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Un antibiotique naturel à large spectre :

montré l’efficacité de l’argent colloïdal

4.1 Un antibiotique naturel à large spectre :

Ce chapitre regroupe une liste non exhaustive de pathologies pour lesquelles il a été démontré sur des bases scientifiques solides l’efficacité de l’argent colloïdal principalement sous forme nano particulaire.

4.1 Un antibiotique naturel à large spectre :

Nous l’avons bien vu, l’argent colloïdal est un antibiotique naturel à large spectre, qui inhibe par divers mécanismes la croissance de bactéries, de champignons ou encore de virus. C’est à ce sujet que le docteur Jim Powell, déclare dans un article publié déjà en Mars 1978 dans Science Digest et intitulé « notre germicide le plus puissant » : « Grâce à la recherche,

l'argent émerge en tant que miracle de la médecine moderne. Un antibiotique tue peut-être une demi-douzaine d'organismes pathogènes différents, mais l'argent en tue environ 650. De plus, les souches résistantes échouent à se développer en présence d'argent. Et l'argent est quasiment dépourvu de toxicité » 9.

Par ailleurs, un peu plus tard, le Docteur Evan M. Kansas déclare : « Nous avons eu un

succès immédiat avec l 'argent colloïdal et nos patients à l'immunité faible. Quelques exemples : une conjonctivite aiguë totalement résorbée en moins de six heures ; des sinusites récurrentes soignées en huit jours ; des infections aiguës de La peau en vingt-quatre heures. Un autre domaine important dans lequel nous avons amélioré nos résultats cliniques est celui de la détoxination intestinale et des dysbioses. L'argent colloïdal s'est avéré excellent dans l'élimination des bactéries intestinales les anormales ; il s'est trouvé aussi être un très bon adjuvant à nos protocoles de traitement des Candida albicans, le virus Epstein Barr et le syndrome de fatigue chronique » 9.

En 2006, la société American Biotech Labs, productrice de solutions d’argent colloïdal de qualité, établie une étude clinique menée au Ghana, dans 3 hôpitaux différents sur 58 patients afin de tester sur l’Homme le pouvoir antimicrobien de cet antibiotique naturel vis à vis d’une panoplie de pathologies. Cette étude clinique, ayant conduit au brevet US 7135195 montre l’efficacité de l’argent colloïdal à 10ppm pour le traitement d’affections humaines. Le tableau qui suit regroupe brièvement les résultats obtenus 75 :

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Tableau 2 : Méthode et temps de guérison de l’affection traitée par la solution d’argent Asap à 10 ppm en fonction du nombre de patients traités.

Affection Méthode Nombre de

patients traités

Guérison/disparition des symptômes (en jours) Maux de ventre et

diarrhée

10 ml 3 fois par jour (oralement)

1 1

Bronchite 5 ml 2 fois par jour (oralement)

2 3

Candidose 10 ml 2 fois par jour (douche vaginale)

5 6

Conjonctivite Plusieurs gouttes dans l’œil infecté

2 fois par jour

2 1

Plaies et infections 5 ml sur zones infectées 2 fois par jour

6 3

Otite externe 2 gouttes dans l’oreille infectée3 fois par jour

6 4

Otite moyenne 2 gouttes dans l’oreille infectée3 fois par jour

1 4

Mycose 10 ml 3 fois par jour sur zone concernée

2 8

Gonorrhée 10 ml 3 fois par jour sur zone concernée

2 6

Malaria 10 ml 3 fois par jour (oralement)

11 5

Halitose et gingivite Bain de bouche plusieurs fois par jour

2 3 pour la gingivite et 1 pour l’halitose Inflammation du

plancher pelvien

5 ml 2 fois par jour (douche vaginale)

1 5

Pharyngite 10 ml 3 fois par jour (gargarismes)

4 6

Sinusite et Rhinite 2 gouttes dans chaque narine 3 fois par jour

6 4

Angine Gargarismes 3 fois par jour

1 7

Infection des voies respiratoires supérieures

5 ml 2 fois par jour (oralement)

2 6

Infection urinaire 10 ml 2 à 3 fois par jour (oralement)

3 6

De plus, cet extrait du brevet d’American Biotech Labs, donne aussi la liste des affections guéries ou pathogènes éliminés par leur solution d’argent colloïdal, ainsi que la concentration utilisée 75 :

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Tableau 3 : Liste des affections guéries en fonction de la concentration d’argent utilisée.

