ZŠ Štefana Šmálika, Slovaquie (école primaire)

Site de l’établissement : http://zssmalika.edupage.org/

Proﬁ l d’établissement eTwinning : http://www.etwinning.net/fr/pub/connect/

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Contexte scolaire

L’école primaire Štefana-Šmálika est située dans la petite ville de Tvrdošín, au nord de la Slovaquie. Sa population est d’environ 10 000 habitants et la ville possède deux écoles primaires et trois établissements d’enseignement secondaire. L’institution religieuse Štefan-Šmálik a été fondée en l’honneur de Štefan Šmálik, prêtre et historien. C’est un petit établissement, qui accueille 286 élèves âgés de 6 à 15 ans et qui emploie 20 enseignants à plein temps et 4 à temps partiel.

Dans ce lieu où l’on cultive l’indépendance, la créativité et les formes modernes d’éducation, l’ambition est d’apporter aux élèves un enseignement de qualité. Toutes sortes d’activités extrascolaires y sont proposées. Les élèves peuvent adhérer à de nombreux clubs qui les reçoivent après les cours. Les activités les plus prisées sont l’informatique, le sport, la danse, les arts visuels, le folklore, la cuisine, l’anglais, le slovaque et les maths.

Les élèves ont à leur disposition deux salles d’informatique équipées de 37 ordinateurs, disponibles à tous au moins une fois par semaine. La proportion d’élèves par ordinateur est de 1 pour 7. L’établissement est équipé de 4 tableaux interactifs et d’autres outils tels que des lecteurs DVD et des projecteurs.

La tradition d’innovation de l’établissement

L’école primaire Štefan-Šmálik coopère avec des organisations et des institutions locales. Avec l’administration de la ville, elle organise des concerts publics, des manifestations culturelles (par exemple un marché de Noël), des programmes de prévention contre la drogue et le nettoyage des environs de l’école. La brigade des pompiers du district organise des ateliers sur la prévention des incendies. En association avec le Centre de conseil en pédagogie spécialisée, elle propose des débats en lien avec la résolution des conﬂ its et des problèmes en classe, ou encore elle aide les

enseignants dans certaines situations avec les élèves perturbés. À plusieurs occasions, une journée portes-ouvertes pour les parents d’élèves a été organisée ; cependant les parents n’ont pas eu l’air très intéressés.

L’école participe activement à tous les projets et les concours. Les résultats obtenus aux championnats du district et de la région témoignent de l’excellent travail fourni par les enseignants et les élèves.

L’école a participé au projet national Infovek, qui a doté tous les établissements scolaires d’une connexion Internet illimitée. Elle a également pris part à des projets d’enseignement nationaux dont l’enjeu était sa transformation en établissement moderne équipé de nouvelles technologies et fort de nouvelles méthodes d’enseignement (Otvorená škola [école ouverte] en 2005 et 2008 et Digitálni Štúrovci en 2006). Grâce à ces projets, Štefan-Šmálik avait reçu des fonds pour acheter d’autres outils technologiques qui, actuellement, sont malgré tout un peu obsolètes.

L’établissement s’engage dans des partenariats Comenius (projet Des histoires sans ﬁ n en 2010-2012) et a obtenu des moyens ﬁ nanciers grâce à des subventions étrangères pour acquérir par exemple des équipements pour un laboratoire de sciences. Les activités de projet eTwinning y sont connues depuis 2005. Depuis, seize projets ont été mis en œuvre. Dans l’établissement, dix-neuf enseignants sont inscrits sur la plate-forme eTwinning mais seulement onze y sont actifs en ce moment. L’un d’entre eux remplit la fonction d’ambassadeur eTwinning.

L’établissement a déjà remporté un prix européen et deux prix nationaux eTwinning. Trois projets se sont vu décerner un Label de qualité européen et huit ont reçu un Label de qualité national.

