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Sous-arbres induits pleinement feuillus

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Sous-arbres induits pleinement feuillus

Élise Vandomme

Séminaire de mathématiques discrètes Liège  19 Janvier 2017

(2)

Joint work with

Alexandre Blondin-Massé Alain Goupil Julien De Carufel UQAM UQTR UQTR 2/28

(3)

Introduction

Unpolyomino est une réunion connexe de carrés unitaires, appelés cellules.

(4)

Exemple de polyominos

Dominos

Tetrominos

(5)

Exemple de polyominos

Dominos

(6)

Problèmes combinatoires

Combien existe-t-il de polyominos àn cellules ?

Inconnu pour n ≥ 57

Peut-on paver le plan avec un ensemble donné de polyominos ?

Indécidable

Peut-on paver une région nie du plan avec un ensemble donné de polyominos ?

NP-complet

(7)

Problèmes combinatoires

Combien existe-t-il de polyominos àn cellules ?

Inconnu pour n ≥ 57

Peut-on paver le plan avec un ensemble donné de polyominos ?

Indécidable

Peut-on paver une région nie du plan avec un ensemble donné de polyominos ?

(8)

Problèmes combinatoires

Combien existe-t-il de polyominos àn cellules ?

Inconnu pour n ≥ 57

Peut-on paver le plan avec un ensemble donné de polyominos ?

Indécidable

Peut-on paver une région nie du plan avec un ensemble donné de polyominos ?

NP-complet

(9)

Problèmes combinatoires

Combien existe-t-il de polyominos àn cellules ?

Inconnu pour n ≥ 57

Peut-on paver le plan avec un ensemble donné de polyominos ?

Indécidable

Peut-on paver une région nie du plan avec un ensemble donné de polyominos ?

(10)

Problèmes combinatoires

Combien existe-t-il de polyominos àn cellules ?

Inconnu pour n ≥ 57

Peut-on paver le plan avec un ensemble donné de polyominos ?

Indécidable

Peut-on paver une région nie du plan avec un ensemble donné de polyominos ?

NP-complet

(11)

Problèmes combinatoires

Combien existe-t-il de polyominos àn cellules ?

Inconnu pour n ≥ 57

Peut-on paver le plan avec un ensemble donné de polyominos ?

Indécidable

Peut-on paver une région nie du plan avec un ensemble donné de polyominos ?

(12)

Dans chaque polyomino se cache un arbre

Les sommets sont les cellules.

Deux sommets sont adjacents si leurs cellules ont un côté en commun.

Il peut y avoir des cycles dans ces graphes.

(13)

Dans chaque polyomino se cache un arbre

Les sommets sont les cellules.

Deux sommets sont adjacents si leurs cellules ont un côté en commun.

(14)

Dans chaque polyomino se cache un arbre

Les sommets sont les cellules.

Deux sommets sont adjacents si leurs cellules ont un côté en commun.

Il peut y avoir des cycles dans ces graphes.

(15)

Dans chaque polyomino se cache un arbre

Les sommets sont les cellules.

Deux sommets sont adjacents si leurs cellules ont un côté en commun.

(16)

Polyominos-arbres

S'il n'y pas de cycle, on parle de polyomino-arbre.

Ce polyomino-arbre a 4 feuilles et 9 cellules.

Pour un nombre xé n, quel est le nombre maximal de feuilles qu'un polyomino-arbre àn cellules peut posséder ?

(17)

Polyominos-arbres

S'il n'y pas de cycle, on parle de polyomino-arbre. Ce polyomino-arbre a 4 feuilles et 9 cellules.

Pour un nombre xé n, quel est le nombre maximal de feuilles qu'un polyomino-arbre àn cellules peut posséder ?

(18)

Polyominos-arbres

S'il n'y pas de cycle, on parle de polyomino-arbre. Ce polyomino-arbre a 4 feuilles et 9 cellules.

Pour un nombre xé n, quel est le nombre maximal de feuilles qu'un polyomino-arbre àn cellules peut posséder ?

(19)

Nombre maximal de feuilles ?

