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SUR QUELQUES PROBLEMES D’É COULEMENTS A SURFACES LIBRES AVEC TENSION DE SURFACE

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE FERHAT ABBAS-SETIF. THESE Présentée à la Faculté des Sciences Département de Mathématiques Pour l’Obtention du Diplôme de. DOCTORAT D’ETAT Option : Mathématiques Appliquées Par. Mr. Abdelkrim MERZOUGUI THEME. SUR QUELQUES PROBLEMES D’É COULEMENTS A SURFACES LIBRES AVEC TENSION DE SURFACE. Soutenue Le :16/12/2007 Devant le jury. Président :. Dr.. N. BENSALEM. Prof. Université Ferhat Abbas Sétif.. Rapporteur : Examinateurs :. Dr. Dr. Dr. Dr.. H. MEKIAS N. HAMRI N. BENHAMIDOUCHE D. BENTERKI. Prof. Prof. M.C M.C. Université Ferhat Abbas Sétif. Université Mentouri Constantine. Université Mohamed Boudiaf M’sila. Université Ferhat Abbas Sétif..

(2) Dédicace Cette thèse est dédiée à mon père, décédé il ya deux ans, qui m'a toujours poussé et motivé dans mes études. Sans lui, je n'aurais certainement pas fait d'études longues. Cette thèse représente donc l'aboutissement du soutien et des encouragements qu'il m'a prodigués tout au long de ma scolarité. Qu'il en soit béni et remercié par cette trop modeste dédicace..

(3) Remerciements Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à Monsieur H. Mekias Professeur à l’université de Sétif, qui a dirigé ce travail, pour ses conseils, ses encouragements, ses disponibilités, qui ont contribués à l’élaboration de ce travail. Que Dieu le bénisse et le recompose de ses efforts fructueux Je remercie Mr. N. Bensalem, Professeur à l’université de Sétif, qui m’a honoré en acceptant de présider ce jury, je lui exprime mon respect et toute ma reconnaissance. Mes vifs remerciements vont également à Monsieur N. Hamri Professeur à l’université Mentouri de Constantine, qui a accepté de juger ce travail et d’être membre du jury. Mes vifs remerciements vont également à monsieur : D. Benterki maître de conférence à l’université de Sétif pour ses conseils, ses encouragements, ses aides continues, et sa gentillesse. Je le remercie d’avoir accepté d’être membre du jury. Je remercie vivement Monsieur N. Benhamidouche maître de conférence à l’université de M’sila d’avoir accepté de juger ce travail et d’être membre du jury. Ces remarques pertinentes m’ont souvent éclairé dans ce travail. Je tiens aussi à remercier Monsieur B. Bouderah pour son aide précieux. Enfin, mes vifs remerciements à toute personne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail..

(4) Table des mati` eres 1 Introduction g´ en´ erale 1.1. 3. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 4. 1.1.1. M´ethode des lignes de courant libres . . . . . . . . . .. 5. 1.1.2. Tension de surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 7. 2 Effets de la tension de surface sur un ´ ecoulement bidimensionnel passant au dessus d’une plaque inclin´ ee. 10. 2.1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11. 2.2. Formulation g´en´erale du probl`eme . . . . . . . . . . . . . . . . 12. 2.3. Proc´edure num´erique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 2.3.1. Comportement local de la vitesse au voisinage des singularit´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23. 2.3.2. Formulation de la s´erie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25. 2.3.3. Forme de la surface libre . . . . . . . . . . . . . . . . . 27. 2.3.4. Discussion des r´esultats. . . . . . . . . . . . . . . . . . 29. 3 Effets de la tension de surface sur un ´ ecoulement dans un canal contre un mur inclin´ e. 40. 1.

(5) 3.1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41. 3.2. Formulation du probl`eme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43. 3.3. Proc´edure num´erique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51. 3.4. Comportement asymptotique de la vitesse au voisinage du point de stagnation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53. 3.5. 3.4.1. Formulation de la s´erie : . . . . . . . . . . . . . . . . . 54. 3.4.2. Forme de la surface libre . . . . . . . . . . . . . . . . . 56. 3.4.3. Calcul du degr´e de contraction . . . . . . . . . . . . . . 58. R´esultats et discussions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 3.5.1. solution sans tension de surface : . . . . . . . . . . . . 61. 3.5.2. solution avec tension de surface : . . . . . . . . . . . . 65. Conclusion g´ en´ erale. 73. Bibliographie. 75. 2.

(6) Chapitre 1 Introduction g´ en´ erale. 3.

(7) 1.1. Introduction. Plusieurs applications dans la m´ecanique des fluides comportent des ´ecoulements dans des domaines d´elimit´es par des parois rigides d’une part, et des interfaces (surfaces libres) d’autre part. Des exemples classiques sont les ´ecoulements dans des ruisseaux, rivi`eres et canals etc · · ·. Ou bien le mouvement d’un bˆateau sur une masse d’eau qui peut ˆetre assimil´e a` un ´ecoulement `a surface libre au-dessous et autour de la coque du bˆateau en consid´erant un rep`ere r´eferentiel li´e au bˆateau. les probl`emes r´eels, tels qu’ils sont cit´es dans les exemples pr´ec´edents, sont tridimensionnels. Mais des simplifications consid´erables peuvent ˆetre introduites si l’´ecoulement admet une sym´etrie. Plus particuli`erement si les caract´eristiques de l’´ecoulement sont invariantes dans une direction perpendiculaire a` un plan fixe, le probl`eme devient bidimensionnel se rapportant aux variables cart´esiennes du plan fixe consid´er´e. Aussi, une autre version est la sym´etrie cylindrique. Les caract´eristiques de l’´ecoulement sont invariables par rapport `a l’angle θ des coordonn´ees cylindriques rapport´ees a` un axe fixe (l’axe de sym´etrie). Dans le cas o` u l’´ecoulement est bidimensionnel, on identifie le plan des variables cart´esiennes (x, y) de l’´ecoulement au plan de la variable complexe z = x + iy. Si de plus, on consid`ere que l’´ecoulement est irrotationnel et invicide, alors on peut montrer que la fonction ξ(z) = u − iv ((u, v) composantes du champs du vecteur vitesse) est une fonction m´eromorphe (analytique sauf en des points discrets isol´es). De l`a, le probl`eme de l’´ecoulement se r´eduit a` la recherche d’une fonction m´eromorphe qui satisfait certaines conditions (conditions aux limites du probl`eme).. 4.

(8) Dans cette th`ese, on consid`ere un ´ecoulement bidimentionnel, stationnaire, invicide, et irrotationnel. L’´etude est ainsi rapport´ee a` la recherche d’une fonction m´eromorphe ayant des singularit´es bien d´etermin´ees selon le probl`eme consid´er´e. Nous traitons deux probl´emes. Un probl´eme de cavitation et l’autre d’un jet contre un mˆ ur inclin´e. Pour les deux probl`emes on consid`ere les cas de la tension de surface n´eglig´ee et non n´eglig´ee. Lorsque la tension superficielle est n´eglig´ee, la solution exacte pour ces ´ecoulements est obtenue via la th´eorie des lignes de courant [13]. De telles solutions prouvent que la surface libre a une courbure infinie au point de s´eparation, la courbure n’est pas singuli`ere lorsque la tension superficielle est n´eglig´ee. Par contre, lorsque la tension superficielle est prise en consid´eration, la courbure de la surface libre a` l’intersection avec la paroi rigide devient singuli`ere. Des solutions analytiques ne sont pas connues `a nos jours. Une approche num´erique est appliqu´ee avec succ´es.. 1.1.1. M´ ethode des lignes de courant libres. La th´eorie des fonctions analytiques complexes d´evelopp´ees au si`ecle dernier, a rendu possible ( avec des conditions aux limites appropri´ees) l’´etude des ´ecoulements bidimensionnels stationnaires et irrotationnels d’un fluide incompressible. Consid´erant que le fluide et non pesant (acc´el´eration g = 0) et que les parois de contact avec un corps solide sont rectilignes et en l’abscence des tensions de surface et surfaces libres, la th´eorie des transformations conformes a donn´e des solutions explicites exactes. Grˆace `a la transformation d’hodographe donn´e par Kirchhoff, les ´ecoulements d´elimit´es par des surfaces libres et des parois rigides rectilignes n´egligeant les tensions de sur5.

