I) Introduction et objectif
2) Tests et analyses
Au vu des résultats bruts présentés ci-dessus, nous avons eu recours à des tests statistiques afin
d’analyser la concordance des réponses obtenues ainsi que l’influence des facteurs « année de
promotion » et « école fréquentée ».
Concordance entre maîtrise des techniques coproscopiques et connaissance du test de réduction de
l’excrétion fécale
Une des questions que nous avons posées aux vétérinaires praticiens équins consistait à leur
demander leur avis sur leur maîtrise des techniques coproscopiques. Par ailleurs, nous avons posé
aux vétérinaires la question « Connaissez-vous le test de réduction de l’excrétion fécale ? », placée
à la suite. Cette question a valeur d’indicateur à nos yeux. Tout d’abord parce que la technique
coproscopique la plus connue et utilisée des vétérinaires est sans aucun doute la technique de
MacMaster et que le test de réduction de l’excrétion fécale suppose d’en réaliser au moins deux.
Ensuite parce que les problèmes de résistance qui émergent depuis quelques années impliquent, a
priori, que l’on est amené à utiliser ce test de plus en plus fréquemment. Nous avons donc fait
l’hypothèse que l’on ne peut pas prétendre avoir une bonne maîtrise des techniques coproscopiques
et ne pas connaître ce test.
Comme présenté en tableau 5, les réponses recueillies montrent que 66 % des vétérinaires
« équins » interrogés considèrent qu’ils ont une bonne maîtrise des techniques coproscopiques. En
revanche, 70 % d’entre eux n’ont pas connaissance du test de réduction de l’excrétion fécale. Nous
avons donc utilisé le test Kappa pour évaluer la concordance entre les résultats pour ces deux
questions.
Tableau 9. Répartition des réponses sur la connaissance du test de réduction de l’excrétion fécale
selon les vétérinaires considérant maîtriser les techniques coproscopiques ou non.
Connaissance du test de réduction de l’excrétion fécale
Maîtrise des
techniques
coproscopiques
Oui Non Total
Oui 19 28 47
Non 2 22 24
66
Le tableau 9 permet de calculer le coefficient Kappa (K), tel que :
D’où un coefficient K égal à 0,25 avec un intervalle de confiance compris entre 0,08 et 0,43. Le
tableau 5 ci-dessous nous indique comment interpréter les valeurs du coefficient K. Dans notre cas,
nous voyons que K est significativement différent de 0 mais que la concordance n’est que passable,
avec une valeur proche d’être considérée comme mauvaise. De plus, l’intervalle de confiance
comprend une valeur de concordance mauvaise : 0,08, et une valeur de concordance moyenne :
0,43, que l’on peut interpréter selon le tableau 10.
Tableau 10. Interprétation des valeurs du coefficient Kappa
La concordance que présentent les réponses entre ces deux questions n’est donc pas bonne aux yeux
du test Kappa, ce qui indique que la réponse concernant la deuxième question est plus due au
hasard. Cela indiquerait que le test de réduction de l’excrétion fécale ne semble pas être connu ou
n’est pas connu sous ce nom.
Influence des facteurs « année de promotions » et « école fréquentée » sur la perception de leur
formation en coproscopie par les vétérinaires
Nous nous sommes intéressés ensuite à l’influence que pouvait avoir l’année de promotion et
l’école fréquentée par les vétérinaires sur la qualité de leur formation. En effet, il est évident que les
programmes enseignés dans les écoles vétérinaires évoluent au cours du temps en s’adaptant aux
avancées de la science. De plus, en dépit d’une harmonisation des programmes des 4 écoles
vétérinaires françaises, celle-ci reste encore toute relative et chaque école module ces programmes
Interprétation de la valeur du Kappa
< 0 Très mauvais (Poor)
0-0.20 Mauvais (Slight)
0.21-0.40 Passable (Fair)
0.41-0.60 Moyenne (Moderate)
0.61-0.80 Bonne (Substantial)
67
et évalue les connaissances des étudiants de manière indépendante. On le constate notamment en ce
qui concerne les conditions de validation des examens.
