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Introduction d’une fonction B

12.1. La formule de départ

Soit Q un sous-groupe parabolique de G. On rappelle que l’on a posé Q0= θ−10 (Q), Q0= Q ∩ Q0 et YQ0 = AGQ0(F )\G(A) .

Si S ⊂ Q0 est un sous-groupe parabolique on note nQ0(S) le nombre de chambres dans aQS0. Soit maintenant χ une donnée cuspidale. On reprend les notations de la section 7.3 ; en particulier on note

BQ0 χ (σ)

une base formée de vecteurs K-finis de type χ dans la composante isotypique A(XQ0, σ).

Proposition 12.1.1. Le polynôme JχT(f, ω), introduit au théorème 11.1.1, ad-met la décomposition spectrale suivante :

JχT(f, ω) = X {Q,R|P0⊂Q⊂R} r η(Q, R) Z YQ0r σRQ(HQ(x) − T ) × X {S|P0⊂S⊂Q0} 1 nQ0 (S) X σ∈Πdisc(MS) X Φ∈BQ0χ (σ) Z i(aG S)∗ ΛT ,QEQ(x,rρS,σ,µ (f, ω)Φ, θ0µ × EQ0 (x, Φ, µ) dµ ! dx pourvu que dP0(T ) ≥ c(f ).1

Preuve. D’après le théorème 11.1.1 le polynôme JχT(f, ω) admet l’expression suivante pour T assez régulier :

JχT(f, ω) = Z

XG

kχT(f, ω; x) dx soit encore, suivant le théorème 10.3.4,

JχT(f, ω) = X

{Q,R|P0⊂Q⊂R}

r

η(Q, R) ARQ(T, f, ω, χ)

1. On observera que l’on n’affirme pas la convergence absolue de l’intégrale multiple mais simplement la convergence des sommations itérées dans l’ordre indiqué. Un meilleur contrôle de la convergence est l’objet de la section 12.3.

ARQ(T, f, ω, χ) = Z

YQ0r

σQR(H0(x) − T )ΛT ,Q1 KQ,δ0(x, x) dx . Ici KQ,δ0 est la restriction du noyau KQ,δ0 à L2

χ(XQ0,G). La décomposition spec-trale (cf. proposition 7.3.1) fournit pour le noyau KQ,δ0une expression de la forme suivante : KQ,δ0(x, y) = X M ∈LQ0/WQ0 1 wQ0 (M ) X σ∈Πdisc(M )χ Z i(aG M)∗ KQ,Q0(x, y; µ) dµ avec KQ,Q0(x, y; µ) = X Φ∈BQ0χ (σ) EQ(x,rρS,σ,µ(f, ω)Φ, θ0µ)EQ0 (y, Φ, −µ) . 

On remarquera que puisque l’ensemble BQ0

χ (σ) est une base de vecteurs K-finis de type χ dans la composante isotypique A(XQ0, σ) et que f est supposée K-finie, la somme sur Φ est une somme finie : en effet il n’y a qu’un nombre fini de Φ pour lesquels

r

ρS,σ,µ(f, ω)Φ 6= 0 .

De plus, les résultats de Langlands sur la décomposition spectrale montrent de plus qu’il n’y a qu’un nombre fini de σ pour lesquels BχQ0(σ) est non vide.

On aura besoin d’une variante de cette proposition faisant intervenir les mul-tiplicateurs d’Arthur, imitant en cela les sections 3 et 4 de [5] dont on rappelle brièvement le contenu. On considère le groupe de Lie G= G(F ⊗ R). Considérons

h = ihK⊕ h0

où hK est une sous-algèbre de Cartan du sous-groupe compact maximal K et h0 l’algèbre de Lie d’un tore déployé maximal de G. En particulier hC est une sous-algèbre de Cartan pour gC. On notera WC le groupe de Weyl complexe de G et wC son ordre. On dispose de la théorie des multiplicateurs d’Arthur ce qui permet de construire des fonctions fX∈ C

c G(A) pour X ∈ h vérifiant

π(fX) = eνπ(X)π(f ) = 1 wC

X

s∈WC

eπ,s−1Xiπ(f )

pour toute représentation admissible irréductible π et où νπ est le caractère infini-tésimal de π. On considère ici νπ soit comme une forme linéaire WC-invariante sur h soit comme un élément de h⊗ C. L’extension au cas tordu est immédiate. En particulier on a r ρS,σ,µ(fX, ω) = 1 wC X s∈WC eσ+µ,s−1Xi r ρS,σ,µ(f, ω) .

