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Résumé (question 1) :

Au cours de l’évolution des espèces (1), certaines parties du corps ou des fonctions ont pu disparaître (0.75) ou être réattribuées (0.75). Par exemple, l’œil pinéal (1), ou troisième œil, servait autrefois aux prémammaliens (1), nos ancêtres (0.25), dans la régulation du cycle du nycthémère (0.75), de la reproduction (0.75) ou dans la régulation de la température du corps (0.75). Il a aujourd’hui disparu et ses fonctions ont été réattribuées à nos yeux (1), qui envoient l’information à la glande pinéale (1) via les nerfs optiques. Cette évolution est étudiée grâce aux fossiles (1). Cet œil pinéal n’a pas complètement disparu, puisqu’il est encore retrouvé chez les lézards.

(100 mots)

Question 2 :

Les arguments en faveur de l’existence d’un troisième œil sont multiples. Cet œil est souvent présent chez les vertébrés fossiles (2), tout particulièrement chez les prémmamaliens (0.5).

On retrouve quelques gènes dans notre ADN (2).

La glande pinéale (2) elle-même est un argument en faveur de l’œil pinéal. De plus elle assure les mêmes fonctions (1.25) (régulation du cycle nycthémère, reproduction, régulation de la température corporelle 3 x 0.75).

Question 3 :

L’évolution (1.25) est la transformation des espèces vivantes. Tout évolue, tout est instable.

Elle se manifeste par des changements génétiques et morphologiques (1.25) au cours des générations que se succèdent. Quelques indices nous permettent d’appuyer cette théorie :

- indices morphologiques (1.5) :

§ Os vestigiaux (0.5) des membres chez les balénoptères : les baleines sont des mammifères terrestres qui sont retournés dans l’eau.

§ Pièces buccales (0.5) des insectes qui sont très diverses en fonction de leur alimentation.

§ Modes de reproduction des reptiles et des oiseaux : ils pondent des œufs. Il reste aujourd’hui encore 5 espèces de mammifères qui pondent des œufs.

- Indices moléculaires (1.5) :

§ L’ensemble du vivant a le même outil de stockage de l’information : l’ADN (0.75) ! La même molécule fait l’unité de tous les êtres vivants.

§ Le code génétique (0.5) est universel (0.25).

§ Le séquençage des gènes fait apparaître des familles.

- Indices comportementaux (1.5) :

§ Conservation du comportement d’accouplement (0.5) chez les espèces parthénogénétiques (mode de reproduction monoparental, à partir d’un gamète femelle non fécondé).

Correction proposée par des tuteurs de SSH, ne correspond en aucun cas à une correction officielle faite par les professeurs du module SSH.

UE8 - Recherche

QCM 1 : BC

A. C'est le Paclitaxel qui est présent en faible teneur dans l'écorce. Le Docétaxel est un intermédiaire de synthèse in vitro du Paclitaxel.

B. C'est vrai, voir diapo 24/40 du cours : on réalise 2 à 3 cycles d'assemblage / désassemblage, et on sépare la tubuline libre de la tubuline assemblée par ultracentrifugation.

C. Vrai, c'est le mode d'action du Paclitaxel, qui interrompt ainsi la mitose et la réplication cellulaire. Les taxoïdes se lient à la tubuline et favorisent son assemblage en microtubules.

D. Faux. A l'époque, de nombreuses molécules avaient été purifiées pour tenter de déceler de nouvelles molécules aux propriétés anti-cancéreuses. L'essai in vitro sur la tubuline n'a rien à voir. Il permet de tester l'effet des taxoïdes sur l'assemblage des microtubules.

E. Au contraire ils sont plus hydrosolubles.

QCM 2 : AD

A. Vrai, on parle de clonage non orienté quand on digère un vecteur (plasmide) et un ADNc avec une seule et même enzyme de restriction. Les extrémités seront toutes compatibles, et l'ADNc pourra alors s'insérer dans les deux sens : on pourra donc avoir un vecteur vide (qui n'a pas inséré l'ADNc), un vecteur sens (avec l'ADNc dans le sens du promoteur), ou un vecteur anti-sens (avec l'ADNc dans le sens inverse).

B. Faux, il comprend aussi ce qu'il y a avant et ce qu'il y a après.

C. Non car le site de clivage par HindIII est situé exactement au milieu de l'ADNc. Donc après clivage, la taille des segments obtenus sera la même, quelque soit l'orientation de l'ADNc dans le plasmide.

