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Torsion d’une poutre cylindrique : th´ eorie de Saint-Venant

Dans le document YvesDebard ´Elasticit´e (Page 44-0)

Saint-Venant16 a r´esolu le probl`eme de la torsion des poutres cylindriques en adoptant le champ de d´eplacements (figure 46) :

u(x, y, z) =ω(y, z)dθx

θx est la rotation suppos´ee petite de la section autour de l’axe ⃗x.

15. Gustav Robert Kirchhoff (1824-1887).

16. Adh´emar Barr´e de Saint-Venant (1797-1886).

ω(y, z) est la fonction de gauchissement.

Le champ de d´eplacements est la combinaison d’une rotation de la section droite autour du pointC appel´ecentre de torsion (oucentre de cisaillement) et du gauchissement de la section.

Figure 46 – Torsion d’une poutre cylindrique : champ de d´eplacements On en d´eduit les d´eformations :

γxy = ∂u Les composantes du tenseur des contraintes se r´eduisent donc `a :

[σ] =

La surface du cylindre est libre de toute contrainte. Si M est un point du contour et ⃗n de compo-santes (0, ny, nz) la normale ext´erieure, on a : est la constante de torsion de Saint-Venant.

Les contraintes sont ´egales `a : σxy = M t

Remarque : si la section est circulaire, la fonction de gauchissement est nulle et la constante de torsion se r´eduit `a :

J =Ip (5.49)

La fonction de gauchissementω(y, z) est solution de l’´equation :

2ω

∂y2 +2ω

∂z2 = 0 en tout point int´erieur (5.50) avec la condition :

σxyny+σxznz= ∂ω

∂y ny+∂ω

∂z nz−z ny+y nz= 0 en tout point du contour (5.51) 5.6 Contraintes dans une poutre

Consid´erons une section droite de centre de gravit´e G. Soienty etz les axes centraux principaux de la section. L’axex est l’axe neutre de la poutre.

Soit[

N Ty Tz Mt Mfy Mfz]

les efforts int´erieurs qui s’exercent sur la section.

Figure 47 – Contraintes dans une section droite Au pointM(y, z), le tenseur des contraintes a pour expression :

[σ(M)] =

σxx σxy σxz

σxy 0 0 σxz 0 0

 (5.52)

La contrainte normaleσxx est ´egale `a : σxx= N

A +zMfy

Iy −yMfz

Iz (5.53)

o`uA est l’aire de la section droite etIy etIz (Iyz= 0) ses moments quadratiques.

Les contraintes tangentiellesσxyetσxzsont dues au moment de torsionMtet aux efforts tranchantsTy etTz.

Les contraintes principales sont les solutions de l’´equation : det

σxx−σn σxy σxz

σxy −σn 0 σxz 0 −σn

= 0 (5.54)

soit :

xx−σn) det

[−σn 0 0 −σn

]

−σxy det

[σxy σxz 0 −σn

]

+σxz det

[σxy σxz

−σn 0 ]

= 0 (5.55) d’o`u le polynˆome caract´eristique :

Pn) =σ3n−σxxσ2n2xy+σ2xz)σn= 0 (5.56) On en d´eduit :

– les contraintes principales : σ3= 0 , σ1

σ2 }

= σxx

2 ±1 2

σ2xx+ 4τ2 avec τ2=σxy2 +σxz2 (5.57)

Remarque : on a la relation :

σ2 ≤σ3= 0≤σ1 (5.58)

Figure 48 – Cercles de Mohr des contraintes – la contrainte ´equivalente de Rankine :

σR= 1 2

(xx|+√

σxx2 + 4τ2 )

(5.59) – la contrainte ´equivalente de Von Mises :

σVM =√

σxx2 + 3τ2 (5.60)

– la contrainte ´equivalente de Tresca :

σT =√

σ2xx+ 4τ2 (5.61)

6 epouillement des rosettes d’extensom´ etrie

6.1 Principe

Une rosette d’extensom´etrie est un ensemble de trois jauges de d´eformation coll´ees en un point M d’un solide et faisant entre elles un angle ´egal `aφ(figure 49). Dans la pratique, l’angleφest ´egal `a 45 ou 120 degr´es. Soient⃗a,⃗bet⃗c les vecteurs unitaires port´es par les jauges.

