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COMMENT VÉRIFIER LES TUBES IMAGES DES TÉLÉVISEURS

L

E tube-image cathoscope est un élé-ment essentiel du téléviseur, d'un prix élevé en raison même de la difficulté de sa construction (fig. 1).

Les perfectionnements les plus récents ont permis, en particulier, d'obtenir un angle de déviation et de balayage de l'écran beaucoup plus étendu, qui a atteint 90" puis 110", au lieu des 70° des modèles d'il y a encore quelques mois. Mais cette transformation du tube pose également des problèmes d'entretien et de réparation plus ou moins {aciles à les maintenir le plus longtemps possible en ser-vice et, dans le cas où il se produit des dété-riorations impossibles à éviter; de les régénérer plus ou moins complètement pour augmenter leur durée de service, ou même de les recons-rruire, en remplaçant les organes défectueux.

Cette reconstruction est une opération envi-sagée déjà depuis longtemps dans certains pay.s, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Belgi-que, en particulier ; il y a même des pays Sud-Américains où elle est presque indispensable.

Dans ces pays, en effet, l'importation des

Quelles sont les différentes vérifications que doit permettre cet appareil ? Certains d'entre eux, en particulier ceux qui sont d'origine amé-ricaine, ne permettent pas seulement les con-trôles, mais des opérations permettant d'aug-menter plus ou moins la durée de service des

d) Certains modèles permettent un traite-ment plus ou moins efficace des cathodes émissives déficientes ;

e) D'autres appareils permettent également une réparation -plus ou moins durable et offkace des court-circuits internes ; /) L'appareil doit indiquer ,les coupures des dis-positif quelconque qui permet la vérification

. .

d'effectuer une réparation directe facile. Par contre, une coupure près des broches et du culot en matière plastique peut parfois être réparée en chauffant les broches corregpon-dantes avec précaution avec un petit fer à contraste, dépendent directement de l'émission électronique de Ta cathode, qui produit la courant plus intense qu'avec le fonctionnement normal dans le téléviseur, mais il ne peut y peuvent produire des effets semblables, d'où la nécessité d'indications particulières avant une opinion définitive. transfor-mateurs renforçateurs de ce genre, et il est évi-demment facile d'en établir. peu-vent, d'ailleurs, subir normalement ui;ie aua-mentation de la tension de chauffage de l'or-dre de 100 % au-dessus de la valeur normale de service, et l'élévation prévue n'est que de 25 %.

L'amélioration constatée peut !tre plus ou moins durable ; après plusieurs mois de ser-vice, sinon plusieurs années, toute la couche d'oxyde de baryum est _contaminée. Mais cette augmentation de la durée de service est déjà très précieuse, surtout si elle peut être acquise par Uil moyen simple.

Les appareils· d'essai destinés à cette véri-fication, sinon à cette régénération, peuvent comporter également un dispositif permettant de vérifier la mensio11 minimale de « eut-off >

ou coupure du tube. Cette mesure ne présente pas toujours un grand intérêt, car elle concerne surtout l'effet de contraste qui peut être vérifié beaucoup plus simplement par une observation directe.

Comme on le voit sur la figure 4, l'opération consiste à appliquer une polarisation négative progressive.ment variable sur la grille de con-trôle du tube, c'est-à-<lire, en fait, à augmenter contraste suffisant, si l'émission ciithodique est assez élevée.

Cette détermination est généralement obte-nue simplement en vérifiant l'émission catho-dique, suivant le procédé indiqué sur la fi-gure 3. L'intensité d'émission électronique est notée, en chauffant le filament ; ensuite, on ouvre le circuit de chauffage en manceuvrant le contacteur indiqué sur la figure et qui peut être à bouton-poussoir. La cathode se refroi-dit progressivement, jusqu'au moment où l'émission électronique s'arrête.

Il est facile de noter, par un compte pro-gressif décroissant, le nombre de secondes né-cessaire pour réduire l'intensité du courant aux alentours de zéro. Cette durée permet de l'émission augmente très lentement, puis en-suite s'arrête très rapidement, une fois l' ali-mentation en chauffage du filament arrêté, on peut en déduire la présence de gaz dans l'am-poule ou une usure importante de la matière émissive constituant la cathode plutôt qu'une contamination superficielle.

