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XX Le temps poserait il problème au regard de la relativité ? (Supprimons donc l’espace comme nous avons invalidé l’éther !)

Mais pour cela, il faut quitter les étages de la physique quantique et de la physique classique relativiste qui nous sont déjà difficilement accessibles, et s'intéresser à la dimension cachée de l'Espace/temps : celle qui raconte les interactions discrètes entre les 2 symétries contraires à la frontière du Cosmos multivers.

Nous nous interrogeons sur le pourquoi du temps et de l’espace. Bien que l’idée nous paraisse dénuée de bon sens, nous commençons à réaliser que c’est l’observateur pensant que nous sommes qui fait le temps et l’espace. Le temps et l’espace portent notre marque de fabrique. Localiser, relier de causes à effets et relativiser est notre façon d’habiller dans un modèle que nous voudrions complet et suffisant, tous les phénomènes étudiés. L’espace/temps commence à prendre forme avec les interactions électronucléaires de la mécanique quantique pour s’imposer pleinement avec les effets gravitationnels des corps de la relativité générale.

En physique relativiste, le temps est une propriété de chaque observateur. Il est pour ce dernier, le cadre sans lequel il ne pourrait se faire une représentation de ce qui constitue et remplit l'espace. Rappelons que, si le temps des événements semble rester invariant pour chaque observateur, il n'en est pas moins relatif, sorti de son cadre initial de référence. En effet, le temps évolue à l’instar d’un contexte spatial propre à tout observateur.

Trame des événements, l'espace permet de tracer positionnements et sens de déplacement. Cette définition de l'espace est à rapprocher de celle que nous pouvons donner du temps en tant que cadre sans lequel nous ne pourrions relativiser les interactions énergétiques entre elles, en corrélant causes et effets. Le temps donne cependant l’impression de pouvoir se substituer à l’espace dès lors que nous sommes dans l’incapacité de positionner en 3 D. Cela aurait l’avantage d’éviter de s’interroger sur ce que serait la plus petite distance mesurable. Le temps qui s’arrête est plus facile à se représenter. Alors que l’idée d’absence d’espace conduit à penser que la particule, composant élémentaire à la base de d’une architecture quantique, n’a pas vraiment d’existence phénoménologique.

On peut s’étonner de pouvoir accorder des interactions mesurables dans un champ énergétique avec la présence de particules considérées comme entités d’énergie non représentatives d’espace. La longueur de Planck devient alors l’artifice mathématique qui en pixelisant l’espace, permet de remédier à cette

difficulté de localiser une particule assimilée par nécessité de représentation à un point dans l’espace.

Le temps a besoin d’être spatialisé pour être mis en équations, mais exprimé autrement qu’en formulations mathématiques rapportées à l’espace (chose que nous ne savons pas faire), il devrait suffire à décrire et corréler les événements.

Si le temps est irréversible, alors les événements eux-mêmes sont irréversibles et une conséquence est nécessairement la cause d'un événement qui lui succède. Cela doit être nuancé si l’on considère que l’évolution de notre Univers est programmée depuis le Big-bang et que l’effondrement final annoncé est inéluctable. Cet événement de fin sans en être à l’origine stricto-sensu serait la cause première en quelque sorte d'un système binaire « secondaire » d’univers en symétrie. Pour autant, peut-on savoir ce qui succède et ce qui a précédé ? Difficile de parler de chronologie. Bien que non reliés directement, Big-bang et effondrement final représentent-ils vraiment 2 événements distincts ?

Il est admis que le temps serait une quatrième dimension attachée à un espace tridimensionnel. Mais on peut penser aussi que les 2 dimensions fondamentales, sont celles qui font les 2 symétries contraires. Ainsi, la cinquième dimension d’espace-temps prônée par T. Kaluza pourrait se comprendre comme dimension cachée représentative d’un Univers de symétrie contraire. De ce point de vue élargi, le temps représenterait les effets indirectement perçus d'interactions discrètes entre symétries.

