2dx ≤ kT ρkL∞k∇υk2 L2.
On obtient alors finalement : I1 ≤ k 2k( T ρ) 1 2(σ − σ 0 )k2L2(Ω)+ η 8Rk∇.υk 2 L2 + λ 8Rk∇υk 2 L2, I2 ≤ η 16Rk∇υk 2 L2 + CΩkσ 0 k2 L2; I3 ≤ CΩ(kF 0 k2L2 + ˜C(ρ)kϑk2H1) + η 16Rk∇υk 2 L2 + λ 8Rk∇.υk 2 L2.
Il reste `a estimer le terme I4, on a
− Z Ω T ρσ∇.(συ)dx = − Z Ω T ρσ(∇σ.υ)dx − Z Ω T ρ|σ| 2(∇.υ)dx. D’autre part, Z Ω T ρσ(∇σ.υ)dx = 3 X i=1 Z Ω T ρσ∂xiσυidx = 1 2 3 X i=1 Z Ω T ρ∂xi(σ) 2υ idx
(en int´egrant par partie)
= −1 2 3 X i=1 Z Ω ∂xi( T ρυi)|σ| 2dx = −1 2 Z Ω T ρ|σ| 2(∇.υ)dx − 1 2 Z Ω ∇(T ρ).υ|σ| 2dx.
En somme, on aura : I4 = − 1 2 Z Ω T ρ|σ| 2 (∇.υ)dx + 1 2 Z Ω ∇(T ρ).υ|σ| 2 dx Donc I4 ≤ 1 2k∇.υkL∞k T ρkL∞kσk 2 L2 + 1 2kυkL∞k∇( T ρ)kL∞kσk 2 L2,
En utilisant l’injection continue H3(Ω) ,→ L∞(Ω) et l’hypoth`ese (A) on obtient :
I4 ≤ CΩkυkH3kσk2L2.
Si on adjoint ces estimations obtenues des Iq (q = 1, 2, 3, 4) `a (2.50) on obtient :
3η 4Rk∇υk 2 L2 + 3λ 4Rk∇.υk 2 L2 + k 2k( T ρ) 1 2σk2 L2 (2.51) ≤ k 2k( T ρ) 1 2σ 0 k2L2 + CΩ(kσ 0 k2L2 + kF 0 kL2 + kυkH2kσk2L2) + ˜C(ρ)kϑk2H1.
Consid´erons `a pr´esent le probl`eme suivant : ∇.ϕ = σ0 ϕ|x3=0 = ϕ|x3=h = 0 avec σ0 v´erifiant R Ωσ 0
(x)dx = 0.D’apr`es le th´eor`eme 1.9, le probl`eme admet une solu-tion ϕ et on a l’estimasolu-tion suivante :
kϕkH1 ≤ CΩkσ 0
kL2. (2.52)
Multiplions `a pr´esent (2.26) par ϕ et int´egrons sur Ω, en utilisant l’hypoth`ese (A) et (2.52) on obtient :
T02kσ0k2L2 ≤ CΩ∗(ηk∇υk2L2 + λk∇.υk2L2 + kF 0
k2L2) + ˜C(ρ)kϑk2H1, (2.53)
o`u CΩ∗ est une constante. Si on multiplie (2.53) par (4RCΩ∗)−1 et on l’adjoint `a (2.51) on obtient (2.47).
Lemme 2.7. Soient υ0, ϑ0, σ0, υ et σ comme dans le lemme pr´ec´edent .Alors on a pour i = 1, 2 η Rk∇∂xiυk 2 L2 + λ Rk∂xi∇.υk 2 L2+ kk( T ρ) 1 2∂x iσk 2 L2 (2.54) ≤ kk(T ρ) 1 2∂ xiσ 0 k2L2 + C 0 2(kσ 0 k2L2 + kF 0 k2L2 + kυkH3k∇σkL22) + ˜C2kk2H1.