Corollaire 12.1.2. Pour tout X ∈ h, si dP0(T ) ≥ c(f )(1 + kXk) on a pTχ(X) = JχT(fX, ω) = X

{Q,R|P0⊂Q⊂R}

r

et JχT(fX, ω) = X {Q,R|P0⊂Q⊂R} r η(Q, R) Z YQ0 r σRQ(HQ(x) − T ) × X {S|P0⊂S⊂Q0} 1 nQ0 (S) X σ∈Πdisc(MS) X Φ∈BQ0χ (σ) Z i(aG S)∗ ΛT ,QEQ(x,ρrS,σ,µ(fX, ω)Φ, θ0µ) × EQ0 (x, Φ, µ) dµ ! dx .

Preuve. Ceci résulte de la proposition 12.1.1 compte tenu de la dépendance en X du support de fX. On renvoie le lecteur à [5, Proposition 3.1] pour un énoncé

précis de cette dépendance. 

12.2. Estimations

Dans cette section on établit des raffinements des estimées 6.2.1 et 7.3.1.

Lemme 12.2.1. Soit h une fonction à support compact sur G(A), à valeurs ≥

0. Alors il existe c > 0 tel que X γ∈G(F ) Z AG h(x−1zγy) dz ≤ cδP0(x)1/2δP0(y)1/2 pour tous x, y ∈ SG.

Preuve. Soit h une fonction à support compact sur G(A), à valeurs ≥ 0, et soit x, y ∈ SG. On veut évaluer

X

γ∈G(F )

Z

AG

h(x−1zγy) dz .

Il suffit d’évaluer le nombre de γ tel que x−1γy ∈ Ω, où Ω est l’intersection du support de h avec G(A)1. Cet ensemble Ω est compact. D’après le lemme 3.5.5

H0(x) − H0(y)

appartient à un compact. Quitte à agrandir Ω, on peut donc supposer x = y. Fixons un élément régulier T1et utilisons la partition 3.6.3 : il existe un unique parabolique standard R tel que

(∗) FPR

0(x, T1R(H0(x) − T1) = 1 .

Si x−1γx ∈ Ω, on a γx ∈ xΩ et quitte à agrandir encore Ω, on peut supposer x ∈ A0(t). On a donc

τR(H0(γx) − T2) = 1

pour un T2∈ T1+ H0(Ω). En prenant T1 assez grand, le lemme 3.6.1 implique que γ ∈ R(F ). On a déjà supposé x ∈ A0(t), on peut écrire x = eH avec H ∈ a0. La condition (∗) entraîne que HR reste dans un compact. La condition x−1γx ∈ Ω entraîne donc

où Ω0 est un compact plus gros. En notant MRle Levi standard de R, on est ramené à évaluer le nombre de

(δ, η) ∈ MR(F ) × NR(F )

tels que x−1δηx ∈ Ω. Puisque eHR commute à δ, cela entraîne que δ reste dans un compact indépendant de eHR. Ces δ sont en nombre fini et on est ramené à évaluer le nombre de η ∈ NR(F ) tels que x−1ηx ∈ C, où C est un sous-ensemble compact de NR(A). Par l’exponentielle, on descend à l’algèbre de Lie nR et on doit évaluer le nombre de X ∈ nR(F ) tels que ad(x)−1(X) ∈ C, où C est un sous-ensemble compact de nR(A). On peut majorer la fonction caractéristique de C par une fonction ψ ∈ C nR(A) à valeurs positives ou nulles. Notre nombre d’éléments est majoré par

X

X∈nR(F )

ψ ad(x)−1(X) .

