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M. Deguise: Merci, Mme la Présidente. Il me fait honneur d'appuyer le projet de loi sur la mise en place d'un plan d'action ayant pour but la nationalisation de l'énergie éolienne au Québec.

Suite à la commission, ce projet de loi a été bonifié pour ainsi mieux satisfaire la population québécoise. Je me réjouis de ces travaux et de la mise en place d'un tel plan d'action, car, en ces temps d'in-certitude, cette stratégie sera un véritable levier économique pour le Québec. Ce plan d'action favorisera notre économie et fera en sorte que l'énergie éolienne produite par Hydro-Québec fasse de nous un chef de file dans ce développement. Même le nouveau président élu des États-Unis a dit en conférence de presse que son pays devait faire rapidement pour faire la nationalisation de l'énergie nouvelle. Quand la nationalisation sera bien implantée au Québec, nous aurons un bon potentiel de revenus qui viendra s'ajouter aux redevances qu'Hydro-Québec verse déjà à l'État. De cette manière, tous les Québécois et Québécoises qui sont touchés par ce vent d'incertitude économique qui plane sur le Québec seront rassurés.

En plus de générer des revenus à l'État, ce projet de loi fera en sorte d'aider au point de vue de la création d'emplois. Cette mesure viendra aider les travailleurs en quête d'emploi. L'argent qui sera reçu par ces personnes sera ensuite remis en circulation dans notre économie et fera en sorte de la relever.

C'est donc pour cette vision de rentabilité future du projet de loi sur la mise en place d'un plan d'action sur la nationalisation de l'énergie éolienne au Québec, projet de loi qui ne pourra qu'être bénéfique pour tous les Québécois et Québécoises, que j'appuie fermement la ministre des Ressources naturelles dans la concrétisation de ce beau projet pour le Québec. Merci, Mme la Présidente.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): Merci, M. le député. Je cède maintenant la parole à Mme la députée de Caron.

Mme Audrey Caron

Mme Caron: Merci, Mme la Présidente. Malgré certaines réticences face aux idées que l'on a amenées, dues aux divergences des différentes idéologies, j'aime-rais remercier le gouvernement et les représentants du parti de la deuxième opposition pour les échanges d'hier.

n (16 h 40) n

Au cours de la commission, le Parti libéral progressiste a tenté avec acharnement de faire valoir les libertés individuelles des contribuables en valorisant les bienfaits du secteur privé. Néanmoins, nos pré-occupations furent vite rejetées lorsqu'elles furent qualifiées de sous-entendus, comme si le fait d'instaurer des moyens d'assurer la protection des citoyens était

quelque chose d'impertinent. Certes, nous n'avons réussi à faire passer qu'un amendement. Cependant, puisqu'il consiste en l'instauration de sa nationalisation, ainsi inconcevable soit-elle, d'une manière progressive, c'est tout de même une petite victoire.

En ce qui concerne le vote quant à l'adoption de ce plan, l'action visant l'élaboration d'un projet de loi sur la nationalisation des éoliennes, je voterai contre, que dis-je?, nous voterons contre. Mme la Présidente, nous savons tous que le vent est une richesse inestimable partagée par tous les Québécois.

Cela n'empêche pas que cette nationalisation s'avère un risque d'entraîner Hydro-Québec dans un gouffre financier. Oui, le gouvernement a déclaré qu'il y aura une étude approfondie. Néanmoins, en ce moment, rien n'assure la grande rentrée d'actif et de profits promise par ce projet d'éoliennes. À l'inverse, la privatisation, soit complète ou partielle, amène une déresponsabilisation de l'État, qui à son tour enlève un grand poids sur l'épaule des citoyens. Également, comme ce fut men-tionné auparavant cette semaine, plusieurs pays, tels l'Allemagne, l'Espagne et le Danemark, ont déjà démontré la productivité et la grande rentabilité de la privatisation.

Pour conclure, on savait déjà que le gouvernement pouvait faire preuve d'unilatéralisme. Cependant, il fait également preuve d'intransigeance, ce qui augure mal pour une nationalisation dont le bon fonctionnement nécessite une bonne communication. Merci.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): Merci, Mme la députée. Je cède maintenant la parole à Mme la députée de Dulude.

Mme Véronique Dulude

Mme Dulude: Merci, Mme la Présidente. Hier, la commission concernant le projet de loi sur la nationali-sation de l'éolienne a confirmé une fois de plus que les propositions de notre gouvernement fort et responsable sont judicieuses. Le surprenant appui de l'opposition officielle jumelé à l'incroyable support du second groupe d'opposition a permis une collaboration diplomatique remarquable.

La nationalisation est en soi un projet d'avenir.