Affection Agent pathogène Concentration utilisée

Angine streptococcique Streptococcus pyogenes 1.25 ppm Arthrite suppurée Haemophilus influenzae 1.25 ppm

Brulure Pseudomonas aeruginosa 5 ppm

Carie Streptococcus mutans 5 ppm

Conjonctivite Staphylococcus aureus 5 ppm

Diarrhée Shigella boydii 2.5 ppm

Diarrhée Escherichia coli 2.5 ppm

Dysenterie Shigella boydii 2.5 ppm

Endocardite Streptococcus faecalis 2.5 ppm

Endocardite Streptococcus gordonii 5 ppm

Epiglottite Haemophilus influenzae 1.25 ppm Fièvre paratyphoïde Salmonella tyhimurium 2.5 ppm

Furoncle Staphylococcus aureus 5 ppm

Impétigo Staphylococcus aureus 1.25 ppm

Infection cutanée Staphylococcus aureus 5 ppm Infection cutanée Streptococcus pyogenes 1.25 ppm Infection de la gorge Haemophilus influenzae 1.25 ppm

Infection nosocomiale Klebsiella pneumoniae 2.5 ppm

Infection nosocomiale Pseudomonas aeruginosa 5 ppm

Infection nosocomiale Streptococcus pyogenes 1.25 ppm

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Infection pulmonaire E. coli 2.5 ppm

Infection pulmonaire Klebsiella pneumoniae 2.5 ppm

Infection urinaire E. coli 2.5 ppm

Infection urinaire Klebsiella pneumoniae 2.5 ppm

Infection urinaire Pseudomonas aeruginosa 5 ppm

Infection urinaire Streptococcus faecalis 2.5 ppm

Infection urinaire Enterobacter aerpyogenes 2.5 ppm

Intoxication alimentaire Salmonella arizona 5 ppm

Intoxication alimentaire Salmonella tyhimurium 2.5 ppm

Intoxication alimentaire E. coli 2.5 ppm

Kératite Pseudomonas aeruginosa 5 ppm

Levure Candida albicans 10 ppm

Méningite Haemophilus influenzae 1.25 ppm

Méningite Enterobacter aerogenes 2.5 ppm

Méningite Pseudomonas aeruginosa 5 ppm

Méningite Streptococcus pneumoniae 2.5 ppm

Ostéomyélite Staphylococcus aureus 5 ppm

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Otite Streptococcus pneumoniae 2.5 ppm

Plaie infectée E. coli 2.5 ppm

Plaie infectée Enterobacter aerpyogenes 2.5 ppm

Plaie infectée Klebsiella pneumoniae 2.5 ppm

Plaie infectée Pseudomonas aeruginosa 5 ppm

Plaie infectée Streptococcus faecalis 2.5 ppm

Plaque dentaire Streptococcus mutans 5 ppm

Pneumonie Staphylococcus aureus 5 ppm

Pneumonie Haemophilus influenzae 1.25 ppm

Pneumonie Pseudomonas aeruginosa 5 ppm

Pneumonie Streptococcus pneumonie 2.5 ppm Scarlatine Streptococcus pyogenes 1.25 ppm

Septicémie Enterobacter aerpyogenes 2.5 ppm

Sinusite Haemophilus influenzae 1.25 ppm

Sinusite Streptococcus pneumonie 2.5 ppm

Urétrite Trichomonas vaginalis 10 ppm

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Cette étude présente un grand intérêt puisqu’elle met en évidence la multitude d’utilisations thérapeutiques possibles qu’offre l’argent.

Dans un second temps, je citerais brièvement quelques pathologies, pour lesquelles des études plus ou moins récentes ont prouvés une réelle efficacité de l’argent colloïdal.

Ces pathologies, sont très fréquentes au Maroc, et leur thérapeutique suscite un très grand intérêt.

4.2 Tuberculose :

La tuberculose est un fléau mondial, toujours très présent au Maroc. Selon l’OMS, cette maladie contagieuse intimement liée à la précarité la pauvreté et à l’habitat insalubre est l’une des 10 premières causes de mortalité dans le monde.

Au Maroc il reste beaucoup à faire pour éradiquer la maladie. Le ministère de la santé aurait recensé en 2016 plus de 31000 cas. L’agent responsable est le Mycobacterium

tuberculosis (bacille de koch), une mycobactérie acido-alcoolo résistante (BAAR), à tropisme

respiratoire préférentiel.

Dans les années 40, aucun médicament ne permettait de soigner la tuberculose. Aujourd’hui, une association d’antibiotiques est utilisée pour traiter les tuberculeux (isoniazide, rifampicine, ethambutol, pyrazinamide) ; mais le traitement doit être suivi au minimum six mois (et jusqu’à deux ans).

