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THRESHOLD LIMIT VALUES FOR CHEMICAL SUBSTANCES AND

Dans le document EN SANTÉ AU TRAVAIL (Page 129-132)

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THRESHOLD LIMIT VALUES FOR CHEMICAL SUBSTANCES AND

PHYSICAL AGENTS AND BIOLOGICAL EXPOSURE INDICES. 2012.

(Valeurs limites d'exposition des substances chimiques et des agents physiques. Indices biologiques d'exposition. 2012).

(En anglais)

Cet ouvrage présente les mises à jour des valeurs limites de références adoptées par l'ACGIH (American Conference of Governmental Industrial Hygienists).

1. Substances chimiques : liste de valeurs limites dans l'air (concentrations moyennes pondérées (TWA), valeurs limites d'exposition de courte durée (STEL)) et avis de proposition de modification de valeurs.

En annexe : classification des substances cancérogènes,

substances à composition variable, mélanges et particules.

2. Indices biologiques d'exposition.

3. Agents physiques : ultrasons, froid, vibrations, chaleur,

rayonnement visible et infrarouge, bruit (continu, impulsif),

radiofréquences et micro-ondes, champs magnétiques et électriques, rayonnement ultraviolet. Autres agents physiques en cours d'étude.

4. Polluants biologiques en suspension dans l'air.

American Conference of

Govermental Industrial Hygienists (ACGIH, 1330 Kemper Meadow Drive, Cincinnati, Ohio 45240-4148, États-Unis), 2012, 238 p.

www.acgih.org ou NTP). En annexe : table des

numéros CAS de toutes les substances listées dans l'ouvrage.

American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH, 1330 Kemper Meadow Drive, Cincinnati, Ohio 45240-4148, États-Unis), 2012, 240 p.

www.acgih.org

BENSAUDE-VINCENT B. ; BOURLIOUX P. ; COUVREUR P. ; HIMBERT M. ; WITSCHGER O. ; et al.

Risques liés aux nanoparticules manufacturées. Voies de protection et de prévention.

Au sommaire de cet ouvrage élaboré par l’Académie des technologies sur les risques liés aux nanoparticules : définitions, normalisation, réglementation ; utilisations actuelles et futures ; métrologie et caractérisation des nanoparticules ; risques potentiels pour l’homme et pour l’environnement (risques toxicologiques, écotoxicologiques et d’explosion) ; mesures de protection, marquage, étiquetage ; coopérations scientifiques (Nano-INNOV) ; gouvernance, éthique et responsabilité. Pour conclure, onze recommandations sont formulées, visant à améliorer la sécurité pour la fabrication et l’utilisation de ces nouveaux matériaux. En annexes : nanoparticules présentes dans l’environnement et leurs effets ; centres de compétences sur les risques liés aux nanoparticules ; glossaire et acronymes.

Éditions Le Manuscrit (20 rue des Petits Champs, 75002 Paris) ; Académie des technologies (Grand Palais des Champs Elysées, Porte C, avenue Franklin D.

Roosevelt, 75008 Paris), 2012, 162 p.

N° 132 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — DÉCEMBRE 2012 pneumopathies graves survint parmi des vétérans de l'American Legion . La très longue et

spectaculaire enquête menée par les Centers for Disease Control (CDC) conduisit à la description, en 1977, d'une nouvelle bactérie appelée, du fait des circonstances épidémiologiques, Legionella pneumophila . Les très nombreux travaux menés depuis lors ont montré qu'il existait d'autres bactéries semblables dont la niche écologique était spécifiquement l'environnement aquatique naturel et artificiel. Ces bactéries, les Legionella, responsables d'affections respiratoires plus ou moins graves, les légionelloses, sont toujours, après plus de 30 ans, rassemblées dans la famille des Legionellaceae. Les progrès accomplis, tant dans les méthodes diagnostiques que dans la compréhension de leur épidémiologie, font apparaître les Legionella comme des bactéries de l'environnement dont le pouvoir pathogène s'est accru au fil des détériorations engendrées par l'homme sur cet environnement.