D´emonstration
Montrons d’abord la relation suivante : Z Ω [(∂xi∇.υ)∂xi(T σ 0 ) − T ρ(∂xi∇.(ρυ))∂xiσ]dx = Z Ω T ρ(∂xi∇.(ρυ))(∂xiσ − ∂xiσ 0 )dx + Z Ω (∂xiT )σ 0 ∂xi∇.υdx + Z Ω T [(∂xilog ρ)∇.υ + 1 ρ∂xi(υ.∇ρ)]∂xiσ 0 dx, On a : Z Ω [(∂xi∇.υ)∂xi(T σ 0 ) −T ρ(∂xi∇.(ρυ))∂xiσ]dx = − Z Ω T ρ(∂xi∇.(ρυ))(∂xiσ − ∂xiσ 0 )dx + Z Ω (∂xi∇.υ)∂xi(T σ 0 )dx − Z Ω T ρ(∂xi∇.(ρυ))∂xiσ 0 dx; On applique l’op´erateur ∂x∂
i(i = 1, 2) aux ´equations (2.26) et (2.27) on les multiplie
par R−1∂xi et T ρ
−1
∂xiσ respectivement et on les int`egre sur Ω. Puisque ∂xiυ satisfait
aux conditions aux limites (2.5) ,en faisant le mˆeme calcul que dans la d´emenstration du lemme 2.6 et en utilisant la relation pr´ec´edente on obtient :
η Rk∇∂xiυk 2 L2 + λ Rk∇.(∂xiυ)k 2 L2 + k 2k( T ρ) 1 2(∂ xiσ − ∂xiσ 0 )k2L2 (2.55) +k 2k( T ρ) 1 2∂ xiσk 2 L2 = k 2k( T ρ) 1 2∂ xiσ 0 k2 L2 + 4 X q=1 Iq, O`u I1 = − Z Ω T ρ(∂xiσ − ∂xiσ 0 )∂xi∇.(ρυ)dx, I2 = Z Ω σ0[∂xi(T [(∂xilog ρ)∇.υ + 1 ρ∂xi(υ.∇ρ)]) + (∂xiT )∂xi∇.υ + g R∂xi∂xiυ3]dx, I3 = Z Ω [(∂xi∇.υ)xi(ρϑ) − 1 RF 0 .∂xi∂xiυ]dx, I4 = − Z Ω T ρ(∂xiσ)∂xi∇.(συ)dx.
Compte tenu des expressions de ρ, T et k et de (2.46), on d´emontre de mani`ere tout `
a fait analogue `a la d´emonstration du lemme 2.6 les in´egalit´es suivantes : I1 ≤ k 2k( T ρ) 1 2(∂x iσ − ∂xiσ 0 )k2L2 + λ 2Rk∇.(∂xiυ)k 2 L2+ η 6Rk∇∂xiυk 2 L2, I2 ≤ η 16Rk∇∂xiυk 2 L2 + CΩkσ 0 k2 L2,
I3 ≤ η 16Rk∇∂xiυk 2 L2 + CΩkF 0 k2 L2+ ˜C(ρ)kϑk2H1.
Il nous reste `a estimer le terme I4 ,on a
I4 = − 1 2 Z Ω T ρ|∂xiσ| 2(∇.υ)dx + 1 2 Z Ω (∇T ρ).υ|∂xiσ| 2dx − Z Ω T ρ(∂xiσ)∇.(σ∂xiυ)dx ≤ CΩkυkH3(Ω)k∇σk2L2(Ω)
En utilisant les in´egalit´es obtenues pour Iq(q = 1, 2, 3, 4) dans (2.55) on obtient (2.54).