Ce n'est vraiment qu'à l'échelle des interactions discrètes entre symétries que la notion de déplacement se détache de l'idée de temps. Les paramètres spatiaux ne sont plus nécessaires si nous considérons que le temps est l'espace. Si nous pouvons difficilement imaginer ces interactions discrètes en dehors de l'espace, c'est parce que nous parlons d’un cadre contextuel sous-jacent à la mécanique quantique. L'entropie n'y est pas mesurable en termes d’espace/temps et rien ne parait pouvoir être relié à notre réalité macroscopique. En effet, l'observateur que nous sommes, s'inscrit dans un référentiel qui appartient principalement à la relativité d'Einstein décrite sous forme d'interactions de particules dans un contexte de gravitation. Mais, pour l'observateur que nous sommes, ce monde intelligible occulte l’état caché de symétrie contraire.

Pour un exercice de pensée qui intègre cette dimension cachée, il en est tout autrement. Dans ce paradigme, le processus de déconstruction représente le retour à l'équilibre cosmologique et d'une certaine façon une réversibilité qui

ramènera à l'état initial. En résumé, le temps pourrait se voir comme une illusion d'espace, inhérente à la présence d'un observateur rattaché à une latéralité de symétrie.

Il faut reconnaître que nous sommes naturellement prédisposés à rejeter ce concept d’une symétrie d’Univers ignorant l’espace. Cela ne correspond aucunement à notre réalité, laquelle nous amène à interpréter dans une logique de ressentis, des phénomènes dont le déroulé s’appuie sur une occupation vécue d’un espace en 3 D.

L'idée qui a pu être imaginée d'un temps cyclique, rejoint d'une certaine façon, ce paradigme « en boucle ».

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Nous avons vu que la gravitation, en « dépouillant » l’espace de son énergie cinétique (les OEM et tout ce qui représente un quelconque mouvement inertiel), modifie le relief énergétique de celui-ci.

La lumière n’exerce aucun effet gravitationnel et sa vitesse considérée comme infranchissable et non modifiable, une fois rapportée aux niveaux de gravitation et de densité énergétique rencontrés sur son parcours prend valeur de constante. Autrement dit, le rapport distance parcourue/temps écoulé qui définit la vitesse de déplacement des photons, peut être considéré comme invariant, bien que distances et durées soient autrement perçues dès lors que l’on change de référentiel. L'exemple à retenir serait celui d’une horloge en approche d’un trou noir et soumise à l’attraction de celui-ci. Aux yeux d’un l'observateur délocalisé, le temps de cette horloge paraîtrait s'écouler de plus en plus lentement. L'horloge ne s'arrêtera qu’une fois franchi l’horizon du trou noir. En l’absence d’espace « occupable », le temps est quasi arrêté mais l’horloge déconstruite ne le sait pas. A contrario, dans un espace énergétique en dépression avancée mais encore « ouvert », le temps n’est jamais totalement arrêté.

Le caractère relativiste du temps conduit la vitesse lumière, à évoluer avec le niveau dépressionnaire de l’espace. La vitesse de propagation des OEM, serait donc aujourd'hui différente de ce qu'elle était dans le passé lointain qu’il nous est donné d’observer.

La relativité générale fait que depuis un point au sol, le temps mesuré pour un corps situé à sa verticale (au sommet d’une montagne par exemple) s’écoule moins lentement que le temps vécu au sol.

Dire que les notions d’espace et de temps sont relatives, signifie qu’elles sont calibrées par le référentiel de chaque observateur. Vu comme un paradoxe,

l’ordre des événements pourra même en théorie, être perçu différemment selon le contexte gravitation/accélération de l’observateur d’une part et les effets gravitationnels et inertiels affectant le sujet observé d’autre part.

Prenons 2 exemples concrets pour illustrer ces propos en contradiction avec notre logique de ressentis à la base de la physique newtonienne.

Premier cas de figure : celui d’une fusée (B) après son décollage de la terre

(A) ou celui du manteau (B) d’une étoile après son explosion et qui s’est détaché du cœur (A) de celle-ci.