Pour tout n ≥ 1, le nombre maximal de feuilles que peut posséder un polyomino-arbre àn cellules est donné par

`(n) =            0 si n=1 2 si n=2 n−1 si n=3, 4, 5 `(n−4) + 2 si n≥6

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, Samson 2016)

Résultat similaire pour les polycubes-arbres.

Les graphes des polyominos-arbres sont les sous-arbres induits de la grille innie Z2.

(20)

Nombre maximal de feuilles ?

Pour tout n ≥ 1, le nombre maximal de feuilles que peut posséder un polyomino-arbre àn cellules est donné par

`(n) =            0 si n=1 2 si n=2 n−1 si n=3, 4, 5 `(n−4) + 2 si n≥6

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, Samson 2016)

Résultat similaire pour les polycubes-arbres.

Les graphes des polyominos-arbres sont les sous-arbres induits de la grille innie Z2.

Étude du problème dans d'autres graphes ?

(21)

Nombre maximal de feuilles ?

Pour tout n ≥ 1, le nombre maximal de feuilles que peut posséder un polyomino-arbre àn cellules est donné par

`(n) =            0 si n=1 2 si n=2 n−1 si n=3, 4, 5 `(n−4) + 2 si n≥6

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, Samson 2016)

Résultat similaire pour les polycubes-arbres.

Les graphes des polyominos-arbres sont les sous-arbres induits de la grille innie Z2.

(22)

Nombre maximal de feuilles ?

Pour tout n ≥ 1, le nombre maximal de feuilles que peut posséder un polyomino-arbre àn cellules est donné par

`(n) =            0 si n=1 2 si n=2 n−1 si n=3, 4, 5 `(n−4) + 2 si n≥6

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, Samson 2016)

Résultat similaire pour les polycubes-arbres.

Les graphes des polyominos-arbres sont les sous-arbres induits de la grille innie Z2.

Étude du problème dans d'autres graphes ?

(23)

Dénition

Pour G = (V , E) un graphe etn ≥2

Tn=ensemble des sous-arbres induits àn sommets LG(n) =max{# feuilles dans T |T ∈ Tn}

Suite feuillue de G : LG(n)n∈{2,...,|V |}

n 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 LG(n) 2 2 3 3 4 5 5 6 7 7 8 8 8

(24)

Complexité

Instance : un graphe G et deux entiersn,k ≥1 Question : Existe-t-il un sous-arbre induit àn sommets et k feuilles dans G ?

Problème LIS

Le problème LIS est NP-complet.

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, V. 2017)

Réduction au problème :

Instance : un graphe G et un entier n ≥ 1

Question : Existe-t-il un sous-arbre induit à strictement plus de n sommets ?

qui est NP-complet.[Erdös, Saks, Sós 1986]

(25)

Complexité

Instance : un graphe G et deux entiersn,k ≥1 Question : Existe-t-il un sous-arbre induit àn sommets et k feuilles dans G ?

Problème LIS

Le problème LIS est NP-complet.

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, V. 2017)

Réduction au problème :

Instance : un graphe G et un entier n ≥ 1

Question : Existe-t-il un sous-arbre induit à strictement plus de n sommets ?

(26)

Complexité

Instance : un graphe G et deux entiersn,k ≥1 Question : Existe-t-il un sous-arbre induit àn sommets et k feuilles dans G ?

Problème LIS

Le problème LIS est NP-complet.

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, V. 2017)

Réduction au problème :

Instance : un graphe G et un entier n ≥ 1

Question : Existe-t-il un sous-arbre induit à strictement plus de n sommets ?

qui est NP-complet.[Erdös, Saks, Sós 1986]

(27)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

(28)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

Si G a un sous-arbre induit à plus de n sommets

(29)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

Si G a un sous-arbre induit à plus de n sommets

(30)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

Si G a un sous-arbre induit à plus de n sommets

⇒ ∃T sous-arbre induit à n + 1 sommets {v1, . . . ,vn+1}

⇒ H a un sous-arbre induit par {v1, . . . ,vn+1} ∪ {v10, . . . ,vn+10 }

(31)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

Si G a un sous-arbre induit à plus de n sommets

⇒ ∃T sous-arbre induit à n + 1 sommets {v1, . . . ,vn+1}

⇒ H a un sous-arbre induit par {v1, . . . ,vn+1} ∪ {v10, . . . ,vn+10 } avec2(n + 1)sommets et n + 1feuilles

