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Drôles de voisins

Dans le document 6. Au milieu des bois (Page 57-64)

Lucie s’apprêtait à sonner à une porte :

- Heu...T'es sûre de toi ??? se demanda Lara.

- Sûre et certaine, s'exclama Lucie.

- D'accord ! Je te suis mais s'il y a un problème, ce sera de ta faute.

Lara était beaucoup plus peureuse que Lucie ! Un jour, elle avait même paniquée à l'idée de voir un film d'horreur.

Lucie sonna mais la sonnette ne fonctionnait pas.

- Regarde, la porte est ouverte ! s'exclama Lucie.

- Ah oui. Bon essayons de rentrer, répondit Lara.

Dès qu'elles entrèrent, elles sentirent un courant d'air glacial et brusquement la porte se referma derrière elles.

- Lara, je commence à

Quand elles entendirent les douze coups de minuit un pendule il est 3 heures alors qu'il vient juste de sonner

Les filles entrèrent et descendirent les escaliers. Arrivée en bas, Lara s’exclama : - Beurk, ça pue !

Effectivement il n'y avait guère une odeur de rose ! Les filles se donnèrent la main et continuèrent à avancer dans ce tunnel sombre, humide et surtout sentant les égouts !

- Waouh! t'as vu toutes ces portes ! dit Lucie d'un air étonné.

- Ouais, il doit y en avoir au moins une cinquantaine dans ce tunnel sans fin...

Les deux jeunes demoiselles de douze et treize ans arrivèrent dans un lieu étrange, encore plus étrange que le reste de la maison... C'était une sorte de chambre lugubre. Des tâches attirèrent leurs attentions ! Les filles se questionnèrent :

- Tu penses que c'est du sang ? demanda la curieuse.

- Oui, on dirait bien ! balbutia Lucie d'un air angoissé.

6P Jura A, Fribourg : Stefania Czerwinska

Les deux jeunes amies sortirent de la pièce en courant et se précipitèrent vers une autre pièce lorsqu'elles tombèrent à cause d'une corde qui était tendue au sol. Elles s'évanouirent.

Lucie se réveilla, constatant qu'elles avaient les mains et les pieds liés, et qu'elles étaient dos à dos.

- Réveille-toi, nous sommes attachées ! s'exclama-t-elle en poussant le dos de sa copine.

La jeune se réveilla en sursaut et, en tournant la tête, elle vit un monsieur vêtu tout en noir. Elle prévint son amie. L’homme les regardait étrangement, un couteau à la main.

Après quelques instants d'observation, le monsieur quitta la pièce.

- Essayons de nous échapper ! chuchota Lara.

Lucie, qui était très coquette, ajouta :

- J'ai la solution ! Dans ma poche, j'ai toujours une lime à ongle. Essaie de l'attraper ! Lara tendit la main, quand tout à coup Lucie cria pour prévenir son amie que l'homme les surveillait par la porte entrouverte :

- Laissez nous partir, monsieur ! Pourquoi vous nous avez ligotées ? Mais Lara, qui comprenait tout, rusa et dit au monsieur :

- On a soif nous !

- D’accord, dit l'homme.

Il revint quelques minutes plus tard avec deux verres remplis d'eau. Enfin, c'est ce que pensèrent les filles car en vérité, il y avait mis des somnifères pour les transporter dans une autre pièce afin de les désorienter. Et en effet, les filles se trouvèrent dans un état de somnolence.

Les ados se réveillèrent dans une nouvelle pièce. Elles regardèrent de tous les côtés.

Personne ne les surveillait, alors elles remirent au point l'idée de la lime. Comme les cordes n'étaient pas très épaisses, Lara réussit à couper la corde de sa main droite, ensuite la gauche, et quand elle eut fini de se détacher, elle délivra Lucie.

- Viens on sort de cette maison ! dit Lara.

- Oui, d'accord, mais avant, allons voir ce qu'il y a derrière ces portes ! déclara Lulu d'un air bien décidé.

- Ok, mais après on y va, hein ?

- Oui, oui... ne t'inquiète pas, la rassura Lulu d'un air pas très convaincu.