Au Québec, nous avons déjà l'expérience d'une nationa-lisation, et les critiques que nous avons entendues en Chambre cette semaine sont drôlement similaires à celles des inquiétudes rapportées quant à l'hydro-électricité il y a de ça 45 ans. Pourtant, le scepticisme a à petit feu été résorbé, voyant la propriété d'État prospérer au Québec. Nous avons par le fait même fait taire ceux qui affirmaient que l'écologie n'était pas synonyme de prospérité économique. Faisons maintenant place à l'éolienne, ce second élan d'envergure de production d'énergie propre. La nationalisation de l'éolienne implique d'innombrables avantages envi-ronnementaux à long terme. Mon précédent discours a déjà fait mention de notre réflexion concernant les autres ressources potentiellement exploitables pour la production d'énergie. Notre conclusion fut claire:

l'éolienne est l'énergie qui nous mènera à des résultats concrets, résultats dont l'opposition officielle réclamait tant.

Nos besoins croissants en énergie devront iné-vitablement être comblés, et accentuer la production d'énergie éolienne répondra judicieusement à la demande.

Nous avons fait comprendre aux deux partis d'oppo-sition que le vent est une ressource fiable et continue.

En outre, dans quelques décennies, notre sol ne sera pas engorgé de déchets radioactifs, et nos rivières patrimoniales seront encore sources de fierté.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): En ter-minant.

Mme Dulude: En conclusion, le bon sens et la collaboration des partis de l'opposition avec le PEQ ont hier marqué un élan nouveau pour nos parents et seront demain un héritage pour nos enfants. Merci, Mme la Présidente.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): Merci, Mme la députée. Je cède maintenant la parole à M. le député de Bucci.

M. Nicolas Bucci

M. Bucci: Merci, Mme la Présidente. Tout d'abord, lors de la commission pour le projet de loi n° 1, le Parti libéral progressiste s'est vu refuser pratiquement la totalité de ses amendements dû à une infériorité marquée des voix et pour des raisons de sous-entendus évoquées par le gouvernement.

Le PLP s'oppose à ce projet de loi visant la mise en place d'un plan d'action ayant pour but la nationalisation de la production de l'énergie éolienne au Québec pour plusieurs raisons, notamment son manque flagrant de clarté et de contenu. De plus, les libéraux progressistes jugent qu'une promotion efficace du potentiel éolien québécois auprès des entreprises privées et qu'une participation plus grande d'Hydro-Québec à la bonne implantation des entreprises oeuvrant dans l'éolienne sur le territoire québécois seraient gran-dement plus avantageuses que la nationalisation. Cela rend donc le présent projet de loi futile et non nécessaire, et c'est pourquoi nous voterons contre. Le gouvernement a également refusé de laisser place au privé dans le plan d'action en achetant partiellement la production éolienne actuelle du Québec, ce qui aurait permis de réduire considérablement les coûts de cette nationalisation.

De plus, Mme la Présidente, le parti d'oppo-sition officielle s'explique mal le manque de connais-sances de la ministre sur son propre projet de loi, elle qui avait affirmé lors de la période de questions de jeudi dernier que la présente loi prévoyait un article ou une clause sur les exportations d'électricité, alors qu'il n'y a rien eu sur le sujet. Mais probablement que c'était sous-entendu à nouveau.

Ainsi, si ce projet de loi est adopté, le PLP continuera à talonner le gouvernement et à suivre de près le dossier, et ce, dans l'intérêt de tous les Québécois.

Merci.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): Merci, M. le député. Je cède maintenant la parole au député de Millier.

M. Mathieu Millier

M. Millier: Merci, Mme la Présidente. J'aimerais profiter de cet instant de parole pour faire l'éloge du projet de loi sur la mise en place d'un plan de nationalisation de l'énergie éolienne.

Effectivement, j'aimerais dire que la com-mission parlementaire à laquelle nous avons participé ne s'est pas laissé entourlouper par l'opposition offi-cielle, et nous avons gardé en tête notre ligne de parti.

Justement, durant la commission, l'opposition officielle a tenté d'imposer des mesures de privatisation. Toute-fois, il est important de noter que, dans le domaine de la recherche et du développement, il y aura une grande place aux entreprises privées, comme par exemple l'entreprise québécoise qui oeuvre pour les pales des éoliennes. Il y aurait même de la place pour la recherche dans les universités. Ce sont avec l'utilisation de mesures incitatives que nos entreprises et centres de recherche pourront développer notre expertise. Nous visons aussi à devenir un leader mondial dans le do-maine de l'éolienne dans un climat nordique, à même titre qu'Hydro-Québec rayonne dans le monde avec l'hydroélectricité.