Lemme 2.8. Soient υ0, ϑ0, σ0 et σ comme dans le lemme 2.6 .Alors on a : (κ + 1)C(T0 0)T 2 0k∂x3σk 2 L2 − C 0 3 2 X i=1 k∇∂x3υk 2 L2 − C 0 3T −2 0 kυk 2 H1 (2.56) ≤ (κ − 1)C(T0 0)T 2 0k∂x3σ 0 k2 L2 + C 0 3k∇σ 0 k2 L2 + ˜C3(kF 0 k2 L2 + kϑk2H1) + C 0 3kυkH3k∇σk2L2 avec C(T0 0) = R η + λ( T0 −γ−1γRgh T0 γ γ−1 (2.57) D´emonstration `
A l’aide de l’identit´e suivante :
∆υ3 = ∂x3∇.υ + ∂x1(∂x1υ3− ∂x3υ1) + ∂x2(∂x2υ3− ∂x3υ2); On tire de l’´equation (2.26) : ∂x3∇.υ = − η η + λ(∂x1(∂x1υ3 − ∂x3υ1) + ∂x2(∂x2υ3− ∂x3υ2)) (2.58) + R η + λ∂x3(ρϑ) + R η + λT ∂x3σ 0 + R η + λσ 0 ∂x3T + g η + λσ 0 − 1 η + λF 0 3
Appliquant `a pr´esent l’op´erateur diff´erentiel ∂∂
x3 aux deux membres de (2.27) en y
substituant l’expression de ∂x3∇.υ donn´ee si dessus,on multiplie apr`es par ∂x3σ et on
int`egre sur Ω, on trouve alors : Z Ω [k(∂x3σ − ∂x3σ 0 )(∂x3σ) + R η + λρT (∂x3σ 0 )(∂x3σ)]dx = 5 X q=1 Iq; (2.59)
o`u I1 = − 1 η + λ Z Ω ρ(Rσ0∂x3T + gσ 0 )(∂x3σ)dx; I2 = 1 η + λ Z Ω ρ(F30 − R∂x3(ρϑ))(∂x3σ)dx; I3 = η η + λ Z Ω ρ(∂x3σ)(∂x1(∂x1υ3− ∂x3υ1) + ∂x2(∂x2υ3− ∂x3υ2))dx, I4 = − Z Ω ρ(∂x3(υ.∇ρ) + (∂x3ρ)∇.υ)(∂x3σ)dx, I5 = − Z Ω (∂x3σ)∇.(∂x3(συ))dx. En utilisant l’identit´e :
k(a − b)a + αab = k + α 2 a 2 + k − α 2 (a − b) 2− k − α 2 b 2 on obtient, en posant α = η+λR ρT Z Ω [k(∂x3σ − ∂x3σ 0 )(∂x3σ) + R η + λρT (∂x3σ 0 )(∂x3σ)dx = Z Ω k + α 2 (∂x3σ) 2dx + Z Ω k − α 2 (∂x3σ − ∂x3σ 0 )2dx − Z Ω k − α 2 (∂x3σ 0 )2dx ≥ inf Ω ( k + α 2 )k∂x3σk 2 L2 + inf Ω ( k − α 2 )k∂x3σ − ∂x3σ 0 k2 L2 − sup Ω (k − α 2 )k∂x3σ 0 k2 L2
d’autre part on a de (2.11), (2.12) et de la d´emonstration du lemme 2.6 : CMρ(T0− γ − 1 γR gh) γ γ−1 ≤ |ρT | ≤ C Mρ(T0) γ γ−1, on obtient donc : Z Ω [k(∂x3σ − ∂x3σ 0 )(∂x3σ) + R η + λρT (∂x3σ 0 )(∂x3σ)]dx ≥ k + δ1 2 k∂x3σk 2 L2 − k − δ1 2 k∂x3σ 0 k2L2 + k − δ10 2 k∂x3σ − ∂x3σ 0 k2L2;
o`u le nombre δ1 a ´et´e d´efini dans (2.45) et
δ10 = R
η + λCMρT γ γ−1
D’autre part , en utilisant `a pr´esent les relations de T et ρ donn´ees dans (2.11) et (2.12) on obtient : I1 ≤ k − δ10 6 k∂x3σ − ∂x3σ 0 k2 L2 + δ1 12k∂x3σ 0 k2 L2 + CΩCMρT 2−γ γ−1 0 k∇σ 0 k2 L2 I2 ≤ ˜C(ρ)kF 0 k2 L2 + ˜C(ρ)kϑk2H1 + δ1 4k∂x3σk 2 L2; I3 ≤ k − δ10 6 k∂x3σ − ∂x3σ 0 k2L2 + δ1 12k∂x3σ 0 k2L2 + CΩCMρT 2−γ γ−1 0 2 X i=1 k∇∂x3υk 2 L2; I4 ≤ k − δ10 6 k∂x3σ − ∂x3σ 0 k2 L2+ δ1 12k∂x3σ 0 k2 L2 + CΩCMρT 4−3γ γ−1 0 kυk 2 H1 Il reste `a estimer I5; on a : I5 = − 1 2 Z Ω (∇.υ)|∂x3σ| 2dx − 3 X j=1 Z Ω (∂x3σ)(∂xj(∂x3υj)σ)dx ≤ CΩkυkH3k∇σk 2 L2
Si on adjoint ces in´egalit´es `a (2.59) on obtient :
(k + δ1 2)k∂x3σk 2 L2 ≤ (k − δ1 2)k∂x3σ 0 k2 L2 + CΩCMρT 2−γ γ−1 0 2 X i=1 k∇∂x3υk 2 L2 +CΩCMρT 4−3γ γ−1 0 kυk 2 H1+ CΩCMρT 2−γ γ−1 0 k∇σ 0 k2L2 + ˜C(ρ)kF k2L2 + ˜C(ρ)kϑk2H1 + CΩkυkH3k∇σk2L2.