(9) face, sont devennus accessibles et des solutions explicites exactes peuvent ˆetre ´etablies. Si aucune surface libre n’est pr´esente et l’effet de la gravit´e n’est pas consid´er´e, l’´ecoulement dans le plan physique est un polygone. Utilisant les transformations de Schwarz-Christoffel, l’´ecoulement est transform´e en un ´ecoulement dans le demi plan superieur. la ligne polygonale repr´esentant la paroi rigide est transform´e en une ligne droite. Si les lignes de courant libres sont pr´esentes et l’effet de la gravit´e et la tension de surface sont n´egligeables, le domaine de l’´ecoulement dans le plan transform´e par une transformation conforme appropri´ee( transformation d’hodographe donn´ee par Kirchhoff) est aussi un polygone. ce qui nous permet dans les deux cas de trouver la solution explicite exacte du probl`eme. Si on identifie le plan physique d’´ecoulement au plan cart´esien (x, y), la base de la m´ethode de r´esolution des probl`emes a` surface libre, introduite par Kirchhoff (1869), est l’introduction de la fonction complexe Ω d´efinie par : !.   U Ω = log = log = log + iθ 1.1 q √ df o` u z = x + iy, f = φ + iψ, = u(x, y) − iv(x, y) et q = u2 + v 2 avec dz (u, v) sont les composantes du vecteur vitesse, θ est l’angle entre le vecU df/ dz. . U u − iv. . teur vitesse et l’axe des x, U est la vitesse de r´ef´erence. La fonction Ω a de simples propri´et´es : sa partie r´eelle est constante sur chaque ligne de courant libre, et sa partie imaginaire est constante sur chaque paroi rigide rectiligne. Par cons´equent, l’´ecoulement est repr´esent´e par une figure plane de cˆot´es rectilignes(polygone) not´e Ω. C’est aussi le cas de la transformation f , qui transforme les lignes de courant du plan physique z en des lignes droites parall`eles `a l’axe φ. Il est ´evident que, si nous pouvons transformer le plan 6.

(10) Ω vers la moiti´e sup´erieure (resp. inf´erieure) d’un autre plan d’une certaine variable complexe auxiliaire λ, alors la relation entre z et f ou entre dz/df et f est param´etriquement d´etermin´ee. Mais la m´ethode des lignes de courant se limite a` des ´ecoulements des fluides sans poids dans des domaines de fronti`eres rectilignes ou des surfaces libres. Des d´eveloppements des moyens de calcul num´eriques a` partir du mi-siecle dernier a` ce jours on fait r´esurgir la m´ethode des lignes de courant pour formuler les probl`emes d’´ecoulement a` surface libre des fluides pesants, ou bien sans n´egliger les tensions de surface, ou bien les deux `a la fois. Le travail de cette th`ese s’iscrit dans cette optique. Nous considerons deux types de probl`emes. Le premier probl`eme est un ´ecoulement d’un fluide sans poids passant au dessus d’une plaque finie et inclin´e d’un angle β de l’horizontale, laissant deri`ere la plaque une cavit´e qui s’´etend `a linfini. le deuxi`eme propbl`eme est un ´ecoulement d’un jet contre deux mˆ urs inclin´es faisant entre eux un angle 2β. Dans les deux prob`emes, les tensions de surface sont prise en consid´eration, tandisque la gravit´e est n´eglig´e.. 1.1.2. Tension de surface. Souvent, les fluides en ´ecoulement ne sont pas homog`ene. Dans les ´ecoulements laminaires stables les fluides se s´eparent tel que le fluide lourd se place au dessous du fluide l´eger. la surface s´eparatrice est appel´e ”interface”. Une particule du fluide a` linterieur d’un fluide est soumie `a des forces internes ´equilibr´e se traduisant par un scalaire appel´e pression. si la particule est sur l’interface, les forces sur la particule son en d´es´equilibre dˆ u a la discontinuit´e de la densit´e de part et d’autre de l’interface ( les deux fluides sont de densit´es 7.

(11) diff´erentes). Pour maintenir la particule sur l’interface en ´equilibre des forces tangencielles a` l’interface se cr´ees pour combler le d´eficite dans la r´esultante des forces surfaciques agissantes sur la particule. Cette force connue uniquement sur les interfaces est appel´ee ”tension de surface”. C’est cette tension de surface qui permet a` une moustique de marcher sur une surface d’eau sans se noyer. Dans le cas ou l’interface est une surface libre, ( la densit´e du fluide l´eger est n´egligeable par raport a` la densit´e du fluide lourd, exemple : interface gazliquide ), la pression au dessus de la surface libre est consid´er´ee constante ´egale a` P0 . La tension de surface T peut ˆetre exprim´ee par la diff´erence de pression entre les deux faces de la surface libre et elle est li´ee a` la courbure de la surface libre et est donn´ee par la relation de Laplace : P − P0 = KT. 1.2. o` u P est la pression a` l’interieur du fluide juste au dessus de la surface libre, P0 la pression sur la surface libre en dehors du fluide, K la courbure de la surface libre. Ce travail se compose essentiellement de deux chapitres, pr´ec´ed´e d’une introduction g´en´erale du probl`eme, o` u on a introduit la notion de la th´eorie des lignes de courant libre dˆ ue a` Kirchhoff et leurs applications `a la r´esolution du probl`eme, dont l’id´ee principale de cette th´eorie est l’introduction de la vitesse complexe. Dans le second chapitre, on traite le probl`eme de cavitation d’un ´ecoulement potentiel, bidimensionnel d’un fluide incompressible et non visqueux, passant au dessus d’une plaque mince inclin´ee d’un angle β. En tenant compte de la tension de surface, la solution est caract´eris´ee par le nombre de Weber α. Nous adoptons la m´ethode de troncation de la s´erie introduite par Vanden-Broeck et Keller qui consiste `a discr´etiser la surface 8.

(12) libre. On trouve la solution pour chaque valeur du nombre de Weber α > α∗ et pour tout angle d’inclinaison β. Lorsque α −→ ∞, la forme de la surface libre coincide avec celle trouv´ee param´etriquement via la th´eorie des lignes de courant libres et les transformations conformes. l’angle de s´eparation γ est ´egale `a π, ce qui signifie que le fluide quitte la plaque tangentiellement. Pour α < ∞, l’angle γ > π. Le cas α −→ 0, la surface libre tens vers une demi droite parall`ele a` l’axe des x d’´equation y = H sin β. Ici, paradoxalement avec ce qui est connu sur les ´ecoulements `a surface libre, les ondes capillaires ne sont pas observ´ees ceci est peut ˆetre li´e a` la procedure utilis´ee mais la solution ne peut ˆetre calcul´ee pour des valeurs assez petites. Dans le troisi`eme chapitre, on traite le probl`eme d’un ´ecoulement d’un fluide incompressible et non visqueux dans un canal contre un mˆ ur de longueur semi-infinie inclin´e d’un angle β. Si on prend pour sym´etrie le fond de l’´ecoulement qui est une ligne de courant, le probl`eme est consid´er´e comme un jet entrant dans un angle de valeur β. Le probl`eme est caract´eris´e par le nombre de Weber α. La m´ethode utilis´ee dans ce chapitre est la mˆeme utilis´ee dans le chapitre 2. En n´egligeant la tension de surface, (α −→ ∞), on a trouv´e la solution exacte du probl`eme par la m´ethode des lignes de courant et les transformations conformes, ainsi que le degr´e de contraction qui coincide avec celui trouv´e π num´eriquement (c = 0.6405846 pour β = ). Pour chaque β fix´e, 0 ≤ β < π 2 et pour tout α, 0 < α < ∞, on remarque que la forme de la surface s’aplatie et tend vers une droite. De plus il existe une valeur critique α∗ , telle que pour tout α ≥ α∗ , la solution du probl`eme existe et est unique pour chaque angle d’inclinaison β. Pour α < α∗ , on montre que le processus diverge et le probl`eme n’a pas de solution.. 9.

(13) Chapitre 2 Effets de la tension de surface sur un ´ ecoulement bidimensionnel passant au dessus d’une plaque inclin´ ee. 10.

