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5 km Exploitation Limite entre BA SOCAPALM SAFACAM Limite entre BA SOCAPALM SPFS Limite entre BA SOCAPALM SPFS EA19 EA8 EA27 EA4 EA1 EA6 EA2 EA3

l’huilerie.

Le bassin d’approvisionnement de la SOCAPALM est d’abord coupé en 2 par de grands tirets violets qui matérialisent la limite nord de la concession SOCAPALM. Au sud de cette ligne, la pression foncière est forte du fait de la présence des plantations industrielles, des plantations villageoises des autochtones et des ouvriers de la SOCAPALM qui cherchent des espaces pour produire des cultures vivrières. Certains parviennent même à implanter quelques ha de palmeraie. Au nord, c’est l’inverse, il n’y a pas de villages anciens, que de petits hameaux de populations installées depuis l’ouverture de la route goudronnée reliant Douala à Yaoundé en 1985. Le contraste de situation foncière est très fort entre ces deux zones du même bassin d’approvisionnement. Les petites soles sont au sud et les plus grandes au nord, ainsi que les seconds sites de ceux qui ne disposaient pas de suffisamment de terres dans la concession pour atteindre leur objectif de sole. Ensuite, la ligne pointillée noire sépare la zone au-delà de laquelle il est difficile avec de petits volumes de régimes dans un secteur donné, soit pour une sole de quelques ha d’être collecté par la SOCAPALM.

Le bassin d’approvisionnement de la SPFS est plus complexe du fait de la position centrale de la ville d’Edéa, de sa grande taille liée la présence de routes goudronnée aux portes de l’huilerie, et qu’il est plus ouvert que les deux autres coincés d’un côté par un fleuve et de l’autre par une autre plantation industrielle. La ville d’Edéa délimite un halo de pression foncière forte liée d’une part à l’expansion de la ville et d’autre part aux cultures vivrières des urbains. Ensuite le long de la route Edéa Kribi, on trouve les conditions idéales pour s’installer du fait de la proximité de l’huilerie et de la qualité de la route qui peut correspondre à tous les petits objectifs de sole. Les disponibilités foncières n’existent plus en bord de route et nécessitent de rentrer en profondeur à partir de la route. Une première ligne de pointillés noirs délimite cette zone de pression foncière intermédiaire. Au-delà, les difficultés de circulation en saison des pluies ne permettent plus d’assurer la collecte des plus petites soles isolées. Cette seconde zone avec une faible pression foncière est plus propice à l’implantation de surfaces importantes. Ensuite des pointillés noirs matérialisent la limite du bassin d’approvisionnement de la SPFS. De petites exploitations qui sont dans cette zone sont considérées comme en dehors du bassin d’approvisionnement de la SPFS.

6.3. Les liens entre les bassins d’approvisionnement, les types d’exploitation et de sole

Les liens existants entre le zonage des bassins d’approvisionnement et les types d’exploitation et de sole sont présentés sur la figure 55. Cette carte de la région illustre que les Ruraux sont implantés à proximités des huileries et des plantations industrielles, dans les zones où la pression foncière est forte (SOCAPALM) ou intermédiaire (SAFACAM et SPFS), du fait que la collecte y est garantie quel que soit le volume de régimes produits. Dans la plupart des cas, ils commencent à constituer leur sole pendant la période FONADER, si bien que les urbains qui s’implantent presque exclusivement lors de la seconde vague de plantation, n’ont plus d’espace disponible dans ces zones favorables, proches des huileries.

Figure 55 : Liens entre bassins d’approvisionnement, les types d’exploitation et de sole

F = période FONADER, DS = période de Développement Spontané

U = Urbain, E = Epargnant, I = Investisseur TV= Tout-venant, S= Sélectionné

Ok = problème de nutrition minérale majoritaire, N = problème de nutrition azotée majoritaire rap pic = constitution rapide par pic

Les Investisseurs Urbains originaires de villages éloignés de la SPFS et de la SAFACAM implantent leurs palmeraies dans les zones Est de la SPFS et Sud de la SAFACAM, là où la collecte est difficile au plus fort de la saison des pluies. Ils trouvent dans leurs villages, où la pression foncière est faible, les surfaces nécessaires pour s’installer sans générer de revendications des autres villageois qui sont en général dédommagés. Dans ces conditions, ils plantent sur forêt avec une stratégie de colonisation progressive et n’ont donc pas de problèmes de nutrition minérale dans la majorité de leurs parcelles.

Les Ruraux qui implantent lentement leurs soles en commençant en période FONADER avec l’appui du Projet pour certains, suivent une stratégie de colonisation progressive de la forêt et n’ont pas non plus de problème de nutrition minérale dans la majorité de leurs parcelles. Ils se trouvent au Nord de la plantation SPFS et au Sud de la plantation SAFACAM à proximité des huileries, en zone favorable. En revanche, les 3 cas de ruraux qui commencent à constituer leur sole en période de développement spontané à l’ouest de la SAFACAM marquent le foncier par abattage puis plantent à un rythme intermédiaire. Leurs parcelles ont majoritairement des problèmes de nutrition azotée. Comme ils plantent en seconde vague de plantation dans la zone favorable proche de l’huilerie, ils sont à la fois contraints de ne pas planter lentement et de marquer rapidement la surface de sole dont ils ont besoin par abattage de la forêt. Vers Douala SPFS SAFACAM SOCAPALM Mbongo Mbambou Vers Yaoundé Vers Kribi Edéa Soles 100% sélectionnées DS/Urbains TV/S

Hors village origine

F/IU Phases TV/S/ok DS/Ruraux

Phases N

F&DS Ruraux Phases TV/S

F/Ruraux Lent TV/ok F&DS

Ruraux TV

DS/EU Phases S