On utilise la formule de Poisson, en identifiant le dual de nRà l’algèbre opposée nR¯. La transformée de Fourier de ψ ◦ ad(x)−1 est δR(x) ˆψ ◦ ad(x)−1. La somme ci-dessus est égale à

δR(x) X

X∈nR¯(F )

p

ψ ad(x)−1(X) .

Puisque x ∈ A0(t), ad(x)−1 dilate nR¯ et la dernière série est bornée indépendam-ment de x. On obtient une majoration par δR(x). Puisque FR

P0(x, T1) = 1, ce terme est lui-même essentiellement borné 2par δP0(x). Enfin, puisque xy−1reste dans un compact, ce dernier terme est essentiellement borné par δP0(x)1/2δP0(y)1/2. 

On rappelle que (aG

S) est naturellement un sous-espace de h (avec h comme dans la section 12.1). Notons hS,∗son orthogonal. À la représentation σ est associé un paramètre λ(σ) ∈ (hSC).

Lemme 12.2.2. Soit ϕ une fonction de Paley-Wiener sur (aGS,C). Alors il existe une fonction φ sur hCvérifiant les conditions suivantes :

(i) φ est de Paley-Wiener ; (ii) φ est invariante par WC; (iii) pour tout µ ∈ i(aG

S), φ(λ(σ) + µ) ≥ |ϕ(µ)|2.

Preuve. On choisit une fonction de Paley-Wiener ϕS sur (hSC) telle que ϕS λ(σ) = 1 .

On définit une fonction φ1 sur hCpar

φ1(ν) = ϕ(νSSS)

pour ν ∈ hC, où νS et νS sont les projections orthogonales de ν sur (aG

S,C)et (hS

C). Décomposons λ(σ) en ses parties réelles et imaginaires : λ(σ) = X(σ) + iY (σ). Notons W0 ⊂ WCle fixateur de X(σ) dans WC. Pour w /∈ W0, on a

w−1 X(σ)S

6= X(σ) (sinon, par comparaison des normes, on a

w−1 X(σ) = w−1 X(σ)S

= X(σ)

2. « essentiellement borné » signifie pour nous qu’il existe c tel que le terme soit majoré par

et w ∈ W0). On peut donc choisir βw ∈ hS tel que βw  w−1 X(σ) 6= βw X(σ). Définissons φ2 par φ2(ν) = φ1(ν) Y w /∈W0  βw w−1(ν) − βw λ(σ) , puis φ3par φ3(ν) = φ2(ν)φ2 −¯ν + 2X(σ), enfin φ par φ(ν) = X w∈WC φ3 w(ν) .

Cette fonction vérifie évidemment les deux premières conditions de l’énoncé. Véri-fions la dernière, soit donc ν = λ(σ) + µ, avec µ ∈ i(aG

S). Pour w /∈ W0 le terme φ w(ν) contient le facteur βw(ν) − βw λ(σ). Puisque βwest orthogonal à (aG

S), on a βw(ν) = βw λ(σ) et le facteur précédent est nul. Donc

φ(ν) = X

w∈W0

φ3 w(ν) .

Pour w ∈ W0, la partie réelle de w(ν) est X(σ). Donc −w(ν) + 2X(σ) = w(ν) et

φ3 w(ν) = φ2 w(ν)φ2 w(ν) ≥ 0 .

On peut abandonner les w 6= 1 : φ(ν) ≥ φ3(ν) = |φ2(ν)|2. Pour w /∈ W0, la partie réelle de

βw w−1(ν) − βw λ(σ) est βw



w−1 X(σ)

− βw X(σ) qui n’est pas nulle. Donc

βw w−1(ν) − βw λ(σ)

est minoré par un nombre strictement positif. On en déduit une minoration 2(w)| ≥ c|φ1(ν)| = c|ϕ(µ)|

pour un certain c > 0. D’où

φ(ν) ≥ c2|ϕ(µ)|2. 