(14) 2.1. Introduction. Consid´erons un ´ecoulement stationnaire, bidimensionnel a` surface libre dans le demi plan sup´erieur passant au dessus d’une plaque mince de lone inclin´ee d’un angle β. Derri`ere la plaque, une cavit´e se formr et gueur H s’´etend vers l’infini. Nous supposons que la pression a` l’int´erieur de la cavit´e est constante. Le fluide est consid´er´e comme incompressible, non visqueux et e. l’´ecoulement est irrotationnel et uniforme `a l’infini de vitesse U En l’absence de gravit´e et de tension de surface la solution du probl`eme est obtenue explicitement et la forme de la surface libre est donn´ee param´etriquement via la m´ethode des lignes de courant (1.1). Si nous tenons en compte l’effet de la tension de surface, le probl`eme ne peut avoir de solution analytique. Le probl`eme de cavitation d’un ´ecoulement passant au-dessus d’un obstacle a ´et´e trait´e par plusieurs auteurs dont nous citons Joukowski, Riabouchinsky, Rochko, Vanden-Broeck etc· · ·, une bonne bibliographie sur le probl`eme de cavitation est donn´ee dans ”jets weakes and cavities” [6], [22], [24]. Dans le probl`eme de cavitation d’un ´ecoulement au dessus d’un obstacle circulaire, si nous consid´erons que l’angle γ compt´e positivement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre de la tangente de l’obstacle et de la tangente de la surface libre au point o` u le fluide quitte l’obstacle, VandenBroeck [26] a conjectur´e qu’il existent des valeurs du nombre de Weber pour lesquelles γ = π (la surface libre quitte l’obstacle tangentiellement), puis il l’a confirm´e plus tard. Dans ce travail, selon l’id´ee de Vanden-Broeck, nous essayons de r´epondre a` la question : existe-il un angle d’inclinaison β pour une valeur finie de α 11.

(15) pour lequel la surface libre quitte la plaque tangentiellement. On montre num´eriquement que ce n’est pas le cas. Pour toutes les valeurs de 0 < β ≤ π, l’angle γ est tel que π < γ < β + π avec le cas limite γ −→ π quand α −→ ∞ et γ −→ β + π lorsque α −→ 0. Pour β = 0, il semble que la solution est insignifiante et est unique pour toutes les valeurs du nombre de Weber α. L’essai de forcer le programme pour que la solution soit diff´erente de la solution insignifiante a ´echou´e. Ce cas particulier a besoin d’une ´etude particuli`ere. Comme nous allons voir, le probl`eme sera caract´eris´e par deux param`etres : l’angle β et le nombre de Weber α donn´e par : α=. e 2H e ρeU . Te. 2.1. e et H e sont respectivement la vitesse et la longueur de la plaque, Te est la U tension de surface. Notons que dans tout ce qui suit, les variables not´ees avec (∼) sont des variables avec leurs dimensions physiques et les variables sans (∼) sont sans dimensions.. 2.2. Formulation g´ en´ erale du probl` eme. Soit un ´ecoulement bidimensionnel, irrotationnel sur un plan horizontal x e0 oe x d’un fluide incompressible, non visqueux, passant au dessus d’une plaque e (nom´e ci-apr`es par obsmince OB inclin´ee d’un angle β, et de longueur H tacle). L’´ecoulement forme par la suite derri`ere la plaque une cavit´e limit´ee par une surface libre BC qui s’´etend vers l’infini (Fig. 2.1).. 12.

(16) y. C.  U B A. O. Cavité. . x. Figure 2.1 Figure 2.1 (a). Schéma de l'écoulement et des coordonnées. La longueur de la plaque ~ est H La surface libre est BC,  est l'angle entre le fond horizontal et la plaque incline.  est l'angle de séparation entre la plaque et la surface libre BC. La figure est un calcul effectif du profile de la surface libre pour    4 et =10.. 13.

(17) y. . U. C. B A. O. 2. x. B C. Figure 2.1 Figure 2.1 (b). Schéma de l'écoulement et des coordonnées. La longueur de la plaque ~ est H La surface libre est BC,  est l'angle entre le fond horizontal et la plaque incline.  est l'angle de séparation entre la plaque et la surface libre BC. La figure est un calcul effectif du profile de la surface libre pour    4 et =10.. 14.

(18) Nous supposons que lorsque x e tend vers moins l’infini, la vitesse s’approche de la vitesse uniforme, et que la pression `a l’int´erieur de la cavit´e est constante. Le plan x e0 oe x, ye0 oe y du couple (e x, ye) sera consid´er´e comme plan de la variable complexe ze = x e + ie y ( i est le nombre complexe tel que i2 = −1 ). Soit V~ = (e u(e x, ye), ve(e x, ye)) le champ du vecteur vitesse de l’´ecoulement. Nous introduisons la fonction potentielle complexe e x, ye) fe = ϕ(e e x, ye) + iψ(e. 2.2. o` u ϕ e et ψe sont la fonction potentielle de vitesse et la fonction de courant respectivement. La vitesse complexe est donn´ee par : ξe = u e − ie v. 2.3. o` uu e et ve sont les composantes du vecteur vitesse dans la direction des x e et ye respectivement. De la th´eorie des ´ecoulements potentiels, les fonctions ϕ e et ψe v´erifient les relations.  ∂ φe ∂ ψe    u e= = ∂e x ∂e y e  ∂ ψe ∂φ   ve = =− ∂e y ∂e x. 2.4. qu’on connaˆıt comme les conditions de Cauchy Reimann. La relation (2.4) montre que la vitesse complexe ξe et la fonction complexe fe = ϕ e + iψe sont des fonctions analytiques en ze = x e+ ie y de plus, on a la relation : dfe ξe = 2.5 de z ˆU e en (e Sans perte de g´en´eralit´e, on choisit ϕ e = −K x, ye) = (0, 0) et ψe = 0 sur la ligne de courant AOBC (Fig.2.2). 15.

(19) ~. A. O. C. B. Figure 2.2. Le plan potentiel complexe. 16. ~ ~ f    i ~. ~ .

(20) En supposant que la pression pe0 a` l’int´erieur de la cavit´e est constante, la condition de Bernoulli sur la surface libre s’´ecrit alors : 1 2 pe qe + = C sur ψe = 0, −∞ < φe < +∞ 2 ρe. 2.6. pe est la pression du fluide sur la surface libre BC, ρe est la densit´e du fluide √ et qe = u e2 + ve2 est le module de la vitesse du fluide sur la surface libre. Soit pe0 la pression en dehors de l’´ecoulement (au dessus de la surface libre). Puisque `a l’infini l’´ecoulement est suppos´e uniforme, la surface libre est une droite parall`ele `a l’axe x e0 oe x, nous avons donc pe = pe0 . Alors la constante C dans l’´equation (2.6) est ´evalu´ee `a l’infini par : 1 e 2 pe0 U + = C. ρe 2. 2.7. La relation entre pe et pe0 est donn´ee par la relation de Laplace pe − pe0 =. Te e = TeK e R. sur BC. 2.8. e et K e d´esignent respectivement le rayon o` u Te d´enote la tension de surface, R e est n´egatif de courbure et la courbure de la surface libre. Par convention, K si le centre de courbure est en dehors de l’´ecoulement, de signe positif dans e est de signe n´egatif. En substituant (2.8) le cas contraire. Dans notre cas K dans (2.6) on trouve : 1 2 Te e 1 e2 qe − K = U . 2 ρe 2. 2.9. Pour des raisons de simplification de l’´equation ci-dessus, on est conduit a` choisir certaines grandeurs, qu’on peut a` partir desquelles exprimer (2.9) en e comme unit´e variables non dimensionnelles. Pour cela, nous choisissons H 17.

(21) e comme unit´e de vitesse. On pose : de longueur et U x=. x e , e H. y=. ye , e H. q=. qe , e U. e eH e = H. K=K e R. 2.10. En substituant (2.10) dans (2.9) on trouve : Te 1 e 2 1 e2 (U q) − = U . e Re eρ 2 2 H. 2.11. utilisant la relation (2.1), l’´equation (2.11) devient alors : q2 −. 2 K = 1, α. 2.12. o` u α est le nombre de Weber donn´e par (2.1). u e ve On note par ξ = − i = u − iv. Comme u − iv est analytique, alors : e e U U ξ = u − iv = eτ −iθ ,. 2.13. o` u θ = − arg(ξ) d´esigne l’angle entre le vecteur vitesse et l’horizontale et eτ = |ξ| . Evaluons maintenant la courbure K. On a par d´efinition en coordonn´ees intrins`eques curviligne :

(22)

(23)

(24) d~eT

(25) d~eT 1

(26)

(27) = 1 = K ~eN = ~eN ⇒

(28) ds R ds

(29) R. 2.14. o` u ~eT et ~eN sont les vecteurs unitaires tangentiel et normal a` la surface libre respectivement, ds d´esigne un ´el´ement de longueur d’arc sur la surface libre. Soit V~ = (u, v) = (eτ cos θ, eτ sin θ) le vecteur vitesse de l’´ecoulement,

(30)

(31)

(32)

(33) q =

(34) V~

(35) = eτ . De la g´eometrie differentielle plane, si une courbe est parametr´ee par un parametre t, alors :

(36)

(37)

(38)

(39)

(40)

(41) d~eT

(42)

(43) d~eT dt

(44)

(45) d~eT

(46)

(47) =

(48)

(49)

(50)

(51) ds

(52)

(53) dt ds

(54) =

(55) dt 18.