L’équipe eTwinning

Au départ, les enseignants ont commencé par de petits projets en langues étrangères. Par la suite, forts de leurs expériences, certains ont imaginé des projets plus sophistiqués et transversaux, regroupant par exemple la physique, les TIC et l’écologie, ou bien l’histoire, les langues et l’éducation civique. Chacun étaient réalisés par les enseignants chacun de son côté. Au cours de ces dernières années, Štefan-Šmálik s’est lancé dans un grand projet structurel de ﬁ nancement et un projet Comenius, qui a amené les enseignants à penser qu’ils devaient travailler différemment et coopérer davantage.

L’équipe eTwinning a été créée vers la ﬁ n 2011. Elle regroupe des enseignants (les professeurs de slovaque, d’anglais, de biologie, de chimie, de physique et de TIC), le chef d’établissement, un assistant Comenius, un enseignant-documentaliste et l’administrateur d’un réseau d’enseignants. C’est l’enseignante de physique et d’informatique, Beáta Marasová, qui a invité ses collègues à entrer dans l’équipe, car les activités qui étaient prévues pour un nouveau projet nécessitaient une coopération plus large. C’est elle qui promeut les projets eTwinning dans l’établissement. L’idée de commencer à travailler avec une enseignante chevronnée a séduit les collègues, surtout les débutants, qui préféraient se joindre à un projet déjà existant. Le projet auquel l’équipe s’est attelée s’appelle Zima, teplo, teplejšie, prihorieva (Froid, chaud, plus chaud), et il y a aussi Skúmame teplo (Comprendre la chaleur). Certains membres de cette équipe mènent aussi leur projet eTwinning de leur côté.

Études de cas sur la collaboration entre enseignants d'un même établissement Les équipes eTwinning

SLOVAQUIE

Activités de l’équipe

Le travail sur le projet Froid, chaud, plus chaud, destiné à des élèves de 12-13 ans, a été coordonné par l’animatrice de l’équipe. L’équipe se réunit en fonction de ses besoins dans la salle des professeurs, les salles d’ordinateurs et également lors d’autres occasions en dehors de l’école. Comme les activités eTwinning bénéﬁ cient de l’appui de la direction, celle-ci s’entretient fréquemment avec les enseignants de coopération internationale pendant leurs réunions et les encourage à se joindre à des activités collaboratives.

Les programmes scolaires se prêtent à une certaine souplesse, ce qui permet de travailler sur les projets en tenant compte des emplois du temps des classes. Ce travail a eu lieu pendant les heures de cours, mais environ 10 % a été fait par les enseignants dans le cadre des activités des clubs après la classe, et 10 % pendant leur temps libre. Ce travail couvrait plusieurs disciplines : la physique, l’informatique, l’anglais, le slovaque, la chimie et la biologie, et il supposait la coopération de tous ces enseignants. Bien que les élèves aient travaillé en trois langues slaves, la totalité du blog du projet a aussi été traduite en anglais.

Aides et obstacles dans l’établissement

Grâce à l’ambiance détendue et au climat d’entraide qui règne à Štefan-Šmálik, il a été facile de partager les tâches au sein de l’équipe. En outre, tout le monde avait très envie de reproduire l’exploit de l’année précédente, qui avait vu l’animatrice de l’équipe, Mme Marasová, récompensée par le premier prix au concours national eTwinning. La classe lauréate a gagné une sortie dans une usine, et le chef d’établissement a organisé un voyage au Parlement européen de Strasbourg, que le maire de la ville a aidé à ﬁ nancer. Les enseignants qui prennent les projets à bras-le-corps ont l’occasion de participer à des conférences, et le proviseur souligne les efforts qu’ils déploient lorsqu’ils sont confrontés à des processus nouveaux et qu’ils tentent de collecter des fonds et des sources d’approvisionnement pour renouveler les équipements dans leurs classes. En revanche, les membres de l’équipe ne bénéﬁ cient pas d’un allégement de leurs horaires, pas plus qu’ils ne touchent de rémunération ou d’augmentation de salaire. Mais dans l’ensemble, les enseignants sont satisfaits de l’attitude de la direction envers leur travail.

Le gros problème cependant, c’est l’insufﬁ sance des moyens techniques à l’école, d’après eux. Le nombre d’ordinateurs n’est pas sufﬁ sant, et ceux achetés les années précédentes sont aujourd’hui obsolètes.