D. Oui car l'ADNc codant la résistance à la zéocine est précédé d'un promoteur eucaryote.

E. Non, l'interleukine n'est jamais retrouvée dans le noyau : sont ARNm est exporté dans le cytoplasme où il va y avoir traduction, et l'interleukine va finalement être secrétée par la cellule (en extracellulaire donc).

QCM 3 : ABDE

A. L'immunoempreinte ( = western blot) consiste à faire premièrement une séparation électrophorétique par masse moléculaire, puis un transfert sur membrane, et enfin de marquer par anticorps afin de repérer la présence des protéines d'intérêt.

L'Elisa permet un dosage spécifique et nécessite aussi des anticorps.

B. Oui, même si ils l'expriment en très faible quantité.

C.On trouve en effet de l'IL-8 dans les cellules modifiées (comme le montre la bande en immunoempreinte), mais elle est surtout secrétée (d'où le pic en Élisa)

D. Oui, (cf Immunoempreinte), et en même quantité que celles non modifiées

E. Oui car comme on constate sur la figure du QCM précédent, le plasmide transfecté contient un ADNc codant la GFP précédé d'un promoteur eucaryote. La GFP sera donc exprimée par ces fibroblastes en culture, et visible en microscopie à fluorescence.

QCM 4 : ADE

A. Vrai car il y a au niveau du plasmide deux sites de clivage par Pvu1, situés de part et

B. Pour la transgenèse additive, on recueille des œufs fécondés.

C. Faux

D.Vrai car l'expression n'est pas spécifique d'un tissu.

E. Vrai car il y a présence d'une séquence codant un peptide signal de sécrétion sur l'ADNc.

QCM 5 : AB

C. D. E : Ce n’est pas suffisant il faut que ce soit aussi sans risque chez l’Homme.

QCM 6 : BE

A. Pas de modification post traductionnelle chez les procaryotes.

C. Le sel stabilise les liaisons hydrophobes. L’élution est réalisée par diminution de la force ionique.

D. C’est une méthode très résolutive permettant de séparer des protéines de structures très proches (ex : séparation d’une protéine avec phosphate d’une sans)

QCM 7 : BCE

A. L’electrophorèse ne permet pas la purification mais seulement de séparer les protéines par taille.

B. pH = 8 > pI = 4,5 donc la protéine est chargée négativement. Une colonne échangeuse d’anion veut dire que la résine est positive donc la protéine pourra se fixer.

C. Le trimère sortira avant le monomère.

D. Ce ne sont pas des liaisons covalentes sinon on ne pourrait pas les décrocher.

QCM 8 : BDE

A. l’analyse de MDM2 dans les lysats montre bien dans la bande « anti-MDM2 » qu’il n’y a pas la même quantité de MDM2 dans les deux conditions expérimentales vu que la bande avec irradiation possède un taux plus élevé de MDM2 vu que la bande est plus épaisse. Il faut regarder l’actine.

B. VRAI : en comparant les lysats avec et sans irradiation dans la ligne avec « anti-P53 » on observe que la bande est plus épaisse avec irradiation donc que les UV induisent une augmentation de l’expression de P53.

C. FAUX : lors de l’immunoprécipitation, le fragment Fab de l’anticorps anti-MDM2 reconnaît la protéine MDM2 qui sera ou non accrochée à la protéine p53.

D. VRAI : en observant dans les immunoprécipitats des cellules non irradiées, on note la présence à la fois de la protéine p53 et de la protéine MDM2 par présence de bandes dans les deux lignes. Les deux protéines interagissent donc entre elles.

E. VRAI : dans les immunoprécipitats des cellules irradiées on note la disparition de la bande pour la protéine p53 elle n’interagit donc plus avec la protéine MDM2.

QCM 9 : ADE

A. VRAI : en effet d’après le texte les deux AC utilisés proviennent de la souris donc de la même espèce ce qui correspond à l’isotypie.

B. FAUX : le paratope correspond à la partie de l’AC qui reconnaît l’épitope. Les deux AC utilisés ne reconnaissent pas la même chose, l’un est contrôle et l’autre dirigé contre le CMH-1 donc les deux AC n’ont pas le même paratope.

C. FAUX : le fragment Fab contient le paratope qui reconnaît l’épitope ; comme pour la question précédente les deux AC ne reconnaissent pas la même chose donc ils n’ont pas le

même fragment Fab.

D. VRAI : d’après le texte, les souris utilisées pour produire les deux AC différents possèdent le même fond génétique donc les deux AC utilisés ont le même déterminant allotypique.