(56) 1

(57)

(58) q

(59).

(60) donc

(61)

(62)

(63) d~eT

(64) −τ 1

(65) e . =

(66) R

(67) dt

(68) d’autre part on a

(69)

(70)

(71)

(72)

(73) d~eT

(74)

(75)

(76) dθ dθ d~eT

(77) =

(78)

(79) = (− sin θ, cos θ) =⇒

(80)

(81) dt dt dt dt

(82)

(83) dt

(84) comme. dθ ∂θ ∂x ∂θ ∂y = + dt ∂x ∂t ∂y ∂t   ∂θ ∂φ ∂x ∂φ ∂y = + ∂φ ∂x ∂t ∂y ∂t ∂θ 2τ = e ∂φ. d’o` u

(85)

(86)

(87) ∂θ

(88) 1 = K =

(89)

(90)

(91)

(92) eτ sur BC R ∂φ. 2.15. Par suite, l’´equation de Bernoulli en variables non dimensionnelles sur la ligne de courant BC s’´ecrit : 2τ. e avec les conditions   θ = 0,  θ =β,.

(93)

(94) 2

(95)

(96) ∂θ

(97)

(98) τ −

(99)

(100) e = 1, α ∂φ. ψ = 0,. ˆ −∞ < φ < −K. ψ = 0,. ˆ <φ<0 −K. 2.16. sur. AO,. 2.17. sur OB.. Le probl`eme est de d´eterminer la fonction τ −iθ analytique dans la r´egion ψ > 0 et qui v´erifie les conditions (2.16) et (2.17). Ce qui termine la formulation du probl`eme.. 19.

(101) 2.3. Proc´ edure num´ erique. Pour r´esoudre le probl`eme num´eriquement, on applique la technique de troncation de s´erie utilis´ee par Vanden-Broeck et Keller[28]. Avant d’´ecrire la forme de la s´erie, on transforme le domaine occup´e par le fluide dans le plan f (Fig.2.2) en un quart de disque unit´e dans le premier quadrant de la variable t (Fig.2.3). Les parois rigides AO et OB sont transform´ees sur les rayons du cercle et la surface libre sur la circonf´erence. La surface libre sera donc d´ecrite par la nouvelle variable σ telle que : t = eiσ π avec 0 ≤ σ ≤ . 2. 20.

(102) C A. O. . Figure 2.3. Le plan potentiel complexe t.. 21. B.

(103) La transformation qui applique le domaine de l’´ecoulement du plan f dans le plan t est donn´ee par : ˆ f = −K ˆ = avec K. . t2 − 1 t2 + 1. 2 .. 2.18. 2 π+4. Les points A, O, B et C dans le plan f se transforment respectivement aux points t = i, t = 0, t = 1 et t = i. Les points de la surface libre dans le plan t sont donn´es par la relation : t = |t| eiσ. avec 0 ≤ σ ≤. π , 2. 2.19. et dans le plan f par la relation : f = φ,. avec φ ≥ 0.. 2.20. En substituant (2.19) et (2.20) dans l’´equation (2.18) on trouve : ˆ f = φ = −K. . e2iσ − 1 e2iσ − 1. 2 sur BC. 2.21. ˆ tan2 σ = −K Ce qui implique que tan σ dσ cos2 σ. 2.22. dσ cos2 σ = sur BC ˆ tan σ dφ 2K. 2.23. ˆ df = dφ = 2K par suite. d’autre part, on a sur la surface libre dθ dφ. =. ∂θ ∂σ cos2 σ ∂σ = ˆ tan σ ∂φ ∂σ ∂φ 2K 22. 2.24.

(104) En utilisant (2.23) et (2.24) l’´equation de Bernoulli (2.16) devient. e. 2τ. 1 cos2 σ − ˆ tan σ αK.

(105)

(106)

(107) ∂θ

(108) τ

(109)

(110) e = 1

(111) ∂σ

(112). sur BC.. 2.25. Dans tout le domaine de l’´ecoulement, la vitesse complexe ξ(t) = u − iv est analytique except´e aux points de singularit´es O et B qui correspondent aux points t = 0 et t = i, o` u l’´ecoulement est autour d’un angle. Donc une ´etude asymptotique aux voisinages de ces points est n´ecessaire.. 2.3.1. Comportement local de la vitesse au voisinage des singularit´ es. Les points singuliers dans le plan de l’´ecoulement r´eel z sont : z = 0 o` u la vitesse est nulle et z = zB qui correspondent respectivement aux points t = 0 et t = 1 dans le plan t. a- Comportement asymptotique au voisinage de t = 0 La configuration de l’´ecoulement au voisinage de t = 0 dans le plan t est la mˆeme qu’au point B, or l’´ecoulement au voisinage de z = 0 est un ´ecoulement dans un angle de π − β, dont la fonction complexe f est donn´ee par : f (z) ∼. a µ π ˆ o` z −K u µ= µ π−β. ce qui donne : z∼. hµ  a. ˆ f +K. i µ1. ˆ et ψ = 0 lorsque φ −→ −K. En substituant (2.19) dans la relation ci-dessus, on trouve :. 23.

(113) ". ˆ 4t2 1 πK z∼ a π − β t2 + 1 comme ξ =. # µ1 lorsque t −→ 0. df on trouve : dz ". ˆ 4t2 1 πK ξ∼a a π − β t2 + 1. #1− µ1. donc 2β. ξ = O(t π ) lorsque t −→ 0. 2.26. b-Comportement asymptotique au voisinage du point de s´ eparation t = 1. La tentative de consid´erer que le fluide quitte le bout de la plaque B tangentiellement i.e. γ = π pour toute valeur du nombre de Weber α a ´echou´ee. Pour cela, on a laiss´e la libert´e `a l’angle de s´eparation de prendre des valeurs autres que π, i.e. le fluide quite la plaque non tangentiellement. Par la suite,Nous allons voir effectivement pour chaque valeur du nombre de Weber α, il existe un angle β 6= π unique. L’´ecoulement au point B est autour d’un angle γ. Donc au point de B, la fonction potentiel suivante est donn´ee par la relation asymptotique suivante :. f∼. a π (z − zB )n o` u µ= lorsque z −→ zB µ γ. 2.27. π df ∼ a(z − zB ) γ −1 lorsque z −→ zB . dz. 2.28. d’o` u. ξ=. 24.

(114) Puisque sur la surface libre ψ = 0, alors : ˆ f = φ = −K. . t2 − 1 t2 + 1. 2 sur BC.. De l’´equation (2.28) et l’´equation ci-dessus on tire  2 2 # πγ ˆ −π K t − 1 z − zB ∼ lorsque z −→ zB aγ t2 + 1 ". 2.29. En substituant (2.27) dans (2.29) on trouve π 2 #1− πγ −1  2 ˆ γ −π Ka t −1 lorsque t −→ 1, ξ∼ γ t2 + 1. ". 2.30. comme −2 t2 + 1 ∼ 2 t −1 1 − t2. lorsque t −→ 1,. donc γ. ξ ∼ C(1 − t2 )2(1− π ) lorsque t −→ 1. Donc, on peut ´ecrire le comportement de la fonction ξ au voisinage du point de s´eparation par : ξ ∼ O(. 2.3.2. 1 − t2 2(1− γ ) π ) lorsque t −→ 1. 2. 2.31. Formulation de la s´ erie.. Apr`es avoir d´eterminer le comportement local de l’´ecoulement au voisinage des singularit´es t = 0 et t = 1, on d´efini la fonction Ω(t) par :. ξ(t) = g(t)Ω(t) 25.