Figure 49 – Rosette d’extensom´etrie

Soient⃗k le vecteur unitaire normal en M `a la surface, dirig´e vers l’ext´erieur du solide et {M;⃗ı, ⃗ȷ, ⃗k} le rep`ere orthonorm´e tel que⃗ı=⃗a.

La direction⃗k est direction principale et, en l’absence de pression ext´erieure, la contrainte principale correspondante est nulle : enM l’´etat de contrainte est plan. Le tenseur des contraintes et le tenseur des d´eformations ont pour expression dans le rep`ere{M;⃗ı, ⃗ȷ, ⃗k} :

avec les relations de comportement (en l’absence de gradient thermique) : σxx= E

o`uE etν sont les caract´eristiques ´elastiques du mat´eriau.

La mesure de l’allongement unitaire dans les trois directions⃗a,⃗bet⃗c :

εa=ε(M, ⃗a) , εb=ε(M,⃗b) , εc=ε(M, ⃗c) (6.3) donne trois ´equations qui, ajout´ees aux quatre relations (6.2), permet la d´etermination de l’´etat de d´eformation (4 inconnues) et de l’´etat de contrainte (3 inconnues) en M.

Les composantes des vecteurs⃗a,⃗b et⃗csont : {a}=

L’allongement unitaire enM dans les trois directions⃗a,⃗bet⃗c est ´egal `a (´equation 2.77) :

ε(M, ⃗n=⃗a,⃗b, ⃗c) ={n}T[ε(M)]{n}=n2xεxx+n2yεyy+nxnyγxy (6.5)

– les composantes εxx,εyy etγxy du tenseur des d´eformations :













εxx=εa

εyy= εa(2 cos2(φ)1) + 2εb(12 cos2(φ)) +εc

2 sin2(φ)

γxy = εa(14 cos2(φ)) + 4 cos2(φ)εb−εc

2 cos(φ) sin(φ)

(6.7)

– les composantes du tenseur des contraintes et la d´eformation εzz (´equation 6.2) – les contraintes principales :

σ1 σ2

}

= σxx+σyy

2 ±1

2

xx−σyy)2+ 4σxy2 , σ3 =σzz = 0 (6.8) – les d´eformations principales :

ε1 = 1

E1−ν σ2) , ε2 = 1

E2−ν σ1) , ε3=εzz =−ν

E1+σ2) (6.9) – la position angulaireθ1 de la direction principale⃗n1 par rapport `a l’axe⃗ı=⃗a:

tanθ1 = σ1−σxx

σxy

= 2ε1−εxx

γxy

(6.10)

6.2 Rosette `a 45 degr´es

Figure 50 – Rosette `a 45 degr´es L’´equation (6.6) se r´eduit `a :







εa=εxx εb= 1

2εxx+ 1

2εyy+1 2γxy εc=εyy

(6.11)

d’o`u

εxx =εa , εyy =εc , γxy = 2εb−εa−εc (6.12) et

εzz = ν

1−νa+εc) (6.13)

6.3 Rosette `a 120 degr´es

Figure 51– Rosette `a 120 degr´es L’´equation (6.6) se r´eduit `a :











εa=εxx εb = 1

4εxx+3 4εyy

3 4 γxy εc= 1

4εxx+3 4εyy+

3 4 γxy

(6.14)

d’o`u

εxx =εa , εyy = 1

3(2εb+ 2εc−εa) , γxy = 2

3(εc−εb) (6.15) et

εzz =2 3

ν

1−νa+εb+εc) (6.16)

6.4 Remarque : utilisation du cercle de Mohr des d´eformations

Les facettes⃗a,⃗bet⃗cappartiennent `a la famille de facettes passant par la direction principale⃗n3 =⃗k.

En utilisant la repr´esentation de Mohr des d´eformations (§2.8.5), on a :



εa=d+r cos(2θ1) εb =d+r cos(2 (θ1−φ)) εc=d+r cos(2 (θ12φ))

(6.17)

o`u :

d= (ε1+ε2)/2 , r = 1

2(ε1−ε2) (6.18)

Ces trois ´equations permettent le calcul ded,r etθ1, puisε1=d+r et ε2 =d−r : Rosette `a 45 degr´es: les ´equations (6.17) s’´ecrivent :



εa=d+r cos(2θ1)

εb =d+r cos(2 (θ1−π/4)) =d+r sin(2θ1) εc=d+r cos(2 (θ1−π/2)) =d−r cos(2θ1)