Les deux filles arrivèrent devant une porte sur laquelle il était inscrit " Défense d'entrer ! Lieu secret ". Bien sûr, elles entrèrent avec discrétion et là, elles virent un bureau. Sur une petite table était posé un radiocassette. Lucie appuya sur le bouton Play et elles entendirent les mêmes cris stridents qu'auparavant.

- Lucie, éteins ça tout de suite, on va se faire repérer ! murmura Lara.

Lulu éteignit rapidement cette chose et, elles essayèrent de tout faire pour trouver la sortie.

Mais en route, elles revirent le monsieur qui les menaça de les tuer... Lara poussa l'homme qui tomba subitement sur le sol sablonneux. Les deux filles en profitèrent pour s'échapper.

Elles firent le chemin inverse mais le méchant criait :

- Revenez, bande de jeunes sottes ! Si j'vous choppe, j'vous tue !

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Lara, toujours en courant, dit :

- T'as vu, il y a deux chemins. On prend lequel ? - Prenons celui de gauche, il y a une lueur au fond !

Les demoiselles suivirent ce chemin et arrivèrent vers l'horloge de tout à l'heure. La maligne, Lucie, alla la remettre sur trois heures et la trappe se referma au nez du méchant. Les filles sortirent et virent des gens avec des caméras et des micros qui disaient en rigolant :

- Hahahahaha! Bienvenue dans la maison de la peur...

Et les caméramen donnèrent du chocolat chaud aux ados qui avaient eu vraiment peur.

Plus tard dans la soirée, elles tremblaient toujours... mais pas seulement de froid !

FIN

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46. Le marché

barbe n'était plus rasée depuis bien des jours.

Un beau matin, son téléphone sonna. Une personne qu'il ne connaissait pas du tout lui raconta une histoire délirante.

- Bonjour Monsieur Air ! - Bonjour, à qui ai-je affaire ?

- Je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas non plus. Mais vous me semblez être quelqu'un de gentil. Je tiens donc à vous faire part d'une information qui va changer à tout jamais votre vie : votre femme m'a payé pour vous tuer.

Axel Air ne disait plus rien au téléphone. Plus aucun son ne sortait de sa bouche.

- Je me doute que vous êtes certainement surpris. Je vais donc vous proposer un marché que vous ne pourrez refuser.

La conversation entre les deux personnages dura quelques minutes. Axel Air accepta son marché.

Il raccrocha le téléphone violemment et s'écroula en pleurant sur son lit. Les secondes de l'horloge résonnaient dans sa tête. Il voulut parler à sa femme pour tout lui raconter mais il ne put le faire. Deux minutes plus tard, il prit son ordinateur et débuta, comme prévu avec son complice, la lettre qu'il devait composer.

Quand Axel eut envoyé le mail, il pleura.

Une heure plus tard, le tueur à gage arriva, habillé en noir avec une cagoule. Le gangster lui expliqua le plan pour tuer sa femme. C’est là qu’Axel lui dit :

- Je ne suis pas sûr de ton coup.

Une fois que le plan fut clair, Patrick, le tueur alla se cacher dans le grenier sale et sombre. Soudain, la sonnette retentit : Axel sursauta avant d’aller ouvrir la porte. Elise, sa femme était grande, mince et trop maquillée, mais quelque chose avait changé : elle était devenue gothique. L’ex-cible l’invita à entrer en espérant qu'elle n'entende pas Patrick. Le parquet au-dessus de leur tête grinça.

- Qu’est-ce que c’est que ce bruit ?

- Rien, rien, dit Axel en espérant que sa femme ne remarquerait pas son air tendu. Elle voulut quand même vérifier ce que c'était. Axel essaya de l'empêcher mais elle réussit à aller au grenier. Elise ne voyait rien du tout; la vieille lampe clignota et elle eut juste le temps d’apercevoir une silhouette avec une étrange forme dans sa main.

- Au secours ! cria Elise.

Axel entendit un bruit de moteur, comme si on allumait une voiture, alors sans hésiter il monta au grenier où ils vivent pleins de sang.

- Patrick, qu’est-ce que tu as fait ? s’écria-t-il.

Patrick arriva devant lui avec une tronçonneuse dégoulinante de sang. Il y en avait partout, du sol au plafond : même son vieux vélo était passé du jaune au rouge. Avant qu'il ait le temps de dire quoi que ce soit, le bourreau lui demanda une rançon de cinq cent mille francs pour l’avoir débarrassé de sa femme. Axel demanda :

- Peux-tu attendre quelques jours pour la rançon ?

