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9.8 Comparaison ASTER et Landsat

9.8.1 Variables d’entrées de S-SEBI

Indice de végétation NDVI L’inter-comparaison des cartographies du NDV I, calculé

avec les Éqs. (9.3) et (9.14) pour ASTER et Landsat, respectivement, et pour les deux dates considérées est montrée dans la Fig. 9.5. On observe dans ces cartographies que la structure spatiale du NDV I obtenue avec les deux capteurs est assez similaire. Par contre, on observe une plus grande amplitude des valeurs de NDV I estimées par Landsat. Cette plus grande amplitude est aussi observée dans la Fig. 9.6, laquelle montre les diagrammes de dispersion pour les estimations ASTER et Landsat. On observe aussi un nuage de points avec un effet de saturation autour de quelques valeurs. Cela peut être dû à la résolution spatiale plus fine de Landsat, laquelle permet de capturer une plus grande gamme de valeurs.

9.8. Comparaison ASTER et Landsat

Figure9.5 – Cartes de NDVI calculées avec des données ASTER (colonne de gauche) et

Landsat (colonne de droite) pour deux exemples typiques.

Figure 9.6 – Diagramme de dispersion entre les estimations de NDVI via ASTER et

Landsat. La droite noire correspond à la droite 1:1. La droite bleue correspond à la régression linéaire y = a.x + b.

Albédo de surface La figure 9.7 montre l’inter-comparaison entre les estimations d’al-bédo, calculées avec les Éqs. (9.1) et (9.2) pour ASTER et avec l’Éq. (9.13) pour Landsat, et ce pour les deux dates précitées. Ici, contrairement au cas du NDV I, une forte différence est observée entre les estimations. Sur les cartes on observe de plus fortes valeurs d’albédo pour Landsat. Le diagramme de dispersion entre les deux imageries (Fig. 9.8) montre cette différence. En effet, les estimations Landsat présentent une plus grande dynamique, alors qu’elles surestiment les prédictions ASTER.

Figure 9.7 – Cartes d’albédo calculé avec des données ASTER (colonne de gauche) et

Landsat (colonne de droite) pour deux exemples typiques. Afin de faciliter la visualisation des cartes, une échelle de valeurs différente est utilisée pour chaque jour.

9.8. Comparaison ASTER et Landsat

Figure 9.8 – Diagramme de dispersion entre les valeurs d’albédo calculées avec ASTER

et Landsat. La droite noire correspond à la droite 1:1. La droite bleue correspond à la régression linéaire y = a.x + b.

Température radiométrique de surface L’intercomparaison entre les valeurs de

température radiométrique estimée par ASTER et Landsat pour les deux dates est mon-trée dans la Fig. 9.9. Bien que la structure spatiale pour les deux imageries soit très similaire, les valeurs retrouvées par Landsat sont systématiquement inférieures de plu-sieurs degrés par rapport à ASTER. La Fig. 9.10 corrobore cette observation, où le nuage de point est quasiment parallèle à la droite 1:1 avec un biais significatif de 4 à 5 K.

Figure 9.9 – Cartes de température (K) de surface calculée avec des données ASTER (colonne de gauche) et Landsat (colonne de droite) pour deux exemples typiques. Afin de faciliter la visualisation des cartes, une échelle différente de valeurs est utilisée pour chaque jour.

Figure 9.10 – Diagramme de dispersion entre les valeurs de température de surface

calculées avec ASTER et Landsat. La droite noire correspond à la droite 1:1. La droite bleue correspond à la régression linéaire y = a.x + b.

9.8. Comparaison ASTER et Landsat

Rayonnement net L’intercomparaison des cartes de rayonnement net obtenues avec

les deux imageries est présentée dans la Fig. 9.11. Ici, la structure spatiale des cartes est similaire, et l’on peut voir qu’une forte hétérogénéité existe entre les différentes dates. Comme indiqué précédemment, la température de surface issue de l’imagerie ASTER surestime celle issue de l’imagerie Landsat (Figs. 9.9 et 9.10), alors que l’albédo de surface issu de l’imagerie ASTER sous-estime celui issu de l’imagerie Landsat. En lien avec les contributions respectives de l’albédo et de la température de surface au bilan radiatif, il en résulte que le rayonnement net issu de l’imagerie ASTER surestime celui issu de l’imagerie Landsat.

Pour la date du 15 juillet 2008, la différence entre rayonnement net est maximale. Cette date correspond aussi à la plus grande différence entre les estimations d’albédo, celles issues d’ASTER étant nettement inférieures (Figs. 9.7 et 9.8b). Pour la date du 01 septembre 2008 (données non montrées), les estimations de rayonnement net ASTER et Landsat sont similaires. Cette date correspond aussi à la plus petite différence entre les estimations d’albédo ASTER et Landsat. En revanche, pour les dates du 15 juillet 2008 et du 01 septembre 2008, on observe des différences similaires entre les estimations de température de surface, avec une surestimation par l’imagerie ASTER. Ces résultats sont conformes à notre connaissance des processus radiatifs, avec une contribution prépondé-rante de l’albédo par rapport à la température.

Figure 9.11 – Cartes de rayonnement net (W m−2) calculé avec des données ASTER (colonne de gauche) et Landsat (colonne de droite) pour deux exemples typiques. Afin de faciliter la visualisation des cartes, une échelle de valeurs différente est utilisée pour chaque jour.

Figure 9.12 – Diagramme de dispersion entre les valeurs de rayonnement net (W m−2)

calculées avec ASTER et Landsat. La droite noire correspond à la droite 1:1. La droite bleue correspond à la régression linéaire y = a.x + b.

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Flux de chaleur dans le sol Le flux de chaleur dans le sol a été calculé par l’Éq. (9.5)

pour les deux imageries. Les cartes obtenues sont montrées dans la Fig. 9.13. La première chose à prendre en compte c’est que la méthode estime le flux de chaleur dans le sol comme une fraction du rayonnement net pondéré par un indicateur de la couverture végétale. Si les résultats concernant l’estimation de la couverture végétale sont similaires (Figs. 9.5 et 9.6), cela suggère que le flux de chaleur du sol estimé sera fortement dépendant du rayonnement net.

Dans les cartes de la Fig. 9.13 et les diagrammes de dispersion de la Fig. 9.14 on observe une forte amplitude des valeurs Landsat par rapport à ASTER. On observe aussi des différences significatives entre les prédictions ASTER et Landsat, qui sont expliquées par les différences observées pour le rayonnement net et la couverture végétale.

Figure 9.13 – Cartes de flux de chaleur dans le sol (W m−2) calculé avec des données

ASTER (colonne de gauche) et Landsat (colonne de droite) pour deux exemples typiques. Afin de faciliter la visualisation des cartes, une échelle de valeurs différente est utilisée pour chaque jour.

Figure 9.14 – Diagramme de dispersion entre les valeurs du flux de chaleur dans le sol

(W m−2) calculées avec ASTER et Landsat. La droite noire correspond à la droite 1:1.

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