(6.19)

d’o`u :

d= (εa+εc)/2 , r cos(2θ1) =εa−d , r sin(2θ1) =εb−d (6.20)

Figure 52 – Cercle de Mohr : rosette `a 45 degr´es Rosette `a 120 degr´es: les ´equations (6.17) s’´ecrivent :



εa =d+r cos(2θ1)

εb =d+r cos(2 (θ12π/3)) =d−r cos(2θ1)/2−√

3r sin(2θ1)/2 εc=d+r cos(2 (θ14π/3)) =d−r cos(2θ1)/2 +

3r sin(2θ1)/2

(6.21)

d’o`u :

d= (εa+εb+εc)/3 (6.22a)

r cos(2θ1) =εa−d , r sin(2θ1) = (εc−εb)/

3 (6.22b)

Figure 53 – Cercle de Mohr : rosette `a 120 degr´es

A Produit scalaire, produit vectoriel et produit mixte

A.1 Produit scalaire

On appelle produit scalaire des deux vecteurs non nulsU⃗ etV⃗ (figure 54) le nombre r´eel not´e U⃗ ·V⃗ d´efini par :

U⃗ ·V⃗ =∥U⃗∥ ∥V⃗∥cosU ⃗⃗dV (A.1) SiU⃗ ouV⃗ est nul, U⃗ ·V⃗ = 0.

Figure 54 – Produit scalaire des vecteurs U⃗ et V⃗

Si le produit scalaire de deux vecteurs non nuls est nul, ces deux vecteurs sont orthogonaux.

Figure 55 – Projection d’un vecteur sur un axe

SoientV⃗ un vecteur quelconque et⃗nun vecteur unitaire (figure 55). La projection deV⃗ sur la droite ∆ port´ee par⃗nest le vecteur :

V⃗n=Vn⃗n avec Vn=⃗n·V⃗ (A.2) SoientU⃗,V⃗,W⃗ trois vecteurs etλun nombre r´eel. On a :

U⃗ ·V⃗ =V⃗ ·U⃗ (A.3)

U⃗ ·(V⃗ +W⃗ ) =U⃗ ·V⃗ +U⃗ ·W⃗ (A.4)

U⃗ ·(λ ⃗V) =λ(U⃗ ·V⃗) (A.5)

Si{U}T={Ux, Uy, Uz}Tet{V}T={Vx, Vy, Vz}Tsont respectivement les composantes des vecteursU⃗ etV⃗ dans le rep`ere orthonorm´e {⃗ı, ⃗ȷ, ⃗k}, on a :

U⃗ ·V⃗ =UxVx+UyVy+UzVz ={U}T{V}={V}T{U} (A.6) Remarque : la norme du vecteurU⃗ est ´egale `a :

∥U⃗∥=

U⃗ ·U⃗ =

Ux2+Uy2+Uz2 =

{U}T{U} ≥0 (A.7)

A.2 Produit vectoriel

Figure 56 – Produit vectoriel des vecteurs U⃗ et V⃗

On appelle produit vectoriel des deux vecteurs non nuls U⃗ et V⃗ (figure 56) le vecteur not´e U⃗ ∧V⃗ d´efini par :

U⃗ ∧V⃗ =A ⃗n (A.8)

tel que :

⃗n est unitaire (∥⃗n∥= 1) et perpendiculaire aux vecteurs U⃗ etV⃗. – ⃗n forme avec les vecteursU⃗ etV⃗ un tri`edre direct.

A est l’aire du parall´elogramme construit surU⃗ etV⃗.

Remarque :

∥U⃗ ∧V⃗∥=∥U⃗∥ ∥V⃗∥ |sinU ⃗⃗dV| (A.9)

SiU⃗ ouV⃗ est nul, U⃗ ∧V⃗ =0.

Si le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls est nul, ces deux vecteurs sont colin´eaires.

