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Transformation de l’opérateur Λ T ,Q

Introduction d’une fonction B

12.4. Transformation de l’opérateur Λ T ,Q

On veut calculer l’expression : Z YQ0 r σQR(HQ(y) − T ) Z i(aG S)∗ ΛT ,QEQ(y,rρS,σ,µ(f, ω)Φ, θ0µ)EQ0 (y, Φ, µ) dµ dy . On décompose l’intégrale sur YQ0 comme dans la preuve précédente. On peut commencer par intégrer sur

NQL

0(F )\NQL

0(A) × NQL0

0 (F )\NQL0

0 (A) .

Cette intégrale étant à support compact, on peut la permuter avec l’intégrale sur i(aGS). On obtient pour composée de ces deux intégrales l’expression

(1) Z i(aG S)∗ T ,QEQ)Q0 xeHk, Φ, θ0(µ)EQ0 Q0(xeHk, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ

les indices Q0signifiant que l’on prend les termes constants. Le lemme 4.1.2 implique que ceci est nul si φQQ

0(H − T ) 6= 1. Dans la preuve précédente, on avait découpé le domaine d’intégration en H selon des paraboliques P0. On voit que maintenant, seul le domaine correspondant à P0= Q donne une contribution non nulle.

Remarquons que les diverses relations que l’on a établies dans la preuve précé-dente s’appliquent aussi bien à l’intégrale ci-dessus. La relation (4) implique que, pour les H qui vérifiant

r

σQR(H − T ) = 1

On fixe un réel η avec 0 < η < 1 que l’on précisera dans la proposition 12.5.1 et sera à l’œuvre dans la section 12.6 (on le supposera alors assez voisin de 0).

Pour Z ∈ aG0, on note κZ la fonction caractéristique du sous-ensemble des X ∈ aG

0 tels que kXk ≤ kZk. Remarquons que, quitte à agrandir le c0 ci-dessus, les relations dP0(T ) ≥ c0(c + 1) et kH − TQ0k ≤ c entraînent kHQ− TQQ 0k ≤ kηT k autrement dit κηT(HQ− TQQ

0) = 1. En utilisant le lemme 4.2.2, on obtient que, pourvu que dP0(T ) ≥ c0(c + 1), l’expression (1) multipliée parσrR

Q(H − T ), vaut κηT(HQ− TQQ 0)rσQR(H − T )φQQ 0(H − T ) × Z i(aG S)∗ ΛT [HQ],Q0EQQ 0 xeHk, Φ, θ0(µ)EQ0 Q0(xeHk, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ si kH − TQ0k ≤ c, et 0 sinon. Mais la preuve de la relation (4) de la proposi-tion 12.3.2 s’applique aussi bien à l’expression ci-dessus : cette expression est nulle si kH − TQ0k > c. Donc l’expression (1) multipliée par σrR

Q(H − T ) est égale à l’expression ci-dessus pour tout H.

Il est utile de préciser le nombre c, qui dépend de ϕ. Pour X ∈ h, notons ehX,•i la fonction

µ 7→ ehX,µi sur i(aGS).

Que se passe-t-il quand on remplace ϕ par ϕehX,•i? En examinant les preuves, on voit que le nombre c est essentiellement borné par le sup des normes des éléments du compact ω du lemme 12.3.1. Ce dernier est lui-même essentiellement le support d’une transformée de Fourier partielle de ϕ. Quand on remplace ϕ par son produit avec ehX,•i, le nouvel ω est essentiellement un translaté du ω initial par une pro-jection de l’élément X. Le sup des normes de ses éléments est donc essentiellement borné par 1 + kXk. Il en est donc de même de la constante c. On a obtenu la proposition ci-dessous.