En multipliant les deux membres de cette in´egalit´e par (CMρT 2−γ γ−1 0 ) −1 = T20(CMρT γ γ−1 0 ) −1
et en tenant compte de (2.45) on obtient (2.56).
Lemme 2.9. Soient υ0, ϑ0, σ0, υ et σ comme dans le lemme 2.6. Alors on a : kυk2 H2 − C 0 4 2 X i=1 k∇∂xiυk 2 L2 (2.60) ≤ −C40(T20− 1)k∇σ0k2 L2 + C 0 4T 2 0k∂x3σ 0 k2 L2 + C 0 4kF 0 k2 L2 + ˜C4kϑk2H1. D´emonstration
On r´e´ecrit l’´equation (2.26) sous la forme d’un probl`eme de Stokes : −η∆υ + R∇(T σ0) = λ∇(∇.υ) − R∇(ρϑ) − gσ0−→e3+ F (υ
0
, ϑ0, σ0) (2.61)
∇.υ = ∇.υ (2.62)
Ici les conditions aux limites sont diff´erentes de celle donn´ees dans le th´eor`eme 1.8 la d´emonstration reste valable mˆeme avec ces conditions avec bien ´evidemment quelques changements sont `a faire dans les formules de repr´esentation des solutions voir par exemple [20] on obtient donc : kυk2 H2 + k∇(T σ 0 )k2L2 ≤ ˜C(ρ)kϑk2H1 + CΩ(k∇σ 0 k2 L2 + k∇.υk2H1 + kF 0 k2 L2). (2.63)
Par ailleur on obtient de (2.58) :
k∂x3∇.υk 2 L2 ≤ CΩ(k∇σ 0 k2 L2 + 2 X i=1 k∇∂xiυk 2 L2 + kF 0 k2 L2) +CΩT 2 0k∂x3σ 0 k2L2 + ˜C(ρ)kϑk2H1 Et comme on a k∇(T σ0)k2L2 ≥ CΩ(T 2 0− 1)k∇σ 0 k2 L2 on d´eduit de (2.63) l0estimation (2.60)
Lemme 2.10. Soient υ0, ϑ0, σ0, υ, et σ comme dans le lemme 2.6. Alors pour i, j = 1, 2 on a : η Rk∇∂xi∂xjυk 2 L2 + λ Rk∂xi∂xj∇.υk 2 L2+ kk( T ρ) 1 2∂x i∂xjσk 2 L2 − C 0 5kϑk 2 H2 (2.64) ≤ k(T ρ) 1 2∂x i∂xjσk 2 L2 + C 0 5(k∇σ 0 k2 L2 + kF 0 k2 H1 + kυkH3k∇σk2H1) + ˜C5kϑk2H2. D´emonstration
On applique l’op´erateur diff´erentiel ∂xi∂xj(i, j = 1, 2) aux deux membres de (2.26) et on
multiplie par R−1∂xi∂xjυ. Si on int`egre sur Ω, on obtient
−η R Z Ω ∂xi∂xj(∆υ)∂xi∂xjυdx − λ R Z Ω ∂xi∂xj(∇(∇.υ))∂xi∂xjυdx
= − Z Ω ∂xi∂xj(∇(σ 0 T ))∂xi∂xjυdx − Z Ω ∂xi∂xjυ(∇(ρϑ))∂xi∂xjυdx −g R Z Ω ∂xi∂xj(σ 0 )∂xi∂xjυ3dx + 1 R Z Ω ∂xi∂xjF 0 ∂xi∂xjυdx.
