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CHAPITRE 9 :

2. Recommandations à Test-Achats

2.8 Un site Web indépendant

Il faudrait un site indépendant avec des liens provenant du site vers les Chambres de Commerces et de l’Industrie et vers Test-Achats et pas deux sites différents qui pourraient amener la confusion auprès du consommateur. Un site professionnel pourrait être un plus, par professionnel, nous entendons du point de vue de l’image qu’il projetterait à un internaute visitant le site de Web Trader.

CONCLUSION

Au départ, notre questionnement sur la labellisation s’énonçait comme suit : Les « signes de qualité » répondent-ils bien à la demande du marché ? Pour ce faire, nous avons essayé de définir le secteur de la labellisation. Nous avons commencé par positionner et par définir ce qu’était un label.

Notre mémoire portant plus particulièrement sur Chamber Trust + Web Trader de Test-Achats et des Chambres du Commerce et de l’Industrie, nous avons tenté de répondre, après définition et positionnement, au lent développement du label.

Nous avons situé Chamber Trust + Web Trader comme étant un label externe de deuxième niveau qui se rattache à la typologie des labels de conformité et qui se trouve être un produit de l’autorégulation, puis nous l’avons placé dans son contexte juridique. Nous n’avons pu, pour cause de limites de temps, analyser tous les types et typologies de labels

Pour étayer notre mémoire, nous avons présenté des initiatives existantes ou à venir, ayant pour but la mise en confiance ou la sécurité concernant les achats en ligne, donc par le biais de l’outil Internet.

La situation étant clairement définie, nous avons étudié les différents segments qui nous ont montré que les principaux clients étaient, des clients B2B, du moins pour l’instant. Ceux-ci représentent des besoins différents en fonction de leur notoriété et de leurs capacités financières.

Nous avons pointé un problème inhérent à la survie de la labellisation et à la possibilité pour toute entreprise de pouvoir adhérer à un label, le prix du « label ». En effet, d’un côté, les labellisateurs ont besoin d’argent pour survivre, de l’autre ils n’en ont pas toujours au démarrage, au moment où ils en ont le plus besoin.

Nous avons ensuite, dans cette analyse des facteurs de succès, analysé les besoins et solutions à rencontrer. Pour la survie d’une entreprise labellisatrice, une étude de l’université d’Oxford avait pointé cinq piliers (Masse critique, Soutien Financier, Marque, Différences

culturelles et barrières linguistiques, et Efficacité de la labellisation). D’autres points ont été soulevés et qui semblaient pertinents pour répondre à la demande et rencontrer les besoins.

Créer et harmoniser la législation au niveau Européen, construire une certaine notoriété pour chaque label, contrer la falsification du point de vue de la copie des sceaux et donc des logos, ainsi que de par sa non réglementation du point de vue législatif, éduquer le grand public sur les tenants et les aboutissant de la labellisation, créer des sanctions ayant un impact réel et ne pas perdre de vue que le marché n’est pas encore à maturité.

Nos interviews d’experts et des sites labellisés par Test-Achats ont participé activement à l’élaboration de l’étude des facteurs de succès et de la micro-segmentation, de l’étude de compétitivité ainsi que des propositions de recommandations. La qualité des données récoltées par nos experts ainsi que les expériences des sites labellisés nous ont permis de mettre le doigt sur plusieurs points sensibles.

L’analyse de la compétitivité par une analyse SWOT (strengths, weaknesses, opportunities and threats) nous a permis d’asseoir notre impression que Test-Achats ne répondait pas à la demande et d’un autre côté, que tout était encore possible et que Test-Achats détenait certains avantages qui pourraient le rendre un acteur important dans ce secteur. Nous avions aussi défini les différents groupes d’acheteurs potentiels, ainsi que les quatre acteurs possibles de la labellisation, qui sont : le législateur, l’organisme de protection du consommateur, l’organisme de protection des commerçants et l’initiative privée.

Nous avions aussi montré auparavant que seuls Test-Achats et les Chambres de Commerce et de l’Industrie ne pourraient éventuellement se développer comme espéré sans la participation d’un troisième acteur légitimé.

Le point « opportunités » nous a laissé paraître que le potentiel du marché était présent et que l’on pouvait donc l’exploiter mais que plusieurs barrières étaient à franchir avant toute chose.

Il pourrait être intéressant de faire une étude de marché auprès des e-consommateurs pour mieux définir leurs besoins et ce qu’ils attendent d’un label.

Notre étude de benchmarking nous a permis de préciser les avantages des codes de conduites d’acteurs du marché ainsi que l’ « entreprise » en elle-même et d’observer leurs diversités, qui en sont le reflet.

Cette étude nous a aussi amené à rédiger certaines des recommandations ultérieures. Les limites de temps n’ont pas permis de « benchmarker » un nombre plus important de labels, et il nous semble que des informations sont encore à trouver.

Ensuite au niveau des recommandations, nous les avons séparées en deux types, celles pour les labels en général et les recommandations plus particulièrement intéressantes pour Test-Achats. Il est évident que les recommandations pour Test-Achats sont aussi adaptables par certains autres labels.

Ceci nous amène à nous poser certaines questions qui pourraient faire l’objet de recherches ultérieures.

A notre avis, une étude comparative entre les pays régulés sur la labellisation et ceux non régulés en fonction du taux de pénétration de l’e-commerce apporterait des éléments pour

appuyer certaines théories.

Faire une recherche sur des moyens autre que la labellisation pour améliorer la confiance de l’e-consommateur nous aiderait à avoir un regard différent sur l’aspect « mise en confiance ».

La création d’un business plan d’une entreprise de labellisation pour en calculer la viabilité pourrait faire l’objet d’un mémoire projet.

Comme nous l’avions soulevé, faire une « label history » pour mieux comprendre le pourquoi des développements s’inscrirait dans cette nouvelle tendance de « business history ».

L’analyse de l’impact d’un label combinant une assurance est une idée.

BIBLIOGRAPHIE

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