Le facteur « année de promotion » :
Quatre classes de 10 années ont été conçues dans lesquelles nous avons réparti les vétérinaires
participants au sondage selon leurs réponses à la question : « Pensez-vous que la formation initiale
reçus à l’école vétérinaire est suffisantes pour maîtriser les techniques coproscopiques ? » (tableau
7). Nous avons choisi d’établir des classes de 10 années car il est probable qu’un changement
significatif de l’enseignement se produise sur une telle période au minimum. Un test exact de
Fisher, adapté pour les petits effectifs (n<5) nous a ensuite permis de comparer les effectifs de
chaque classe avec l’hypothèse nulle correspondant au fait que la distribution des proportions de
réponses dans chaque catégories sont dues au hasard. Nous avons par ailleurs considéré que les
variables « avis sur la formation initiale » et « année de promotion » sont indépendantes. Le tableau
11 permet de reprendre les informations nécessaires pour effectuer le test de Fischer.
Tableau 11. Tableau de contingences pour le test de Fisher avec la variable « année de promotion »
Année de Promotion
Formation
initiale
suffisante
Jusque
1983
De 1984 à
1993
De 1994 à
2003
De 2004 à
2013
Total
Oui 3 (30 %) 4 (30,8 %) 7 (29,2 %) 10 (41,6 %) 24 (33,8 %)
Non 7 (70 %) 9 (69,2 %) 17 (70,8 %) 14 (58,4 %) 47 (66,2 %)
Total 10 13 24 24 71
Nous avons ensuite utilisé le logiciel BiostaT (disponible sur internet) pour établir la valeur de p
pour les 8 classes du tableau de contingences. Nous obtenons une valeur de p égale à 0,8487. Cette
valeur étant supérieure à 0,05, la distribution des proportions indiquées dans le tableau ne diffère
pas d’une distribution liée au hasard et l’année de promotion des vétérinaires interrogés ne semble
pas avoir d’influence sur le regard que ceux-ci portent sur leur formation universitaire en ce qui
concerne les techniques de coproscopie.
68
Le facteur « école fréquentée »
De la même manière, nous avons établi 5 classes comme telle : Alfort, Lyon, Toulouse, Nantes et
Autres, dans lesquelles nous avons réparti les participants selon la même question que
précédemment (tableau 12).
Tableau 12. Tableau de contingences pour le test de Fischer avec la variable « école fréquentée »
La valeur de p pour les 10 classes proposées est égale à 0,2576. Comme p est supérieur à 0,05, la
distribution est également due au hasard et, de même que pour l’année de promotion, l’école
fréquentée ne semble pas avoir d’influence sur la réponse des vétérinaires interrogés sur leur
formation.
IV) Discussion
Au cours de cette étude, nous avons cherché à connaître le point de vue des vétérinaires sur leurs
pratiques de suivi du parasitisme intestinales. Dans ce cadre, les techniques coproscopiques nous
paraissaient particulièrement intéressante car liées aux problèmes posés actuellement par les
parasites digestifs des chevaux, en particulier l’émergence de résistance. Tout d’abord, il faut
rappeler que 73 % d’entre eux considèrent que les questions soulevées par les parasites digestifs
sont importantes pour leur clientèle. En effet, quel que soit le profil du propriétaire : éleveurs,
responsables de centre équestre, centre d’entrainement ou particuliers, nous savons que les
parasites, notamment intestinaux, a une influence sur les performances zootechniques et sportives
des chevaux et peuvent être à l’origine de signes cliniques aux conséquences parfois dramatiques.