Les deux premi`eres int´egrales se calculent facilement,on a en effet :
−η R Z Ω ∂xi∂xj(∆υ)∂xi∂xjυdx = − η R 3 X k=1 Z Ω ∂xi∂xj∆υk∂xi∂xjυkdx = −η R 3 X k=1 Z Ω 3 X l=1 ∂2 ∂x2 l ∂xi∂xjυk∂xi∂xjυkdx = η R 3 X k=1 Z Ω 3 X l=1 ∂xl∂xi∂xjυk∂xl∂xi∂xjυkdx = η R Z Ω (∇∂xi∂xjυ) 2dx = η Rk∇∂xi∂xjυk 2 L2
on a utilis´e dans ce calcul apr`es avoir intervertir l’ordre de d´erivation une int´egration par partie et la condition aux limites (2.5). D’autre part ,par un calcul tout `a fait analogue au pr´ec´edent on obtient
−λ R Z Ω ∂xi∂xj(∇(∇.υ))∂xi∂xjυdx = λ Rk∂xi∂xj∇.υk 2 L2, On somme on obtient : η Rk∇∂xi∂xjυk 2 L2+ λ Rk∂xi∂xj∇.υk 2 L2 = − Z Ω ∂xi∂xj∇(σ 0 T )∂xi∂xjυdx− Z Ω ∂xi∂xj∇(ρϑ)∂xi∂xjυdx (2.65) −g R Z Ω ∂xi∂xjσ∂xi∂xjυ3dx + 1 R Z Ω ∂xi∂xjF 0 ∂xi∂xjυdx
Appliquons `a pr´esent `a l’´equation (2.27) l’op´erateur diff´erentiel ∂xi∂xj et multiplions
par T ρ−1∂xi∂xjσ. Si on int`egre sur Ω on obtient :
k Z Ω T ρ∂xi∂xj(σ − σ 0 )∂xi∂xjσdx + Z Ω T ρ∂xi∂xj∇.(συ)∂xi∂xjσdx = − Z Ω T ρ∂xi∂xj∇.(ρυ)∂xi∂xjσdx
On calcule comme dans la d´emonstration du lemme 2.6 on obtient : k 2k( T ρ) 1 2(∂ xi∂xjσ − ∂xi∂xjσ 0 )k2L2 + k 2k( T ρ) 1 2∂ xi∂xjσk 2 L2 (2.66) = k 2k( T ρ) 1 2∂ xi∂xjσ 0 k2 L2 − Z Ω T ρ∂xi∂xj∇(ρυ)∂xi∂xjσdx.
Notons par A le terme gauche de (2.66) et par B le terme gauche de (2.65), on a : A + B = k 2k( T ρ) 1 2∂ xi∂xjσ 0 k2 L2 − Z Ω ∂xi∂xj∇(σ 0 T )∂xi∂xjυdx − Z Ω ∂xi∂xj∇(ρϑ)∂xi∂xjυdx −g R Z Ω ∂xi∂xjσ∂xi∂xjυ3dx + 1 R Z Ω ∂xi∂xjF 0 ∂xi∂xjυdx − Z Ω T ρ∂xi∂xj∇(ρυ)∂xi∂xjσdx, On obtient finalement : η Rk∇∂xi∂xjυk 2 L2 + λ Rk∂xi∂xj∇.υk 2 L2 + k 2k( T ρ) 1 2(∂ xi∂xjσ − ∂xi∂xjσ 0 )k2L2 (2.67) +k 2k( T ρ) 1 2∂ xi∂xjσk 2 L2 = k 2k( T ρ) 1 2∂ xi∂xjσ 0 k2 L2+ 7 X q=1 Iq, o`u I1 = − Z Ω T ρ(∂xi∂xjσ − ∂xi∂xjσ 0 )∂xi∂xj∇.(ρυ)dx; I2 = Z Ω ((∂xiT )∂xjσ 0 + (∂xjT )∂xiσ 0 + σ0∂xi∂xjT )∂xi∂xj∇.υdx, I3 = Z Ω ∂xi[ T ρ[∂xi∂xj(υ.∇ρ) + (∂xi∂xjρ)∇.υ + (∂xiρ)∂xj∇.υ + (∂xiρ)∂xi∇.υ]]∂xjσ 0 dx I4 = g R Z Ω (∂xjσ 0 )∂x2i∂xjυ3dx, I5 = Z Ω (∂xi∂xj(ρϑ))∂xi∂xj∇.υdx, I6 = − 1 R Z Ω (∂x2i∂xjυ).∂xjF 0 dx, I7 = − Z Ω T ρ(∂xi∂xjσ)∂xi∂xj∇.(συ)dx.