(32)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

Si H a un sous-arbre induit T à2(n + 1)sommets et n + 1 feuilles

(33)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

Si H a un sous-arbre induit T à2(n + 1)sommets et n + 1 feuilles

(34)

LIS est NP-complet

Transformation polynomiale f : (G, n) 7→ (H,2(n + 1),n + 1) G H a b c d e f a b c d e a0 b0 c0 d0 e0

Si H a un sous-arbre induit T à2(n + 1)sommets et n + 1 feuilles

⇒ T a au moins n + 1 sommets dans V

⇒ G a un sous-arbre induit à plus de n sommets

(35)

Cas particuliers

K6 LKk(n) = (2 sin =2 et k ≥ 2 −∞ sin ≥3 C6 LCk(n) =(2 si 2 ≤n<k −∞ si k ≤n R6 LRk(n) =      2 si 2 =n ou bk 2c +1 <n<k n−1 si 3 ≤n≤ bk2c +1 −∞ si k ≤n K3,2 LKp,q(n) =      2 si n=2 n−1 si 3 ≤n≤max(p, q) + 1 −∞ si max(p, q) + 1 <n

(36)

Cas particuliers

K6 LKk(n) = (2 sin =2 et k ≥ 2 −∞ sin ≥3 C6 LCk(n) =(2 si 2 ≤n<k −∞ si k ≤n R6 LRk(n) =      2 si 2 =n ou bk 2c +1 <n<k n−1 si 3 ≤n≤ bk2c +1 −∞ si k ≤n K3,2 LKp,q(n) =      2 si n=2 n−1 si 3 ≤n≤max(p, q) + 1 −∞ si max(p, q) + 1 <n 12/28

(37)

Cas particuliers

K6 LKk(n) = (2 sin =2 et k ≥ 2 −∞ sin ≥3 C6 LCk(n) =(2 si 2 ≤n<k −∞ si k ≤n R6 LRk(n) =      2 si 2 =n ou bk 2c +1 <n<k n−1 si 3 ≤n≤ bk2c +1 −∞ si k ≤n K3,2 LKp,q(n) =      2 si n=2 n−1 si 3 ≤n≤max(p, q) + 1 −∞ si max(p, q) + 1 <n

(38)

Cas particuliers

K6 LKk(n) = (2 sin =2 et k ≥ 2 −∞ sin ≥3 C6 LCk(n) =(2 si 2 ≤n<k −∞ si k ≤n R6 LRk(n) =      2 si 2 =n ou bk 2c +1 <n<k n−1 si 3 ≤n≤ bk2c +1 −∞ si k ≤n K3,2 LKp,q(n) =      2 si n=2 n−1 si 3 ≤n≤max(p, q) + 1 −∞ si max(p, q) + 1 <n 12/28

(39)

Cas particuliers : hypercubes

Seulement des résultats partiels :

LH3(n) =      2 si 2 ≤n≤3 3 si n=4 −∞ si 5 ≤n et LH4(n) =            2 si n∈ {2, 3} 3 si n∈ {4, 6, 8} 4 si n∈ {5, 7, 9} −∞ si 10 ≤n Observations :

La suite feuillue n'est pas toujours croissante. La suite feuillue LG(n)n∈{2,...,|V |} est croissante

(40)

Cas particuliers : hypercubes

Seulement des résultats partiels :

LH3(n) =      2 si 2 ≤n≤3 3 si n=4 −∞ si 5 ≤n et LH4(n) =            2 si n∈ {2, 3} 3 si n∈ {4, 6, 8} 4 si n∈ {5, 7, 9} −∞ si 10 ≤n Observations :

La suite feuillue n'est pas toujours croissante.

La suite feuillue LG(n)n∈{2,...,|V |} est croissante

ssi G est un arbre.

