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L o je tif de ette th se est de ieu o p endre le fonctionnement du rafraîchissement attentionnel chez les adultes jeunes et âgés en développant trois axes d'investigation.

Premièrement, nous nous sommes intéressées à l’altératio du rafraî hisse e t attentionnel dans le vieillissement. Les recherches précédentes ont montré que le rafraîchissement attentionnel serait plus lent chez les adultes âgés que chez les adultes jeunes (Hoareau et al., 2016 ; Johnson et al., 2002 ; Plancher et al., 2017). Les investigations centrées sur la mémoire de travail ont utilisé des mesures indirectes du rafraîchissement : modélisations computationnelles (Hoareau et al., 2016 ; Plancher et al., 2017) ou manipulation du coût cognitif de la tâche concurrente au maintien (Jarjat et al., 2018). L tude présentée dans la Partie II de ce manuscrit avait pou o je tif d adresser de façon plus directe l h poth se d u ale tisse e t du af aî hisse e t atte tio el da s le ieillisse e t. Pour cela, nous avons utilisé un paradigme de type Brown-Peterson (Brown, 1958 ; Peterson & Peterson, 1959), dans lequel des informations à mémoriser so t sui ies d u e tâ he de traitement précédant le rappel. Le o e d i fo atio s à o ise a ie d u essai à l aut e, pe etta t de a ipule la ha ge si ue. L effet de ette a ipulatio est mesuré sur les temps de réponse à la tâche de traitement concurrente au maintien. De cette a i e, il est possi le de esu e le oût te po el d u e i fo atio suppl e tai e à mémoriser (Vergauwe et al., 2014). Ce coût temporel est proposé comme une mesure du te ps essai e au af aî hisse e t atte tio el d u ite . Dans l Étude 1, nous avons utilisé ce paradigme expérimental en comparant les performances des adultes jeunes et des adultes âgés. “elo l h poth se d u ale tisse e t du a is e de af aî hisse e t atte tio el a e l a a e e âge, les adultes âgés devraient avoir besoin de davantage de temps que les adultes jeunes pour rafraichir une information supplémentaire. Nous faisons

do l h poth se ue le oût te po el asso i à l aug e tatio de la ha ge si ue de ait être plus important chez les adultes âgés que chez les adultes jeunes. Cependant, sur la base des travaux suggérant que les adultes âgés peuvent bénéficier du rafraîchissement d i fo atio s e oi e de t a ail e p se e de t o-indices guidant le rafraîchissement (Loaiza & Souza, 2018 ; Souza, 2016), il semblerait que l i itiatio du af aî hisse e t puisse être altéré dans le vieillissement. Si les adultes âgés e so t pas apa les d i itie le rafraîchissement, alors leurs temps des réponses ne devraient pas dépendre du nombre d i fo atio s à o ise . Il serait dans ce cas impossible de mesurer le temps nécessaire au rafraîchissement.

Deuxièmement, nous avons étudié les é éfi es d’u e stru ture te porelle régulière sur le maintien en mémoire de travail chez des adultes jeunes et âgés. Sur la base des p opositio s de la th o ie de l atte tio d a i ue (Jones, 1976 ; Jones & Boltz, 1989 ; Large & Jones, 1999), nous avons fait l h poth se ue la p se e d u th e auditif gulie pendant l intervalle de rétention devrait guider le rafraîchissement attentionnel et, par conséquent, améliorer le maintien en mémoire de travail. Les études présentées dans la Partie III avaient pour objectif de tester cette hypothèse. Si la p se e d u e st u tu e te po elle régulière bénéficie au maintien en mémoire de travail, alors les performances de rappel devraient être a lio es e p se e d u th e auditif iso h o e du a t l i te alle de rétention en comparaison avec un intervalle de rétention silencieux (Étude 2, expérience 1a). En revanche, les performances de rappel ne devraient pas bénéficier de la présence du rythme auditif irrégulier (Étude 2, expérience 1b). Pou teste l h poth se d u fi e des régularités temporelles sur le rafraîchissement attentionnel, nous avons, d u e pa t, e p h l utilisatio de la apitulatio su o ale pou le ai tie des lettres (Étude 2, expérience 2) et, d aut e pa t, a ipul le oût og itif de la tâ he de t aite e t o u e te au ai tie (Étude . La p se e d u th e auditif gulie du a t l i te alle de te tio était contrastée à une condition silence. Si la présence de régularités temporelles auditives bénéficie effectivement au rafraîchissement attentionnel, alors nous devrions observer (1) une amélioration des performances de rappel même lorsque la récapitulation subvocale est occupée par une tâche de suppression articulatoire et (2) un effet bénéfique des régularités temporelles auditives plus important lorsque davantage de temps est disponible pour le

rafraîchissement attentionnel (i.e., lorsque le coût cognitif de la tâche concurrente est faible plutôt u le .

Les résultats des Études 2 et etta t e ide e ue la p se e d u th e auditif régulier bénéficie au rafraîchissement attentionnel, nous nous sommes questionnées sur le potentiel bénéfice des régularités temporelles chez une population âgée, présentant une altération du rafraîchissement attentionnel. Nous a o s do tudi l effet des gula it s temporelles sur le maintien en mémoire de travail chez des adultes âgés (Étude 4). Pour cela, ous a o s o pa la p se e d u th e auditif gulie du a t l i te alle de te tio à un intervalle de rétention silencieux. Si une structure temporelle régulière permet une a lio atio du af aî hisse e t atte tio el hez les adultes âg s, alo s la p se e d u rythme auditif régulier du a t l i te alle de te tio de ait a lio e leu s pe fo a es de rappel.

Troisièmement, nous avons cherché à mettre en évidence une mesure du rafraîchissement attentionnel plus directe que celles proposées actuellement dans la littérature. Pour cela, nous avons utilisé l le t oe phalog aphie. Da s le ut d ide tifie les corrélats électrophysiologiques du rafraîchissement attentionnel, nous avons étudié le rôle des oscillations neurales induites durant le maintien en mémoire de travail (Étude 5). Partant de l h poth se u u e plus g a de ua tit d i fo atio s à ai te i de ait essite davantage de af aî hisse e t atte tio el, ous a o s e egist l a ti it électrophysiologique au cours du maintien en mémoire de travail en manipulant le nombre d i fo atio s à o ise . Les os illatio s eu ales da s t ois a des de f ue e distinctes (alpha, thêta et bêta) ont été étudiées avec pour hypothèses que (1) la désynchronisation des oscillations alpha dans les régions liées au traitement visuel (i.e., o ipitales de ait efl te le ai tie d i fo atio s isuo-spatiales et augmenter avec le o e d i fo atio s à o ise , (2) la synchronisation des oscillations thêta

fronto-dia es de ait efl te l allo atio des essou es og iti es nécessaires au maintien en oi e de t a ail et aug e te a e le o e d i fo atio s à o ise , et, finalement (3) la synchronisation des oscillations bêta dans les régions pariétales pourrait refléter le rafraîchissement attentionnel et être plus fo te lo s ue le o e d i fo atio s à mémoriser augmente.

PARTIE II

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UN DÉFICIT DU RAFRAÎCHISSEMENT ATTENTIONNEL DANS LE