Soient U⃗,V⃗,W⃗ trois vecteurs etλun nombre r´eel. On a :

U⃗ ∧V⃗ =−V⃗ ∧U⃗ (A.10)

U⃗ (V⃗ +W⃗ ) =U⃗ ∧V⃗ +U⃗ ∧W⃗ (A.11)

U⃗ (λ ⃗V) =λ(U⃗ ∧V⃗) (A.12)

On en d´eduit :

U⃗ (λ ⃗U) =0 (A.13)

Si{U}T ={Ux, Uy, Uz}Tet{V}T ={Vx, Vy, Vz}Tsont respectivement les composantes des vecteursU⃗ etV⃗ dans le rep`ere orthonorm´e {⃗ı, ⃗ȷ, ⃗k}, on a :

{U} ∧ {V}=



Ux

Uy Uz





Vx

Vy Vz



=



UyVz−UzVy

UzVx−UxVz UxVy−UyVx



 (A.14)

A.3 Produit mixte

On appelle produit mixte des trois vecteurs non nulsU⃗,V⃗ etW⃗ le scalaire not´e (U , ⃗⃗ V , ⃗W) d´efini par : (U , ⃗⃗ V , ⃗W) =U⃗ ·(V⃗ ∧W⃗ ) (A.15)

Figure 57 – Produit mixte des vecteurs U⃗, V⃗ etW⃗

Si le tri`edre form´e par les vecteurs U⃗, V⃗ et W⃗ (figure 57) est direct, le produit mixte est ´egal au volume du parall´el´epip`ede construit sur ces vecteurs.

Les principales propri´et´es du produit mixte sont :

(U , ⃗⃗ V , ⃗W) =U⃗ ·(V⃗ ∧W⃗ ) = (U⃗ ∧V⃗)·W⃗ (A.16) (U , ⃗⃗ V , ⃗W) = (V , ⃗⃗ W , ⃗U) = (W , ⃗⃗ U , ⃗V) (A.17) (U , ⃗⃗ V , ⃗W) =(V , ⃗⃗ U , ⃗W) =(U , ⃗⃗ W , ⃗V) (A.18)

Si{U}T ={Ux, Uy, Uz}T,{V}T ={Vx, Vy, Vz}T et{W}T ={Wx, Wy, Wz}T sont respectivement les composantes des vecteursU⃗,V⃗ etW⃗ dans le rep`ere orthonorm´e {⃗ı, ⃗ȷ, ⃗k}, on a :

(U , ⃗⃗ V , ⃗W) = det[

{U} {V} {W}]

= det

Ux Vx Wx Uy Vy Wy Uz Vz Wz

 (A.19)

B Valeurs propres et vecteurs propres d’une matrice sym´ etrique ` a coefficients r´ eels

Soit [S] une matrice sym´etrique `a coefficients r´eels de dimensionn.

B.1 D´efinitions

λi est valeur propre de la matrice [S] si :

[S]{ui}=λi{ui} , {ui} ̸={0} (B.1) o`u{ui} est le vecteur propre associ´e que nous choisirons unitaire :{ui}T{ui}= 1.

L’´equation (B.1) peut s’´ecrire :

([S]−λi[ I ]){ui}={0} , {ui} ̸={0} (B.2) o`u [ I ] est la matrice unit´e de dimension n. Cette ´equation n’a de solution autre que la solution triviale{ui}={0}que si et seulement si la matrice [S]−λi[ I ] est singuli`ere : les valeurs propres sont les solutions de l’´equation polynomiale de degr´en `a coefficients r´eels :

Pi) = det([S]−λi[ I ]) = 0 (B.3)

La matrice [S] a donc n valeurs propres r´eelles ou imaginaires conjugu´ees. P(λi) est le polynˆome caract´eristique de la matrice [S].

B.2 Propri´et´es

Les principales propri´et´es des valeurs propres et des vecteurs propres sont : – Les nvaleurs propres sont r´eelles distinctes ou non.

Soitλiune valeur propre imaginaire et{ui}le vecteur propre associ´e. La matrice [S] ´etant r´eelle, λi imaginaire conjugu´e deλi est valeur propre. Le vecteur propre associ´e {ui} est imaginaire conjugu´e de {ui}. On a :

[S]{ui}=λi{ui} , [S]{ui}=λi {ui} (B.4) Multiplions la premi`ere de ces deux ´equations par {ui}T et la deuxi`eme par{ui}T. Il vient :

{ui}T[S]{ui}=λi{ui}T{ui} (B.5) {ui}T[S]{ui}=λi {ui}T{ui}=λi {ui}T{ui}

={ui}T[S]{ui} (la matrice [S] est sym´etrique) (B.6)

d’o`u :

0 = (λi−λi){ui}T{ui} (B.7) Si{ui} ̸={0}, on en d´eduitλi =λi : la valeur propre λi est r´eelle.

– Si deux valeurs propres λi etλj sont distinctes, les vecteurs propres associ´es {ui} et{uj} sont orthogonaux.

