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Quatrième partie Hegel

Dans le document Introduction à la philosophie Idées (Page 131-146)

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La philosophie de Hegel est un aristotélisme. Par rapport à Platon et à Descartes, il s'agit donc maintenant de l'autre philosophie, qui recherche la conscience sous ses dehors, et qui pense l'esprit du monde. Ayant fait nourriture de la philosophie de Platon, j'ai usé de cette autre comme de remè-de et m'en suis bien trouvé. Platon convient à ceux qui sont en difficulté avec eux-mêmes. Aristote, Hegel, et même Leibniz, sont plutôt des naturalistes. On choisira. Dans le fait, la philosophie Hegelienne est celle qui a remué les peuples, par le Marxisme, et cela est à considérer. Laissant le travail de l'historien, qui n'est pas de mon métier, je veux seulement mettre en lumière un bon nombre d'idées profondes et souterraines, sans critiquer les moyens. Le platonisme n'est que critique de soi ; les fruits en sont cachés. Dans la présente étude, il faut que la critique se taise. C'est assez avertir, car nous avons à faire un long voyage. La philosophie de Hegel est divisée en trois parties, qui sont la Logique, la Philosophie et la Nature, et la Philosophie de l'Esprit. Cette dernière partie elle-même comprend l'Esprit Subjectif, l'Esprit Objectif, l'Esprit Absolu. L'Esprit Objectif, c'est famille, Société, État, Histoire ; l'Esprit

Absolu se développe en trois degrés, l'Art, la Religion, la Philosophie. Il n'est pas inutile de se placer d'abord au point d'arrivée ; car au départ la logique bouche les avenues ; beaucoup y restent, alors que l'esprit de la logique Hegelienne est en ceci, qu'on n'y peut rester. C'est dire que ce penseur fut et est mal compris souvent, et surtout misérablement discuté. En route maintenant.

Idées. Introduction à la philosophie (1939) Quatrième partie : Hegel

I

La logique

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La pensée n'est pas un petit accident en quelqu'un. Presque tous nos biens et nos maux viennent de pensées. Nous connaissons assez bien une suite de pensées qui fait l'histoire de la Philosophie ; combien abstraite et aérienne à côté des réelles pensées d'Ésope, de César, de Napoléon, d'un banquier, d'un marchand, d'un juge, d'un gendarme, d'un terrassier l Toutefois, il apparaît assez clairement que ce n'est pas d'une bonne méthode de commencer par ces dernières pensées, les plus efficaces certes, mais les plus impénétrables qui soient. Au contraire la suite des systèmes philosophiques nous offre un spectacle abstrait et transparent. Que sont les doctrines ? Des thèses non pas différentes mais opposées, et dont on dirait que chacune d'elles définit l'autre.

L'être des Éléates et le non-être d'Héraclite sont l'exemple le plus frappant ; chacun dit non à l'autre, et tous les deux ont une espèce de raison. L'arbitre voudrait, selon le mot de Platon, faire comme les enfants et choisir les deux.

C'est de la même manière, mais moins abstraitement, que l'atome s'oppose à la monade ; selon l'atome, chaque être exclut tous les autres, et se trouve à l'égard de tous les autres dans un rapport purement extérieur ; selon la monade

chaque être contient tous les autres et les pense tous ensemble selon une unité sans parties, Les deux ont du vrai ; mais il faut pourtant choisir. et l'on ne peut choisir. Le spectateur de bonne foi commence à se dire qu'il se trouve entraîné dans une immense aventure. Il n'existe que la matière ; bon ; mais creusée jusqu'aux forces et jusqu'à l'atomisme, la matière est une pensée, et même très abstraite. Le monde est hors de moi ; mais le monde est en moi. Tout est objectif, je le veux, et je m'en tiens aux êtres particuliers ; mais, par cela même, tout est subjectif.