Proposition 12.4.1. Il existe c(ϕ) > 0 tel que :

(i) pour dP0(T ) ≥ c(ϕ), on a l’égalité entre Z YQ0 r σQR(HQ(y) − T ) Z i(aG S)∗ ΛT ,QEQ(y, Φ, θ0µ)EQ0 (y, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ dy et Z aG Q0 Z L0(F )\L0(A)1 Z K κηT(HQ− TQQ 0)rσQR(H − T )φQQ 0(H − T )δQ0(eH)−1 × Z i(aG S)∗ ΛT [HQ],Q0EQQ 0(xeHk, Φ, θ0µ)EQQ0 0(xeHk, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ dk dx dH; (ii) l’intégrale intérieure en µ du membre de droite ci-dessus est nulle pour

tous x, k si

kH − TQ0k > c(ϕ) ;

12.5. De nouvelles majorations Proposition 12.5.1. Pour H ∈ aGQ0, considérons Z L0(F )\L0(A)1 Z K Z i(aG S)∗ T [HQ],Q0EQQ 0(xeHk, Φ, θ0µ) × EQQ0 0(xeHk, Ψ, µ)ϕ(µ)| dµ dk dx . (i) On suppose φQQ

0(H − T ) = 1. L’expression ci-dessus est convergente. (ii) Il existe η0 avec 0 < η0 < 1 tel que si η vérifie 0 < η < η0, la propriété

suivante soit vérifiée. Il existe c > 0 telle que l’expression ci-dessus soit majorée par cδQ0(eH)dP0(T )dim(aQ00 ) pour tout T et tout H vérifiant

r

σQR(H − T )φQQ

0(H − T )κηT(HQ− TQQ

0) = 1 .

Preuve. L’intégrale sur K est inessentielle, on l’oublie. On veut majorer l’in-tégrale intérieure. Comme dans la preuve de la proposition 12.2.3, on se ramène à majorer deux types d’intégrales :

(1) Z i(aG S)∗ T [HQ],Q0EQQ 0(xeH, Φ, θ0µ)ϕ(µ)|2 et (2) Z i(aG S)∗ |EQQ0 0(xeH, Ψ, µ)ϕ(µ)|2dµ . Considérons la seconde, que l’on peut écrire

Z i(aG S)∗ EQQ0 0(xeH, Ψ, µ)EQQ0 0(xeH, Ψ, µ)|ϕ(µ)|2dµ . Sous cette forme, on voit qu’elle se déduit de l’intégrale

Z

i(aG S)∗

EQ0(y, Ψ, µ)EQ0

(y0, Ψ, µ)|ϕ(µ)|2

en prenant les termes constants en chacune des variables y, y0, puis en posant y = y0 = eHx (prendre des termes constants consiste à intégrer sur des com-pacts, cette opération commute à l’intégrale sur i(aG

S)). Fixons une fonction hQ0

sur Q0(F )\G(A)1, à valeurs positives et telle que hQ0(y)  δP0(y)1/2 hQ0(y) pour tout y ∈ SQ0 : par exemple la fonction

hQ0(y) = X

γ∈Q0(F )

δP0(γy)1/21SQ0(γy)

où 1SQ0 est la fonction caractéristique de SQ0. La proposition 12.2.3 nous dit que la dernière intégrale ci-dessus est essentiellement bornée par hQ0(y)hQ0(y0). Donc (2) est essentiellement bornée par

hQQ0

0(xeH)hQQ0

La fonction hQ0 est à croissance modérée, donc hQQ0

0 aussi. Pour H fixé, l’expres-sion (2) est donc essentiellement bornée par |x|D pour un entier D assez grand. Considérons l’expression (1). Elle se déduit de même de

(3)

Z

i(aG S)∗

EQ(y, Φ, µ)EQ(y0, Φ, µ)|ϕ(µ)|2

en prenant en chaque variable les termes constants puis en appliquant l’opérateur

ΛT [HQ],Q0, enfin en égalant y = y0 = xeH. Quand on prend les termes constants, on obtient comme ci-dessus une fonction essentiellement bornée par

hQQ

0(y)hQQ

0(y0)

où hQ est l’analogue de hQ0. Mais une majoration analogue vaut pour les dérivées en y et y0 de notre fonction : en effet, par les procédés que l’on a déjà employés, de telles dérivées se majorent par des combinaisons linéaires d’intégrales similaires. Donc notre fonction est à croissance uniformément modérée en les deux variables y et y0. Quand on applique ensuite les opérateurs ΛT [HQ],Q0, on obtient une fonction à décroissance rapide en les deux variables grâce à la proposition 4.3.2 (l’hypothèse φQQ