Il manque aussi des équipements dans les autres classes spécialisées, même si le projet structurel de ﬁ nancement a permis d’en équiper certaines de nouveaux appareils. Dans un questionnaire rédigé pour approuver des changements dans l’établissement, 58 % des élèves indiquent qu’ils aimeraient utiliser des ordinateurs pour travailler à des projets. Les enfants aiment les voyages scolaires pour « apprendre en s’amusant » et le travail avec des outils TIC. La quasi-totalité des enseignants trouvent que toutes les possibilités [d’eTwinning] ne sont pas pleinement utilisées (par exemple l’interactivité). Par ailleurs, les enseignants ressentent le besoin d’une formation supplémentaire, surtout sur les technologies modernes, car la plupart d’entre eux ne sont pas capables de les utiliser dans leur enseignement.

Ils aimeraient aussi participer à des formations sur les compétences de communication, la gestion d’équipe et la motivation des élèves.

L’établissement n’a pas développé une coopération sufﬁ sante avec les parents. Il ne parvient pas à susciter leur intérêt au moyen de contacts réguliers, et c’est quelque chose que l’équipe et la direction veulent changer. Les parents seront informés des activités de leurs enfants et invités à des événements par des courriers électroniques, des actualités sur le site de l’école et des invitations personnelles.

Impact de l’équipe eTwinning sur l’établissement

Les enseignants font partie de l’équipe eTwinning pour plusieurs raisons. Le travail sur le projet a permis de beaucoup apprendre sur les processus pédagogiques, les compétences sociales et l’utilisation des TIC. Michaela Gočálová, qui enseigne le slovaque et la littérature, nous livre ses réﬂ exions : « Je suis vraiment contente de la coopération qui s’est instaurée sur le projet eTwinning actuel avec une grande pédagogue, Beátka Marasová, et ses partenaires polonais et tchèque. Nous avons vraiment du plaisir à faire rimer le slovaque avec la physique ; nous utilisons des proverbes populaires pour observer le temps qu’il fait, puis nous enregistrons les résultats et nous les comparons. Selon nos observations, nous pouvons nous attendre à un été chaud mais pluvieux. Nous avons vraiment hâte d’y être ! »

Par ailleurs, la combinaison de diverses disciplines et les passerelles créées entre les contenus éducatifs sont intéressants. Par exemple, en associant la physique, l’informatique, la chimie, le slovaque et l’anglais, les élèves découvrent le phénomène de la chaleur sous des angles différents et cherchent des informations dans un contexte élargi dont ils ont une compréhension pratique. Martina Bednárová, le professeur de biologie et de chimie remarque : « Ce que j’aime, c’est que nous nous livrons à de nombreuses activités pratiques, et aussi que nous regroupons plusieurs disciplines différentes autour d’un thème unique. »

Les enseignants voient leur participation comme quelque chose de positif et comme une motivation nouvelle pour apporter des changements dans la façon d’enseigner. Ce qui les a motivés pour participer

Études de cas sur la collaboration entre enseignants d'un même établissement Les équipes eTwinning

SLOVAQUIE

au projet était précisément qu’ils voulaient faire évoluer les méthodes d’enseignement classiques. Ils souhaitaient remplacer la mémorisation par la recherche et l’exploration actives, instaurer un climat, à la fois en classe et dans l’établissement, qui soit plein de coopération, de créativité et ouvert à de nouvelles approches. L’un des objectifs était de renverser l’attitude envers les matières généralement détestées, comme la physique. Leur désir personnel de se perfectionner par exemple dans une langue étrangère a été aussi une motivation importante.

Les élèves ont développé leurs compétences d’apprentissage, de communication, de socialisation et de résolution de problèmes. En outre, les enseignants ont essayé d’amener les élèves à étudier le programme de façon non contraignante. Dans le projet, les élèves ont exploré le thème de la chaleur et découvert des phénomènes en rapport avec la température et la chaleur à travers un certain nombre d’expériences et de mesures. Ils ont appris à faire la différence entre la quantité physique de chaleur et la température. Ils se sont penchés sur des phénomènes physiques qu’ils ont appris à expliquer d’après leur expérience, tels que la fusion, la solidiﬁ cation, l’évaporation, l’ébullition, la condensation, la sublimation et la désublimation. Ils ont parlé du projet avec beaucoup de joie et d’enthousiasme.