Ces pensées sont livresques ; mais la morale nous presse. Toute vertu est d'intention, certes cela se prouve ; mais toute vertu aussi est de société. Vous ne pourrez que sauter d'un extrême à l'autre. Et chacun des deux termes éclaire l'autre. L’idée de moralité n'est pas une idée en l'air, correctement dessinée à la pointe de la plume ; c'est toujours, au contraire, une révolte de l'esprit tout entier contre l'ordre du droit. Mais faisons attention à ces mouvements de tout l'esprit à l'égard de lui-même. L'idée de moralité n'est pas l'idée d'un plaideur mécontent, c'est un drame à l'intérieur de l'esprit. D'où chacun revient à une morale Kantienne, de soi en soi, car il n'y a pas d'autre porte. Mais on n'y peut rester ; l'appui manque. On revient inévitablement à l'ordre extérieur, qui a cet avantage d'exister. On y revient, mais non pas le même ; on ne s'y fie plus immédiatement ; il est jugé et comme transpercé par les raisons opposées.

Telle est l'histoire intime de beaucoup d'hommes raisonnables, qui, après avoir affirmé, puis nié, la morale pure, la retrouvent dans l'obéissance, et c'est ce que Hegel nomme des moments dépassés et conservés. Voilà comment l'esprit réel se fait une philosophie réelle Les passions seraient un autre exemple ; car il faut bien les surmonter ; mais qui ne voit que le meilleur de nos pensées est en des passions sauvées ?

Ces vues suffisent à présent. Il est rappelé assez au lecteur que la contradiction n'est pas un petit accident dans nos pensées, mais qu'au contraire nous ne pensons que par contradictions surmontées. Et, par cette autre remar-que, que les thèses opposées sont toujours abstraites par rapport à la solution, qui est plus concrète, nous sommes presque de plain-pied dans les abstractions de la logique Hegelienne, car les mêmes mouvements - s'y retrouvent L'atome n'est qu'un moment, et une sorte de remède aux contradictions que l'on rencontre dans l'idée naïve de l'être extérieur et qui se suffit à lui-même. Et l'on ne peut rester à l'atome ; il faut qu'on l'interprète comme une définition et comme un rapport ; d'où nous sommes jetés dans le vide de l'essence, tissu de théorèmes sans aucun rapport. Il faudra après cela que la pensée revienne à elle-même, totale et indivisible comme elle est car les rapports ne se pensent pas eux-mêmes, et leurs termes sont à la fois distincts et unis. Unité mère de toutes ces pensées, d'où ces pensées doivent sortir comme d'un germe, telle est la Notion, et bientôt l'Idée, qui nous jettera finalement dans la nature. La logique se nie alors par son propre mouvement. D'après ces sommaires expli-cations, on trouvera déjà un grand sens à cette construction en marche qui veut nous entraîner de l'être à l'essence et au-delà de l'essence, où, comme nous dirions, de la physique naïve à la physique mathématique, et enfin à l'esprit vivant qui a su traverser ce désert.

La logique de l'ordre, qui est la logique, exige que nous commencions par le commencement, c'est-à-dire par ce qui est le plus abstrait et le plus simple.

Les Éléates ont spéculé sur l'être, se défendant d'en rien penser sinon qu'il est,

ce qui a fait un système clos et un système vide. Le sophiste, en face d'eux, s'amusait à prouver que c'est le non-être qui est. Approchons plus près. L'être absolu est exactement l'être auquel ne convient aucun attribut, ni le repos, ni le mouvement, ni la grandeur, ni la forme. Cet être ne peut rien être ; il est le non-être. On peut tourner dans ce cercle de discours ; mais il est clair qu'il faut en sortir, et que penser c'est en sortir. Quelle idée nous permettra de penser ensemble ces contraires ? Non pas marcher, comme faisait Diogène ; car cette solution, qui est certainement une solution, est trop loin du problème. Nous cherchons l'idée la plus prochaine, encore abstraite, mais composée des deux autres, ou plutôt les assemblant en un tissu déjà plus réel, et les sauvant par là.

