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(Des particules insignifiantes qui s’affranchissent des frontières) La masse inerte ou masse supposée au repos d’une particule ne varie pas sauf

changement de génération de la particule. Cette masse inerte correspondrait à la quantité totale d’énergie cinétique des ondes intriquées en paquet et qui font ce que nous appelons une particule. Pour accélérer, une particule doit acquérir de l’énergie supplémentaire. Cette énergie cinétique apportée confère une capacité inertielle plus grande aux particules et aux corps stellaires en accélération. Un observateur distant attribuera au voyageur en déplacement accéléré des pouvoirs gravitationnels accrus, accompagnés localement d’une déformation davantage marquée de l’espace-temps.

Accélérer, revient à acquérir de la masse et nous savons qu’il faut énormément d’énergie pour gagner un tant soit peu de masse supplémentaire. Toutefois, un corps ne pourra jamais atteindre la vitesse de propagation des OEM, sachant qu’à partir d’une certaine masse, un corps s’effondre sur lui-même. Il se transforme en étoile à neutrons pour finir en trou noir quand ce n'est par rejoindre un trou noir où toute manifestation d'énergie cinétique est exclue. Seule une particule de très faible masse tel le neutrino peut approcher la vitesse lumière car elle est peu sensible aux effets gravitationnels des corps approchés et le risque qu’elle soit confrontée à d’autres particules est extrêmement minime. On en viendrait à penser que le neutrino possédant de plus la particularité d’être de charge neutre, serait la particule-source idéale à l’origine de toutes les autres particules élémentaires.

Comme le photon, le neutrino est susceptible d'être un catalyseur d'échanges de premier ordre entre les symétries. L'un comme l'autre, ne peuvent être observés qu'indirectement par les effets engendrés tels par exemple, les phénomènes de diffusion, diffraction, réfraction, photosynthèse pour les OEM. Les neutrinos se manifestent essentiellement au travers des interactions nucléaires faibles impliquant des particules possédant une masse tels les électrons, muons, taux et les particules composites que sont les hadrons. Particules sans charge, les neutrinos permettent aux atomes d’ajuster leur masse en conservant leur neutralité de charge. Ils récupèrent l’énergie transportée par les photons et qui échappe à l’électron lors des interactions (désintégration ẞ) de contact entre neutrons, protons et électrons. Cette particule représente la déperdition d’énergie, de mouvement et de spin relevée lors des désintégration bêta. Son émission est assujettie à un besoin de préserver l’équilibre de départ dans ce type d’interaction lui-même commandé par l’ordre des évènements qui fait la destinée toute tracée de notre Univers.

Une certaine façon de concevoir un neutrino issu de ces réactions nucléaires, est de l'imaginer comme un électron qui aurait perdu sa charge électrique en pénétrant le noyau. Mais peut-être serait-il plus légitime de le considérer comme un photon gamma qui auraient acquis de la masse mais perdu une partie de son énergie cinétique au contact d’un proton après que celui-ci soit devenu neutron par capture électronique.

La vitesse de déplacement (énergie cinétique) des neutrinos, proche de la vitesse lumière, porte l'essentiel de leur énergie, compte tenu de leur masse insignifiante. Tout comme les photons, les neutrinos qui sont semble-t-il, les particules les plus abondantes dans l'Univers, ne possèdent pas de charge électrique. S'ils peuvent varier en masse, ils semblent ne pas pouvoir totalement disparaître ou se désintégrer. Leur masse insignifiante les rend très peu sensibles à la plupart des effets gravitationnels et à la force nucléaire dite forte. Difficile à évaluer avec précision, leur masse est susceptible de variation par changement de génération (appelée aussi saveur) lorsque densité et entropie du milieu ambiant le requiert. Ils ne pourront être perturbés dans leur parcours que par la traversée de champs gravitationnels conséquents, ce qui les amènera à modifier leur énergie équivalant/masse. C’est ainsi que des neutrinos électroniques "oscillent" en neutrinos muoniques qui eux-mêmes pourront muter en neutrinos tauiques et inversement. Cela peut laisser supposer, sans certitude, toute une variété de neutrinos moins stables entre ces 3 paliers ou saveurs et possiblement aussi des neutrinos plus lourds, témoins des premières nucléosynthèses.