Les propriétaires de chevaux sont de plus en plus avertis sur le sujet et il y a une réelle attente de
conseils sur le terrain. Ceci étant établi, nous avons voulu savoir si les vétérinaires praticiens
impliqués en clientèle équine disposent des connaissances théoriques et pratiques en parasitologie
pour pouvoir répondre à ces attentes. Dans un second temps, c’est leur regard sur la formation
Ecole fréquentée
Formation
initiale
suffisante
Alfort Lyon Toulouse Nantes Autres Total
Oui 15(71,4 %) 7 (50 %) 9 (81,8 %) 8 (66,6 %) 8 (61,5 %) 47 (66,2 %)
Non 6 (28,6 %) 7 (50 %) 2 (18,2 %) 4 (33,3 %) 5 (38,5 %) 24 (33,8 %)
69
universitaire que nous avons recueilli. Toutefois, les résultats du questionnaire dont nous venons de
faire la description reposent entièrement sur l’auto-évaluation des vétérinaires quant aux questions
posées. L’inconvénient de ce type d’étude est que l’on peut obtenir des réponses qui ne reflètent pas
la réalité car celles-ci seront forcément empreintes d’une certaine subjectivité. C’est
particulièrement le cas de la question sur la formation universitaire puisque la réponse à la question
de savoir si celle-ci est suffisante ou non pour maîtriser les techniques coproscopiques est
totalement individu-dépendantes : quel a été le niveau d’intérêt et d’attention a été accordé à la
matière ? Quels stages ont été effectués ? Quelle dominante clinique a été choisie par l’étudiant ?
etc… sont autant de questions qui influencent la réponse. Cependant, étant donné le nombre de
réponses que nous avons récolté (71), nous pensons que cette étude se base sur un effectif assez
grand pour que nous puissions le considérer comme représentatif et pour nous permettre de
conclure.
Nous nous sommes donc appuyés sur les techniques coproscopiques et sur un test en particulier : le
test de réduction de l’excrétion fécale (qui consiste en deux comptages par la technique de
MacMaster avant et après vermifugation). Ce test a été choisi pour figurer dans ce questionnaire car
il suppose une démarche scientifique, la réalisation de gestes enseignés à l’école vétérinaire
(technique de MacMaster) et l’utilisation de connaissances théoriques (observations de la lame et
identification des œufs de parasites). Au vu des résultats bruts concernant la maîtrise des techniques
coproscopiques, nous aurions pu penser que celle-ci est globalement bonne au sein des vétérinaires
interrogés. Dans ce cas, il est légitime de s’attendre à ce que le pourcentage de vétérinaire ayant
connaissance du test de réduction de l’excrétion fécale soit similaire et que l’on obtienne une
diagonale de réponse concordante au sein du tableau de contingence (tableau 9). C’est pour cela
d’ailleurs que la valeur p du test Kappa réalisé n’est pas intéressante pour l’interprétation. Or, le test
Kappa nous montre une concordance relativement faible entre les réponses sur leur maîtrise des
techniques coproscopiques et leurs connaissances du test de réduction de l’excrétion fécale qui
représente une technique de base. Il est difficile de croire que les vétérinaires répondants peuvent
avoir de bonnes connaissances en coprologie sans connaître ce test de base. Dans ce cas, on peut
raisonnablement penser que les vétérinaires interrogés ont tendance à surestimer leur niveau
technique en parasitologie ou qu’ils ne connaissent pas le test sous ce nom. Le résultat brut
montrant que 66 % des vétérinaires maîtrisent les techniques coproscopiques est donc probablement
plus faible en réalité.
70
Concernant le jugement des vétérinaires sur leur formation universitaire, nous constatons que
seulement un vétérinaire sur trois (34 %) considère que la formation universitaire en parasitologie
est suffisante pour avoir une bonne maîtrise des technique coproscopiques. L’année de promotion et
l’école fréquentée ne semblent pas avoir d’influence sur les réponses obtenues. Cela suggère que les
vétérinaires, quelle qu’ait été leur formation universitaire, acquièrent leurs compétences en
parasitologie au cours de leur carrière. Cependant, la majorité des vétérinaires (73 %) n’ont pas
suivi de formations complémentaires, outre les échanges qu’ils aient pu avoir avec leurs collègues
plus expérimentés. Si on met ce résultat en perspectives avec le fait que la majorité des vétérinaires
n’a pas une bonne maîtrise des techniques en parasitologie, on peut penser qu’une formation
complémentaire serait bénéfique pour les vétérinaires.