(115) o` u g(t) contient les singularit´es et les z´eros donn´ees en (2.26) et (2.31). La fonction Ω(t) est analytique a` l’int´erieur du quart de disque unit´e, alors elle se d´eveloppe en s´erie enti`ere. C’est `a dire : ξ(t) = g(t) exp. ∞ X. ! an tn. 2.32. n=0. En utilisant les conditions aux limites (2.17) et les relations (2.26) et (2.31), l’´equation (2.32) devient alors : 2β. ξ(t) = u − iv = e−iβ t π (. ∞ X 1 − t2 2(1− γ ) π exp( ) ak t2k ) 2 k=0. 2.33. o` u les coefficients ak et γ sont des constantes a` d´eterminer, la s´erie doit ˆetre convergente dans le quart de disque unit´e du plan t. Il est facile de v´erifier que les conditions v = 0 sur AO et u = cos β sur OB sont satisfaites si on choisit toutes les ak et γ des r´eelles. En substituant (2.19) dans (2.33) on obtient : γ 2(1− π ). eτ −iθ = (sin σ) ". exp. ∞ X. ! ak−1 cos 2(k − 1)σ ×. k=1. ∞ X β γ ak−1 sin 2(k − 1)σ exp −i β + π − γ − 2σ( − + 1) − π π k=1. En cons´equence    X ∞  β γ   ak−1 sin 2(k − 1)σ   θ(σ) = β + π − γ − 2σ( π − π + 1) − k=1 ! ∞ X γ   τ (σ)  = (sin σ)2(1− π ) exp ak−1 cos 2(k − 1)σ   e. !#. 2.36. k=1. Pour exprimer l’´equation de Bernoulli en terme de σ, on remplace τ (σ) et. 26.

(116) θ(σ) par leurs valeurs donn´ees dans (2.36) dans l’´equation (2.25) on trouve : ! ∞ X γ γ 1 cos2 σ (sin σ)4(1− π ) exp 2 (sin σ)2(1− π ) × ak−1 cos 2(k − 1)σ − ˆ tan σ αK k=1

(117) !

(118)   ∞ ∞

(119)

(120) X X γ β

(121)

(122) exp ak−1 cos 2(k − 1)σ

(123) = 1 ak−1 cos 2(k − 1)σ

(124) −2( − + 1) −

(125)

(126) π π k=1 k=1 2.37 Pour d´eterminer les coefficients ak et l’angle γ on tronque la s´erie apr`es N h πi en N + 1 points en introduisant termes. Ainsi on discr´etise l’intervalle 0, 2   π 1 σ(I) = I− I = 1, 2, · · · , N + 1 2.38 2(N + 1) 2 En satisfaisant l’´equation (2.37) en des points de collocation (2.38) on obtient un syst`eme de N + 1 ´equations alg´ebriques non lin´eaire `a N + 1 inconnues a1, a2 , · · · , aN et γ. !. N X. γ 1 cos2 σ (sin σ(I))2(1− π ) × ak−1 cos 2(k − 1)σ(I) − ˆ tan σ αK k=1

(127)

(128)  !  N N

(129)

(130) X X β γ

(131)

(132) ak−1 cos 2(k − 1)σ(I)

(133) = 1 exp ak−1 cos 2(k − 1)σ(I)

(134) −2( − + 1) −

(135)

(136) π π k=1 k=1 2.39 γ 4(1− π ). (sin σ(I)). exp 2. Pour I = 1, 2, · · · , N + 1 Le nombre de Weber α et l’angle β sont des param`etres. Pour r´esoudre le syst`eme (2.39) on utilise la m´ethode de Newton.. 2.3.3. Forme de la surface libre. Pour d´eterminer la forme de la surfce libre, on utilise la relation connue dans les ´ecoulements potentielles et bidimensionnels par :. 27.

(137) ∂x ∂y 1 +i = = e−τ +iθ ∂φ ∂φ u − iv. 2.40. ce qui est ´equivalent a` :  ∂x   = e−τ cos θ ∂φ ∂y   = e−τ cos θ ∂φ on a. 2.41. ∂x ∂φ ∂y ∂y ∂φ ∂x = et = sur la surface libre ∂σ ∂φ ∂σ ∂σ ∂φ ∂σ. En substituant (2.23), (2.36) dans (2.41) on trouve. ∂x ∂y , en chaque ∂σ ∂σ. point σ(I) i.e.,. !  N X ˆ γ  ∂x 2 K tan σ(I)   ak−1 cos 2(k − 1)σ(I) × (σ(I)) = (sin σ(I))2( π −1) exp −  2 σ(I)  ∂σ cos   k=1  !  ∞  X  β γ   cos β + π − γ − 2σ( − + 1) − ak−1 sin 2(k − 1)σ   π π k=1 ! N X ˆ  γ ∂y 2K tan σ(I)    ak−1 cos 2(k − 1)σ(I) × (σ(I)) = (sin σ(I))2(− π ) exp −  2  ∂σ cos σ(I)  k=1  !  ∞  X  β γ    ak−1 sin 2(k − 1)σ sin β + π − γ − 2σ( − + 1) −  π π k=1 2.42 2 π+4 Ainsi, la forme de la surface libre est obtenue en int´egrant num´eriquement π les relations dans (2.42) dans l’intervalle 0 < σ < avec la condition initiale 2 x(0) = cos β et y(0) = sin β. ˆ = avec K. 28.

(138) 2.3.4. Discussion des r´ esultats. a-Solution sans tension de surface Lorsque la tension de surface est n´eglig´ee, le nombre de Weber tend vers l’infini, l’´equation (2.25) devient : e2τ = u2 + v 2 = 1. sur BC. et le syst`eme (2.39) se r´eduit a` : γ 4(1− π ). (sin σ(I)). exp 2. N X. ! ak−1 cos 2(k − 1)σ(I). = 1,. 2.43. k=1. avec I = 1, 2, · · · , N + 1 o` u les σ(I) sont donn´ee par la relation (2.38). La m´ethode d´ecrite ci-dessus permet de trouver l’angle γ et les coefficients ak de la s´erie (2.39) pour chaque 0 < β ≤ π. Le tableau (2.1) montre les valeurs obtenue pour α −→ +∞ de l’angle de s´eparation γ pour diff´erentes valeurs de l’angle β. Nous constatons que les ak sont n´egligeables et l’angle de s´eparation γ ∼ π ce qui implique qu’il n’y a pas de singularit´e au point de s´eparation B, i.e, le fluide quitte la plaque tangentiellement. En substituant les valeurs de γ (γ ∼ π) et ceux de ak (ak ∼ 0) dans (2.33) ce qui m`ene a` la solution exacte : obtient la solution 2β. ξ(t) = u − iv = e−iβ t π. sur la surface libre. Cette solution est la mˆeme obtenue par la m´ethode de Kirchhoff dans le chapitre I. La figure (Fig.2.4) repr´esente le graphe de la surface libre pour les deux m´ethodes de r´esolution (exacte et num´erique). 29.

(139) .          3.1415901 3.1415906 3.1424110 3.1415901 3.1415901 3.1415901 3.1415901 Tableau 2.1: Valeurs de l'angle de séparation  (  ) pour différentes valeurs de l'angle d’inclinaison .. 30.

(140) b-Solution avec tension de surface On utilise la mˆeme m´ethode pour r´esoudre le syst`eme non lin´eaire (2.39) pour diff´erentes valeurs du nombre de Weber α et pour chaque angle β, 0 ≤ β ≤ π. On trouve pour chaque valeur de α l’angle γ et les coefficients ak de la s´erie (2.33), le tableau (2.2) pr´esente quelques valeurs des coefficients ak et l’angle γ pour diff´erentes valeurs de l’angle β. Les r´esultats pr´esent´es ici ont ´et´e obtenus pour N = 40.. 31.