En effet, on a :

[S]{ui}=λi{ui} , [S]{uj}=λj{uj} (B.8) Multiplions la premi`ere de ces deux ´equations par{uj}T et la deuxi`eme par{ui}T. Il vient :

{uj}T[S]{ui}=λi{uj}T{ui} (B.9) {ui}T[S]{uj}=λj{ui}T{uj}=λj{uj}T{ui}

={uj}T[S]{ui} (la matrice [S] est sym´etrique) (B.10) d’o`u :

0 = (λi−λj){uj}T{ui} (B.11) Siλi ̸=λj, on en d´eduit {uj}T{ui}= 0 : les vecteurs{ui} et{uj}sont orthogonaux.

– On peut toujours trouver un ensemble de n vecteurs orthogonaux{u1}, . . . ,{un} tels que :

[S] [U] = [U] [Λ] (B.12)

o`u

[U] =[

{u1} {u2} . . . {un}]

, [U]T[U] = [U] [U]T= [ I ] (B.13) et

[Λ] =





λ1 0

λ2 . ..

0 λn



 (B.14)

– La somme des valeurs propres est ´egale `a la trace de la matrice [S] :

λ1+λ2+· · ·+λn= tr [S] (B.15) – Le produit des valeurs propres est ´egal au d´eterminant de la matrice [S] :

λ1λ2 · · · λn= det [S] (B.16) B.3 D´ecomposition spectrale

La matrice [S] s’´ecrit en fonction des valeurs propres et des vecteurs propres : [S] = [U] [Λ] [U]T=

n i=1

λi{ui}{ui}T ,

n i=1

{ui}{ui}T= [ I ] (B.17) Remarque : la matrice [S]p :

[S]p= [S][S]. . .[S]

| {z }

pfois

(B.18)

a les mˆemes vecteurs propres que la matrice [S] :

B.4 Valeurs et vecteurs propres d’une matrice sym´etrique de dimension deux

Consid´erons la matrice sym´etrique [S] : [S] =

[Sxx Sxy

Sxy Syy

]

, ( [S]T = [S] ) (B.21)

Les valeurs propresSn=1,2 et les vecteurs propres {n} sont les solutions de l’´equation : [S]{n}=Sn{n} , Cette ´equation n’a de solution autre que la solution triviale nx =ny = 0 que si et seulement si :

det

[Sxx−Sn Sxy

Sxy Syy−Sn

]

= 0 (B.24)

d’o`u l’´equation polynomiale enSn :

Sn2 (Sxx+Syy)

et les valeurs propres :

S1 Les vecteurs propres associ´es sont :

{n1}= Remarque : les deux directions principales sont orthogonales :

1−θ2 |= π

2 , tanθ1 tanθ2 =1 (B.29)

C epouillement des rosettes d’extensom´ etrie : programme Scilab 5.3.1

// e p o u i l l e m e n t d ’ une r o s e t t e d ’ e x t e n s o m ´e t r i e // a n g l e de l a r o s e t t e : 4 5 , 60 ou 120 d e g r ´e s p h i =45

i f p h i ˜ = [ 4 5 , 6 0 , 1 2 0 ]

then halt( ’ p h i d o i t ˆe t r e ´e g a l `a 4 5 , 60 ou 120 d e g r ´e s ’ ) end

// m a t´e r i a u

E=210000 // module de Young

nu =0.27 // c o e f f i c i e n t de P o i s s o n // a l l o n g e m e n t s u n i t a i r e s mesur´es e p s a =100E6

e p s b=450E6 e p s c =400E6

// c a l c u l d e s d ´e f o r m a t i o n s e x x , e y y , e z z e t g x y // l ’ a x e x e s t l ’ a x e de l a j a u g e a

r p h i=p h i%pi / 1 8 0 ; // a n g l e en r a d i a n s c=cos( r p h i ) ; s=s i n( r p h i ) ;

exx=e p s a ;

eyy=( e p s a( 2c ˆ21)+2e p s b(12c ˆ 2 )+e p s c ) / ( 2s ˆ 2 ) ; gxy=( e p s a(14c ˆ 2 ) +4c ˆ2epsbe p s c ) / ( 2sc ) ;

e z z=nu( exx+eyy ) /(1nu ) ;

