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VI L’Univers joue aux boules

(Un jeu imprévisible sur un terrain aux contours incertains)

Chaque espèce s’est conçue et développée en symbiose avec un environnement de contact. La théorie de l’évolution de Darwin conduit l’homme, en tant qu’espèce dominante, à se considérer comme un événement majeur, prédestiné et incontournable dans l’Univers. Mais, on peut aussi penser plus simplement que le vivant n’est rien d’autre que le produit d’un environnement minéral, liquide, gazeux parvenu à un stade d’évolution propice à l’émergence d’une macromolécule particulière, qualifiée de biologique. Dans ces chromosomes porteurs de gènes, va se dupliquer, s’autoprogrammer et évoluer l’information qui porte la vie. Cette dernière enregistrée dans toute cellule sous forme d’un élément de synthèse à la base de la chimie organique est l’ADN. On ne peut pas dire qu’à un environnement donné, des choix soient laissés à la génétique. Dans cette logique, si l’avènement du vivant dans l’évolution planétaire est bien dans l’ordre des choses avec notamment la photosynthèse et le cycle du carbone, la destinée de l’homme quoiqu’il fasse serait tracée d’avance. Ce sont les rayonnements nés du Big-bang qui après intrications radiatives et partage d’informations, ont permis la formation d’organismes unicellulaires. Ce long processus a conduit à la présence de l’homme sur terre. Malheureusement pour nous, ce sont ces mêmes rayonnements qui provoquent en bonne part, le vieillissement de nos cellules. Mais, il est à craindre que le pire ennemi de l’homme soit en lui. Son ego surdimensionné l’incite à vouloir tout régenter, au besoin par la contrainte et tout s’approprier sans partage. A moins que ce ne soit la vie elle-même dans sa forme la plus rudimentaire, parasitaire à l’intérieur de nos organismes ; un virus contre lequel l’homme serait impuissant à se défendre. Une fin bien dérisoire pour une humanité qui depuis Einstein plus particulièrement, devrait apprendre à revoir ses comportements, en relativisant toute chose et pas seulement le temps et l’espace ! Sans oublier que notre planète n’a pas, dans l’Univers, le statut particulier que nous lui prêtons et que tous les corps stellaires qui gravitent de concert autour de nous sont autant d’épées de Damoclès sur nos têtes. Les scenarii qui mèneront l’humanité à sa fin, ne manquent pas. Pour chacun d’entre nous, pris individuellement, les lendemains n’ont pas grand avenir. Par analogie, il n’y aurait eu, rien de révélateur avant le Big-bang qui fasse augurer de ce qu’est devenu depuis notre Univers. Ce rapprochement plutôt simplificateur avec le vivant, n’est là que pour aider à la compréhension de ce que pourrait être une telle singularité de départ, rien ne se faisant totalement

par hasard. Le hasard est souvent la réponse facile à ce dont on ne peut déterminer la cause.

Mais surtout, penser que notre Univers est né de rien, n’induit pas nécessairement qu’il succède au néant. Cette idée rejoint l’idée d’une « succession » interminable de systèmes binaires d’univers en symétrie contraire, circonscrits comme le nôtre, bien que probablement quelque peu différents dans leurs développements. Une chiralité plus ou moins marquée peut laisser supposer un processus de déconstruction de ceux-ci, plus ou moins précipité.

Avant d’aller plus avant, il convient de revenir sur ces objets stellaires super massifs, aussi impénétrables que les plus petits constituants supposés de la matière que sont les particules et dont ils semblent représenter l’ultime destinée : les trous noirs. Qu’est-ce qui pourrait amener à conclure qu’ils soient à la fois à l’origine de notre Univers et son aboutissement ?

Les trous noirs se créent et fusionnent au gré des rencontres. Ils deviennent alors plus massifs. S’il n’est pas le plus spectaculaire, le fusionnement de trous noirs, est l’un des phénomènes les plus aboutis de l’Univers. En raison de la densité extrême des masses confrontées, il modifie localement, dans la démesure et de façon insolite, l'espace-temps. Il se signale à nous par un flux de rayonnements de très haute énergie. Particulièrement pénétrants, ces sursauts de rayons gamma principalement et rayons X parcourent l’espace sans affecter la matière rencontrée autrement qu’en générant, principalement et par réactions en chaîne, des paires d’électrons et d’antiélectrons, ainsi que des neutrinos et antineutrinos (voir chap. XI).

Malaisés à déceler, les trous noirs sont certainement beaucoup plus nombreux que répertoriés. Ils ne pourraient perdurer en dessous d'une masse minimum (limite d’Oppenheimer-Volkoff) mais peuvent acquérir des masses insoupçonnées.

Il est permis d’imaginer le contenu d’un TNMM dans un Univers refroidi, comme monolithique, uniforme et dépourvu d’atomes et particules dans leur diversité d’origine. En quelque sorte, un corps singulier, d’apparence figée, boulimique d’énergie, sans fréquences d’onde électromagnétique autres que celles émises par son disque d’accrétion et privé de ces oscillations et autres mouvements inhérents à la matière. Un peu comme le béton solidifié qui se substitue à un mélange d’eau, de sable, de graviers, de chaux et autres additifs (encore que cette image soit imparfaitement appropriée, ne serait-ce déjà qu’au plan de la densité et de l’homogénéité).

