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Troisième partie Étude sur Descartes

Dans le document Introduction à la philosophie Idées (Page 71-86)

« Même les plus excellents esprits auront besoin de beaucoup de temps et d'attention... »

(Principes)

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On m'a conté que Pierre Laffite, en un de ses cours toujours inspirés, com-me on sait, de la pure doctrine de Comte, élevait de ses deux mains un livre carré, disant : « Voilà la grande œuvre des temps modernes. » C'étaient les Méditations de Descartes. Or le disciple, courant à ce précieux livre, aurait été surpris de n'y trouver que théologie au premier aspect, et métaphysique au mieux, genre de méditation dont Comte se gardait. Stendhal dit quelque part que Descartes paraît d'abord, en sa Méthode, comme un maître de raison, mais, deux pages plus loin, raisonne comme un moine. À cet exemple, et d'après l'idée téméraire que les moments dépassés ne sont point conservés, le lecteur de Descartes voudra peut-être distinguer l'illustre géomètre, qui subsiste tout, de l'aventureux physicien, depuis longtemps redressé, et encore plus du théologien, qui, a près tant d'autres, a mis en preuves ce qu'il croyait ; enfin il trouvera des branches mortes en cet arbre encore vigoureux. Cette manière de lire, assez et trop facile, le privera aussi du plus puissant maître à

penser que l'on ait vu. Car la partie d'évidence est ouverte, il est vrai, sur des profondeurs ; mais cela n'est pas un fait de l'histoire ; en n'importe quel homme les idées claires font énigme et scandale dès qu'il s'en contente. Et c'est trop peu aussi de dire que Descartes ouvre la voie ; car, soit dans ses hardiesses de physicien, où c'est l'erreur qui se voit d'abord, soit dans ses hardiesses de théologien, bien plus cachées, il marche dans la voie, et bien en avant de nous. Mais non point ange ; homme, et chargé de matière comme nous, empêché de passions comme nous, et gouvernant ensemble corps et âme selon la situation humaine. Bref, nul homme n'est plus entier que Descartes ; nul ne se laisse moins diviser ; nul n'a pensé plus près de soi. Sur quoi nous devons suivre le culte humain, qui enterre si bien les morts. Pendant que nous essayons d'accorder ici, de nier là, et enfin d'expliquer par le poids de l'histoire pourquoi il n'a peut-être pas tout dit comme il fallait, lui, par les lois non écrites de la gloire, il subsiste tout.

J'ai dit souvent que ce qui nous manque pour comprendre Descartes, c'est l'intelligence ; celui qui n'a pas cruellement éprouvé cela, il faut le plaindre, et lui faire honte de cette géométrie reçue. Toutefois cette remarque ne mènerait pas loin ; car si nous n'avons pas, par grâce, le génie de Descartes, qu'y pouvons-nous faire ? Lui-même a redressé d'avance, comme on verra, ce jugement de modestie, par la plus forte leçon de courage que l'on ait jamais entendue, puisqu'il a voulu appeler générosité cette puissance en nous qui fait que nous jugeons bien. Sommairement, disons que ce Prince de l'Entende-ment, mesurant l'entendement même, a refusé de chercher notre perfection par là et Dieu par là, rabaissant hardiment notre pouvoir de comprendre devant l'attribut du vouloir. Nullement pédant, et tout à fait gentilhomme, c'est sa manière propre, comme on l'apercevra, de refuser d'être difficile. Sévère entre tous par là, il nous refuse à chaque ligne cette excuse des paresseux qui voudraient dire que la sottise n'est point vocabulaire. Ainsi ce maître ne demande point respect, mais plutôt attention.

Idées. Introduction à la philosophie (1939) Troisième partie : Descartes

I

L'homme

« Ma seconde maxime était d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais. »

(Discours de la Méthode.)

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L'homme est d'une belle époque, et qui n'a pas encore appris l'obéissance.