En conclusion, j'aimerais ajouter que le Québec a le potentiel de développer l'expertise en matière d'éolienne et de devenir un leader mondial pour finalement rayonner dans le monde entier de par les avancées technologiques.

Merci.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): Merci, M. le député. Je cède maintenant la parole à Mme la députée de Charlebois.

Mme Audrée Charlebois

Mme Charlebois: Mme la Présidente, nous sommes plus que satisfaits des résultats découlant de la commission parlementaire, qui fut d'une efficacité surprenante hier, lors du débat au sujet du projet de loi n° 1.

Pour commencer, l'appui mutuel envers nos propositions ainsi que celles du PEQ nous a permis, à nous, représentants du deuxième parti de l'opposition, Mme la Présidente, d'avoir pu apporter la touche apéquiste, malgré notre nombre très inférieur face aux collègues, à ce projet de loi que nous trouvions déjà au départ une idée formidable et innovatrice de la part du parti gouvernemental. Ensuite, l'obstination de l'opposition officielle sur tout ce qui pouvait nuire de près ou de loin au gouvernement a rendu la période longue et pénible pour tous. Leur inquiétude face aux profits que va générer l'implantation des parcs éoliens a engendré un débat entre l'opposition et le PEQ, qui se terminera par le refus de l'amendement présenté par le PLP. Le parti de l'opposition a ensuite pris le côté de l'abstinence lors des votes sur les amendements qui ont suivi.

L'adoption de un des deux amendements proposés par notre parti au sujet de l'implantation de centres de recherche afin de développer une expertise dans le domaine de l'éolienne, ainsi que l'ingénieux sous-amendement rajouté par nos confrères du parti gouvernemental, a bonifié judicieusement le projet et a permis encore une fois à

nos deux partis de collaborer afin de rendre ce projet plus complet dans les mesures qu'il présentait déjà à la Chambre d'assemblée.

Nous voulons finalement, une fois de plus, Mme la Présidente, remercier l'attention portée par le parti gouvernemental sur nos recommandations et espérons avoir la chance, une fois de plus, de travailler en coopération avec le gouvernement ainsi qu'avec le parti de l'opposition officielle, que nous espérons voir de notre côté dans une prochaine commission parlementaire.

Merci.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): Merci, Mme la députée. Je cède maintenant la parole à M. le député de Tremblay-Nord.

M. Dave Tremblay

M. Tremblay (Tremblay-Nord): Donc, merci, Mme la Présidente. Encore aujourd'hui, je me présente devant vous pour affirmer mon appui au projet de loi sur la mise en place d'un plan d'action ayant pour but la nationalisation de l'énergie éolienne au Québec.

Comme vous le savez certainement, la Com-mission sur l'aménagement du territoire s'est pen-chée sur le sujet et recommande que l'Assemblée nationale l'adopte. Je souhaite, Mme la Présidente, souligner l'ouverture du deuxième parti qui nous a proposé des amendements très intéressants, notam-ment l'amendenotam-ment 7, qui prévoit l'établissenotam-ment de centres de recherche et de développement spécialisés en ingénierie et en conception dans le domaine de l'énergie éolienne dans les régions. Naturellement, en tant qu'adjoint à la ministre du Développement régional, je ne peux que me réjouir de cet article qui paraît dans la version officielle du projet de loi. Ces centres de recherche permettront à nos régions de s'imposer comme chefs de file dans les nouvelles technologies, telles que l'énergie éolienne, et d'exporter leur expertise à travers tout le Québec et même au-delà des frontières, ce qui leur assurera un rayonnement international.

n (16 h 50) n

Comme j'en faisais mention hier dans mon discours, le projet de loi était déjà, sans l'amen-dement 7, une bonne façon de contrer l'exode en entraînant une revitalisation des régions. Avec l'inté-gration de cet article, c'est encore plus vrai. Le secteur des hautes technologies a toujours été un créneau très lucratif. Cela crée des emplois permanents et bien rémunérés qui encourageront les habitants des régions à demeurer et ceux des grandes villes à venir s'y installer. C'est pourquoi, Mme la Présidente, ce projet de loi sera une arme efficace pour nos régions afin de faire face à l'instabilité économique qui se dessine à l'horizon. Ce projet de loi offrira un nouveau souffle à nos industries, à nos chercheurs et à nos travailleurs.

Ce projet de loi, Mme la Présidente, c'est le projet de loi de nos régions, le projet du Québec meilleur.

Voilà pourquoi mon ministère l'appuie et pourquoi nous devrions tous l'appuyer en tant que citoyens québé-cois, en espérant un avenir prospère. Merci, Mme la Présidente.

La Vice-Présidente (Mme Lalonde): Merci, M. le député. Je cède maintenant la parole à M. le député de Morin-Ouellet.

M. Stéphane Morin-Ouellet

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