0(H − T ) = 1 assure que T [HQ] est régulier). Donc, pour tout r, l’expression (1) est essentiellement bornée par |x|−rpour x ∈ SL0. Il en résulte que l’intégrale inté-rieure de l’expression de la proposition est à décroissance rapide en x. La première assertion de la proposition s’ensuit. Pour la seconde assertion, on a besoin d’un ingrédient supplémentaire. Montrons qu’il existe D tel que l’on ait une majoration

(4) hQQ

0(xeH)  δQ0(eH)1/2|x|D

pour tout H tel que τQQ

0(H) = 1 et pour tout x ∈ SL0.

On ne perd rien à supposer le temps de la preuve que Q = G. On peut aussi supposer que x = eH0(x). Posons Y = H + H0(x). Considérons l’ensemble des para-boliques standard P0 tels que Q0⊂ P0 et α(Y ) > 0 pour toute racine α ∈ Σ(NP0), où on désigne ainsi l’ensemble des racines intervenant dans le radical unipotent NP0

de P0. Remarquons que pour deux paraboliques standard P10 et P20, et en notant P0 3= P10∩ P0 2, on a Σ(NP0 3) = Σ(NP0 1) ∪ Σ(NP0 2) .

Notre ensemble de paraboliques est donc stable par intersection, il possède en consé-quence un plus petit élément que l’on note P00. Si P00 6= Q0, soit α ∈ ∆P

0 0

0 − ∆Q0

0 . Le parabolique Pα0 tel que ∆P

0

α

0 = ∆0− {α} contient Q0 mais pas P00. Il existe donc β ∈ Σ(NP0

α) tel que β(Y ) ≤ 0. On fixe un tel β que l’on décompose dans la base ∆0. Le coefficient de α est strictement positif. Puisque τQ0(H) = 1, on a donc 0 < α(H) ≤ β(H). D’où 0 < α(H) ≤ −β H0(x). Cela étant vrai pour tout α ∈ ∆P

0 0

0 − ∆Q0

0 , on obtient une majoration

kHP00k  kH0(x)k . A fortiori

kYP00k  kH0(x)k .

On a supposé P00 6= Q0 mais cette majoration reste vraie si P00 = Q0, auquel cas YP00 = H0(x). Fixons v ∈ WP00 tel que α(vY ) ≥ 0 pour tout α ∈ ∆P

0 0

α ∈ ∆0− ∆P00

0 , on a α(vY ) = (v−1α)(Y ). Puisque v ∈ WP00, v−1α appartient à Σ(NP0

0), donc (v−1α)(Y ) > 0. On a donc α(vY ) ≥ 0 pour tout α ∈ ∆0. On a hGQ 0(eH+H0(x)) = Z NQ0(F )\NQ0(A) hG(neY) dn .

Pour tout n dans un ensemble de représentants de NQ0(F )\NQ0(A), fixons γ ∈ G(F ) tel que γneY ∈ SG. Calculons H0(γneY). En utilisant la décomposition de Bruhat-Tits, on peut supposer que γ = ν0wν où w normalise le Levi minimal et ν0, ν ∈ NP0(F ). Alors

H0(γneY) = H0(ewYwn0) = wY + H0(wn0)

où n0 = e−YνneY. D’après le lemme 3.3.1, on a une majoration $ H0(wn0) ≤ c pour tout $ ∈ p0, où c est une certaine constante. On a

wY = vY + (wv−1− 1)(vY ) .