On fixe Q et R avecrη(Q, R) 6= 0. Cette condition équivaut à ce qu’il existe un et un seul parabolique, que l’on note P , avec Q ⊂ P ⊂ R et θ0(P ) = P . On fixe S et σ. Pour Ψ ∈ BQ0 χ (σ), on peut écrire r ρS,σ,µ(f, ω)Ψ = X Φ∈BQ(θ0σ)χ ˆ fΦ,Ψ(µ)Φ ,

où la somme est finie et ˆfΦ,Ψ est une fonction de Paley-Wiener sur (aG

S,C). L’ex-pression souhaitée pour JχT(f, ω) est donc combinaison linéaire d’intégrales itérées (1) Z YQ0r σRQ(HQ(x) − T ) Z i(aG S)∗ ΛT ,QEQ(x, Φ, θ0µ)EQ0 (x, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ  dx où ϕ est une fonction de Paley-Wiener sur (aGS,C) et dont nous devons montrer la convergence.

On note L, L0, L0 les Levi standard et NQ, NQ0, NQ0 les radicaux unipotents de Q, Q0 et Q0. On fixe un ensemble de Siegel SL pour le quotient L(F )\L(A)1. On choisit un sous-ensemble compact ΩNQ⊂ NQ(A) tel que NQ(A) = NQ(F )ΩNQ

et on pose

SQ= ΩNQAGQSLK .

C’est un ensemble de Siegel pour le quotient Q(F )\G(A)1. On introduit de même des ensembles SL0, SQ0, SL0, SQ0 et un ensemble SG.

Proposition 12.2.3. Soient Φ, Ψ et ϕ comme ci-dessus. Alors il existe c > 0

tel que Z i(aG S)∗ |EQ(x, Φ, θ0µ)EQ0 (y, Ψ, µ)ϕ(µ)| dµ ≤ cδP0(x)1/2δP0(y)1/2 pour tous x ∈ SQ et y ∈ SQ0. Preuve. Posons J (x, y, Φ, Ψ, ϕ) = Z i(aG S)∗ |EQ(x, Φ, θ0µ)EQ0 (y, Ψ, µ)ϕ(µ)| dµ . L’élément Φ est K-fini. La fonction

x 7→ δQ(x)−1/2EQ(x, Φ, θ0µ)

est invariante à gauche par NQ(A) et sa valeur absolue est invariante à gauche par AQ. Les termes relatifs à Q0 vérifient des propriétés similaires. Il en résulte l’existence d’un nombre fini de couples (Φi, Ψi) tels que pour neHxk ∈ SQ, avec u ∈ NQ(A), H ∈ aQ, x ∈ SL, k ∈ K, et pour un élément similaire u0eH0yk0∈ SQ0, on ait une majoration

J (neHxk, u0eH0yk0, Φ, Ψ, ϕ) ≤ δQ(eH)1/2δQ0(eH0)1/2X

i

J (x, y, Φi, Ψi, ϕ) .

On peut donc se limiter à majorer J (x, y, Φ, Ψ, ϕ) pour x ∈ SLet y ∈ SL0. D’après un théorème de Dixmier et Malliavin [21], on peut décomposer ϕ en somme finie de produits de deux fonctions de Paley-Wiener. Cela nous ramène au cas où ϕ est produit de deux telles fonctions ϕ1 et ϕ2. Par l’inégalité de Schwartz, on voit que

J (x, y, Φ, Ψ, ϕ)2 est majoré par

Z i(aG S)∗ |EQ(x, Φ, θ0µ)ϕ1(µ)|2 Z i(aG S)∗ |EQ0(y, Ψ, µ)ϕ2(µ)|2dµ .

Les deux facteurs sont du même type, à quelques changements inessentiels près. Cela nous ramène à prouver que, pour Ψ et ϕ fixés, il existe c tel que

Z

i(aG S)∗

|EQ0(y, Ψ, µ)ϕ(µ)|2dµ ≤ cδP0(y)

pour tout y ∈ SL0. Il existe ΦL0 appartenant à une induite convenable pour le groupe L0 tel que

pour tout y ∈ SL0. On peut donc aussi bien supposer ici Q0 = G. On supprime alors les primes et on pose

J (y, Φ, ϕ2) = Z

i(aG S)∗

|EG(y, Φ, µ)ϕ(µ)|2dµ .

