• Aucun résultat trouvé

Meurtre au couteau

Dans le document 6. Au milieu des bois (Page 64-67)

6P Vignettaz C : Valérie Egger

Elles frappèrent à la porte de cette étrange maison.

- Ça ne répond pas, rentrons à la maison je te dis ! cria Vanessa.

- Non, non ! tu sais très bien que vu son âge, elle est un peu sourde...

- Il n'y a personne ! Rentrons chez nous je te dis !!! s'impatienta Vanessa.

Charlotte fit la sourde oreille, elle monta à l'étage et Vanessa, un peu plus tard, monta aussi.

Là, elles poussèrent toutes deux un cri, la vieille femme était là, gisant, à côté de son lit. Tout était couvert de sang, les draps, l'oreiller, tout !

La grand-mère avait le ventre transpercé par un couteau et, à côté d'une immense flaque rouge, des traces de semelles de chaussures se dirigeaient vers la fenêtre.

- Elle est morte ! s'écria Vanessa tandis que Charlotte vérifiait le pouls de sa grand-mère.

Charlotte vérifia encore et encore, puis elle éclata en sanglots.

La grand-mère était morte...

- Je vais appeler la police et leur expliquer la situation ! s'écria Vanessa.

- Noon ! hurla Charlotte désespérément.

- Mais pourquoi ?

- Parce que pour l'enquête de nos parents, ils leur a fallu plus de 4 ans, et ils ont carrément abandonné...

- Je sais mais alors laisse-moi au moins t'aider... dit Vanessa d'un ton hautain.

- Ha, parce que tu veux m'aider ?

- Heuu.. oui bien sûr... mais... euh... je vais voir s'il y a un poste de police, au cas où les assassins reviendraient... s'écria Vanessa, qui dans sa tête préparait déjà de tout leur expliquer...

- VANESSA... NON!!!

Dans la bicoque de leur grand-mère défunte, Vanessa reçut un couteau dans la cuisse sur lequel, il y avait un message :

- Abandonnez vos recherches ou vous rejoindrez le reste de votre lignée !

Une fois qu'elles terminèrent de lire cet inquiétant message, elles s'appliquèrent à retirer le couteau et bander la plaie. Alors, le téléphone sonna au

Elle descendit donc et décrocha au dernier moment.

- Oui, hello ! Qui est-ce ?

- Bonjour, c'est à propos du salon de beauté. Etes-vous intéressées par nos produits?

- Non, pas du tout, mais...AAAHHHH !

Elle sentit la lame encore chaude de sang d’un couteau plaqué contre son cou.

Un homme menaçant habillé en noir lui dit doucement à l’oreille : - Raccroche si tu tiens à la vie !

Charlotte lâcha le téléphone, l’homme le prit et le jeta par la fenêtre. Vanessa, cachée derrière l'escalier, observait la scène en se demandant comment intervenir. Alors que sa soeur était ligotée sur le canapé et que l'agresseur passait devant une table basse, Vanessa lança son couteau sur lui. En cherchant à l'éviter, il trébucha sur la table basse et s'effondra comme une masse se cognant la tête sur le sol. Il ne bougeait plus. La jeune fille se dépêcha de libérer sa sœur mais l'agresseur se relevait déjà... Il pointa son six coups sur les deux jeunes filles et leur dit :

- Ne bougez plus ou je tire. Vous croyez pouvoir échapper à moi, Francesco Entero ? Vous êtes bien optimistes !

Les filles étaient tétanisées par la peur, ne pensant pas avoir affaire à un criminel de renommée internationale...

Soudain, on entendit un feulement rauque et une masse tigrée sauta sur la tête déjà pleine de cicatrices de Francesco. Vanessa tenta de se cacher pendant que sa soeur courut dehors. Charlotte vit son vieil oncle et voulut lui sauter dans ses bras, mais ce dernier pointa un révolver sur sa tête :

6P du Jura A, Fribourg : Stefania Czerwinska

- Mais tonton, qu’est-ce qui t’arrive? Francesco Entero. Alors elle se jeta dans un taillis, son oncle tira mais cassa une vitre. Charlotte rampa dans la boue pour trouver une cachette plus accueillante. Le vieux monsieur tira encore à travers les buissons.

Pendant ce temps, Vanessa avait réussi à monter à l'étage et s’était cachée dans une armoire délabrée qui sentait le moisi. Elle entendit un coup de feu puis un miaulement de douleur, un corps s'effondrer. Entero montait les escaliers. Il entra dans la chambre quand soudain, la blondinette ouvrit la porte de l'armoire qui s'écrasa en plein sur la figure toute ensanglantée d’Entero.

Ce dernier s'effondra sur le sol et Vanessa prit son révolver. Elle entreprit tant bien que mal d’enfermer l’homme dans une malle. Par la fenêtre, elle vit que son oncle tirait sur sa soeur sans savoir où elle se trouvait. En fait, Vanessa ne la voyait même plus : Charlotte s’était cachée entre les racines d'un arbre. Quand la noiraude aperçut le téléphone tout fracassé à quelque pas d'elle, elle lança un caillou dans une vitre pour attirer l'attention de son oncle ailleurs. Elle courut en direction du mobile mais écrasa une branche qui craqua avec fracas. Son oncle se retourna et repointa son pistolet sur elle. A ce moment, les sirènes de la police retentirent et se rapprochèrent. Alors il décida de la prendre en otage. Des flics bien armés et portant des gilets pare-balles arrivèrent.

Ils sortirent des voitures et encerclèrent Charlotte et son oncle. Ce dernier mit son colt contre la tête de la pauvre fillette. Le chef des policiers menaça :

- Relâchez-la tout de suite ou on tire !

6P du Jura A, Fribourg : Stefania Czerwinska

- Non, je la descendrai si je vois bouger vos index !

Vanessa observait la scène depuis la fenêtre, et ne sachant pas comment intervenir autrement, elle lança l’arme de Francesco Entero sur la tête de son oncle. Celui-ci tomba en avant en tirant sur Charlotte ... La balle ne fit qu’effleurée son front mais elle s'évanouit. Au moment du coup de feu, les policiers tirèrent à l'unisson, ne visant que les cuisses, puis se précipitèrent pour passer les menottes à l’oncle. Depuis le premier étage, Vanessa les informa que Francesco était dans une malle.

Une semaine plus tard, les deux filles assistaient au procès de leur oncle, celui de Francesco étant déjà réglé vu les nombreux crimes qu'il avait commis. Leur oncle finit par avouer qu'il voulait éliminer toute sa famille pour en devenir le seul héritier. Vanessa et Charlotte, encore en état de choc, retournèrent à l'orphelinat.

Un an plus tard, elles étaient adoptées.

FIN

Dans le document 6. Au milieu des bois (Page 64-67)

Documents relatifs