Cette idée se trouve dans l'histoire comme un produit ; c'est le devenir d'Héraclite. Mais n'allez pas l'entendre comme un simple possible, comme si vous disiez : « Il n'y a pas seulement l'être, il y a aussi le devenir. » Vous auriez perdu votre première journée d'apprenti. Non, non. Au lieu de penser être en face du non-être, et de vous laisser jeter de l'un à l'autre, vous formez maintenant une idée positive, et plus concrète d'un degré, qui implique que l'être ne cesse de passer au non-être, et que le non-être ne cesse de passer à l'être. Seulement il ne s'agit plus d'un jeu sophistique ; il s'agit d'une idée commune ; d'une idée que tout le monde a. Et, par l'impossibilité que le contraire ne passe pas aussitôt dans son contraire, vous pensez fortement le devenir. Dans le devenir vous conservez être et non-être, et identiques, mais justement comme ils peuvent l'être ; c'est-à-dire que ce qui est cesse aussitôt d'être ; et que ce qui n'est pas commence aussitôt d'être. Le devenir n'attend pas ;le devenir ne s'arrête jamais ; telle est la solution réelle, et nous voilà partis.

Si vous avez compris, en ce passage si simple, qu'une porte vient de se fermer derrière vous, vous êtes déjà un peu Hegelien. Certes il y aurait de l'espoir pour la paresse si vous pouviez penser que le devenir s'arrête quel-quefois. Mais vous ne le pouvez point, si vous pensez attentivement que l'être passe dans le non-être. Ainsi il n'y a plus de terre ferme derrière vous ; il n'y en aura plus jamais, et vous le savez. À ce point de l'attention vous avez éprouvé ce mouvement basculant d'abord sur place, et puis ce départ irrésis-tible, ce passage dirigé et irrévocable qui nous précipite pour toujours dans l'océan Héraclitéen. J'anticipe ; nous n'en sommes pas encore à la nature ; il se trouvera dans la logique encore plus d'un compromis, encore plus d'un essai pour stabiliser nos pensées. Toutefois ce premier moment enferme déjà l'esprit de cet immense système ; et je crois utile de réfléchir assez longtemps là-dessus.

Se jeter dans l'existence mouvante du haut des sommets arides de l'abs-traction, c'est le mouvement de tous. Tout y contribue, l'univers, la famille, le métier, la fonction. L'homme est un fonctionnaire qui a dit adieu à des pensées. Mais ce mouvement d'esprit, ainsi considéré comme psychologique, physiologique, social, historique, c'est l'énigme, c'est l'illisible. La logique de l'ordre veut une chute simplifiée et une trajectoire calculable. Nous nous jetons d'une idée à une idée ; et ce mouvement définit la Logique, qui est la première partie du système. Et certes ce n'est pas de petite importance de découvrir que la métaphysique, c'est-à-dire la spéculation sur les idées éter-nelles, est une métaphysique du devenir. La raison du changement se trouve donc dans la pensée même, ce qui achemine à supposer, en retour, que le changement même du monde pourrait bien être l'effet d'une dialectique

cachée. On aperçoit alors, comme d'un lieu élevé, que la pensée est homogène à l'expérience, c'est-à-dire que l'expérience est maniable à la pensée. Autre-ment, la pensée avec ses formes invariables, comme en Kant, n'est capable que de se représenter le réel ; elle n'y entre point ; elle n'y est pas chez elle. En sorte que ce qui se montre ici ce sont les premières articulations d'une doctrine de l'action. Cela dit, n'oublions pas qu'il nous faut parcourir la logique, c'est-à-dire la suite des mouvements et basculements intérieurs propres à la pensée séparée, afin d'étaler tout au long l'insuffisance de la logique, c'est-à-dire la nécessité d'une philosophie de la nature.