En rappelant les expressions de T et ρ et en utilisant l’in´egalit´e 1 2kCMρT γ γ−1 0 ≤ η+λ 16R qu’on
peut obtenir directement de (2.45) − (2.46),on obtient : I1 ≤ k 2k( T ρ) 1 2(∂ xi∂xjσ − ∂xi∂xjσ 0 )k2L2 + η + λ 16R k∂xi∂xj∇.υk 2 L2 + CΩkυk2H2. D’autre part on a : I2+ I3 + I4 ≤ η 6Rk∇∂xi∂xjυk 2 L2. I5 ≤ ˜C(ρ)kϑk2H2 + λ 4Rk∂xi∂xj∇.υk 2 L2, I6 ≤ CΩkF 0 k2 H1 + η 6Rk∇∂xi∂xjυk 2 L2.
Quand en terme I7, en utilisant la relation suivante :
− Z Ω υT ρ∂xi∂xjσ.∇∂xi∂xjσdx = 1 2 Z Ω (∇.(υT ρ))|∂xi∂xjσ| 2dx, On obtient : I7 ≤ CΩkυkH3(Ω)k∇σk2H1.
Si on adjoint les estimation des int´egrales Iq(q = 1, ..., 7) calcul´ees `a (2.67) on
ob-tient (2.64).
Lemme 2.11. Soient υ0, ϑ0, σ0, υ et σ comme dans le lemme 2.6 .Alors pour i = 1, 2 on a : (κ + 1)C(T0 0)T 2 0k∂x3∂xjσk 2 L2− C 0 6 2 X j=1 k∇∂xj∂xiυk 2 L2− C 0 6T −2 0 kυk 2 H2 (2.68) ≤ (κ − 1)C(T0 0)T 2 0k∂x3∂xiσ 0 k2 L2 + C 0 6(k∇σ 0 k2 L2 + kυkH3k∇σk2L2) + ˜C6(kϑk2H2 + kF k2H1); o`u C(T0
0) est la constante donn´ee dans (2.57).
D´emonstration
On applique l’op´erateur diff´erentiel ∂x3∂xi(i = 1, 2) aux deux membres de (2.27) et y on
substitue l’expression de ∂x3∇.υ donn´ee dans (2.58). En les multipliant par ∂x3∂xiσ et
en les int`egrant sur Ω, on obtient : Z Ω [k(∂x3∂xiσ − ∂x3∂xiσ 0 )(∂x3∂xiσ) + R η + λρT (∂x3∂xiσ 0 )(∂x3∂xiσ)]dx = 5 X q=1 Iq, (2.69)
o`u I1 = − 1 η + λ Z Ω (R∂xi(ρσ 0 ∂x3T ) + R(∂xi(ρT ))∂x3σ 0 + g(∂∂xi(ρσ 0 ))(∂x3∂xiσ)dx; I2 = 1 η + λ Z Ω (∂xi(ρF 0 3− Rρ∂x3(ρϑ)))(∂x3∂xiσ)dx, I3 = η η + λ Z Ω (∂x3∂xiσ)(∂xi(ρ(∂x1(∂x1υ3− ∂x3υ1) + ∂x2(∂x2υ3− ∂x3υ2)))dx, I4 = − Z Ω (∂xi∂x3(υ.∇ρ) + ∂xi((∂x3ρ)∇.υ))(∂x3∂xiσ)dx, I5 = − Z Ω (∂x3∂xiσ)∇.(∂xi∂x3(συ))dx.
