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Des vacances ? Non, pas vraiment !

Dans le document 6. Au milieu des bois (Page 50-55)

6P de Seiry, Sabrina Cudré-Mauroux

Quand elles arrivèrent chez deux tantes étaient bilingues, elles parlaient français et

Elles se brossèrent les dents et allèrent au lit.

Le lendemain matin elles prirent leur petit déjeuner et allèrent promener la vieille chienne toute ridée. Elles sortirent et prirent la direction de la forêt, leur terrain de jeux favori.

C'était une grande forêt touffue avec toutes sortes de nuances de vert.

Il y avait dans cette forêt une clairière lumineuse dans laquelle les jumelles avait bâti, quelques années plutôt, une cabane en bois. Avec leur argent de poche elles avait acheté des pots de peinture et s'escrimaient maintenant à peindre la cabane de chêne. Quand soudain :

"- Julie ! Tu as entendu un craquement de branches !?

- Oui, mais pas la peine de paniquer, ce doit être un animal sauvage.

- Mais non ! Je te jure que j'ai entendu quelqu'un !"

Pendant qu'elles se disputaient, le chien s'était étrangement mis à grogner. Les deux jeunes filles se turent.

Ce n'était pas normal, c'était trop silencieux. Le chien aboya, puis, encore un craquement de branche.

6P de Praroman : Prisca Perrottet

Mais cette fois les jumelles des plus sombre et reculé de la forêt. peu, puis saisirent toutes les d eu x d es b r an ch es et parlait avec des personnes ! Ces personnes était leurs parents. Ils montraient à Jeannot un coffre rempli de billets et Jeannot gesticulait en leur montrant des petits sacs et des armes. Les jumelles étaient stupéfaites. Elles n'auraient jamais pensé que leurs parents et le fils d'une de leurs tantes étaient des criminels.

Julia s'accrochait fortement à la veste de Julie. Mais, soudain, la chienne se mit à aboyer ce qui alerta tout de suite les personnes à l'intérieur du petit bâtiment. Les deux jeunes filles virent leurs parents sortir en courant.

Mais Jeannot, lui, sortit, armé d'un revolver neuf.

Il lança :

"- Que faites vous ici ? Sa voix était dure et rocailleuse.

- Vous... vous... êtes un criminel... dit Julia comme si elle n'osait pas y croire. Vous vendez des armes à nos parents...!!!

6P de Praroman :Prisca Perrottet

- C'est vous qui avez mis nos parents dans ça !!! hurla Julie hors d'elle, vous êtes un monstre ! Ils n'auraient jamais fait ça d'eux même !!!

- Tu te trompes, dit Jeannot d'une voix parfaitement calme, ce sont vos parents qui m'ont mis dans cela, et pas le contraire.

- NON !!! hurla Julia et elle se rua sur le jeune homme mais Julie la retint.

- Il va te tuer !!!

- C'est parfaitement vrai. Mais même si vous ne m'attaquez pas, on peut considérer que vous êtes mortes."

Mais, ils avaient oublié la chienne qui, voyant ses maitresses attaquées, avait sauté sur le cou du fils des tantes.

Il tira en l'air, la chienne tint bon d'autant que les jumelles s'étaient précipitées à sa rescousse, et frappaient de toutes leurs forces sur le jeune homme. Elles frappèrent tellement fort que Jeannot finit par perdre connaissance. Les jumelles le tirèrent jusqu'à la maisonnette, le ligotèrent et l'enfermèrent dans un des grands placard qui couvraient les murs. Elles regardèrent autour d'elles. Vue de l'extérieur, la maison semblait petite, mais vue de l'intérieur, elle paraissait immense !

L'intérieur était aménagé comme une salle à manger à une différence près : sur la table s'étendaient des liasses de billets et les armoires regorgeaient d'armes.

Les jeunes filles s'avancèrent vers la fenêtre où Julie avaient remarqué une lettre qui Elles dansaient de soulagement ! Leurs parents n'étaient pas des criminels, mais comme ils travaillaient pour la gendarmerie, ils avaient des liens avec la mafia pour remonter leur piste, trouver leur chef et anéantir la secte !!! Mais Julie se ressaisit :

"- Julia il faut se calmer. Je te signale qu'on est en plein milieu de la forêt avec un criminel sous les bras !!