(141)      05  80  200                . . a1. a5. a9. a20. a30. a40. 5.41323. -2.6002 10-2. 1.9017 10-3. 4.2224 10-4. 1.4902 10-5. 1.2967 10-5. 2.3427 10-6. 4.23965. -1.0218 10-1. -3.2857 10-3. -8.0640 10-4. -9.9611 10-5. -2.8414 10-5. -5.0539 10-6. 3.42702. -7.0978 10-2. -9.5606 10-3. -2.3241 10-3. -2.8198 10-4. -7.3907 10-5. -7.0108 10-6. 3.31913. -5.2569 10-2. -8.8626 10-3. -2.4193 10-3. -3.2588 10-4. -8.9314 10-5. -4.0961 10-6. . 3.14159. -2.5817 10-16. -1.0074 10-17. -4.6868 10-17. -2.0988 10-17. -1.6914 10-17. -4.328110-18. . 4.62762. -2.7984 10-2. 9.6822 10-4. 1.4099 10-4. -1.0057 10-5. -1.6367 10-6. -8.1446 10-8. . 4.1604. -7.0305 10-2. -9.6613 10-4. -3.0907 10-4. -4.2063 10-5. -1.0601 10-5. -2.2104 10-6. . 3.69593. -7.2642 10-2. -4.5260 10-3. -9.6521 10-4. -1.0566 10-4. -2.3357 10-5. -4.5381 10-6. . 3.27926. -3.8886 10-2. -6.1498 10-3. -1.6160 10-3. -2.0651 10-4. -5.1615 10-5. -3.4491 10-6. . 3.14159. 6.4433 10-16. 2.2491 10-16. 1.0667 10-17. 2.6377 10-17. 1.0669 10-17. -1.4877 10-17. . 3.79451. -2.9004 10-2. 9.8314 10-5. -3.4932 10-5. -1.1422 10-5. -2.2081 10-6. -4.6708 10-7. . 3.74496. -3.3294 10-2. -1.8338 10-4. -9.0163 10-5. -1.4852 10-5. -2.9607 10-6. -6.8167 10-7. . 3.42174. -3.7446 10-2. -2.3932 10-3. -5.0194 10-4. -5.3106 10-5. -1.1565 10-5. -2.2325 10-6. . 3.20091. -1.7580 10-2. -2.9682 10-3. -8.1096 10-4. -1.0928 10-4. -2.9949 10-5. -1.3733 10-6. . 3.14159. -3.4896 10-7. -2.8324 10-8. -4.1943 10-9. 4.0970 10-9. 2.1350 10-9. 3.4657 10-10. 0.038. 6.18097. -1.5147 10-2. 4.2973 10-3. 6.3238 10-4. 3.0884 10-4. -2.0740 10-4. -5.2458 10-5. . 4.55058. -1.1481 10-1. -1.5777 10-3. -5.0446 10-4. -7.2950 10-5. -2.1464 10-5. -3.8420 10-6. . 3.7660. -1.1731 10-1. -1.1472 10-2. -2.5603 10-3. -2.7897 10-4. -7.3945 10-5. -1.0441 10-5. . 3.47914. -8.7915 10-2. -1.2528 10-2. -3.1395 10-3. -3.7409 10-4. -9.7314 10-5. -8.5273 10-6. . 3.14159. 3.9802 10-15. 1.3746 10-15. 6.3670 10-16. 2.0279 10-16. 7.7593 10-17. 4.0853 10-18. Tableau 2.2 : Quelques valeurs des coefficients an de la série (2.32) pour différentes valeurs du nombre de Weber  et pour différentes valeurs de l'angle d’inclinaison .. 32.

(142) Comme il apparaˆıt dans le tableau (2.1), les coefficients ak sont d´ecroissants lorsque k croit et que la s´erie est uniform´ement, absolument convergente pour chaque β, 0 ≤ β ≤ π et pour tout nombre de Weber α. En effet on a :

(143)

(144) ∞ ∞ ∞

(145) X

(146) X X 1

(147) 2(k−1)

(148) ak t |ak | ≤ <∞

(149)

(150)

(151)

(152) k2 k=1. k=1. k=1. Pour chaque angle β, 0 ≤ β ≤ π, et pour tout α assez grand (α ≥ 103 ), l’angle de s´eparation γ tend vers π tableau 2.1. La condition α → ∞ r´eduit π et α −→ ∞, en utilisant la la relation (2.25) a` u2 + v 2 = 1. Pour β = 2 m´ethode de Kirchhoff des lignes de courant, on obtient la solution analytique du probl`eme par :  "  12   12 # 1    s s   ˆ 2 −K ˆ log  x(s) = s2 + Ks +1 + ˆ ˆ K K  1  ˆ   ˆ +K ˆ 2 2 + Kπ  y(s) = 2 Ks 2 qui est identique a` celle trouv´ee num´eriquement figure(Fig.2.4).. 2.44. Lorsque le nombre de Weber α d´ecroit de l’infini a` z´ero, la forme de la surface libre tend vers une demi droite parall`ele `a l’axe x0 ox et l’angle de s´eparation γ −→ β + π. Dans ce cas, puisque l’´ecoulement dans le plan r´eel est un polygˆone, la solution peut ˆetre d´etermin´ee explicitement en utilisant les transformations conformes.. 33.

(153) y 15.00 14.0 13.0 12.0 11.0. 10.00 9.0 8.0 7.0 6.0. 5.00 4.0 3.0 2.0 1.0. 0.00 0.00. 5.00. 10.00. 15.00. 20.00. 25.00. 30.00. 35.00. x 40.00. Figure 2.4 : Forme de la surface libre pour    2 et    comparée à la solution exacte. 34.

(154) π 2 On transforme le plan r´eel de l’´ecoulement dans le plan f de la figure. Solution pour α −→ 0 et β =. (Fig.2.2), en utilisant la transformation de Schwartz-Christoffel (1.1) du Chapitre I on trouve : s   −1 1 dz f 2 ˆ f2 = A =A f +K ˆ df f +K Apr`es int´egration on trouve : 2H z= π. r. f f ( + 1) − arg sinh ˆ K ˆ K. r. f ˆ K. !. φ ˆ K. !. + iH. Or sur la surface libre f = φ (φ ≥ 0), alors 2H z= π. r. φ φ ( + 1) − arg sinh ˆ K ˆ K. o` u H est la longueur de la plaque.. 35. r. + iH. 2.45.

(155) y 14 12.  . 10.  . 8 6. . 4 2. . 0. x 0. 20. 40. 60. Figure 2.5 : Forme de la surface libre pour    nombre de Weber . 36. 2. 80. et pour différentes valeurs du. 100.

(156) 6.  . 5.  4. 3.  . 2. 1. 0 0. 20. 40. Figure 2.6 : Forme de la surface libre pour    nombre de Weber . 37. 60. 4. 80. 100. et pour différentes valeurs du.

(157) 15. 13. 10. 8  . 5. . 3  . 0 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1. 0. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Figure 2.7 : Forme de la surface libre pour    et pour différentes valeurs du nombre de Weber . 38.

(158) . 3,5. 3,0. 2,5. 2,0. 1,5. 1,0. 0,5. 1/. 0,0 0. 5. 10. 15. 20. 25. 30. Figure 2.8 : Variation de l'angle d'inclinaison  en fonction du nombre de Weber . 39.

(159) Chapitre 3 Effets de la tension de surface sur un ´ ecoulement dans un canal contre un mur inclin´ e. 40.

(160) 3.1. Introduction. Nous consid´erons un ´ecoulement bidimensionnel stationnaire dans un canal contre un mˆ ur de longueur semi-infinie, faisant un angle β avec l’horizontal (fig.3.1(a)). Le fluide est suppos´e non visqueux, incompressible et l’´ecoulement est irrotationnel. Si nous prenons la sym´etrie par rapport au fond de l’´ecoulement, qui est une ligne de courant, nous obtenons un ´ecoulement d’un jet sym´etrique empi´etant dans un angle constitu´e par les deux plaques de longueurs semiinfinies (fig.3.1(b)). Le probl`eme de jets contre des obstacles a ´et´e ´etudi´e par plusieurs auteurs. Weidong Peng et David F.Parker [17] ont consid´er´e un jet contre un mur vertical de forme irr´eguli`ere. Dans leur travail les auteurs ont consid´er´e diff´erentes g´eom´etries r`eguli`eres du mur, sym´etrique et non sym´etrique. N´egligeant la force de pesanteur et la tension de surface ils ont pu formuler le probl`eme dans une ´equation int´egrale sur la surface libre qui l’ont r´esolu num´eriquement. F. Dias, A. R. Elcrat et L. N. Trefethen [8] ont consid´er´e un jet sortant d’un bec de forme polygonale, n´egligeant la force gravitationnelle et la tension de surface. Malgr´e que le probl`eme pourrait ˆetre r´esolu th´eoriquement par la transformation de Schwartz-christoffel, mais dans le cas o` u le bec poss`ede plusieurs coins, la transformation de SchwartzChristoffel est obsol`ete. Pour rem´edier `a cette limitation math´ematique, les auteurs ont d´ecrit une proc´edure math´ematique ´efficace pour calculer les jets bidimensionnels sortant d’un r´ecipient dont la forme de sa sortie est polygonale. J. M. Vanden-Broeck et Tuck E. O.[27] ont calcul´e l’´ecoulement pr`es de l’intersection d’un mur vertical avec une surface libre en tenant compte seulement de la gravit´e en premier lieu, ensuite la gravit´e et tension de la 41.