De mani`ere tout `a fait analogue `a la d´emonstration du lemme 2.8, et en utilisant l’in´egalit´e suivante : Z Ω [k(∂x3∂xiσ − ∂x3∂xiσ 0 )(∂x3∂xiσ) + R η + λρT (∂x3∂xiσ 0 )(∂x3∂xiσ)]dx ≥ k + δ1 2 k∂x3∂xiσk 2 L2 − k − δ1 2 k∂x3∂xiσ 0 k2 L2 + k − δ10 2 k∂x3∂xiσ − ∂x3∂xiσ 0 k2 L2
et en estimant les termes Iq(q = 1, ..., 5), on d´eduit :
k + δ1 2 k∂x3∂xiσk 2 L2 ≤ k − δ1 2 k∂x3∂xiσ 0 k2L2 + CΩCMρT 2−γ γ−1 0 k∇∂xj∂xiυk 2 L2 +CΩCMρT 4−3γ γ−1 0 kυk 2 H2+ ˜C(ρ)(kϑk2H2 + kF 0 k2 H1) + CΩ(CMρT 2−γ γ−1 0 k∇σ 0 k2 L2 + kυkH3∇σk2H1.
En multipliant les deux membres de cette in´egalit´e par (CMρT 2−γ γ−1 0 ) −1 = T20(CMρT γ γ−1 0 ) −1
en tenant compte de (2.45), on obtient (2.68).
Lemme 2.12. Soient υ0, ϑ0, σ0, υ et σ comme dans le lemme 2.6. Alors on a pour i = 1, 2 k∂xiυk 2 H2 − C 0 7(kυk 2 H2 + 2 X j=1 k∇∂xj∂xiυk 2 L2) (2.70) ≤ −T20k∇∂xiσ 0 k2 L2 + C 0 7(k∇σ 0 k2 L2 + T 2 0k∂x3∂xiσ 0 k2 L2 + kF 0 k2 H1) + ˜C7kϑk2H2.
D´emonstration
On applique `a (2.26) l’op´erateur diff´erentiel ∂xi, (i = 1, 2) et on ´ecrit le syst`eme obtenu
sous la forme −η∆(∂xiυ) + ∇(R∂xi(T σ 0 )) = λ∂xi∇(∇.υ) − R∇∂xi(ρϑ) − g∂xiσ 0−→ e3+ ∂xiF 0 , ∇.(∂xiυ) = ∂xi∇.υ, ∂xiυ|x3=0 = 0, ∂xiυ3|x3=h = ∂x3∂xiυj|x3=h = 0, j = 1, 2.
En consid´erons ce syst`eme comme probl`eme de Stokes, de mani`ere analogue `a la d´emonstration du lemme 2.9 on obtient : k∂xiυk 2 H2 + R2k∇∂xi(T σ 0 )k2L2 (2.71) ≤ CΩ(kF 0 k2H1 + k∇σ 0 k2L2 + k∂xi∇.υk 2 H1) + ˜C(ρ)kϑk2H2.
Par ailleur,soit l’in´egalit´e suivante : k∂xi∇.υk 2 H1 ≤ CΩ(kυk2H2 + k∂xi∂x3∇.υk 2 L2 + 2 X j=1 k∂xj∂xi∇.υk 2 L2) (2.72)
appliquons `a pr´esent l’op´erateur ∂xi(i = 1, 2) aux deux membres de (2.58), on obtient :
k∂xi∂x3∇.υk 2 L2 ≤ CΩ( 2 X j=1 k∇∂xj∂xiυk 2 L2 + k∇σ 0 k2 L2 (2.73) +T20k∂x3∂xiσ 0 k2 L2 + kF 0 k2 H1) + ˜C(ρ)kϑk2H2.
Si on substitue (2.72) et (2.71), et en utilisant l’in´egalit´e suivante : k∇∂xi(T σ 0 )k2L2 ≥ CΩ(T 2 0k∇∂xiσ 0 k2 L2 − k∇σ 0 k2 L2), on obtient (2.70).
Lemme 2.13. Soient υ0, ϑ0, σ0, υ et σ comme dans le lemme 2.6. Alors on a : (κ + 1)CT0 0T 2 0k∆σk 2 L2 − C 0 8T −2 0 kυk 2 H2 ≤ (κ − 1)C 0 T0k∆σ 0 k2 L2 (2.74) C80(k∇σ0k2 L2 + kυkH3k∇σk2H1) + ˜C8(kϑk2H2 + kF 0 k2 H1), o`u C0
D´emonstration
On applique l’op´erateur laplacien `a l’´equation (2.27) et on y substitue l’expression (2.58) de ∂x3∇.υ, on multiplie ensuite l’´equation trouv´e par ∆σ, en int`egrant sur Ω on
obtient : Z Ω (k(∆σ − ∆σ0)∆σ + R η + λT ρ∆σ 0 ∆σ)dx = 4 X q=1 Iq, o`u I1 = − 1 η + λ Z Ω (2Rρ∇T .∇σ0 + Rρσ0∆T + gρ∂x3σ 0 )∆σdx; I2 = − 1 η + λ Z Ω ρ(R∆(ρϑ) − ∇.F0)∆σdx, I3 = − Z Ω (∆(υ.∇ρ) + (∇.υ)∆ρ + 2(∇ρ).∇(∇.υ))∆σdx, I4 = − Z Ω (∆∇.(συ))∆σdx.