L'ordre n'est point fait En toute l'Europe, c'est comme une immense guerre civile où chacun se bat pour son compte ; et même la mathématique ressemble à une guerre de partisans, où les habiles essaient quelque botte secrète. Tout homme est d'épée et d'entreprise, et choisit son maître. Nul ne trouve alors devant soi de ces devoirs tout écrits, qui de nos passions font sagesse. Il faut prendre parti. Descartes participe à ce mouvement, il ne s'en étonne point. Ce voyageur, ce militaire, cet homme de main ne nous est guère connu ; mais ce que nous savons de sa vie, quoique purement extérieur, et sans aucune vue sur les mouvements secrets, ne nous permet pas de l'oublier. Nous savons qu'il servit comme volontaire sous Maurice de Nassau, bientôt prince d'Orange ; qu'après deux ans il passa à l'armée du duc de Bavière ; deux ans plus tard, on le retrouve sous les ordres du comte de Bucquoy qu'il suivit vraisembla-blement jusqu'en Hongrie. Enfin, après six ou sept ans de libres voyages, il se trouve en spectateur au siège de La Rochelle, et y reprend le service dans l'armée du roi jusqu'à la victoire. Voilà du moins la légende, telle qu'on la

trouve dans Baillet. Il y a bien de l'incertitude en ces détails, et même les historiens rejettent le dernier épisode, prouvant que Descartes venait d'arriver en Hollande au moment où La Rochelle fut prise. Toutefois, il faut dire que cet épisode n'aurait pas été inventé ni cru s'il ne s'était accordé au personnage ; et, dès que l'on veut connaître la caractère, les mœurs et les mouvements d'un homme, la légende n'est pas à mépriser.

Ce n'est donc point ici un clerc douillet, mais un homme vif et dur, impatient de délibérer, qui décide, qui tranche, qui se risque. Si lentes que fussent les guerres en ce temps-là, et quoiqu'elles laissassent du temps pour la curiosité, et du temps pour la réflexion, elles étaient fort brutales à des moments. Nous ne savons rien de Descartes combattant, si ce n'est que la tradition nous rapporte de lui deux mouvements très militaires. On sait que Descartes, passant dans la Frise Occidentale sur un bateau, avec un seul domestique, devina un complot de bateliers, soudain tira l'épée, et les tint en respect. Il avait alors environ vingt-cinq ans. Un peu plus tard, et près de ses trente ans, en raconte qu'il se battit contre un rival, en présence de dames, à l'une desquelles il faisait sa cour, et que, l'ayant désarmé, il lui fit grâce.