Ces événements peuvent être considérés comme des « accidents » provoqués ou nécessaires dans un processus général de rassemblement de la matière et de conversion de l’énergie cinétique en énergie potentielle.

Au départ, les deux corps A et B ne font qu’un. Puis B se détache de A en prélevant à A une partie de son énergie. Ce qui revient à dire que la masse de B, qui sera convertie partiellement en chaleur, devient plus importante. Ce premier cas de figure ne place donc pas B en symétrie de A. L’accélération de B devra être supérieure aux effets gravitationnels qu’il subit de la part de A et qui se feront de moins en moins sentir. Pour A comme pour B, leur temps-étalon de départ, propre à un référentiel commun initial, parait ne pas changer. Mais du point de vue de A, le temps vécu par B semblera ralenti et pour B le temps de A paraitra s’écouler plus rapidement.

Second cas de figure : Celui de 2 corps (A et B) ou structures stellaires

(planètes, systèmes d’étoiles, galaxies et leurs amas…) qui ne sont pas en mesure de résister aux effets gravitationnels additionnés qu’ils produisent. C’est le processus normal qui modifie l'inertie d'un corps.

A et B se rapprochent et confondent une partie de leurs énergies. Leurs masses, converties partiellement en chaleur au moment de leur impact, s’additionnent comme s’ajoutent les effets gravitationnels de ces 2 corps. Ce cas de figure, conforme à l’évolution de notre Univers, place donc B en symétrie de A et réciproquement. Pour A comme pour B, leurs temps-étalon de départ ou temps propres se retrouvent confondus. Le temps de A+B semble avoir ralenti dans un espace davantage resserré. C’est ce qui explique que la durée de vie d’une particule en approche de notre planète nous parait plus longue que le temps de vie propre à cette particule. Ceci justifie aussi que, pour nous, le champ gravitationnel de la terre décale le spectre de lumière vers le rouge en allongeant les longueurs d’ondes qui nous parviennent.

Le paradoxe des jumeaux illustre assez bien ce qu'est la relativité. Comment après avoir voyagé dans des référentiels différents, 2 jumeaux pourraient-ils se

retrouver, en théorie, à partager un même référentiel, avec des âges différents ? Si pour le jumeau quittant la terre, le temps rapporté à celui de son frère se raccourcit bien, en serait-il de même au retour ? Un temps au retour qui s’allongerait lui ferait perdre le bénéfice de l’aller. Pour revenir à son point de départ, le voyageur de l’espace devra dépenser autant d’énergie qu’à l’aller. Cette accélération négative fait que le spationaute n’est jamais en symétrie de son jumeau resté sur terre. Ce dernier continuera donc de prendre plus de rides que son frère jusqu’au retour de ce dernier. Cette forme « de semi-hibernation éveillée » vécue par le voyageur de l’espace devrait autoriser des voyages interstellaires plus importants que nous ne les imaginons. Il reste à savoir toutefois comment ces exilés supporteront les rayonnements et l’absence de pesanteur sur de longues périodes.

La notion de temps se superposant à celle d’espace, l’idée de distance doit être prise dans un contexte de courbure de l’espace, accompagnée d’une moindre « compacité » du temps. Ainsi x fois plus de courbure dans un espace distant en dépression = x fois moins de temps compté par l’observateur délocalisé que nous sommes.

Il est donc nécessaire, pour cet observateur, de corriger les temps comptés et distances mesurées en prenant en compte les effets gravitationnels ou d’accélérations subis par le sujet distant observé.

En effet, notre Univers rassemble une multitude de dépressions énergétiques plus ou moins creusées et interagissant entre elles. Chacun de ces innombrables centres dépressionnaires possède son propre « moteur » gravitationnel et son propre contexte spatio-temporel.