Puisque vY est dans la chambre positive fermée, on a $ (wv−1− 1)(vY ) ≤ 0 pour tout $ ∈ p0. Donc $(H0(γneY) − vY ) ≤ c pour tout $. Il en résulte que

hG(neY)  δP0(γneY)1/2 δP0(evY)1/2. On a δP0(evY) = δP0 0(e(vY )P 0 0P00 P0(e(vY )P 00 ) . On a (vY )P00 = v(YP00) et, par construction, (vY )P0

0 = HP0 0, donc δP0 0(e(vY )P 00) = δP0 0(eHP 00) = δQ0(eHP 0 0 Q0(eHP 00 )−1. On obtient hG(neY)  δQ0(eH)1/2δP 0 0 Q0(eHP 00 )−1/2δP 0 0 P0(ev(YP 00)) .

On a montré que kHP00k et kYP00k étaient essentiellement bornés par kH0(x)k. Il en résulte que le produit des deux derniers termes ci-dessus est borné par |x|Dpour D assez grand. L’intégration en u se faisant sur un compact, (4) en résulte. Montrons que pourvu que η soit assez petit, l’hypothèse

(5) rσQR(H − T )φQQ 0(H − T )κηT(HQ− TQQ 0) = 1 implique τQP 0(H) = 1 . En effet, pour α ∈ ∆PQ 0− ∆QQ 0

l’hypothèse rσQR(H − T ) implique α(HQ) > α(TQ). L’hypothèse φQQ

0(H − T ) = 1 implique que HQ− TQQ

0 est combinaison linéaire à coefficients négatifs ou nuls de ˇ

β pour β ∈ ∆QQ

0. On a α( ˇβ) ≤ 0, donc α(HQ) ≥ α(TQ) et finalement α(H) > α(T ) > 0. Pour α ∈ ∆QQ

0, il existe une constante absolue c > 0 telle que l’hypothèse κηT(HQ− TQQ

0) = 1 implique

|α(H − TQ0)| < cηα(T )

(rappelons que T reste dans un cône fixé, cf. section 12.3). D’où α(H) > α(TQ0) − cηα(T ) ≥ (1 − cη)α(T ) .

Il suffit que cη < 1 pour que cela entraîne α(H)  α(T ) > 0. On suppose désormais r

σQR(H − T )φQQ

0(H − T )κηT(HQ− TQQ

0) = 1 .

On suppose aussi η tel que la conclusion de (5) soit vérifiée. Pour simplifier, notons

Λ l’opérateur ΛT [HQ],Q0 et C l’opérateur qui multiplie une fonction sur

YQ0' Q0(F )\G(A)1 par la fonction x 7→ FQ0

P0 (x, T [HQ]) .

L’intégrale intérieure de l’expression de l’énoncé se majore par la somme de deux intégrales analogues où on remplace Λ soit par Λ − C, soit par C. Notons

IΛ−C(x, H) et IC(x, H)

ces deux intégrales. Commençons par majorer la première. De nouveau, on doit majorer (2) et l’analogue, disons (10), de (1) où Λ est remplacé par Λ − C. Il résulte de (4) (appliqué à Q0 : l’hypothèse τQQ0

0(H) = 1 est satisfaite) que (2) est essen-tiellement majoré par δQ0(eH)|x|D pour un D assez grand. On a une majoration analogue pour la fonction déduite de (3) par passage aux termes constants. Comme on l’a expliqué, on l’a même pour ses dérivées, avec des constantes implicites dé-pendant de la dérivation mais un D uniforme. En appliquant la proposition 4.3.3, on voit que (10) est essentiellement majoré par

δQ0(eH)e−rdL0P0∩L0(T [H Q])

|x|−r

pour n’importe quel r. On a déjà observé (juste avant le lemme 4.2.2) que T [HQ] était « plus régulier » que T , donc

dP0(T )  dL0

P0∩L0(T [HQ]) . Il en résulte une majoration

IΛ−C(x, H)  δQ0(eH)e−rdP0(T )|x|−r pour tout r, puis

(6)

Z

L0(F )\L0(A)1

IΛ−C(x, H) dx  δQ0(eH)e−rdP0(T ).