C'était le temps des duels, et Descartes, faute d'une parade, aurait très bien pu mourir en une sotte querelle, comme mourut Sévigné. On aime à savoir qu'un sage se distingue des autres hommes, non par moins de folie, mais par plus de raison. Au reste, le lecteur trouvera dans le Discours de la Méthode, sous le titre : Quelques règles de la morale tirées de cette méthode, une doctrine de l'action à laquelle il ne manque rien. Descartes perdu en une forêt, et n'apercevant aucune raison de suivre un chemin plutôt qu'un autre, Descartes choisit pourtant, s'en tient à ce qu'il a choisi comme si ce qu'il a choisi était le plus raisonnable, et, par cette fermeté et cette suite, par cette fidélité à soi dans l'exécution, sauve ce choix de hasard, et le fait bon. Cette célèbre image, si nous la considérons assez, doit nous faire retrouver la démarche et même le geste de l'homme qui sut le mieux douter quand il fallait, croire quand il fallait, et toujours s'assurer de soi. Il est bon de dire ici que cet homme décidé dormait beaucoup, et restait volontiers couché même sans dormir. Ces contrastes, ces loisirs sans mesure, cette sorte de paresse que chacun emploie comme il veut, sont propres à la vie militaire, et font scandale au contraire dans les travaux de la paix. Descartes, dès le collège, échappait par faveur à la règle commune. Qu'il se soit jeté ensuite, et par choix, dans l'existence militaire, cela étonnerait si cette existence était la plus strictement réglée qui soit ; mais il n'en est rien ; la vie militaire se règle en réalité sur les nécessités extérieures. On peut penser que Descartes a toujours supporté sans peine les contraintes de l'événement pur, mais qu'il supportait fort mal les autres. Nous voilà à tenter de comprendre ce solitaire, et cette existence volontairement exilée. En ses jeunes années, il fut quelquefois homme de société ; à deux reprises, il vécut à Paris comme on vivait, goûtant fort la conversation, la musique et tous les honnêtes divertissements. Mais il n'y était jamais régulier, se cachant tout à coup en quelque faubourg ; ses amis le retrouvaient par hasard et le ramenaient, semble-t-il, sans peine. Ces traits ne sont point d'un misanthrope. En ses voyages, qui, au sortir de ses campagnes militaires, le conduisirent en toutes les parties de l'Allemagne, dans les Frises, en Hollande, en Angleterre, en Italie, nous le voyons marcher à petites journées, s'arrêter où il se plaît, rechercher tous les spectacles de la nature, et aussi le spectacle humain, couronnement à Francfort, jubilé à Rome. Et même, dans les vingt années qu'il passa ensuite en Hollande, il changeait encore de lieu fort souvent

toujours bien logé et bien servi, ayant jardin et chevaux pour la promenade, enfin liberté et loisir, lès plus grands biens à ses yeux. Même le plus humain en lui fut en dehors de l'ordre, comme cette Francine, sa propre fille, qu'il éleva jusqu'à l'âge de cinq ans comme eût fait une mère, qu'il perdit et qu'il pleura. Quel homme n'admirera, non sans un peu de frayeur peut-être, cette existence appuyée seulement sur elle-même, repoussant et attirant, selon ses lois propres, tous les esprits en travail ? Ce roi d'esprit, qui traitait en égal avec la princesse Élisabeth, et que la flotte suédoise attendait au Zuyderzée, jusqu'à ce qu'il lui plût de partir pour le froid pays où il devait mourir, reçut en sa solitude, vers ses quarante-neuf ans, un cordonnier du nom de Rembrantsz, bon mathématicien, qui se fit connaître plus tard comme astronome, et avec qui il s'entretint plus d'une fois.

Ceux qui voudront bien lire le Discours de la Méthode comme ils liraient Montaigne, sentiront que Descartes est bien éloigné de révolte et de Fronde ; mais ils sentiront aussi que l'ordre politique y est pris tel quel, et sans aucune nuance de religion. Il y a un peu de mépris dans cette sorte d'obéissance. On le devine d'après cette existence militaire, qui choisit ses devoirs comme des exercices de patience, et aussi par cette fuite, qui, sous couleur de chercher un climat convenable, s'arrête au pays le plus libre et le moins encombré de majesté qui fût alors en Europe. Il est juste aussi de remarquer que les théologiens de ce pays ne le laissèrent en paix, après d'ardentes querelles, que sur l'intervention de hauts personnages, parmi lesquels peut-être l'ambassadeur de France ; et cela nous garde d'ordonner les forces selon les idées. Un des points de la doctrine cartésienne est que l'esprit se sauve et même gouverne par ce désordre des forces cosmiques qui ne pensent point. Comprenez ici ce regard noir. Toutefois il faut mettre à part, comme il faisait, l'autorité de sa religion propre, à laquelle il se soumettait de libre mouvement, et sans aucune hypocrisie, ainsi que j'essaierai de l'expliquer. Il reste une défiance, aussi sans hypocrisie aucune, à l'égard des cercles, des conversations, et enfin de l'ordre humain autant qu'il a la prétention de penser. Cela peut choquer. Il importe même beaucoup que le lecteur cultivé de ce temps-ci sente le choc, et se trouve comme déplacé un moment d'une époque où l'on ne sait plus obéir sans croire, et où l'on a coutume, en revanche, de se mettre à plusieurs pour penser.