Comme je ne puis exposer en détail tous ces passages, ce qui me condui-rait à écrire bien plus de pages que Hegel lui-même, je reviens encore un peu sur ce mouvement dialectique initial, au sujet duquel il y a tant de méprises.

Car il est vrai que Hegel a édifié un Panlogisme (pour parler jargon) ; mais cela veut dire seulement ceci, c'est que le même mouvement qui a mis au jour l'insuffisance de la logique est le même qui nous conduira à la contemplation de la nature en sa variété, puis à l'action, par un retour à l'esprit vivant. Il n'y a au monde, tel est le postulat Hegelien, que des retournements de l'esprit sur lui-même, par l'impossibilité de rester jamais sur une pensée. Maintenant, conclure que ces retournements ou mouvements de tout l'esprit ressemblent à ce que nous appelons des raisonnements logiques, c'est-à-dire tautologiques, c'est une méprise grossière. La logique de Hegel est la vraie logique, c'est-à-dire la pensée formelle, ou séparée, mais qui ne peut rester telle et qui marche à sa propre négation, découvrant, par ce mouvement même, le secret de la nature et le secret de l'action. C'est la logique réelle, celle qui déporte aussitôt le penseur véritable, le penseur qui ne se contente point de tourner en cercle.

Aussi nous pouvons bien prévoir que le ressort de cette logique sera tout autre que le faible ressort d'une logique tournant dans sa cage, comme on voit dans le Parménide de Platon. Or, le ressort de la logique, c'est qu'on ne peut pas aller et revenir ainsi ; et c'est certainement ce que Platon veut nous faire entendre. Penser l'un immobile, l'être immobile, l'être un, et toujours revenir là, ou, au rebours, penser la multitude, le changement insaisissable, l'être qui n'est pas, et toujours en revenir là, c'est comme un refus de penser. Songez que la nature nous attend, et la société, et la morale, et la religion. Il y a une disposition évidente ici entre nos outils intellectuels et le travail que nous avons à faire. C'est ainsi que nous sommes chassés de cette pensée ; mais il ne s'agit pas de fuir. Parménide disait comme un défi : « L’être est le non-être n'est pas, tu ne sortiras pas de cette pensée. » Le propre de l'esprit vivant est d'en sortir. Mais comment ? En trouvant quelle est la pensée qui vient ensuite ; ici, c'est le devenir. Parlant du Parménide de Platon, je mêlais tout à l'heure à l'être et au non-être l'un et le multiple ; et c'est bien ainsi qu'on pense quand on veut seulement s'évader ; mais c'est une faute contre la logique ; il faut commencer par le pur commencement, lequel nous fait passer au devenir, un peu moins abstrait, encore bien abstrait. L'un et le multiple auront leur place aussi. Le lecteur pourra, dès ce commencement, comparer à Hegel notre Hamelin, et déjà comprendre que ce travail, qu'on le conduise selon un ordre ou l'autre, est toujours le même travail ; il s'agit de dépasser les jeux de l'abstraction, et le moyen est de les épuiser, ce qui est de les laisser derrière soi pour toujours, comme une enfance. Et je ne dirai pas qu'il n'y ait qu'un ordre ; c'est que je n'en sais rien ; comme l'ordre de la ligne droite à l'angle, au triangle, au cercle, aux polygones, rien ne dit qu'il soit absolument le meilleur jusqu'au détail ; car il y a du jugement et non pas seulement du raisonnement