Elles sont aujourd'hui considérées comme une cause classique de pneumopathies acquises dans la communauté ou nosocomiales.

Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2012, 12 p.

GREENAN N. ; HAMON-CHOLET S. ; MOATTY F. ; ROSANVALLON J.

TIC et conditions de travail. Les enseignements de l’enquête COI.

Rapport de recherche 77.

Le débat social a questionné récemment le rôle des TIC (technologies de l’information et de la communication) dans la souffrance au travail. En replaçant les conditions de travail dans le contexte de l’entreprise, le dispositif d’enquêtes couplées COI (Changements organisationnels et Informatisation) permet d’aborder de manière inédite les liens entre TIC et conditions de travail. Ces technologies regroupent un ensemble d’outils qui permettent de traiter des informations et/ou de communiquer. Les traitements statistiques réalisés analysent les conditions de travail des salariés selon leurs usages et le contexte d’équipement de leur entreprise.

Ils incluent un ensemble de variables de contrôle pour tenir compte d’effets de structure liés aux salariés (âge, diplôme…) et à leurs entreprises (taille, secteur…).

Au total, l’analyse statistique révèle deux régimes principaux de mobilisation de la main-d’oeuvre en lien avec les TIC. Les technologies connectées, utilisées par un salariat de confiance, souvent cadre ou profession intermédiaire dans de grandes entreprises, sont associées à un vécu marqué par l’intensité du travail et le débordement dans la sphère privée mais aussi par l’autonomie et la satisfaction au travail (sentiment que le travail est reconnu à sa juste valeur).

À l’opposé, les utilisateurs de technologies pas ou peu connectées et les salariés des entreprises équipées d’outils logiciels transversaux (ERP, modélisation

des processus, outils de traçabilité) ou d’un centre d’appels ont non seulement un travail intense en termes de cadences ou de demandes internes, mais aussi peu de marges de manoeuvre pour y répondre, la prescription s’étendant parfois jusqu’aux modes opératoires. De plus, leur travail est contrôlé, voire sous surveillance, alors même qu’ils peuvent devoir faire face à des injonctions peu claires ou contradictoires. Enfin, les non-utilisateurs, de moins en moins nombreux, font face à la fracture numérique : ils ont un travail moins intense mais appauvri, isolé et peu satisfaisant.

Les risques générés par les TIC sont donc étroitement liés au contexte organisationnel dans lequel elles s’inscrivent et aux décisions des entreprises sur la manière dont l’informatique vient assister l’activité de management. Plutôt que d’imputer un rôle déterministe aux TIC, il faudrait donc raisonner en termes de risques associés à des configurations de contextes et d’usages.

Centre d'études de l'emploi (CEE,

"Le Descartes", 29 promenade Michel Simon, 93166 Noisy-le-Grand Cedex), 2012, 56 p., 3 annexes non paginées (145 p.)

www.cee-recherche.fr

DÉCEMBRE 2012 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — N° 132 139 et al.

Les accidents du travail et problèmes de santé liés au travail dans l’enquête SIP.

(In)visibilités et inscriptions dans les trajectoires professionnelles.

Rapport de recherche 76.

L’analyse des carrières à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie d’origine professionnelle a donné lieu à une recherche financée par la DARES et la DREES dans le cadre d’un appel à exploitation de l’enquête Santé et Itinéraire professionnel (SIP). Cette recherche aborde la problématique des articulations entre l'inscription institutionnelle et l'inscription biographique des accidents du travail et des maladies ou problèmes de santé liés au travail.

La question des (in)visibilités sociales et institutionnelles de ces atteintes à la santé, posée sous l'angle du temps long des parcours professionnels, se trouve à la base de l'analyse des données statistiques fournies dans l'enquête SIP, ainsi que de la post-enquête menée en complément de cette analyse.

Catégorie particulière en santé au travail, les accidents du travail sont rarement abordés comme problème de santé publique.