Le criminel ne voulut pas attendre plus longtemps et donc il le menaça de le tuer s'il ne lui donnait pas l’argent dans les 24 heures qui suivaient.

Bien sûr, Axel ne réussit pas à régler ses comptes alors le tortionnaire le séquestra dans le grenier. Deux jours plus tard, il se réveilla dans un endroit sombre où régnait l’odeur de moisi. Une ampoule se balançait au-dessus de lui. Il se croyait dans un film de meurtre en série. Il ne vit pas Patrick et se libéra. Axel avait les poignets en sang, et avait mal vraiment partout. D’un coup le massacreur apparut et sortit son pistolet en répliquant :

- Tu ne comptais pas partir sans me dire au revoir, hein ?

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La victime remarqua un autre pistolet et se lança dessus. Sans hésiter, Axel appuya sur la gâchette mais de l'eau en sortit. L’abatteur rigola :

- Ha ! ha ! Ce que t’es bête des fois.

Soudain, M. Air se souvint que son cousin avait perdu un pistolet à eau. Patrick se moqua encore et appuya sur la détente, mais rien ne sortit du canon. L’homme de main se rendit compte qu’il n’avait pas rechargé son arme :

- Saleté de pistolet de m…

Alors, profitant de l’inattention de son adversaire, Axel prit son courage à deux mains et lui fonça dessus. Vlan ! Axel vola dans les plumes de son ennemi et lui brisa une côte.

Après, avoir attaché Patrick à une chaise, il lui demanda : - Où as-tu mis le corps de ma femme ?

Juste à ce moment, il entendit comme un cri étouffé et vit une bâche bouger. Axel s’y précipita et découvrit sa femme bâillonnée et ligotée. Alors, il comprit que Patrick l’avait berné et même très bien berné.

Le FBI entra dans la maison et trouva Axel et sa femme. La police avait déjà eu à faire à Patrick et savait qu’elle aurait beaucoup de peine à l’attraper. Quand Patrick entendit le FBI, il se démena et se défit de ses liens. Pour commencer, deux policiers tombèrent dans un piège qui leur fut fatal, et trois autres furent blessés. Le brigand tenta de s’enfuir mais fut bloqué par plein de policiers.

Il fut trainé en justice et reconnu coupable de 41 meurtres. Il encaissa la perpétuité et dut payer un montant de 20'000 francs.

Quant à Axel et sa femme, ils divorcèrent. Quelque temps plus tard, notre « héros » retrouva un travail ainsi qu’une nouvelle compagne.

FIN

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Charlotte et Vanessa étaient soeurs. Charlotte avait les cheveux longs noirs et raides, elle aimait l'aventure et était très audacieuse. Vanessa avait les cheveux blonds bouclés et longs, elle était très prétentieuse et avait toujours cru qu'elle était la meilleure. Elles habitaient en ville et menaient une vie presque normale. Presque normale parce qu'il y a 6 ans, leurs parents avaient trouvé la mort dans un assassinat mystérieux...

Malheureusement la police avait arrêté d'enquêter. Charlotte n'avait pourtant pas abandonné et continuait sans cesse de chercher, tandis que Vanessa avait plutôt envie d'oublier et de s'admirer dans la glace.

Un jour leur téléphone sonna : Charlotte décrocha, mais à cause du bruit du sèche-cheveux de Vanessa, elle n'entendit pas très bien.

Leur grand-mère, au bout de fil, leur dit :

- Charlotte, viens me voir avec Vanessa, j'ai trouvé des preuves concernant la mort de vos parents.

- QUOI, mais pourquoi tu ne nous l'as pas dit plus tôt ?

- Tu comprendras dès que je vous le dirai. Venez quand ça vous chantera.

- D'accord grand-mère, on viendra...

Et leur voyage commença. Deux semaines plus tard, elle y étaient.

- Alors, la maison de grand-mère est à trois kilomètres environ, vers le nord, je crois, dit Charlotte.

- Espérons qu'il y aura des miroirs, marmonna Vanessa, prétentieusement.

Elles marchèrent vingt minutes environ, vingt minutes mornes et silencieuses.

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