De mani`ere analogue `a la d´emonstration des lemmes 2.8 et 2.11, on a : Z Ω (k(∆σ − ∆σ0)∆σ + R η + λT ρ∆σ 0 ∆σ)dx ≥ k + δ1 2 k∆σk 2 L2 − k − δ1 2 k∆σ 0 k2L2 + k − δ10 2 k∆σ − ∆σ 0 k2L2.
D’autre part,il n’est pas difficile d’´etablir l’in´egalit´e suivante :
4 X q=1 Iq ≤ δ1 4k∆σk 2 L2 + CΩCMρ(T 4−3γ γ−1 0 kυk2H2 + T 2−γ γ−1 0 k∇σ 0 k2 L2) +CΩkυkH3k∇σk2H1 + ˜C(ρ)(kϑk2H2 + kF k2H1).
Donc, de mani`ere analogue `a la d´emonstration des lemmes 2.8 et 2.11, on d´eduit (2.74). Lemme 2.14. Soient υ0, ϑ0, σ0, υ et σ comme dans le lemme 2.6 .Alors on a :
kυk2 H3 − C 0 9( 2 X i=1 k∂xiυk 2 H2 + kυk2H1) ≤ T 2 0k∇σ 0 k2 H1 (2.75) +C90T20(k∆σ0k2 L2 + 2 X i=1 k∇∂xiσ 0 k2 L2) + C 0 9(k∇σ 0 k2 L2 + kF 0 k2 H1) + ˜C9kϑk2H2.
D´emonstration
On applique le th´eor`eme 1.8 sur le probl`eme de Stokes (2.61) − (2.62) pour d´eduire l’in´egalit´e : kυk2 H3 + k∇(T σ 0 )k2H1 ≤ CΩ(∇σ 0 k2 L2 + k∇.υk2H2 + kF kH21) + ˜C(ρkϑk2H2. (2.76)
D’apr`es les d´emonstrations pr´ec´edentes,on a les estimations suivantes : k∇(T σ0)k2H1 ≥ CΩ(T 2 0k∇σ 0 k2 H1 − k∇σ 0 k2 L2); k∇.υk2 H2 ≤ k∂x3∇.υk 2 H1 + 2 X i=1 k∂xiυk 2 H2 + kυk2H1; k∂x3∇.υk 2 H1 ≤ CΩ(T 2 0k∇∂x3σ 0 k2 L2 + 2 X i=1 k∂xiυk 2 H2 + k∇σ 0 k2 L2 + kF k2H1) + ˜C(ρ)kϑk2H2, k∂x3∇σ 0 k2L2 ≤ k∆σ 0 k2L2 + 2 X i=1 k∆∂xiσ 0 k2L2k,
o`u la troisi`eme in´egalit´e est une cons´equense imm´ediate de (2.58).En adjoignant ces in´egalit´es `a (2.76), on obtient (2.75).
pour d´emontrer le th´eor`eme 2.1 par l’application du principe du point fixe de Schauder,on d´emontre d’abord l’existence de sous ensemble B qui est donn´ee par le lemme suivant : Lemme 2.15. Si T0 est assez grand et si kkH3 est assez petit,alors il existe une
constante positive r et une norme |.|2 ´equivalente `a la norme k.kH2(Ω) telles que,si on
pose
B = {(υ, ϑ, σ) ∈ Hυ3(Ω) × Hϑ2(Ω) × Hσ2(Ω); kυk2H3 + kϑk2H2 + |σ|22 ≤ r2}, (2.77)
alors on ait
Φ(B) ⊂ B. (2.78)
i.e., Φ est une contraction. D´emonstration