Un traitement incomplet ou mal suivi est responsable de l’apparition de tuberculoses résistantes aux antibiotiques qui sont ensuite transmises dans la communauté.

Lorsqu’ils peuvent être traités, ces cas de tuberculose résistante sont 100 fois plus coûteux que les cas de tuberculose pouvant être traités par les traitements standards.

Les cas de tuberculose multi ou ultrarésistante aux médicaments de deuxième intention connaissent une impasse thérapeutique et un isolement en 40aine des sujets atteints.

Selon une étude publiée en 2010 dans le « Journal of Inorganic Biochemistry », l’argent sous forme complexée aurait une activité antituberculeuse comparable voire meilleure que les antituberculeux de 1ere ligne.

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En effet, la CMI (concentration minimale inhibitrice) de l’argent complexé a de l’acesulfame avoisine 3,12M : elle est moins importante que celle de l’isoniazide (CMI 0,22 M) et plus effective que celle de l’ethambutol ( CMI 14,4 M) et celle du pyrazinamide ( CMI 203,0 M) 76.

La CMI est la plus faible concentration d'antibiotique qui inhibe la croissance bactérienne.

Elle caractérise le couple antibiotique / bactérie, chaque souche ayant sa propre valeur, en fonction des résistances naturelles et/ou acquises pour la molécule testée. Plus elle est élevée, plus elle s’approche de la concentration critique haute, et plus le risque d’échec thérapeutique est important.

4.3 Aspergillose :

Une aspergillose est une infection fongique, causée par certaines formes de champignons du genre Aspergillus. Le germe le plus fréquent est Aspergillus fumigatus. Il existe toute une gamme d'infections causée par le champignon, les plus répandues étant l'Aspergillose broncho-pulmonaire allergique, l’aspergillome et l'aspergillose invasive. L'aspergillose se développe principalement chez les personnes immunodéprimées. Les formes invasives sont une cause fréquente de mortalité chez les patients neutropéniques immunodéprimés.

L’émergence des résistances des Aspergillus aux antifongiques est un phénomène amorcé à la fin des années 90. Elles concernent principalement les triazolés, qui sont la classe d’antifongiques recommandés en première ligne.

L’apparition et la diffusion de ces résistances est préoccupante à plusieurs titres : peu d’antifongiques sont disponibles, peu d’options thérapeutiques sont envisageables, et les triazolés sont les seuls antifongiques utilisés par voie orale.

Plusieurs études ont été consacrées au potentiel antifongique que pouvait avoir des nanoparticules d’argent, et leur utilisation comme alternative aux antifongiques synthétiques devant ces résistances fongiques croissantes.

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Le « journal de mycologie médicale » publie en mai 2013, une étude intéressante, qui consiste à synthétiser des nanoparticules d’argent par réduction biologique de nitrate d’argent en utilisant une culture de streptomyces, puis de tester leur activité anti-aspergillaire. L’inhibition de la croissance mycélienne a été utilisée comme index d’activité anti-aspergillaire des nanoparticules synthétisées :

Figure 8 : Evaluation de l’activité antifongique de nanoparticules d’argent sur des souches de Aspergillus niger, Aspergillus flavus et Aspergillus fumigatus.

Les nanoparticules synthétisées ont montré une activité anti-aspergillaire contre A. Niger, A. Flavus, A. fumigatus (espèces pathogènes) avec un index antifongique entre 62 et 75% 77.

L’utilisation de l’argent nano particulaire comme alternative aux antifongiques synthétiques serait donc sérieusement envisageable.

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4.4 Candidoses :

Les espèces de Candida peuvent provoquer des infections assez bénignes, comme le muguet buccal chez l’enfant ou la candidose vulvo-vaginale chez la femme.

Chez les patients dont le système immunitaire est affaibli, ce pathogène peut provoquer des infections plus graves, comme des septicémies ou des candidoses digestives.

Encore une fois, l’apparition de résistances aux antifongiques a rendu la thérapeutique plus compliquée.

L’argent sous forme nano particulaire aurait un pouvoir antifongique considérable à l’égard de cette levure considérée comme le 4ème agent infectieux à l’échelle mondiale.

Selon un article publié en 2013 dans le « journal de mycologie » les scientifiques P. Sanjenbam, J.V. Gopal, K. Kannabiran ont réussi à développer des nanoparticules d’argent, possédant un pouvoir fongistatique à l’égard de souches résistantes de Candida Albicans par un mécanisme de lyse cellulaire 78.