Sur la base des enseignements issus d’une enquête qualitative longitudinale antérieure menée auprès d’accidentés du travail, les auteurs ont proposé de saisir l'opportunité apportée par l'enquête SIP pour étudier les accidents du travail sous l'angle du parcours de ceux qui les ont subis, dans une analyse quantitative conduite à grande échelle en

élevé de tels accidents déclarés dans l’enquête SIP, les premières explorations statistiques les ont invités à étendre le questionnement des seuls accidents du travail aux problèmes de santé causés ou aggravés par les conditions de travail . Afin de valider le questionnement posé dans l'enquête SIP et d'alimenter l'analyse, trois sous-populations ont été ciblées pour l'analyse qualitative, en fonction de leur position centrale ou en marge des questions d’(in)visibilité des accidents et problèmes de santé liés au travail : les ouvriers qualifiés de l'industrie et de l’artisanat, les travailleurs migrants et les indépendants (artisans, commerçants et agriculteurs). Non seulement la reconnaissance en maladie professionnelle est en soi un processus long, inscrit dans l'histoire des rapports de force aboutissant à la création des tableaux de maladies professionnelles, mais cette reconnaissance est, avant la déclaration aux organismes de Sécurité sociale, un processus pour les personnes elles-mêmes, inscrit dans leur itinéraire professionnel et dans leur histoire personnelle, familiale et sociale.

Centre d'études de l'emploi (CEE,

"Le Descartes", 29 promenade Michel Simon, 93166 Noisy-le-Grand Cedex), 2012, 155 p., 7 annexes non paginées (88 p.)

www.cee-recherche.fr

aux processus de contrôle de la locomotion : détermination d'un modèle de connaissance. Thèse pour le doctorat en sciences du mouvement humain.

Cette étude, réalisée avec le département Homme au travail de l'INRS, présente une approche de la locomotion et de sa

perturbation. La locomotion étant le résultat de l'activation de trois contrôleurs (en ligne, adaptatif et stratégique) répartis dans deux niveaux interdépendants : le niveau sensorimoteur et le niveau cognitif. Afin de valider ce système de contrôle et de proposer des pistes pour les préventeurs des accidents de plain-pied, une perturbation discrète de la locomotion a été produite expérimentalement sous la forme d'une zone glissante insérée dans un corridor de marche. Des analyses cinématiques ont permis de décrire les réorganisations des patterns locomoteurs suite à ces perturbations afin de mieux décrire l'intervention des niveaux de contrôle sensorimoteur et cognitif en situation de locomotion perturbée. Ainsi, dans les expériences I et II, les participants étaient soumis à un glissement répété et localisé lors de la marche. Les résultats combinés de ces deux expériences ont montré que ces participants anticipaient cette perturbation de manière essentiellement cognitive. Dans l'expérience III, les participants étaient à la fois soumis à une tâche de marche perturbée par glissement répété, et à une tâche cognitive. Les résultats ont montré que le niveau cognitif (contrôle stratégique),

N° 132 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — DÉCEMBRE 2012 140

À LIRE, À VOIR

trop sollicité par la tâche

cognitive, ne suffisait plus à gérer l'anticipation ; le niveau sensori-moteur (contrôle adaptatif) devenait prépondérant pour gérer l'anticipation de la glissance. Ainsi, cette étude a permis de mettre en évidence la complémentarité des niveaux sensorimoteurs et cognitifs et la capacité d'une charge attentionnelle à modifier la manière d'aborder une perturbation. Ces résultats expérimentaux ont permis de proposer un modèle systémique des mécanismes sous-jacents de la locomotion. Ce modèle décrit de manière synthétique les principaux contrôleurs de la locomotion et leurs relations ainsi que l'impact d'une perturbation discrète ou d'une tâche cognitive sur ces contrôleurs.

Université d'Aix- Marseille II, Université de la Méditerranée, Institut des sciences du mouvement (Faculté des Sciences du Sport, CP 910, avenue de Luminy, 13288 Marseille cedex 09), 2012, 127 p.

Dans le document EN SANTÉ AU TRAVAIL (Page 129-132)