Les cours sont devenus plus intéressants pour eux et ils ont très envie de continuer les activités l’an prochain. Voici certains de leurs commentaires : « Ce que j’ai aimé, c’était de faire diverses expériences et de communiquer avec des amis de pays voisins ». Ou encore : « La physique c’est mieux pour nous aujourd’hui, c’est plus intéressant. »

Les membres de l’équipe ont appris à travailler ensemble. Ils ont eu des retours très positifs de la part des élèves ainsi que du personnel du BAN, et les enseignants ont eu le sentiment que leur travail avait du sens.

Ils ont informé leurs collègues, les parents et le grand public du travail mené par l’équipe sur le projet et de ses résultats par des courriels, des articles dans la presse locale, des interviews dans les médias et des présentations lors de conférences. Incités par leur expérience et les résultats du projet, d’autres collègues se sont manifestés et leur ont fait part de leur désir de faire partie d’une équipe eTwinning.

Projets d’avenir et conclusion

L’établissement envisage de se lancer dans un autre projet Comenius et dans d’autres projets de coopération internationale. eTwinning a aidé l’équipe pédagogique à concrétiser la pédagogie moderne et donné une meilleure image de l’établissement dans la région. Les médias parlent de Štefan-Šmálik en termes élogieux et les valeureux eTwinneurs sont invités à des conférences et des séminaires pour diffuser les bonnes pratiques éprouvées dans leur enseignement.

Moderniser l’école, là est l’avenir. Il est primordial de la doter d’outils didactiques et de TIC modernes, grâce auxquels les élèves puissent apprendre en équipes et exploiter leurs connaissances dans la vie professionnelle et des situations de la vie de tous les jours. Elle projette d’enrichir les programmes par les expériences et les idées des élèves, en s’appuyant surtout sur les technologies modernes et leur utilisation au quotidien. Un autre aspect important est d’inclure les parents, en les tenant informés des activités, en recevant leurs commentaires et leurs opinions sur les activités et sur le niveau d’enseignement offert, et en favorisant leur engagement dans la promotion de la réputation de l’école.

(enseignement secondaire)

Site de l’établissement : http://ies.principefelipe.madrid.educa.madrid.org/

Proﬁ l d’établissement eTwinning : http://www.etwinning.net/fr/pub/proﬁ le.

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Contexte scolaire

L’IES Príncipe Felipe est un établissement d’enseignement secondaire général et professionnel où étudient 1 860 élèves, situé au centre de la partie nord-ouest de Madrid, région très peuplée, où prédominent des familles de classe moyenne. C’est un grand établissement, dans un complexe de cinq bâtiments, avec des jardins et des terrains de sports. Dans sa forme actuelle, il résulte de la fusion en 1997 de deux écoles qui avaient le même nom. L’une offrait des formations professionnelles et l’autre un enseignement général secondaire de premier et deuxième cycles.

Toutes les ﬁ lières ont non seulement été conservées, mais augmentées en 2001, avec l’accueil d’élèves dans le premier cycle (12-14 ans). Son éventail de formations actuel s’adresse aux premier et deuxième cycles (12 à 18 ans), à l’enseignement professionnel de second cycle (à partir de 16 ans) et à l’enseignement professionnel supérieur (à partir de 18 ans). Il comporte aussi des programmes d’enseignement spécialisé.

Comparé aux grandes écoles secondaires moyennes, l’IES Príncipe Felipe a deux fois plus d’élèves, ce qui lui permet cette offre de formations beaucoup plus vaste. En 2009, l’école a été nommée Instituto de innovación tecnológica (établissement secondaire d’innovation technologique) par l’administration régionale, ce qui lui a valu un surcroît d’investissements en équipements technologiques. Actuellement, certaines classes disposent d’un ordinateur par élève et il y a vingt-deux tableaux interactifs à l’IES. L’utilisation des technologies est intégrée dans les programmes, y compris des classes virtuelles reposant sur une plate-forme Moodle.