(41)

Cas particuliers : hypercubes

Seulement des résultats partiels :

LH3(n) =      2 si 2 ≤n≤3 3 si n=4 −∞ si 5 ≤n et LH4(n) =            2 si n∈ {2, 3} 3 si n∈ {4, 6, 8} 4 si n∈ {5, 7, 9} −∞ si 10 ≤n Observations :

La suite feuillue n'est pas toujours croissante. La suite feuillue LG(n)n∈{2,...,|V |} est croissante

(42)

Le cas des arbres

Soit T un arbre à m sommets. Alors LT(n) peut être calculé en temps et en espace polynomial.

Théorème (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, V. 2017)

Algorithme basé sur la programmation dynamique.

(43)

Idée de l'algorithme

u v

(44)

Idée de l'algorithme

u v

LTcu =?

(45)

Idée de l'algorithme

u v

(46)

Idée de l'algorithme

u v

LTcu =?

(47)

Idée de l'algorithme

u v

(48)

Idée de l'algorithme

Pour un arbre cTu orienté et enraciné en u

f (cTu) = #{x ∈ cTu |deg+(x) = 0} LTcu(n) =max{f (cT0

u) : cTu0 ⊆ cTu, |cTu0| =n}

Extension à une forêt bF orientée à k comp. conn. bFi :

LFb(n) =max ( k X i=1 LFbi(λ(i)) λ ∈C(n,k) )

Si bF est la forêt des sous-arbres enracinés en les ls de u, LTcu(n) =

(

n sin=0, 1

LFb(n−1) sinon

(49)

Idée de l'algorithme

u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556 LTcu =?

(50)

Idée de l'algorithme

u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556LTcu =? 17/28

(51)

Idée de l'algorithme

u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556LTcu =?

(52)

Idée de l'algorithme

u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556LTcu =? 17/28

(53)

Idée de l'algorithme

u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556 LTcu =?

(54)

Idée de l'algorithme

En supposant LFbi connus,

Calcul naïf de LFb via

LFb(n) =max ( k X i=1 LFbi(λ(i)) λ ∈C(n,k) ) en temps Θ( nk) = Θ(nk/kn−k) non-polynomial ! Calcul de LFb via LFb(n) =max{LF −F\1(i) + LFc1(n−i) | 0 ≤ i ≤n} en temps Θ(km2) 18/28

(55)

Idée de l'algorithme

En supposant LFbi connus,

Calcul naïf de LFb via

LFb(n) =max ( k X i=1 LFbi(λ(i)) λ ∈C(n,k) ) en temps Θ( nk) = Θ(nk/kn−k) non-polynomial ! Calcul de LFb via LFb(n) =max{LF −F\1(i) + LFc1(n−i) | 0 ≤ i ≤n} en temps Θ(km2)

(56)

Idée de l'algorithme

01123 0123 012 u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556 01 0112 01 01 011223 19/28

(57)

Idée de l'algorithme

01123 0123 012 u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556 01 0112 01 01 011223

(58)

Idée de l'algorithme

01123 0123 012 u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556 01 0112 01 01 011223 19/28

(59)

Idée de l'algorithme

01123 0123 012 u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556 01 0112 01 01 011223

(60)

Idée de l'algorithme

01123 0123 012 u v 01 01 01 01 01 01 0112 01123 0112334556 01 0112 01 01 011223 19/28

(61)

Idée de l'algorithme

Nombre maximum de feuilles dans les sous-arbres à n

sommets, contenant l'arête {u, v} : L{u,v}(n) =maxnLTcu(i) + LTcv(n−i)

1≤i ≤n−1 o u v 0112334556 011223 L{u,v}=012234456677889 LT(n) =max L{u,v}(n) {u, v} ∈ E

(62)

Idée de l'algorithme

Nombre maximum de feuilles dans les sous-arbres à n

sommets, contenant l'arête {u, v} : L{u,v}(n) =maxnLTcu(i) + LTcv(n−i)

1≤i ≤n−1 o u v 0112334556 011223 L{u,v}=012234456677889 LT(n) =max L{u,v}(n) {u, v} ∈ E 20/28

(63)

Peut-on faire mieux ?