Cet avertissement porte plus loin qu'on ne croit, et l'on en trouvera la suite dans la doctrine, par ce trait essentiel, quoique difficilement saisissable, que les idées elles-mêmes y sont, d'une certaine manière, renvoyées à tous les genres de mécanismes finis, ce qui condamne d'avance les époques de vie collective, qui toujours reviendront, où le bon sens est compté comme un fruit de l'association. Les idées sont alors comme des machines. Or, il est bon de noter, comme une vue d'abord facile et de grande conséquence, que les ma-chines sont partout en Descartes, mais partout définies, partout renvoyées à l'objet, partout nettoyées d'esprit, comme en effet elles sont. Et, sous ce rapport, il est bon que le lecteur garde en sa pensée, et en place centrale. le paradoxe assez connu de l'animal machine ; ce sévère jugement, qui veut redresser l'homme, est profondément étranger dans tout régime intellectuel où les doctrines font objet ; il faut alors que la controverse, et finalement l'essai, méthodes que l'on ose dire animales, soient des ordinaires moyens de la réflexion. D'après ce sentiment qui peu à peu s'éclairera, on jugera aussi de ces discussions étonnantes, qui sont à la suite des Méditations, où se font voir ensemble une politesse voulue, avec un commencement de mépris, bientôt marqué. Considérez à présent, ce beau portrait qui nous reste, et ne vous

trompez point à la sévérité qui en est le caractère. Les enfants se trompent souvent aux pères, parce qu'ils n'ont pas assez l'idée des travaux auxquels est due cette vie facile de l'enfance. Mme de Sévigné écrit à sa fille : « Votre père, Descartes. » Ce mot sonne bien ici, et en tous ses sens. Il traduit un mouvement de réflexion qui est le souvenir, et par lequel l'ordre établi rend hommage au créateur. C'est de la même manière que l'idée périrait toute sans le souvenir, au moins, du jugement qui l'a faite. C'est remonter à la source des idées. Nous devons apprendre ce pieux retour, qui est penser, et savoir dire aussi : « Notre père, Descartes. »

Idées. Introduction à la philosophie (1939) Troisième partie : Descartes

II

Le doute

« Je ne saurais aujourd'hui trop accorder à ma défiance, puisqu'il n'est pas maintenant question d'agir, mais seulement de méditer et de connaître. »

(Médit. I. )

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Je ne résumerai point ces célèbres démarches après lesquelles Descartes, assis au coin de son feu, finit par se séparer de toutes ces choses qui l'entou-rent et presque de son propre corps, pour se retrouver seul en sa pensée ; deux fois seul, puisque de cette solitude et de ce silence nocturne, de cela même il s'est retiré. Cette prière de l'homme des nouveaux temps, qui est premièrement prière à soi, c'est dans les Méditations qu'on la trouvera. Cette effusion, cette paix, cette force retranchée en soi et qui se meut toute selon sa loi intérieure, cela surpasse toute notre prose, et même nos poètes. Il n'y a point d'abrégé qui donne l'équivalent de ce mouvement sublime. Mais plutôt, nous donnant cette vue de Descartes méditant, méditons là-dessus à notre tour, sans négliger aucune circonstance, comme ces disciples qui imitent le geste et la voix du maître, et, sans le savoir, donnent ainsi une aide de corps et de nature à leurs premières Pensées. Nuit et silence ; une paix bien gouvernée s'étend autour ; les choses familières sont en place. Descartes se lève, marche jusqu'à la fenêtre, jette un regard dans la rue, aperçoit des hommes en manteaux, ceux-là même que Rembrandt dessine, revient à son fauteuil, libre de hâte et de

