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STRAZZERI, Maria Vittoria, Una traduzione dal greco ad uso dei Normanni

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Academic year: 2021

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Heptateuchos, Iesu Naue 404 (déjà cité sous le nom d'Alchimus, par Mico, Opus prosodiacum, v. 407). — U IH 31 = u 22, viratus : Op. imperf. in Matth. XLIV (PG 56, col. 880, 65, où on lit virita). — U IX 15, veteranus : Sulp. Sev. Mart. II 5. — U XVI 14 = u 89, vatillum : Marbod. lap. XXIX 421 (éd. Riddle, p. 67, où est imprimé vacillo [var. bacilld]). — U XVIII 14, vispillo : cf. Abbo Floriacensis, Vita S. Edmundi, 12 (PL 139, col. 515D). — U XXXIX 27*, advo-cata : la citation vient du Salve regina ; "ibi evangelia : Ergo..." est une faute de copiste ou de lecture pour "ibi : Eia ergo advocata nostra". — U LVIIl 14, vendito : Aug. cm. III 17. — U LXIV 7*, verutus : Lucan. VIII 681. — u 7, vic-tualis : Cassiod. Ios. Antiq. XII3 (p. 339,21 ). — Z III I (et apparat de la p. 759), zeta : Passio S. Thomae, 16 (éd. K. Zelzer, Berlin, 1977, p. 13 ; supprimer la référence erronée à la Vita S. Elphegi), chapitre longuement commenté en BHL 8139 et dont dépend aussi la définition d'ypodromus en Y IV 1*.

François DOLBEAU

Maria Vittoria STRAZZERI, Una traduzione dal greco ad uso dei Normanni : la Vita latina di Sont'Elia Io Speleota, dans Archivio Storico per la Calabria e la Lucania, t. 59, 1992, p. 1-108 ; index.

Il est inhabituel d'écrire un compte rendu à propos d'un article de revue. Mais l'intérêt de cette édition sur le plan lexicographique et le fait qu'elle ait, semble-t-il, échappé aux rédacteurs de Medioevo Latino justifient qu'on la signale aux lecteurs à.'ALMA. L'ermite Élie, dont il est ici question, naquit à Reggio de Calabre dans la seconde moitié du IX' s. Après plusieurs expé-riences d'érémitisme en Sicile, à Rome et à Patras, il revint dans sa patrie où il se retira dans une caverne. Par ses miracles et sa sainteté, il attira beaucoup de disciples, si bien qu'à sa mort, vers 940-960, il se trouvait à la tête d'une importante communauté, vivant dans un habitat troglodytique. Sur sa tombe et au contact d'objets personnels (comme ses sabots), se produisirent de nom-breux miracles. Cet Élie, fêté le 11 septembre, ne doit pas être confondu avec un autre ascète de Calabre, Élie le Jeune, qui fut d'assez peu son aîné et l'au-rait souhaité pour successeur. Des reliques de l'un des deux étaient encore vénérées à la fin du moyen âge : cf. A. M. Adorisio, Reliquie, reliquiari e culti di abbazie cistercensi calabresi in un inventario di Santa Maria délia Matina del 1492, dans Rivista Cistercense, t. 14, 1997, p. 28 n° 71.

En grec, la Vie et les miracles d'Élie {BHG 581) se sont transmis de façon anonyme, grâce un ménologe de Saint-Sauveur de Messine (du début du XIV1' s.). Le dossier latin, Vita et Miracula (BHL 3798b et c), est également conservé dans un seul témoin : Napoli, Biblioteca Nazionale, XV. AA. 13 (XIP s.) ; avant l'édition de M"" Strazzeri, quelques fragments seulement en avaient été publiés. Dans l'ensemble, le récit latin suit la teneur de l'original

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grec, avec quelques innovations laissant supposer un modèle qui appartenait à une recension un peu différente de celle de Messine. Mais souvent le détail des mots et des phrases ressemble plus à une adaptation qu'à une traduction au sens strict.

L'hagiographe latin n'a pas dévoilé son identité. II nomme en revanche l'auteur de la Vie grecque, un certain Cyriaque, connu aussi comme hymno-graphe ; un moine Hélie est l'interprète qui lui a fourni une version littérale ; enfin, le commanditaire est un abbé Robert, mentionné à la fois en prologue et en épilogue. Le dernier personnage se confond très probablement avec Robert de Grandmesnil, abbé du monastère de Sainte-Euphémie (t 1082). Cette identification et une allusion au passage de Reggio de Calabre sous administration normande permettent de dater l'adaptation latine entre 1060 (prise de Reggio) et 1082 (mort du commanditaire, auquel est adressé le pro-logue).