Si la tension de chauffage est augmentée temporairement, l'intensité du courant dans un tube contenant du gaz revient rapidement augmentation de l'émission durable, lorsque la tension de chauffage est revenue à la normale.

Coupons donc le courant de chauffage du filament électronique. Si l'aiguille dévie très rapidement vers le zéro, en moins de quatre secondes, le tube cathodique est généralement irréparable ; si la durée de la chute est de l'ordre de 4 à 8 secondes, l'espoir est faible, mais réel. Enfin, lorsque la durée dépasse huit secondes, il y a beaucoup d'espoir d'arriver à un résultat satisfaisant.

Si l'émission électronique cesse brusquement au moment de l'essai, il peut, d'ailleurs, y _avoir coupure de la connexion de grille ou de cathode ; si cette coupure se trouve à l'inté-rieur de l'enveloppe du tube, la réparation est évidemment impossible sans démontage, tout au moins par un procédé direct. Mais un Des court-circuits internes entre les électro-des ne suppriment pas toujours la luminosité,

mais peuvent déterminer la suppression des détails de l'lmage, une sorte de c délavage >

des contrastes. Il en est ainsi pour un court-circuit entre le filament et la cathode.

Ce court-circuit détermine une liaison élec-trique entre deux circuits différents qui ne doivent jamais être connectés ; s'il est possible d'isoler ces deux circuits l'un de l'autre, le court-circuit ne présente plus d'importance pour le fonctionnement du tube. essayer d'éliminer les particules superficielles qui déterminent le court-circuit en produisant un courant intense, une impulsion électrique

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F1G. ;;. - Emploi d'un transformateur d'isolement pour le chauffage du filament minus-cule produisant le court-circuit, et cette opéra-tion peut être renouvelée plusieurs fois, si cela est nécessaire. Le courant permet d'éliminer parfaitement toutes les particules parasites, et on sépare ainsi la cathode de la grille dans un certain nombre de cas, ce qui rétablit les qualités primitives du tube.

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y a encore d'autres causes qui éga-lement assurer, dans certains cas, l'élimination des éléments superficiels nuisibles.

Pince coûteux qui nécessite une véritable reconstruc-tion.

Il y a pourtant encore un moyen possible plus rapide ; les fabricants spécialisés possè-dent des appareils de chauffage à induction haute fréquence permettant d'échauffer forte-ment les électrodes à travers le verre, sans ou-vrir l'ampoule. Pendant le passage du tube dans l'appareil de chauffage, on peut l'incliner dans différentes positions et frapper légèrement sur le col avec un petit tournevis, de façon à produire des vibrations mécaniques et à es-sayer ainsi d'amener en contact les extrémités des parties coupées des éléments, ce qui peut produire une sorte de soudure électrique, qui restitue le fonctionnement du tube.

LES DISPOSITIFS RATIONNELS D'ESSAI Des essais complets, rationnels, sont exé-cutés en appliquant sur les différentes électro-des des tensions et des courants, dont les valeurs sont comprises entre les limites indi-quées par les fabricants.

Pour procéder à ces essais rationnels, on peut constituer de petits bancs d'essais ali-mentés en haute tension par un dispositif sé-paré autonome et stable ; l'utilisation d'un adaptateur permet d'éviter cette nécessité d'une source d'alimentation séparée comme le mon-ter la figure 6.

Le dispositif comporte un système adapta-teur, avec un support dont la disposition des douilles correspond à celle des broches du tube employé, et qui peut être établi au moyen du culot d'un tube hors de service. Le dispositif LE HAUT-PARLEUR* 30 OCTOBRE 1962 * Page 79

comporte également un câble à plusieurs con-ducteurs, un inverseur bipolaire à cinq direc-tions. deux prises de jack B, et B, et une petite ampoule à incandescence d'une consom-mation de l'ordre de 1 ampère, du genre des petites lampes d'automobile, pouvant d'ail-leurs être remplacée par un galvanomètre. mesure doit indiquer environ 6 volts, si le fila-ment est en bon état.