On ne peut pas espérer obtenir une procédure de calcul de LT(n) qui eace successivement des feuilles.

Contre-exemple :

(64)

Le cas des graphes à largeur arborescente constante

(X , T ) est unedécomposition en arbre du graphe G = (V , E) si X = {X1, . . . ,X`} où Xi ⊆V

∪`

i=1Xi =V

T est un arbre avec X pour ensemble de sommets pour tout uv ∈ E, il existe i tel que u, v ∈ Xi

pour tous i, j, k, si le noeud Xj est sur un chemin entre Xi et

Xk, alors Xi ∩Xk ⊆Xj 0 1 2 3 4 5 6 7 → {1, 2, 3, 4} {0, 1} {3, 4, 6} {4, 5, 7} 22/28

(65)

Le cas des graphes à largeur arborescente constante

(X , T ) est unedécomposition en arbre du graphe G = (V , E) si X = {X1, . . . ,X`} où Xi ⊆V

∪`

i=1Xi =V

T est un arbre avec X pour ensemble de sommets pour tout uv ∈ E, il existe i tel que u, v ∈ Xi

pour tous i, j, k, si le noeud Xj est sur un chemin entre Xi et

Xk, alors Xi ∩Xk ⊆Xj 0 1 2 3 4 5 6 7 → {1, 2, 3, 4} {0, 1} {3, 4, 6} {4, 5, 7}

(66)

Le cas des graphes à largeur arborescente constante

(X , T ) est unedécomposition en arbre du graphe G = (V , E) si X = {X1, . . . ,X`} où Xi ⊆V

∪`

i=1Xi =V

T est un arbre avec X pour ensemble de sommets pour tout uv ∈ E, il existe i tel que u, v ∈ Xi

pour tous i, j, k, si le noeud Xj est sur un chemin entre Xi et

Xk, alors Xi ∩Xk ⊆Xj 0 1 2 3 4 5 6 7 → {1, 2, 3, 4} {0, 1} {3, 4, 6} {4, 5, 7} 22/28

(67)

Largeur arborescente

Largeur d'une décomposition (X , T ) : maxi|Xi| −1

0 1 2 3 4 5 6 7 {1, 2, 3, 4} {0, 1} {3, 4, 6} {4, 5, 7} {1, 2, 3} {0, 1, 2} {2, 3, 4} {4, 5, 7} {3, 4, 6} Largeur : 3 Largeur : 2

Largeur arborescentede G = min des largeurs de toutes ses décompositions

(68)

Largeur arborescente

Largeur d'une décomposition (X , T ) : maxi|Xi| −1

0 1 2 3 4 5 6 7 {1, 2, 3, 4} {0, 1} {3, 4, 6} {4, 5, 7} {1, 2, 3} {0, 1, 2} {2, 3, 4} {4, 5, 7} {3, 4, 6} Largeur : 3 Largeur : 2

Largeur arborescentede G = min des largeurs de toutes ses décompositions

(69)

Un peu de logique

Soit F une formule de la logique monadique du second ordre. Sur les graphes de largeur arborescente constante, F peut être décidée en temps polynomial.

Théorème (Courcelle 1990)

Pour un graphe G = (V , E), on note

bGc = hV , adji où adj(u, v) est vrai si uv ∈ E bGc  F

Soit w ∈ N. Le problème LIS est polynomial pour les graphes de largeur arborescente w.

(70)

Un peu de logique

Soit F une formule de la logique monadique du second ordre. Sur les graphes de largeur arborescente constante, F peut être décidée en temps polynomial.

Théorème (Courcelle 1990)

Pour un graphe G = (V , E), on note

bGc = hV , adji où adj(u, v) est vrai si uv ∈ E bGc  F

Soit w ∈ N. Le problème LIS est polynomial pour les graphes de largeur arborescente w.

Proposition (Blondin-Massé, De Carufel, Goupil, V. 2017)

(71)

Un peu de logique

Soit F une formule de la logique monadique du second ordre. Sur les graphes de largeur arborescente constante, F peut être décidée en temps polynomial.