// c a l c u l d e s c o n t r a i n t e s s x x , s y y e t s x y c=E/(1nu ˆ 2 ) ;

sxx=c( exx+nueyy ) ; syy=c( eyy+nuexx ) ;

G=E/2/(1+ nu ) ; // module d ’ ´e l a s t i c i t ´e t r a n s v e r s a l sxy=Ggxy ;

// t e n s e u r d e s c o n t r a i n t e s

sigma =[ sxx , sxy , 0 ; sxy , syy , 0 ; 0 , 0 , 0 ] // c o n t r a i n t e s p r i n c i p a l e s

d = 0 . 5( sxx+syy ) ;

r =0.5sqrt( ( sxxsyy ) ˆ2+4sxy ˆ 2 ) ; s i g 1=d+r

s i g 2=dr s i g 3 =0

// a n g l e en d e g r ´e s de l a d i r e c t i o n p r i n c i p a l e n1 a v e c l a j a u g e a t 1=atan( ( s i g 1sxx ) / sxy )180/ %pi

// t e n s e u r d e s d ´e f o r m a t i o n s

e p s i l o n =[ exx , 1 / 2gxy , 0 ; 1 / 2gxy , eyy , 0 ; 0 , 0 , e z z ] // d ´e f o r m a t i o n s p r i n c i p a l e s

e p s 1 =( s i g 1nus i g 2 ) /E e p s 2 =( s i g 2nus i g 1 ) /E e p s 3=e z z

// d´e f o r m a t i o n v o l u m i q u e dV/V epsV=trace( e p s i l o n )

// c o n t r a i n t e s de Von Mises e t T r es c a Von Mises=sqrt( s i g 1 ˆ2+ s i g 2 ˆ2s i g 1s i g 2 ) T r e s c a=max( s i g 1 , s i g 2 , 0 )min( s i g 1 , s i g 2 , 0 ) // c i s a i l l e m e n t maximal

tau max =0.5T r e s c a

// ´e n e r g i e de d´e f o r m a t i o n p a r u n i t ´e de volume en MPa e n e r g i e = 0 . 5( sxxexx+syyeyy+sxygxy )

// ou

e n e r g i e =0.5trace( sigmae p s i l o n )

// ´e n e r g i e de d´e f o r m a t i o n p a r u n i t ´e de volume en J/m3 e n e r g i e=e n e r g i e1 e6

// ´e d i t i o n s =====================================================

p r i n t f( ’\n\n R o s e t t e d ’ ’ e x t e n s o m ´e t r i e `a %3d d e g r ´e s\n\n ’ , p h i ) ; p r i n t f( ’ Module de Young : %8 . 0 f MPa\n\n ’ ,E)

p r i n t f( ’ C o e f f i c i e n t de P o i s s o n : %5 . 2 f\n\n ’ , nu )

p r i n t f( ’ Mesures : e p s a = %5 . 0 f E6 , e p s b = %5 . 0 f E6 , e p s c = %5 . 0 f E6\n\n ’ , e p s a1E6 , e p s b1E6 , e p s c1E6 )

p r i n t f( ’ D´e f o r m a t i o n s p r i n c i p a l e s : e p s 1 = %5 . 0 f E6 , e p s 2 = %5 . 0 f E6 , e p s 3

= %5 . 0 f E6\n\n ’ , e p s 11E6 , e p s 21E6 , e p s 31E6 )

p r i n t f( ’ D´e f o r m a t i o n v o l u m i q u e : epsV = %5 . 0 f E6\n\n ’ , epsV1E6 )

p r i n t f( ’ C o n t r a i n t e s p r i n c i p a l e s : s i g 1 = %5 . 2 f MPa , s i g 2 = %5 . 2 f MPa , s i g 3 = 0\n\n ’ , s i g 1 , s i g 2 )

p r i n t f( ’ Angle de l a d i r e c t i o n p r i n c i p a l e n1 a v e c l a j a u g e a : %5 . 2 f d e g r ´e s\n\n ’ , t 1 )

p r i n t f( ’ C o n t r a i n t e s de Von M i s e s = %5 . 2 f MPa\n\n ’ , Von Mises ) p r i n t f( ’ C o n t r a i n t e s de T r e s c a = %5 . 2 f MPa\n\n ’ , T r e s c a )

p r i n t f( ’ ´E n e r g i e de d´e f o r m a t i o n par u n i t ´e de volume : %6 . 0 f J /m3\n\n ’ , e n e r g i e )

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