(161) surface. Dans leur r´ecent travail ils ont pr´esent´e la solution locale capillaire de l’intersection d’une surface libre avec le mur. On peut trouvrer un travail similaire dans ( bow flow) o` u la ligne de courant s´eparatrice peut ˆetre assimiler a` un fond rigide. En [1993] F. Dias et J.M. Vanden-Broeck [21] ont calcul´e par la m´ethode de troncation de s´erie un mod`ele pour un jet contre un bˆateau, o` u ils ont n´eglig´e la tension de la surface et prennent en compte la force de gravit´e. Dans ce travail on n´eglige l’effet de gravit´e mais tenant compte de l’effet de tension de surface. On suppose que les vitesses et les hauteurs des ´ecoulements uniformes en amont est la m`eme, on les note par e et H e respectivement. Lorsque les effets de la tension de surface et la force U de gravit´e g sont n´eglig´ees, le probl`eme poss`ede une solution exacte qui peut ˆetre calcul´ee par la m´ethode des lignes de courant dˆ ue `a Kirchhoff (voir, par exemple[[5],[6] ]). Si l’effet de la tension de surface ou la force de gravit´e est consid´er´e, la condition sur la surface libre est non lin´eaire et le probl`eme n’a pas de solution analytique connue. La m´ethode de troncation de s´erie est utilis´ee dans ce probl`eme pour calculer l’´ecoulement contre un mur. Cette technique a ´et´e utilis´ee par Birkhoff et Zarantonello [6], Vanden-Broeck et Keller [11], F. Dias et Vanden-Broeck [21] , pour calculer les ´ecoulements non lin´eaires `a surface libre. Comme nous le verrons, l’´ecoulement sera caract´eris´e par les deux param`etres : l’angle β entre le fond horizontal de l’´ecoulement et le mur, et le de nombre de Weber d´efini par : α=. e 2H e ρeU , Te. o` u Te d´esigne la tension de surface et ρe la densit´e du fluide.. 42. 3.1.

(162) 3.2. Formulation du probl` eme. Consid´erons un ´ecoulement potentiel, bidimensionnel dans un canal contre un mur inclin´e de longueur semi infinie. Le mur inclin´e rencontre le fond horizontal au point O faisant un angle β. Nous supposons que le fluide est non visqueux, incompressible et l’´ecoulement est irrotationnel et stationnaire. Puisque l’´ecoulement est suppos´ee potentiel, la vitesse normale est nulle sur les fronti`eres rigides : le fond horizontal de l’´ecoulement et le mur inclin´e. Loin en amont, nous supposons que l’´ecoulement est uniforme donc, les vitesses et e et H e respectiles amplitudes de l’´ecoulement s’approchent des constantes U vement. L’´ecoulement est limit´e par la surface libre A0 C 0 B 0 , le fond horizontal AO et le mur inclin´e OB. En l’absence de la pesanteur l’´ecoulement s’´etend vers −∞ dans la direction du fond et vers +∞ dans la direction du mur inclin´e OB (Fig. 3.1(a)). Notre formulation est faite pour l’´ecoulement dans un canal. Nous choisissons les coordonn´es cart´esiennes tel que l’axe des x e le long de la ligne de courant (fond de l’´ecoulement) passant par le point de stagnation O et l’axe des ye ascendant par le point O (consid´er´e comme origine des axes). L’angle β est compt´e positivement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de l’axe positive des x e. Puisque l’´ecoulement est potentiel et est e et la mˆeme hauteur H e a` l’infini, consid´er´e uniforme avec la mˆeme vitesse U donc elle est sym´etrique par rapport a` la bissectrice de l’angle AOB. On note par C 0 le point d’intersection de la bissectrice de l’angle AOB avec la surface libre, soit (xc , yc ) ses coordonn´es.. 43.

(163) ~ y. B. 6. B' 4. C' A' A. . ~ L. ~ H -6. 2. -4. -2. 0O. ~ x. 0 2. -2. -4. -6. Figure 3.1 Figure 3.1(a). Schéma de l'écoulement et des coordonnées. La hauteur du fluide à ~ l'infini est H . La surface libre est A'C'B',  est l'angle entre le fond horizontal et le mur incliné. La figure est un calcul effectif du profile de la surface libre pour   2 3 et  =200.. 44.

(164) y. A'. 6,0. A' 4,0. C' A'. ~ 2L. ~ 2H -6,0. -4,0. A''. -2,0. C''. 2,0. 0,0 0,0 O. x 2,0. -2,0. -4,0. B'' B''. -6,0. Figure 3.1 Figure 3.1 (b). Schéma de l'écoulement est des coordonnées d'un jet impiétant dans ~ un angle de 2(-). La hauteur du jet à l'infini est H . Le jet est supposé symétrique donc la droite AO est une ligne de courant. L'axe x le long de la ligne de courant AO et l'axe y est vertical passant par le point O. La figure est un calcul effectif du profile de la surface libre pour   2 3 et  =200.. 45.

(165) Dans ce travail, on n´eglige l’effet de la gravit´e mais on tiens compte de l’effet de tension de surface. Si on n´eglige les effets de la tension de surface et de la gravit´e le probl`eme a une solution analytique exacte qui peut ˆetre calcul´ee par les transformations conformes et la th´eorie des lignes de courant. Puisque l’´ecoulement est irrotationnel et le fluide est incompressible, nous d´efinissons la variable complexe ze = x e + ie y et la fonction potentiel complexe fe = φe + iψe o` u φe est la fonction potentiel et ψe est la fonction de courant. Puisque φe et ψe sont les solutions conjugu´ees de l’´equation de Laplace, fe(e z) est une fonction analytique de ze dans la r´egion de l’´ecoulement. La vitesse complexe conjugu´ee est donn´ee par : dfe ξe = =u e(e x, ye) − ie v (e x, ye) de z. 3.2. o` uu e et ve sont les composantes du vecteur vitesse de l’´ecoulement respectivement, et sont donn´ees par :. u e=. ∂ φe ∂ ψe = , ∂e x ∂e y. ve =. ∂ φe ∂ ψe =− . ∂e y ∂e x. 3.3. On choisit ψe = 0 sur la ligne de courant AOB et φe = 0 a` l’origine O eH e sur la ligne de courant A0 C 0 B 0 . la fonction ((e x, ye) = (0, 0)), alors ψe = U complexe fe = φe + iψe transforme le plan de l’´ecoulement `a une bande infini eH e (Fig.3.2 ). d’amplitude U. 46.

(166) ~. A’. A. C’. O. ~ ~ Figure 3.2 . Le plan potentiel complexe f    i~. 47. B’. B. ~ .

(167) Sur la ligne de courant ( surface libre) A0 C 0 B 0 , l’´equation de Bernoulli est satisfaite et telle que : 1 2 pe e H, e −∞ < φe < +∞ qe + = C sur ψe = U 2 ρe. 3.4. o` u pe est la pression du fluide au point sur la surface libre A0 C 0 B 0 , ρe est la √ densit´e du fluide et qe = u e2 + ve2 est la vitesse de la particule sur la surface libre. On note par pe0 la pression en dehors de l’´ecoulement juste au-dessus de la surface libre. pe0 est suppos´ee constante. Puisque loin en amont la surface libre est horizontale, nous avons pe = pe0 . Donc, la constante C de l’´equation (3.4 ) est ´evalu´ee selon les conditions a` l’infini, elle est donn´ee par : 1 e 2 pe0 U + = C. 2 ρe. 3.5. la relation entre pe et pe0 est donn´ee par la formule de Laplace : e pe − pe0 = −TeK.. 3.6. e d´esignent respectivement la tension de surface et la courbure de o` u Te et K e est positif si le centre de courbure de la la surface libre avec la convention K e est n´egatif s’il est en dehors surface libre est `a l’int´erieur de l’´ecoulement et K de l’´ecoulement. En substituant (3.5) dans (3.4), en utilisant la relation (3.6) on obtient : 1 2 Te e 1 e2 qe − K = U . 2 ρe 2. 3.7. e comme unit´e En introduisant les variables non dimensionnelles en prenant H e comme unit´e de vitesse. Les variables non dimensionnelles de longueur et U sont donn´ees par : x=. x e ; e H. y=. ye ; e H. q=. qe ; e U. 48. e R; e K = H.. c=. yec e H. 3.8.