Les traductions du grec, datables de la fin du XP s„ ne sont guère nom-breuses. Cette Vie d'autre part présente le double avantage d'avoir été pro-duite dans une zone périphérique de l'Occident latin, et à une époque où un pouvoir nouveau, d'origine normande, se mettait en place. Pour ces diverses raisons, le texte et sa présentation sont du plus haut intérêt. M. V. Strazzeri s'est particulièrement attachée aux phénomènes linguistiques : elle recense en annexe les « influenze normanne sulla lingua » (p. 100), et son « index rerum memorabilium » est très riche sur le plan lexical (p. 103-108). Les références sont faites ci-dessous à la Vita et aux Miracula, dont l'initiale (V ou M) pré-cède les numéros de paragraphe et de ligne. L'hagiographe emploie beaucoup de termes rares ou même absents des dictionnaires modernes :

— termes de la vie quotidienne : bombicinare V18, 649 (bourdonner, en parlant d'abeilles) ; expediculare V20, 729 (épouiller) ; expulicare V20, 728 (épucer) ; patuli lignei, quos catropolos quidam nominant M18, 1442 [cf. M19, 1461 et 1464.M20, 1482 et 1485] (sabots de bois) ;serolaV21,735 (vas vinarium quod Greci pitharim ... vocant) ;

— diminutifs : bacellus V20, 729 (canne) ; bucula V33, 950 (bouche d'en-fant) ; carabellus V3, 137 (petit canot) ; colubrellum M3, 1240 [cf. M14, 1394] (serpenteau) ; cursiculum Vprol, 23 (cours d'un ruisselet) ; cymbella V3, 119 (esquif) ; membrulum V33, 947 [cf. M5, 1253] (membre d'enfant) ; tibiola V33, 949 (jambe d'enfant) ;

— noms suffixes en -tas, -tio ou -tudo : assiduatio Vprol, 5 (persévérance, insistance) ; cavitudo Vl 8, 678 (profondeur) ; decoritas V45, 1156 et decoro-sitas Ml, 1215 (beauté) ; formiditas Vprol, 7 (crainte) ; fuscodecoro-sitas M19, 1473 (ecchymose) ; plusculositas Vl 8, 625 et 681 (assez grand nombre) ; querelo-sitas Vl, 89 (plainte) ;

— adjectifs avec in- privatif : ingustatus cibo potuque V8, 279 [cf. V16, 576 ; M9, 1287] (sans manger ni boire) ; inobtusus Vl8, 667 (non émoussé).

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(agrandir) ; diverticulatim V17, 611 [cf. V41, 1080] (à l'écart) ; energiatus (coordonné à machinatus) VlO, 445 (combiné) ; etc. Mais, en cas de formes bizarres, une certaine prudence s'impose, car le texte latin renferme des cor-ruptions, qui doivent être imputées tantôt aux copistes médiévaux, tantôt à des coquilles typographiques ou à des mélectures de l'éditeur moderne :

— mots mal coupés : adima (= ad ima) V27, 852 ; cernis ne (interrogatif) V30, 882 ; experge factus V18, 631 et passim ; pergulam (= per gulam) V43, 1104 ; senatibus (= se natibus) M13, 1359 ; vili pensione V8, 354 ;

— confusions de lettres : nisit (introduisant un discours direct = infit) V16, 593 ; periditabor (= periclitabor) V39, 1043 ;

— oublis probables de tildes : tam (pour tarnen) V30, 888 ; inhiater V8,345 (inhianter V27, 848) ; procubens V8, 399 (procumbens V22, 759).

On hésitera donc à accepter certaines formes, avant d'avoir contrôlé le manuscrit original : atteniatus (au sens d'affaibli) V8, 375 ; bisset (pour bibis-set ?) M16, 1418 ; duriticulo (diuerticulo ?) V8, 349 ; helesert (rapproché de l'ancien français 'helluiser' ; heserunt '?) V5, 212 ; inexitum V4, 165 ; nivilus (rapproché de l'ancien français 'nivelé', dans un contexte topique où l'on attendrait rivulus) Vprol, 23 ; rebelliesse (rebellis esse 7) V29, 875 ; tranctans [blande] (rapproché à tort du français 'trancher') M19, 1474; tropet (torpet '?) M19, 1472 ; turguriolo V3, 141. En M15, 1407, la forme de parfait lavere (3e personne du pluriel) est classique et ne justifie pas le commentaire de la p. 100. Ces quelques réserves n'enlèvent rien à l'intérêt du dossier : effectuer une édition princeps d'après un manuscrit unique est toujours une opération fort délicate.

François DOLBEAU

Les manuscrits des lexiques et glossaires de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge. Actes du Colloque international organisé par le Ettore Majorana Centre for Scientific Culture (Erice, 23-30 septembre 1994), éd. par J. HAMESSE, Louvain-la-Neuve, 1996,723 p. (Fédération Internationale des Instituts d'Études Médiévales. Textes et Études du Moyen Âge, 4). Chaque communication mériterait en réalité une note. Dans une perspecti-ve lexicographique cependant, nous donnerons ici la table de l'ouvrage et l'analyse de quelques articles qui insistent le plus sur l'aspect du vocabulaire. G. CAVALLO, Préface (p. vii) ; J. HAMESSE, Introduction (p. ix-xiii) ; L. HOLTZ, Glossaires et grammaire dans l'Antiquité (p. 1-21) ; J. KRAMER, I glossari tardo-antichi di tradizione papiracea (p. 23-55) ; C. CODONER, Isidore de Seville : diférences et vocabulaires (p. 57-77) ; P. GATTI, Nonius (p. 79-91) ; A. L. LLORENTE, The Lemmatic Arrangement of the Fourth Book of the Compendiosa Doctrina of Nonius Marcellus according to its Manuscript

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