V) Conclusion
Cette étude nous montre globalement les progrès que la profession vétérinaire peut encore réaliser
en ce qui concerne la parasitologie, au travers de la pratique en clientèle équine. En effet, il semble
que les vétérinaires interrogés surestiment leurs compétences en la matière et que peu d’entre eux
montrent un réel intérêt à se former. Il est assez étonnant de voir que de tout temps, et quelle que
soit l’école d’origine, la perception de la formation en parasitologie reste plutôt négative.
Cependant, pour citer un confrère ayant participé à ce sondage : « Encore faut-il s’y intéresser un
minimum ! » et il existe des moyens pour les vétérinaires de progresser dans ce domaine. En effet,
les associations professionnelles ainsi que les écoles vétérinaires proposent des journées de
formation aux professionnels. Les problématiques autour des résistances et de l’utilité du suivi des
cheptels ne semblent pas encore touchés l’opinion des vétérinaires praticiens équins. La gestion des
infestations parasitaires va en effet plus loin que la maîtrise de telle ou telle technique ou de tel ou
tel traitement. L’aspect zootechnique de la lutte antiparasitaire, dont on peut penser qu’elle est
relativement peu connue des praticiens, doit ainsi trouver la place qui lui est due dans les conseils
que les vétérinaires donnent à leurs clients. Cependant, en pratique équine, il est souvent difficile de
mettre en avant une gestion collective car, dans de nombreux cas, les cheptels ne font pas l’objet de
décisions émanant d’un seul propriétaire mais de plusieurs.
73
CONCLUSION
Tout au long de ce travail de thèse, nous avons tenté d’apporter des éléments et des informations à
l’attention des vétérinaires praticiens équins en ce qui concerne les techniques de coproscopie. En
effet, la gestion des infestations parasitaires est un sujet sensible actuellement. Il est important pour
les vétérinaires de bien identifier les différents tableaux cliniques auxquels ils peuvent être
confrontés.
Les parasites digestifs des chevaux sont nombreux et variés et la physiopathologie des affections
qu’ils induisent est complexe. Nous nous sommes donc attachés, dans un premier temps, à rappeler
les notions théoriques concernant l’épidémiologie et le diagnostic des parasitoses intestinales du
cheval, et également concernant les techniques de coproscopie. De plus, nous avons choisi de
développer particulièrement les techniques de coproscopie qui sont accessibles aux praticiens à la
clinique car nous avons souhaité nous adresser avant tout aux praticiens. Cela leur permet donc
d’avoir une vue d’ensemble des problèmes posés par ces parasitoses, ce qui semble indispensable
pour pouvoir développer une activité de conseil auprès des éleveurs.
Dans un second temps, nous avons rapporté les résultats d’une étude visant à tester la fiabilité de la
méthode de MacMaster pour la détection des cyathostomes. Ce type d’étude n’avait, à notre
connaissance, jamais été menée. Il a été très intéressant de constater que les résultats de comptages
par cette méthode sont très répétables sur une courte période. Cela donne une valeur élevée à cet
examen complémentaire dans le cadre de la détection des cyathostomoses. Les vétérinaires
praticiens ont donc de bonnes raisons d’utiliser cette méthode et de lui accorder du crédit.
Néanmoins, il serait intéressant par la suite de tester cette répétabilité pour d’autres parasites.
La dernière partie de ce travail de thèse a porté sur l’utilisation que font les vétérinaires praticiens
des techniques de coproscopie à leur disposition. On a pu constater que ceux-ci sont nombreux à
utiliser la coproscopie. Cependant, il est également apparu que les connaissances théoriques
concernant ces techniques ne sont pas toujours maîtrisées et qu’elles ne sont pas forcément utilisées
à bon escient. Il y a donc encore des progrès à faire de la part des vétérinaires praticiens pour
améliorer la gestion du parasitisme dans les élevages et adapter leurs conseils.
75
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Intérêt de l’analyse coproscopique pour le suivi des infestations parasitaires digestives des chevaux
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