(168) le param`etre non dimensionnel c a une caract´eristique sp´eciale : il mesure le rapport de l’amplitude du point le plus proche sur la surface libre du point de stagnation O a` l’amplitude de l’´ecoulement `a l’infini, ce rapport est appel´e : coefficient de contraction. La fonction potentiel complexe f et la fonction de vitesse complexe ξ, en variables non dimensionnelles sont donn´ees par : f = φ + iψ,. ξ=. df = u − iv dz. 3.9. donc u=. ∂φ ∂ψ = ∂x ∂y. et. v=. ∂φ ∂ψ =− ∂y ∂x. 3.10. (z = x + iy, φ et ψ sont la fonction potentiel complexe est la fonction de courant non dimensionnel respectivement, u est l’abscisse du vecteur vitesse dans la direction de l’axe des x , v son ordonn´e dans la direction de l’axe des y). Utilisant (3.8) et la relation (3.1) l’´equation de Bernoulli (3.7) se r´eduit en variables non dimensionnelles a` : q2 −. 2 K = 1. α. 3.11. o` u α est le nombre de Weber d´efini en (3.1). Ainsi, le probl`eme physique de l’´ecoulement formul´e ci-dessus peut ˆetre formul´e comme un probl`eme au limite de la fonction potentiel φ(x, y). 1. ∇2 φ = 0 dans le domaine de l’´ecoulement. ∂φ = 0 sur les parois rigides. 2. ∂η 2 3. |∇φ|2 − K = 1 sur la surface libre. α 4. φ(0, 0) = 0.. 49.

(169) R´esoudre le probl`eme dans cette forme est tr`es difficile, particuli`erement est que la condition non lin´eaire est d´etermin´ee sur une fronti`ere inconnue (la surface libre). Au lieu de r´esoudre le probl`eme dans sa forme ´equations aux d´eriv´ees partielles en φ, nous tirons d’avantage de cette propri´et´e pour un ´ecoulement potentiel bidimensionnel (comme dans notre probl`eme) et si le plan dans lequel l’´ecoulement peut s’identifier au plan complexe, la vitesse complexe ξ = u − iv et la fonction complexe potentiel f = φ + iψ, sont des fonctions analytiques. D’o` u nous utilisons toutes les propri´et´es n´ecessaires des fonctions analytiques d’une variable complexe ; la formulation int´egrale, la formulation de la s´erie, la transformation conforme etc· · · . Nous r´eecrivons la vitesse complexe ξ avec les nouvelles variables τ et θ par : ξ = u − iv = eτ −iθ. 3.12. o` u eτ = |ξ| et θ est l’angle que forme la ligne de courant avec l’axe des x. D’apr`es (2.15) (voir chapitre 2) la courbure K s’´ecrit avec les nouvelles variables τ et θ par :

(170)

(171)

(172) ∂θ

(173) K =

(174)

(175)

(176)

(177) eτ sur la surface libre ∂φ. 3.13. On remplace K par sa valeur dans l’´equation (3.11) on trouve :

(178)

(179)

(180) ∂θ

(181) α τ

(182)

(183) = (e − e−τ )

(184) ∂φ

(185) 2. ψ = 1, −∞ < φ < ∞.. 3.14. Les conditions cin´ematiques sur AO et OB deviennent :   θ = 0,  θ =β,. ψ = 0, ψ = 0,. −∞ < φ < 0 0<φ<∞ 50. sur sur. AO OB. 3.15.

(186) Nous chercherons τ − iθ comme fonction analytique de f = φ + iψ dans la la bande 0 < ψ < 1 et qui v´erifie les conditions (3.14) et (3.15).. 3.3. Proc´ edure num´ erique. En utilisant la transformation de schwartz-christoffel, nous transformons la bande 0 < ψ < 1 dans le plan f au demi disque unit´e inf´erieur de la variable auxiliaire t (Fig.3.3) par la transformation : 2 f = log π. . 1−t 1+t.  .. 3.16. Le point de stagnation O est transform´e `a l’origine, les points a` l’infini A = A0 et B = B 0 correspondent aux points t = 1 et t = −1 respectivement. Dˆ u `a la sym´etrie, le point C est transform´e au point t = −i. Les parois rigides se transforment sur le diam`etre et la surface libre sur la circonf´erence inf´erieure du demi cercle (Fig3.3). Les points de la surface libre dans le plans t sont donn´es par : t = |t| eiσ avec − π ≤ σ ≤ 0. 3.17. f = φ + i avec − ∞ < φ < ∞. 3.18. et dans le plan f par :. 51.

(187) B=B'. O. A=A'. . C'. Figure 3.3 . Le plan potentiel complexe t.. 52.

(188) Pour r´esoudre le probl`eme on ´e

(189) crit

(190) l’´equation de Bernoulli (3.14) dans le

(191) ∂θ

(192) plan t. Pour cela, on doit ´evaluer

(193)

(194)

(195)

(196) . ∂φ En substituant ( 3.17) dans (3.9) on trouve : f =φ+i=.  σ 2 log −i tan π 2. 3.19. ce qui implique que ∂φ 2 = ∂σ π sin σ. 3.20. d’autre part, on a sur la surface libre ∂θ ∂θ ∂σ π ∂θ = = sin σ ∂φ ∂σ ∂φ 2 ∂σ Finalement l’´equation de Bernoulli devient :

(197)

(198)

(199) ∂θ

(200) π exp(2τ ) − exp(τ ) sin(σ)

(201)

(202)

(203)

(204) = 1 sur A0 C 0 B 0 α ∂σ. 3.21. Dans tout le domaine d’´ecoulement, la vitesse complexe de ξ(t) = u − iv est analytique sauf au point O, qui correspond `a t = 0, o` u l’´ecoulement est `a l’int´erieur d’un angle. Par cons´equent, une ´etude asymptotique est n´ecessaire au voisinage de ce point.. 3.4. Comportement asymptotique de la vitesse au voisinage du point de stagnation. Au point O, nous avons un ´ecoulement a` l’int´erieur de l’angle π − β, donc l’´ecoulement est donn´e par la fonction complexe suivante : 53.

(205) f (z) =. a µ π z avec µ = µ π−β. ce qui donne. z∼. h µ i µ1 f a. lorsque φ −→ 0 et ψ = 0. En substitant (3.16) dans la relation ci-dessus on trouve : . 1 π z∼ log aπ−β comme ξ =. . 1−t 1+t.  µ1 lorsque t −→ 0. df alors dz . 1 π ξ∼a log aπ−β. . 1−t 1+t. 1− µ1. on a  log. 1−t 1+t. . = −2t + O t2. . ce qui donne. ξ=. 3.4.1. β df ∼ (t π ) dz. lorsque. Formulation de la s´ erie :. Nous d´efinissons la fonction Ω(t) comme suit : ξ(t) = g(t)Ω(t). 54. t −→ 0.. 3.22.

(206) o` u g(t) contient les singularit´es et les z´eros. La fonction Ω(t) est analytique a` l’int´erieur du disque unit´e |t| < 1, alors elle se d´eveloppe en s´erie. C’est a` dire : ξ(t) = g(t) exp. ∞ X. ! an tn. 3.23. n=0. En utilisant les conditions aux limites (3.15) et la relation (3.22) l’´equation (3.23) devient alors : ∞ X β ξ(t) = u − iv = t π exp( ak t2k ). 3.24. k=0. o` u les coefficients ak sont des constantes r´eelles `a d´eterminer. L’´equation (3.24) v´erifie toutes les conditions aux limites sauf la condition non lin´eaire de Bernoulli (3.21), de plus la s´erie (3.24) doit ˆetre convergente dans le demi disque unit´e inf´erieur du plan t. Il est facile de v´erifier que les conditions v = 0 sur AO et u = cos β sur OB sont satisfaites si on choisit tous les ak des r´eelles. En substituant (3.17) dans (3.24) on obtient : !# "∞ ∞ X X βσ ak sin 2(k − 1)σ ak cos 2(k − 1)σ + i + eτ −iθ = exp π k=1 k=1. 3.25. d’o` u       θ(σ) = −   τ (σ)    e. ∞ βσ X + ak sin 2(k − 1)σ π k=1 ! ∞ X = exp ak cos 2(k − 1)σ. ! 3.26. k=1. En utilisant t = |t| eiσ donc les points de la surface libre A0 C 0 B 0 sont donn´es par t = eiσ et −π < σ < 0. Utilisant (3.26) l’expression (3.21) s’´ecrit alors : 55.

(207) ∞ X. ! ∞ X π exp 2 ak cos 2(k − 1)σ − sin σ exp ak cos 2(k − 1)σ × α k=1 k=1

(208) !

(209)

(210) β X

(211)

(212)

(213) + ak cos 2(k − 1)σ

(214) = 1

(215)

(216) π

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