Majorons maintenant IC(x, H). L’opérateur Λ n’intervient plus. Le procédé de la preuve de la proposition 12.2.3 nous conduit à majorer (2) et une intégrale analogue où Q remplace Q0, mais sous les restrictions

r

σQR(H − T )φQQ

0(H − T )κηT(HQ− TQQ

0) = 1 et FQ0

P0(x, T [HQ]) = 1. On peut aussi supposer x ∈ SL0. Montrons que : – il existe c ∈ R tel que

(7) α H + H0(x) ≥ c pour tout α ∈ ∆Q0

0 ; – si η est assez petit, il existe c0> 0 tel que

(8) α H + H0(x) ≥ c0dP0(T ) pour tout α ∈ ∆P0 − ∆Q0

0 . Pour α ∈ ∆Q0

0 , c’est clair puisque x ∈ SL0. Soit α ∈ ∆P0 − ∆Q0

0 . L’hypothèse FQ0

P0 (x, T [HQ]) = 1 entraîne que H0(x) − T [HQ] est combinaison linéaire à coeffi-cients négatifs ou nuls de ˇβ pour β ∈ ∆Q0

0 . On a α( ˇβ) ≥ 0, donc α H0(x) ≥ α(T [HQ

et on est ramené à considérer α(H + T [HQ]). Ecrivons TQQ 0− HQ= X β∈∆Q0−∆Q00 xββˇQ 0

avec des xβ≥ 0 (c’est l’hypohèse φQQ

0(H − T ) = 1). D’après le lemme 4.2.1 on a T [HQ] = TQ0X β∈∆Q0−∆Q00 xββˇQ0 . Il en résulte que H + T [HQ] = HQ+ TQX β∈∆Q0−∆Q00 xββ = Hˇ Q− TQ+ T − X β∈∆Q0−∆Q00 xββ .ˇ Si α ∈ ∆P

0 − ∆Q0, les α( ˇβ) sont négatifs ou nuls et α(HQ− TQ) > 0 par l’hypothèse r σR Q(H − T ) = 1. Donc α(H + T [HQ]) ≥ α(T ) ≥ dP0(T ) . Supposons enfin α ∈ ∆Q0 − ∆Q0 0 . Alors α(H + T [HQ]) = α(T ) − X β∈∆Q0−∆Q00 xβα( ˇβ)

et il existe une constante absolue c1> 0 telle que α(H + T [HQ]) ≥ dP0(T ) − c1 sup

β∈∆Q0−∆Q00

xβ .

Il existe une constante absolue c2 > 0 telle que la condition κηT(HQ− TQQ

0) = 1 implique sup β∈∆Q0−∆Q00 xβ≤ c2ηdP0(T ) . Donc α(H + T [HQ]) ≥ (1 − c1c2η)dP0(T ) .

Si c1c2η < 1, la conclusion de (7) est vérifiée. En conséquence de (8), les éléments HQ+ H0(x)Q et HQ0+ H0(x)Q0

restent dans des domaines de Siegel relatifs à Q et Q0(éventuellement plus gros que ceux que l’on a fixés, mais peu importe). On a alors une majoration

hQ0(nxeH)  δP0(eH+H0(x))1/2 pour tout u ∈ NQ0(A) d’où

hQQ0

0(xeH)  δP0(eH+H0(x))1/2.

Donc (2) est essentiellement majoré par δP0(eH+H0(x)). Il en est de même de l’ana-logue de (2) relatif au parabolique Q et donc aussi de IC(x, H). Alors

Z L0(F )\L0(A)1 IC(x, H) dx  δQ0(eH) Z L0(F )\L0(A)1 FQ0 P0(x, T [HQ])δP0(x) dx . On majore la dernière intégrale en se limitant à un domaine de Siegel et en écrivant x = vak, avec v dans un compact de (P0∩ L0)(A), a ∈ AL0(t) et k ∈ K ∩ L0(A) . Comme on sait, la décomposition des mesures introduit un δP0(a)−1. L’intégrale

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