Théorème (Courcelle 1990)

Pour un graphe G = (V , E), on note

bGc = hV , adji où adj(u, v) est vrai si uv ∈ E bGc  F

Soit w ∈ N. Le problème LIS est polynomial pour les graphes de largeur arborescente w.

(72)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-arbre induit à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[

∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U)

¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

[Courcelle 1990]

(73)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[

∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U)

¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

(74)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[

∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U)

¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

[Courcelle 1990]

(75)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[

∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U)

¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

(76)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U)

¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

[Courcelle 1990]

(77)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U)

¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

(78)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U) ¬(X contient un cycle à 3 sommets)

¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

[Courcelle 1990]

(79)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U) ¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y)

∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

(80)

Traduction : ∃U φ(U,

n

,

k)

Il existe un sous-graphe induit connexe et acyclique à n sommets etk feuilles.

U induit un sous-graphe connexe : CONN(U) ∀u, v ((u ∈ U ∧ v ∈ U) → ψ(u, v))

u et v sont dans la clôture réexive et transitive de la relation adj : ψ(u, v)

∀X ((u ∈ X ∧[∀x, y (x ∈ X ∧ adj(x, y)) → y ∈ X

| {z }

X fermé pour adj

]) →v ∈ X )

U induit un sous-graphe acyclique : ACY(U) ¬(∃x, y, z

(x 6= y ∧ y 6= z ∧ z 6= x ∧ adj(x, z) ∧ adj(z, y) ∧ ∃X (z 6∈ X ∧ x ∈ X ∧ y ∈ X ∧ CONN(X ))))

[Courcelle 1990]

(81)

Traduction (suite)

U an éléments : CARD(U,n) ∃u1, . . . ,un ( n ^ i=1 n ^ j=1 (ui ∈U ∧ (i 6= j → ui 6=uj)) ∧ (∀u( n ^ i=1 u 6= ui) →u 6∈ U)) U ak feuilles : ∃V (CARD(V ,k) ∧ ∀v(v ∈ V → v ∈ U ∧ ∃u (u ∈ U ∧ adj(u, v) ∧ (∀x ((x ∈ U ∧ x 6= u) → ¬adj(x, v))))))

(82)

Traduction (suite)

U an éléments : CARD(U,n) ∃u1, . . . ,un ( n ^ i=1 n ^ j=1 (ui ∈U ∧ (i 6= j → ui 6=uj)) ∧ (∀u( n ^ i=1 u 6= ui) →u 6∈ U)) U ak feuilles : ∃V (CARD(V ,k) ∧ ∀v(v ∈ V → v ∈ U ∧ ∃u (u ∈ U ∧ adj(u, v) ∧ (∀x ((x ∈ U ∧ x 6= u) → ¬adj(x, v)))))) 26/28

(83)

Perspectives

Décrire un algorithme polynomial pour les graphes de largeur arborescente constante

Déterminer quand une suite d'entiers correspond à un arbre ou à un graphe

Vérier s'il existe une application utile en chimie Étendre les résultats obtenus dans Z2 à la grille innie

(84)

Perspectives

Décrire un algorithme polynomial pour les graphes de largeur arborescente constante

Déterminer quand une suite d'entiers correspond à un arbre ou à un graphe

Vérier s'il existe une application utile en chimie Étendre les résultats obtenus dans Z2 à la grille innie

triangulaire (polyiamonds) et à la grille hexagonale (polyhexes)

(85)

Perspectives

Décrire un algorithme polynomial pour les graphes de largeur arborescente constante

Déterminer quand une suite d'entiers correspond à un arbre ou à un graphe

Vérier s'il existe une application utile en chimie

Étendre les résultats obtenus dans Z2 à la grille innie

(86)

Perspectives

Décrire un algorithme polynomial pour les graphes de largeur arborescente constante

Déterminer quand une suite d'entiers correspond à un arbre ou à un graphe

Vérier s'il existe une application utile en chimie Étendre les résultats obtenus dans Z2 à la grille innie

triangulaire (polyiamonds) et à la grille hexagonale (polyhexes)

(87)

Références

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