- Tu as raison. Il ne faut pas trainer longtemps ici."

Et, vérifiant que la porte de l'armoire qui contenait Jeannot était solide et bien fermée, elles prirent le chemin de leur village.

Arrivées, Julia et Julie se précipitèrent au poste de police suivies de leur fidèle chienne.

6P de Praroman :Prisca Perrottet

La secrétaire les accueillit, et les jumelles demandèrent à voir le chef du bâtiment. Le chef sortit de son bureau et questionna les jeunes filles sur leur problème. Elles lui racontèrent tout dans le moindre détail. Le sergent d'abord étonné, puis pensif décréta qu'il était au courant que les parents des fillettes se chargeaient de la communication avec la mafia.

Puis pressé par les deux jeunes filles il prit quelques officiers avec lui et suivit les filles jusqu'à la maison de pierre.

Et là, les officiers et le sergent trouvèrent Jeannot ligoté comme une saucisse sur le plancher de l'armoire. Ils l'empoignèrent, lui mirent des menottes et le sortirent. Les officiers restants téléphonèrent à des renforts pour transporter les armes. Plus tard dans la journée, le sergent demanda à voir les deux jeunes filles. Il leur expliqua qu'elles ne devaient souffler mot de cette histoire à quiconque, car il en allait de leur sécurité. Plus tard elles eurent une longue conversation privée avec leurs parents sur les événements passés.

Le soir, après un bon dîner et une bonne douche, Julie et Julia se couchèrent, suivies de la chienne qui comme coutume dormait dans leur chambre. Les filles s'assirent sur le tapis moelleux et se mirent à caresser et brosser l'animal qui s'était allongé entre elles.

Mais soudain Julie dit :

"- Tout le monde croit que c'est nous qui avons rendu vulnérable Jeannot mais c'est faux ! C'est notre petite chienne adorée !

- C'est vrai, sans elle on serait mortes à l'heure qu'il est !

- Nous allons lui organiser une fête ! Mais il faut se reposer d'abord.

- Oui, c'était une journée éprouvante. Bonne nuit Julie ! - Bonne nuit Julia !"

Et c'est ainsi que les jumelles Julie et Julia Periwinkle firent arrêter un criminel de la mafia.

FIN

6P de Praroman : Prisca Perrottet

-*

--

-*

- Non ! non, non, non et non !!! hurla Carmen, c’est hors de question !!!

- Mais ce n’est rien, du moins juste un petit mensonge de rien du tout, et je te rappelle que tu n’aimes pas non plus l’école.

Carmen fit la moue et dévisagea Tibby, sa sœur jumelle, de ses yeux vert émeraude. C’est vrai, Carmen n’aimait pas l’école, mais ce n’était pas une raison pour mentir aux professeurs et dire qu’elles étaient malades.

En plus, Carmen était populaire, grâce à sa fine silhouette, ses cheveux bruns et ses beaux yeux.

Contrairement à sa sœur, Tibby était plutôt du genre garçon manqué. Tibby aurait pu être très jolie si elle ne se cachait pas sous ses sweat-shirts et ses jeans. Elle aussi avait les cheveux bruns, mais elle avait les yeux brun ambré.

Carmen resta assise silencieusement, la tête dans les nuages. Puis, Tibby s’exclama : - Si tu ne te dépêches pas, j’irai toute seule !!!

Carmen accepta finalement. Elle mentirait et sècherait elle aussi les cours, car elle déteste se battre avec sa sœur.

Elles sortirent par la porte arrière qui donnait sur la forêt.

Elles coururent jusqu’à un petit sentier qui donnait sur un chemin un peu plus grand.

Elles entendirent un craquement et se retournèrent d’un seul coup.

Un grand labrador brun courait vers elles. D’instinct, Carmen se cacha derrière Tibby…

Dans le document 6. Au milieu des bois (Page 50-55)

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