A un stade avancé, tout phénomène « d’évaporation » ou de rayonnement émanant du disque d’accrétion d’un trou noir, a cessé, marquant la fin des

« radiations de Hawking ». Les TNMM, objets quantiques macroscopiques, n’émettent plus de radiations thermiques car le disque d’accrétion, faute d’être alimenté, a disparu. Or cette zone frontière de non-retour (on devrait plutôt parler de sphère passablement encombrée sur son équateur) était la source d’émission de ces radiations. Elle marque la limite en deçà de laquelle rien ne peut échapper à l’attrait gravitationnel d’un trou noir. Mais cette limite diffère selon l’angle d’approche des photons. Elle varie également en fonction de la masse, de la vitesse et du moment angulaire de toute autre particule ou corps stellaire en approche.

Ce « manteau » d’accrétion n’est pas froid. Cela explique les radiations en provenance d’un trou noir « alimenté ». Par ces émissions de rayonnements gamma notamment et de matière, un trou noir actif évacue en grande partie par ses pôles, en raison d’un magnétisme de surface, le « trop plein » d’énergie. Cette interprétation subversive de la théorie de Stephen Hawking, prend en compte l’état avancé à un stade futuriste d’un Univers refroidi et cette situation n’est de toute évidence, pas celle de l’Univers qui s’offre à notre regard. Principes d’équivalence et de conservation de l’information dans sa diversité ne sont plus applicables à ces astres obscurs. La matière « digérée » et disloquée par le trou noir, gagne en compacité, dans un état froid transitoire, compromis entre énergie potentielle et plasma primordial.

Les choses sont alors bien avancées qui conduiront à associer, bien que ce ne soit pas véritablement en lien direct, l’effondrement général des TNMM constitutifs d’un Univers refroidi, à un Big-bang de seconde génération. De façon imagée, nous pourrions dire que l’effondrement d’un système binaire d’univers en symétrie contraire « réveille sans localisation », par « effet retour » les forces virtuelles latentes potentiellement symétriques, préfigurant un nouveau système Univers /Anti-univers.

L’existence de l’antimatière est plus que théoriquement établie même si nous avons beaucoup de difficultés à nous la représenter au travers de rares antiparticules fugacement provoquées ou mathématiquement requises. Cette symétrie qui porte sur des particules de même nature se distingue de la polarité attribuée à des particules de nature différente et qui confère un certain équilibre à l’atome. L’Anti-énergie se définit comme l’envers, le reflet, l’opposé tout à la fois d’une même force de symétrie qui nous est familière. On ne peut décrire correctement une pièce de monnaie si l’on ignore en partie à quoi ressemble l’une de ses faces et si à plus forte raison, l’existence même d’une face verso nous est cachée.

La particule est un aspect reconnu mais insuffisamment compris d’un paquet d’onde. La symétrie contraire est le reflet discret et quasi inexploré de notre Univers. Toutefois, si l’on peut parler d’antiparticules au sens de

symétrie quantique de nature ondulatoire, il devient malaisé d’imaginer l’antimatière à l’image de ce que nous connaissons de la matière construite (molécules, objets stellaires…). En effet, la matière décrit une réalité palpable qui nous est propre, n’appartient qu’à nous et dont nous sommes de plus une incarnation en tant qu’organisme vivant. L’antimatière construite, n’est pas à notre portée.

Nous savons que les OEM non captées par la matière et qui ne révèlent ni charge, ni symétrie, ne cessent d’interférer en se chevauchant. En phases, elles s’additionnent et produisent une onde de plus grande amplitude. En totale opposition de phases, les longueurs d’onde s’harmonisent et aucun pic d’émission n’est plus détectable. Entre ces 2 cas extrêmes et selon leurs particularités de départ, les ondes interfèrent entre elles de façon plus ou moins « constructive ou destructrice ».

Pour que des particules, prises en tant que paquets d'ondes, s’annihilent dans des conditions d’interférences destructrices non provoquées, en présence de leurs antiparticules, cela supposerait que les ondes qui leurs sont associées :

 Soient de semblable intensité (même orientation de champ, même amplitude, même fréquence)

 Se propagent de la même façon (même sens dans un même champ d’interaction)

 Partagent un temps commun dans des référentiels symétriques. Cette dernière condition ne sera remplie qu’au stade de l’effondrement final lorsque les TNMM auront rassemblé la totalité de l’énergie que porte notre Univers

Non satisfaites, ces conditions drastiques représentent ce qui fait la chiralité de symétries

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La notion de force permet de conférer un cadre d’observation à la transmission et à la transformation d’énergie.

Cette symbolique est née de l’idée que l’énergie n’a pas de réalité matérielle stable. Protéiforme, elle devient difficile à définir. Toutefois dans une logique antithétique, on pourrait dire que l’énergie représente les mouvements et interactions de tout ce qui fait l’espace.

Que deviendrait l’espace si le temps n’existait pas. On imagine alors un milieu où rien ne se passe, privé de ce qui fait l’énergie, et donc une impossibilité d’espace. Révélateur d'une rupture de symétrie, le temps est la représentation rapportée à notre symétrie que nous nous faisons d’une

certaine chiralité entre symétries contraires (ou d’un temps imaginaire propre à un système binaire d’univers en symétrie).

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Cette idée de brisure de symétrie, légitime de la sorte, la présence de la matière ainsi que l'équivalence masse/énergie.

Cette dernière globalement conservée finira délogée d’un espace qui se « vide », les trous noirs n’étant pas représentatifs d’espace.

VII L’Univers « ressuscité »

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