De nouveau, on peut supposer que ϕ = ϕ1ϕ2 et on utilise l’inégalité de Schwartz : J (y, Φ, ϕ2)2≤ J (y, Φ, ϕ4

1)J (y, Φ, ϕ42) . Cela nous ramène au cas où ϕ est un carré, disons ϕ = ϕ2

0. On applique le lemme 12.2.2 à ϕ0, soit φ la fonction qui s’en déduit. Alors

(1) J (y, Φ, ϕ40) ≤ Z

i(aG S)∗

EG(y, Φ, µ)φ(λ(σ) + µ)EG(y, Φ, µ)φ(λ(σ) + µ)dµ . On peut inclure Φ dans un sous-espace V de dimension finie de l’induite qui est une somme de composantes isotypiques pour l’action de K. Soit V0 le supplémentaire de V invariant par K. D’après [19, théorème 3] (qui est une conséquence d’un théorème d’Arthur), il existe une fonction h ∈ C

c G(A) telle que ρS,σ,µ(h) (il s’agit de l’action non tordue usuelle) annule V0 et agisse sur V par multiplication par φ(λ(σ) + µ). Considérons alors le noyau KG((h ? h)1; y, y). Son expression spectrale est somme de termes tous positifs ou nuls et l’un d’eux est le membre de droite de la relation (1). On en déduit l’inégalité

J (y, Φ, ϕ40) ≤ KG((h? h)1; y, y) . Mais KG((h? h)1; y, y) = X γ∈G(F ) Z AG h? h(y−1zγy) dz .

Il reste à appliquer le lemme 12.2.1 pour obtenir la majoration cherchée. 

Proposition 12.2.4. Soient Φ, Ψ et ϕ comme ci-dessus. Alors l’intégrale

Z

i(aG S)∗

ΛT ,QEQ(x, Φ, θ0µ)EQ0

(y, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ

est absolument convergente. Il existe un réel D et, quel que soit le réel r, il existe c > 0 tel que cette intégrale soit majorée par

c|y|DeDkHk|xL|−r

pour tout y et tout x = eHxL, avec H ∈ aQ et xL∈ SL.3

Preuve. L’opérateur ΛT ,Qest une combinaison d’intégrales sur des compacts et de sommes finies, affectées de signes. Considérons l’opérateur (idiot) où on sup-prime les signes, notons-le ΛT ,Q+ . Il est clair que

T ,Q(h)| ≤ ΛT ,Q+ (|h|) pour toute fonction h sur Q(F )\G(A). Alors l’expression

Z

i(aG S)∗

T ,QEQ(x, Φ, θ0µ)EQ0

(y, Ψ, µ)ϕ(µ)| dµ est majorée par l’image par cet opérateur ΛT ,Q+ de la fonction

x 7→ J (x, y, Φ, Ψ, ϕ) .

Or cette image est définie par une intégrale convergente, grâce à la proposition 12.2.3 et parce que, comme on vient de le dire, ΛT ,Q+ ne fait intervenir que des intégrales sur des compacts et des sommes finies. Considérons maintenant la même expression sans les valeurs absolues :

Z

i(aG S)∗

ΛT ,QEQ(x, Φ, θ0µ)EQ0

(y, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ .

Elle est obtenue en appliquant ΛT ,Q (portant sur la variable x) à l’expression Z

i(aG S)∗

EQ(x, Φ, θ0µ)EQ0

(y, Ψ, µ)ϕ(µ) dµ .

Celle-ci est à croissance modérée en les deux variables d’après la proposition 12.2.3. Ses dérivées en x sont des expressions similaires, la fonction est donc uniformément à croissance modérée. La majoration de l’énoncé se déduit alors de la

proposi-tion 4.3.2. 

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