dans cette suite ; et c'est ici sans doute qu'il faudrait dire que si l'esprit était conduit en de telles séries par une sorte de nécessité mécanique, l'esprit ne serait plus l'esprit. Cette pensée, qui est de Lagneau, jette de vives lueurs ; ici, en ce point de difficulté, je m'éclaire comme je peux. Lucien Herr, qui était un Hegelien né, m'a dit un jour que le passage, en Hegel, était toujours de sentiment. Voilà ce qui est difficile à comprendre ; mais du moins le présent exemple est clair entre tous. Non, l'opposition première d'être et de non-être ne contient pas le devenir ; si elle le contenait, nous ne ferions que développer une logique tautologique. Penser le devenir en partant de la première opposition, c'est découvrir le terme suivant selon la logique de l'ordre. Et la dialectique de Hegel est ainsi une continuelle invention, dont la règle est qu'elle rende compte, par complication progressive, de la Science, de la Nature, et de l'Humanité comme elles sont, telles qu'on les voit, et dont la règle stricte, en chaque passage, est de former, d'une impossibilité apparente, les idées telles que chacun les a. Déduire est donc Ici, comme partout, un mot ambigu et dangereux ; comme on voit dans les sciences démonstratives, où la déduction ne se fait pas par syllogismes, mais par une construction toute inventée du terme le plus proche après celui que l'on a compris. L'aventure, car c'en est une, est l'œuvre du jugement et relève du jugement.

Après cet avertissement je me permets de chercher un passage abrégé qui me conduise à l'essence à travers l'être ; car telle est la marche de la logique, et telle est aussi la marche de tout esprit en travail quel que soit son objet ; et il est bon, pour la clarté même, que je fasse ici de grands pas. Par le devenir, nous sommes à l'expérience, mais la plus naïve qui se puisse concevoir. Le monde d'Héraclite, le quelque chose, considéré comme suffisant, c'est la qualité. Une chose est blanche lourde, humide ; c'est prise ainsi qu'elle devient. Et de tels exemples font voir aussitôt que la qualité prise en soi se nie elle-même. « Une chose est ce qu'elle est, dans sa limite et par sa limite », (Omnis determinatio est negatio). L'apprenti peut s'éclairer aisément en cette marche abstraite, en se redisant à lui-même que le bleu n'est tel que par rapport à d'autres couleurs ; ce qui n'est pas d'abord évident, mais le sera si l'on pense à d'autres qualités comme pesant, chaud, électrisé, qui réellement n'ont de sens que par des différences ; car un corps ne peut être dit électrisé que par rapport à un autre. Et qui suivra cette idée, d'exemple en exemple, verra apparaître le désert de l'essence, et un monde tissé de rapports. Car on a beau dire que la qualité est sentie immédiatement, et sans aucune compa-raison, par exemple tel bleu, on ne peut pas penser ce bleu hors du degré et de la mesure ; ainsi c'est la qualité même qui nous conduit à la quantité. Qu'on me pardonne de franchir ici plusieurs échelons d'un seul mouvement. Mon dessein est de faire entendre que ce chemin est celui que tout esprit parcourt, toutefois sans savoir assez quelles sont les abstractions qu'il laisse derrière lui.

C'est ainsi que le passage de la qualité à la quantité se trouverait fait sans que nous y prenions garde. C'est pourquoi il faut revenir. Dans le domaine de la qualité, l'un n'est pas l'autre, l'un refuse l'autre ; mais aussi l'un a besoin de l'autre. De ce double rapport, attractif et répulsif, entre l'un et l'autre un, cha-cun suffisant et insuffisant, résulte le nombre, et le propre du nombre est de se dépasser lui-même. « Grandeur, dit Hegel, être variable, mais qui, malgré sa variabilité, demeure toujours le même. » On remarquera comme on est

C'est ainsi que le passage de la qualité à la quantité se trouverait fait sans que nous y prenions garde. C'est pourquoi il faut revenir. Dans le domaine de la qualité, l'un n'est pas l'autre, l'un refuse l'autre ; mais aussi l'un a besoin de l'autre. De ce double rapport, attractif et répulsif, entre l'un et l'autre un, cha-cun suffisant et insuffisant, résulte le nombre, et le propre du nombre est de se dépasser lui-même. « Grandeur, dit Hegel, être variable, mais qui, malgré sa variabilité, demeure toujours le même. » On remarquera comme on est

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