C'est aussi pour cela que le neutrino intervenant sous des profils différents, parait insaisissable et pendant longtemps fut si malaisé à détecter dans sa complexité de "formes". Il semblerait que le neutrino soit en permanence dans une superposition d'états qui rend son niveau d'énergie difficilement discernable.

Qu’un antineutrino soit impliqué dans ces variations de masse signifierait que le neutrino a aussi la capacité d’être tantôt particule, tantôt antiparticule. Qu’il ne puisse être, cependant, simultanément particule et antiparticule tient à la présence d’un semblant de masse et au fait que tous les neutrinos observés présentent, dans notre symétrie, une hélicité gauche (ce qui signifie que la projection de leur spin rapportée à la direction de leur mouvement est toujours négative). Si l’on considère que toute particule de masse peut adopter indifféremment une hélicité droite ou gauche, cela pourrait signifier que l’hélicité droite absente des observations, serait présente dans la symétrie contraire à celle que nous connaissons et donc que l’antineutrino serait d'hélicité droite.

Qu'un neutrino soit émis par un neutron, alors un antineutrino est aussitôt absorbé par un autre neutron. Rien ne disparaît totalement et le produit de la désintégration d'un neutron se résume à la création d'un proton + un électron + un antineutrino. Simplement, les termes de l’équation ont changé.

Particules et antiparticules sont censées être de même spin, de masse équivalente mais de charge contraire et d’hélicité opposée (exception faite de l’antineutron, particule composite qui ne peut que rester dépourvue de charge). Cependant la symétrie ne saurait se résumer à ce qui paraît être trop facilement, une inversion de polarité et d’hélicité. Il n’est donc pas interdit de penser que le neutrino étant de charge neutre, épouserait la symétrie la plus appropriée en accompagnant l’électron issu d’une interaction nucléaire.

S'ils ne sont pas les plus nombreux, les neutrinos de très haute énergie sont produits en abondance lors des phénomènes les plus violents de la fusion thermonucléaire qui requièrent plusieurs millions de degrés. Ces neutrinos proviennent du cœur des étoiles chaudes, des supernovæ, hypernovae et des phénomènes de désintégration qui se réalisent à l'horizon des événements de trous noirs. Ces réactions s’accompagnent d'un rayonnement gamma de très haute énergie. Par contre, la simple combinaison de 2 atomes d'hydrogène en un atome de deutérium avec mutation d'un proton en neutron, ne peut être productrice que de neutrinos peu énergétiques.

Si la fusion d'étoiles à neutrons et de trous noirs se traduit bien par un sursaut gamma, aucune émission de neutrinos n’a pu être observée, ces derniers malgré leur peu de masse, ne pouvant échapper aux effets gravitationnels exceptionnellement intenses du phénomène.

En résumé, comme les photons les neutrinos sont supposés infiltrer les 2 symétries de façon discrète, en étant selon le cas particule ou antiparticule. Ils participent au processus de déconstruction de l'Univers dans le cadre des réactions nucléaires.

Est-il possible que les particules de matière (fermions) aient été créées telles qu'elles sont aujourd'hui dans les premiers temps de l'Univers ? En cosmologie, il est rare que les choses se déroulent de façon aussi spontanée et directe. On ne peut exclure un processus de transition avec une succession de phases intermédiaires qui pourraient impliquer des neutrinos à l'état de primo-particules tel que décrit ci-après.

Paquets minimalistes d’ondes intriquées, neutrinos et antineutrinos pourraient avoir été le premier type de particule créé dans l'espace non encore électriquement chargé d'un Univers naissant. Un certain nombre de ces primo-particules sans charge auraient continué d’interagir avec les rayonnements hautement énergétiques dans lesquels ils baignaient.