Le nombre de demandes d’inscription est généralement supérieur à ce que l’établissement est en mesure d’accepter, ce qui peut être considéré comme un signe de réputation bien établie dans ce quartier, voire - surtout en ce qui concerne l’enseignement professionnel - dans la zone urbaine de Madrid. D’après le proviseur, l’éventail de formations, l’approche pédagogique par les technologies

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ESPAGNE

et les nombreux projets dans laquelle l’école est engagée jouent en faveur de l’établissement. Il brille en outre par les bons résultats généralement obtenus aux examens externes (comme l’examen d’entrée à l’université) et par les nombreux élèves qui se distinguent aux concours d’enseignement locaux et régionaux.

La tradition d’innovation de l’établissement

L’IES est ouvert à la collaboration avec le reste de la communauté éducative. Des associations culturelles telles que des groupes d’art dramatique ou de musique ont la permission d’utiliser ses locaux, soit à travers des accords à moyen et à long terme, soit de façon occasionnelle. L’association des parents d’élèves, elle aussi très dynamique, collabore avec l’établissement et favorise l’organisation d’activités culturelles extrascolaires, de compétitions, etc. Une journée portes-ouvertes est organisée chaque année et remporte généralement un grand succès auprès des enseignants, des parents et des élèves.

L’école a une tradition bien établie de participation à des projets faisant appel à des équipes de l’établissement, aux niveaux national et international. C’est là une des caractéristiques, en plus de l’approche technologique et de l’offre éducative, qui contribue à faire de Príncipe Felipe le premier choix des nouveaux élèves. Au niveau national, l’établissement a participé à un réseau pour les écoles et les instituts de formation (l’ARCE), au programme d’activités extrascolaires (« Refuerza ») et à des projets d’innovation technologique. Il participe aussi à des actions dans le cadre des programmes Comenius, Leonard de Vinci et Érasmus.

Son inscription sur eTwinning remonte à octobre 2009. Deux projets ont été élaborés à ce jour et un troisième est en train de voir le jour. Il y a actuellement quatorze enseignants de l’IES inscrits, dont sept ont participé à des projets. Les deux premiers projets ont reçu des Labels de qualité nationaux, ce qui est un bon score si l’on considère qu’en Espagne, seulement 35 % environ des demandes de Labels de qualité sont accordées.

D’après José Guerrero, le proviseur, cette constance dans la participation aux projets tient à un facteur déterminant, la création d’un groupe de travail qui s’occupe de la gestion de la qualité, formé par des membres appartenant à l’équipe enseignante et à la direction de l’établissement. Entre autres fonctions, ce groupe encourage la participation des enseignants à d’autres programmes, à qui il propose diverses actions et programmes et tente de faire entrer les initiatives prises à titre personnel par les enseignants dans le plan de formation de l’établissement.

Le cas de l’équipe eTwinning a été l’un des résultats de cette approche ascendante : ici, c’est le département d’anglais qui a décidé d’y participer, avant d’en parler au proviseur. La participation aux programmes précités (l’ARCE, Refuerza et d’autres actions européennes), qui fait intervenir des équipes intra-établissement, et l’investissement de toute l’école pour développer une approche technologique de l’enseignement, sont la conséquence du travail accompli par le groupe de travail de gestion de la qualité.

L’équipe eTwinning

La coordinatrice de l’équipe eTwinning (animatrice) est Olga Paniagua, qui enseigne l’anglais depuis vingt-six ans, dont six passés à Príncipe Felipe. Elle a été la première de Príncipe Felipe à s’inscrire, et elle a fondé et développé deux projets. Le premier, intitulé La vie quand on a douze ou treize ans a été monté avec Begoña Martinez, elle aussi professeur d’anglais à Príncipe Felipe et à la tête du département d’anglais. Le succès de cette première expérience l’a amenée à mettre sur pied un deuxième projet, Culture et amitié, échanges en ligne, avec la participation des six enseignants du département, puis un troisième, Déﬁ s et possibilités, qui vient de commencer.

Dans le document Les équipes eTwinning Études de cas sur la collaboration entre enseignants d'un même établissement (Page 84-0)