crainte. Certes cela est à considérer. Car il arrive que les hommes doutent des choses, et se touchent eux-mêmes comme pour s'éveiller ; oui, mais dans un extrême malheur, ou dans un tumulte humai, ou devant quelque grande convulsion de la nature. En de telles circonstances, Descartes serait plutôt un homme de main, comme on a vu, Descartes, aux yeux de qui l'irrésolution était le plus grand des maux. Mais, maintenant qu'il médite, ce n'est point une inquiétude qui le saisit, ni aucune sorte de frisson. Il n'est point devant le Sphinx, ni à quelque tournant de route où il faudrait décider. Toutes les passions, au contraire, sont apaisées ; la belle prose en témoigne. Remarquons bien ce mouvement ; il choisit pour ce doute hyperbolique le temps où il est assuré de tout Voici le trait ; il doute parce qu'il le veut. C'est la marque de Descartes en toutes ses recherches, même géométriques, mêmes physiques, qu'il ne reconnaît le beau titre de pensées qu'aux pensées qu'il dirige et qu'il forme comme par décret. Son doute n'est point au-dessous de la croyance, mais au-dessus. Il s'assure d'abord ; et puis il doute sur ce qu'il croit ; il essaie cette solidité du monde ; il ne l'ébranle point Le vertige serait chose du monde et passion de l'âme ; l'irrésolution, de même. Rien de pareil ici. Bien plutôt, comme il résisterait devant les menaces du monde, le voilà maintenant qui se refuse à la confiance même, et qui défait fil à fil, avec précaution, ces choses si bien tissées. Ici, le regard du physicien ; ici l'existence nue devant la pensée nue. Ce n'est pas en une tempête que les vrais tourbillons se montrent, mais plutôt en ce morceau de cire, qu'il manie, qu'il approche du feu. On trouvera, dans cette célèbre analyse, encore un exemple de ce doute conduit, cherché, gouverné. Au reste n'importe quel objet est vrai et suffisant ; et celui-là même qui dort exprime la nature tout entière, sans aucun risque d'erreur ; mais non point pour lui. Observer, c'est refuser ce tout du monde, se donner de l'air en quelque sorte, et du recul. Rien n'apparaît que par le doute ; et, en suivant cette idée, nous aurons à dire que la célèbre Méthode, en toutes ses démar-ches, n'est que par le doute, qui permet le choix selon l'esprit. En la moindre pensée de Descartes est cet éveil, cette crainte de rêver selon le vrai. Encore mieux toutefois dans cette première démarche, qui va délibérément jusqu'à la supposition d'un esprit absolument trompeur, toute la puissance de l'esprit est essayée une fois. L'entendement y est dépassé, ce qui est entendre ; l'esprit se découvre enfin à lui-même sans autre fonction ni moyen que le doute, l'indubitable doute. « S'il me trompe, je suis », telle est sa première pensée de Dieu. Car ce n'est pas peu d'avoir cette idée-là, qu'il pourrait bien me tromper.

Il a cette puissance de me tromper, soit ; mais j'ai cette puissance de me défier.

Elle suffit. Je suis esprit.

Descartes marque ici un temps d'arrêt. Il faut l'imiter. Il faut méditer sur cette richesse et pauvreté ensemble. C'est là qu'il faudra toujours revenir. Mais richesse ? Quelle richesse ? Tout ce qui est naturellement cru est déchu du rang de pensée. Toutes ces fidèles apparences, oui, et tout cet ordre qui nourrit

Descartes marque ici un temps d'arrêt. Il faut l'imiter. Il faut méditer sur cette richesse et pauvreté ensemble. C'est là qu'il faudra toujours revenir. Mais richesse ? Quelle richesse ? Tout ce qui est naturellement cru est déchu du rang de pensée. Toutes ces fidèles apparences, oui, et tout cet ordre qui nourrit

Dans le document Introduction à la philosophie Idées (Page 71-86)