Saturés d'énergie convertie par rupture de symétrie en masse inerte, une partie de ces neutrinos qui ont marqué les débuts de notre Univers, auraient pu contribuer ainsi à réaliser ce qui deviendra les particules élémentaires et leurs antiparticules chargées de notre modèle standard. Dans ce processus préalable à la formation des premiers atomes d’hydrogène, on peut considérer que les neutrinos du passé seraient en quelque sorte les embryons des quarks et électrons et de leurs antiparticules d'aujourd'hui. Ils représenteraient le point de départ de la matière et de l’antimatière. Tout comme le photon qui ne possède pas de symétrie remarquable, le neutrino, en raison de sa neutralité de charge, ne dissimule pas sa symétrie partagée d'égale façon dans les interactions de force. Le neutrino est une particule bien mystérieuse qui se démarque à plus d'un titre des autres particules. Notamment, certains neutrinos remarqués dans le cadre de phénomènes particulièrement violents tels des hypernovæ, semblent posséder une énergie exceptionnellement élevée de plusieurs centaines de Te v. Aussi peut-on penser que dans les débuts de notre Univers, les neutrinos pouvaient avoir des énergies bien supérieures, de plusieurs milliards de Te v. Issus du plasma originel, ces premiers neutrinos seraient alors le produit intriqué (les premières intrications radiatives) des photons de longueur d'onde insignifiante qui marquèrent l’ère radiative passé le mur de Planck. De tels photons devaient posséder une énergie sans commune mesure avec celle des photons qu'il nous est donné d'observer, aujourd’hui.

Ces neutrinos particulièrement énergétiques qui marquèrent les débuts de notre Univers et qui semblent avoir disparus depuis, auraient pu représenter la phase déterminante, annonciatrice de l'électromagnétisme, en préalable à la constitution des premières particules élémentaires chargées. Au cours de cette période complexe et relativement brève, les neutrinos nouvellement formés, réalisent en interagissant entre eux et le rayonnement diffus, les premières particules libres chargées (primo-génération de quarks et d'électrons). Hautement énergétiques, ces particules élémentaires primitives éparses finiront par s'assembler dans un Univers qui se refroidit, pour former des protons, des neutrons et des électrons. Protons et neutrons associés à leurs cortèges d'électrons seront alors en capacité de s'assembler sous forme d'atomes réalisant ainsi une structure de charge neutre, pièce maîtresse de la matière. La nucléosynthèse primordiale marquée par une baisse de la température ne pourra que générer des atomes légers. Ce seront principalement, avec leurs isotopes les plus stables, des atomes d'hydrogène, quelques atomes d'hélium et en très faible quantité des atomes de lithium. Les atomes plus lourds viendront ultérieurement avec la nucléosynthèse stellaire. La condensation des nuages

d’hydrogène abritant quelques éléments d'hélium et lithium, conduira alors à vaincre la répulsion électrostatique entre noyaux.

Ces neutrinos ont dû se départir depuis d'une grande partie de leur énergie suite aux innombrables interactions nucléaires entre protons et neutrons et interactions électrofaibles qui émaillèrent l'évolution de notre Univers. La force faible, en impliquant neutrons et neutrinos, a permis la pérennisation de protons en quantité. Le neutron hors champ gravitationnel intense (non capté par un noyau atomique ou une étoile à neutrons) est voué à se transformer en proton. Particularité d'un Univers pré-atomique, ces primo-neutrinos très énergétiques n’ont plus leur place, de nos jours, dans un modèle standard réduit pour l'essentiel à 3 générations de fermions. Les particules actuelles sont ainsi classées par famille en fonction de leur masse et de leur durée de « vie », cette dernière allant en sens inverse de leur masse.

Aujourd’hui encore, les réactions nucléaires émettent des neutrinos courants dits « électroniques » et qui sont de moindre énergie. Mais ces réactions nucléaires sont susceptibles aussi de produire incidemment des neutrinos muoniques et tauiques plus lourds ainsi que des électrons « dopés » sans réelle durée de vie, classifiés muon et tau. En se départissant d'une partie de leur énergie, ces leptons massifs de transition, de moment magnétique instable, respectivement de deuxième et troisième génération, seront appelés à se pérenniser, sous forme d'électrons légers dits de première génération. Or les particules de première génération que sont ces électrons légers, les quarks up et les quarks down sont celles qui donnent corps et une relative stabilité à la matière construite. Ceci n'exclut pas toutefois une prolifération « accidentelle » nécessaire à l'équilibre général, de structures incidentes instables (particules composites, atomes, voir molécules) dites « exotiques » impliquant des particules lourdes de deuxième et troisième génération. Sans doute, les rayonnements électromagnétiques dont les longueurs d'onde ne cessent de s'allonger et les fréquences de chuter, ne sont-ils plus en capacité de réaliser les transferts d’énergie nécessaires à l'équilibre de charge entre ces particules massives qui peuplaient un Univers naissant. Cette évolution expliquerait la structure atomique et un certain équilibre de charge entre fermions dans l'Univers baryonique d'aujourd'hui.

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