Les spécialistes affirment que devant l’émergence accrue des résistances fongiques, réel fléau sanitaire actuel, l’argent serait une excellente alternative 79.

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4.5 VIH :

Le virus de l’immunodéficience humaine est un rétrovirus infectant l’humain et responsable du syndrome d’immunodéficience acquise, qui est un état affaibli du système immunitaire le rendant vulnérable à de multiples infections opportunistes. D’après le AIDS global report, 35.3 millions de personnes ont été déclarées porteuses du VIH en 2012 80. L’importance de chiffre est en partie liée à la diminution du nombre de décès de malades séropositifs grâce à la thérapie antirétrovirale. Néanmoins, les antirétroviraux permettent de rallonger l’espérance de vie du malade, mais ne constituent en aucun cas un traitement curatif ni préventif. A ce sujet, des travaux ont été élaborés avec l’optique d’intégrer des nanoparticules d’argent aux thérapies antirétrovirales afin de réduire la charge virale portée par les malades. Les premières publications relatives à l'utilisation d'argent colloïdal dans le cadre d'infections VIH (Virus de l'immunodéficience Humaine) remontent à 1992. Une découverte fut faite au Centre médical Universitaire de Genève : « Les protéines pouvant se lier au métal sont d'importantes composantes des rétrovirus comme le VIH. Par conséquent,

les métaux pourraient être utilisés comme agents antiviraux... l’argent est un métal bactéricide hautement actif et d'une toxicité faible pour les humains. L’argent a aussi montré sa capacité à être un puissant inhibiteur de la protéase du VIH » 9.

Une étude publiée en 2005 dans la revue "Nanobiotechnology" et démontre in vitro la capacité des nanoparticules d'argent à empêcher le virus VIH de se lier aux cellules hôtes 81. Le mécanisme d’action suggéré, serait la liaison préférentielle des nanoparticules d’argent avec la sous unité gp120 de l’enveloppe glycoprotéique virale 81. Cette découverte est d’une importance cruciale, puisqu’elle offre une perspective de traitement intéressante contre ce virus, dont on ne connait jusqu'à nos jours, aucun traitement curatif.

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Figure 10 : Représentation schématique d’un virion HIV 82.

4.6 Mucoviscidose :

Une étude publiée en 2008 expose le cas d'un enfant de 12 ans atteint de mucoviscidose et soigné par des solutions d’argent colloïdal procurées sur le net, après de longues années d'aggravation malgré les traitements antibiotiques. Ce garçon présentait une bronchiectasie étendue et a été diagnostiqué porteur de Pseudomonas aeruginosa 83.

L’atteinte pulmonaire de la mucoviscidose conduit à l’apparition d’une dilatation des bronches avec une infection bactérienne chronique. Pseudomonas aeruginosa, un bacille à Gram négatif, est l’agent pathogène majeur infectant les patients mucoviscidosiques.

Des chercheurs danois ont par ailleurs démontré la haute efficacité antibactérienne de l’argent contre les biofilms de microorganismes gram-, incluant P. aeruginosa 84.

4.7 Cancer :

Diverses études ont suggéré que les nanoparticules d’argent auraient un pouvoir inhibiteur de la prolifération des cellules cancéreuses.

En 2009, des chercheurs découvrent en travaillant sur des cultures cellulaires malignes, que les AgNP agissent sur le matériel génétique des cellules cancéreuses en provoquant des aberrations chromosomiques, qui, in fine, perturbent la formation du cytosquelette et bloquent la division cellulaire de ces cellules malignes 85.

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Au cours de la même année, une étude fait état du rôle des nanoparticules d’argent (associées à des nanoparticules d’or) dans la lutte contre l’angiogenèse, qui est le mécanisme d’alimentation des cellules cancéreuses 86.

Les derniers résultats d’expérimentations rapportés concernant les systèmes dérivés de nanotechnologies basées sur l’argent, dévoilent des stratégies prometteuses pour les thérapies modernes anticancéreuses.

En 2017, apparaît un article publié dans le « journal international des macromolécules biologiques », qui dévoile l’activité cytotoxique de nano composites d’agent couplés a des macromolécules de chitine, vis à vis de cellules malignes de cancer du sein (MCf-7) 87. Cette étude apporte un espoir de guérison contre ce fléau qui touche une femme sur 8 à l’échelle mondiale, un chiffre qui pourrait grimper à une sur 7 d’ici vingt ans.

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V- L’argent colloïdal

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