E. VRAI : d’après la cytométrie du mélanome B, l’IgG anti CMH-1 est présent ce qui n’est pas le cas pour le mélanome B. Cet IgG reconnaît spécifiquement le CMH-1 donc seuls les mélanomes B expriment le CMH-1.

QCM 10 : ABDE

A. VRAI : en observant la première colonne (IgG contrôle) correspondant à l’absence

d’inhibition de la population lymphocytaire, le mélanome B exprime d’avantage la caspase 3 active ce qui est un signe d’apoptose donc les cellules sont sensibles à l’apoptose induite par les lymphocytes T.

B. VRAI : les IgG anti-CD8 ciblent spécifiquement les lymphocytes T exprimant le CD8. L’ajout de complément entraîne une destruction et la mort des lymphocytes T par les IgG.

C. FAUX : en observant les colonnes avec ajout d’IgG contrôle et IgG anti-CD4, on observe des résultats similaires donc on ne peut pas conclure que l’IgG anti-CD4 induit la mort des

cellules de mélanome puisque même en son absence les cellules de mélanome B meurent.

D. VRAI : on observe qu’en présence d’IgG anti-CD8 (ce qui fait disparaître les LT CD8) les caspases ne sont pas activées donc l’apoptose ne se fait pas alors qu’en présence d’IgG contrôle (présence de LT CD8) les caspases sont activées pour le mélanome B donc les LT CD8 sont capables de tuer les cellules de mélanome B.

E. VRAI : comme la question précédente, la caspase 3 n’est pas d’avantage activée pour l’IgG contrôle ‘présence de LT CD8) que pour l’IgG anti-CD8 (absence de LT CD8) pour le

mélanome A donc on peut conclure que les LT CD8 n’activent pas la caspase 3 dans les cellules de mélanome A.

QCM 11 : ABDE

A. VRAI : en comparant les deux traits en pointillés on observe que le mélanome B a une croissance augmentée chez les souris CDK8 KO (tableau de droite) par rapport aux souris sauvages (tableau de gauche).

B. VRAI : en regardant le tableau de gauche uniquement (souris sauvages), le mélanome A possède une croissance tumorale significativement supérieure à celle du mélanome B d’où le symbole « * ».

C. FAUX : c’est le contraire, en absence de CD8 la croissance tumorale est plus importante donc le CD8 inhibe la croissance tumorale des cellules de mélanome A.

D. VRAI : en comparant les deux schémas, le mélanome B se développe moins bien chez les cellules sauvages donc qui possèdent un lymphocyte T exprimant le CD8.

E. VRAI : c’est une hypothèse, les deux mélanomes ne croient pas à la même vitesse chez les souris sauvages ce qui pourrait être lié à une différente sensibilité.

QCM 12 : C

A. Les siRNA empêchent la traduction, et non la transcription du gène

B. Le marquage à l’iodure de propidium (IP), est caractéristique de la nécrose cellulaire C. Augmentation du marquage IP après incubation avec le TNF (tumor necrosis factor) D. Faux, les cellules siRNA TNF-R2 (sans le récepteur 2), sont quand même capable d’activer cette voie, alors qu’avec les siRNA TNF-R1, les cellules en présence de TNF ne nécrosent pas.

QCM 13 : BD

A. L’excès énantiomérique (ee) du b : 150 000 => 100 % ee soit 50 000 => 33,3 % (1/3 de b qui correspond à S)

B. Rapport énatiomérique : avec E(-) + E(+) = 100 % on a E(-) - E(+) =33,3 % donc on a 2E(-) = 133,3 % soit E(-) = 66,6 % et E(+) = 33,3% donc 66,6 / 33,3 = 2 donc on a 2S : 1R

C. Le pouvoir rotatoire de la solution b) est de -10°g/ml/dm, car ee= 1/3 donc 1/3 du pouvoir rotatoire de la solution a

E.150 000 comme la solution a), qui est son énantiomère QCM 14 : ACD

B. La polarimétrie permet de quantifier la proportionner de chaque énantiomère, pas leur résolution

C. Vrai compensation intermoléculaire des deux énantionmères D. Avec -150 => 100 % ee on a -142,5 => 95% ee

E. Aucun rapport !!!!

QCM 15 : BCD

A. faux, il est obtenu à partir d’un réactif achirale par synthèse asymétrique

B. Le DiPAMP est l’auxiliaire de chiralité (donc chorale) qui va permettre la synthèse C. Notation sens inverse des aiguilles d’une montre => S

D. La stéréochimie du produit dépend de celui de l’auxiliaire de chiralité

E. La stratégie de dédoublement est la séparation des énantiomère par la formation d’intermédiaires diastéréoisomérie

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