Cependant, rien ne pouvant se dissocier du reste, tout phénomène observé devrait logiquement ne pouvoir se décrire que rapporté à l'ensemble des phénomènes. Toutefois, trop de paramètres doivent être pris en compte dans la prise des mesures. On ne peut que douter de la justesse des résultats obtenus. C'est là que les choses se compliquent singulièrement, car deux lieux d'espace ne peuvent partager un même contexte spatio-temporel. Comment les événements qui les caractérisent pourraient-ils alors être considérés comme simultanés ? Le temps, ainsi structurellement dépareillé et qui ne s'écoule pas de la même façon, ici et là, n’a rien d’universel. C’est aussi une façon d’appréhender ce en quoi consiste la chiralité symptomatique des symétries.

La vitesse de la lumière ne serait donc une constante acceptable que dans un temps d’observation simultané réellement partagé ; des conditions plutôt improbables car ce seraient celles d’un univers non pluri référentiel, autrement dit statique. Les valeurs des constantes fondamentales dites exactes (vitesse

lumière, constante de Planck, constante gravitationnelle, constante magnétique) ne seraient pas si constantes que cela. De plus, même si cela ne s’avère pas perceptible, elles devraient, sur le long terme, varier conséquemment à l’évolution de l’Univers.

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Comment décrire l’Univers au présent immédiat ? Il est fait d’une succession d’évènements tous reliés, incidents ou collatéraux. Parler de notre Univers nécessiterait pour bien faire, de repenser notre vocabulaire et de remplacer : objet par évènement, matière par ondes, position par déplacement, photo par vidéo, conflit par interaction, structure par processus, masse par énergie, état par évolution, décrire par raconter…

Localiser quelque chose dans l’espace, revient à le situer dans un temps qui lui est propre et différent du nôtre. De la même façon, circonscrire un événement dans le temps, revient à le localiser dans un espace qui lui est exclusif et différent du nôtre. La relativité repose sur cette idée plutôt déroutante de référentiels où l’espace et le temps sont 2 variables reliées dans un contexte quadridimensionnel.

Le temps est avant tout un comparateur d’états qui fait référence à l’espace en termes de distanciation, d’occupation, de positionnement. Le temps vu alors, comme une succession de présents devient indissociable de l’espace.

Dans notre réalité qui ignore la dimension quantique, le temps commence à se révéler à l’échelle supra-atomique. Ceci fait qu’en mécanique quantique, en dessous de ce que nous pourrions appeler les unités de Planck, le temps n’est plus vraiment significatif et l’espace s’estompe. Le temps devient en quelque sorte un présent permanent, oublieux d’un espace qui n’est plus mesurable en unités d’énergie. La particule ne peut distinguer le passé du futur et la variable temps y est mise de côté. Les interactions discrètes entre symétries échappent de ce fait, à notre capacité de compréhension ainsi qu’à toute observation. En leur donnant une chronologie, le temps habille les interactions impliquant des particules de même symétrie, celle dans laquelle nous nous inscrivons. Ce temps relatif semble absent des interactions impliquant des particules de symétrie contraire, ce qui les rend inobservables.

La thermodynamique permet de décrire les propriétés physiques des corps en quantité de chaleur et de mouvement. Froid et d’entropie nulle, le Big-bang ne

peut être considéré de ce point de vue, comme un évènement mais plutôt comme un « point » de départ représentant l’ouverture du temps. Il en est de même de l’effondrement final d’un Univers refroidi qui traduit la fermeture du temps, en mettant un terme à une chiralité symptomatique de brisure de symétrie.

En résumé, un processus général, commandé par la gravitation, fait que dans un espace en dépression croissante, la relativité du temps tend à s’estomper. De plus en plus dilatés, les temps propres à chaque référentiel, tendent ainsi vers une uniformité programmée qui conduira à une « mise à l’heure » commune et universelle de tous les référentiels dans un Univers refroidi (voir planche illustrée en annexe). Tout finira en TNMM dans un temps prédestiné à s’arrêter. A cet ultime instant caractérisé par l’absence de référentiel, dire que le temps est arrêté n’a pas plus de sens que parler de vitesse infinie. De ce point de vue, la chiralité qui fait la symétrie, fait aussi la relativité.

XXI Sur la difficulté de parler métaphysique

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