Sur les positions 2 et 3 de l'inverseur, cor-respondant à la grille de contrôle et à la ca-thode, on doit déceler des tensions continues de l'ordre de l à 150 volts, dépendant des tensions appliquées normalement sur le tube de l'intensité du signal d'image et du réglage du contrôleur de brillance.

L'opération la plus importante consiste dans la comparaison des tensions vérifiées sur, la po-sition 2 et sur la position 3. Sur la position 2 correspondant à la grille de contrôle, la tension considérée doit toujours être négative par rap-port à la position 3 et la différence doit aug-menter progressivement lorsque le bouton de contrôleur de brillance est tourné vers la le contrôle des tubes électrostatiques.

Il faut, normalement, utiliser un voltmètre de 10 000 à 20 000 ohms par volt, et il est possible d'établir un voltmètre à redresseur avec des résistanoes-série correspondant spécia-lement aux tensions à vérifier.

UN APPAREIL DE CONTROLE COMPLET POUR CATHOSCOPE

Il existe désormais des appareils destinés spécialement à la vérification des tubes catho-diques des catboscopes et aussi bien d'impor-tation étrar.gère que de fabrication française.

Le schéma d'un appareil de ce genre est différentes électrodes entre elles : isolement cathode-filament, isolement cathode de

Weh-nelt. isolement anode, isolement anode de con-centration, grâce à un ensemble de quatre bou-tons-poussoirs S., S,, S. et S., correspondant chacun à une électrode. Un tube au néon intercalé dans le circuit permet les contrôles suivant le principe indiqué précédemment (voir fig. 7 bis).

centration réunies. Le bouton-poussoir anode applique une tension entre l'anode G, et la cathode, l'électrode de Wehnelt W, et l'anode de concentration G, réunies. Le bouton de poussoir correspondant à l'anode de concentra-tion G, applique une tension enLre l'anode de concentration, l'électrode de Wehnelt, l'anode et la cathode réunies.

Quatre pressions successives sur les quatre poussoirs correspondants S., S,, S, et S. secteur lumineux commence à s'ouvrir, on peut lire la tension sur le cadran gradué ; c'est la valeur de la tension de c eut-off > du tube image.

Pour la polarisation minimale de l'Qrdre de 10 volts, le secteur lumineux de l'indicateur

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LA REACTIVATION OU REGENERATION DE LA CATHODE

Ce terme de réac1ivatio11 est fréquemment mal compris ou mal appliqué; on emploie aussi le mot de régénération ou même de ra-jeunissemellf, comme disent les anglo-saxons.

En fait, après réactivation de la cathode usée

Un grand nombre d'appareils américains servant de vérificateurs de tubes contiennent un dispositif de renforcement de courant de chauffage additionnel, réalisé suivant le schéma de la figure 8, et qui permet simplement d'augmenter la tension de chauffage, lorsqu'on vérifie l'émission électronique. Il est ainsi pos-sible de contrôler, comme nous l'avons mon-tré précédemment, si ce surchauffage peut déterminer ou non une amélioration pl us ou moins temporaire de l'émission.

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L'appareil permet également la vérification du débit et de la tension de coupure, c'est-à-dire c- le eut-off > du tube, c'est-à-dire l'état de la cathode, en faisant varier la tension de polarisation appliquée sur l'électrode de Weh-nelt, et il permet, enfin, la vérification du cou-rant de grille.

Fia. 7 bi$. - Schbna de l'appareil de contr61e de la figun 7

En poussant sur le bouton de vérification de cathode, une tension négative est appliquée en-tre la cathode et le filament ; le tube au néon est intercalé dans le circuit, et s'allume si l'isolement n'est pas pal'fait.

En agissant sur le bouton du Wehnelt, on

part des appareils permettent d'obtenir une surtension de 25 % au-dessus de la normale.

LES BATTERIES RECHARGEABLES CADMIUM NICKEL PEUVENl