TANIE À T OU LOUSE

ENSEIGNANTE DEPUIS 4 ANS, SOLIDE EXPÉRIENCE PASSÉE EN RESTAURA- TION parfois des- sus. Pourtant a travaillé dans des établisse- ments de femmes, mais l'égalité se plaçait dans l'action et non dans le vocabulaire. Cependant, la jeunesse montante a du travail à faire là-des- sus, influen- cée par les ré- seaux sociaux et les mouve- ments de li- bération de la parole fémi- nine.

réseaux sociaux ces tous derniers temps et les différents hashtags. Il y a toujours un manque d'informa- tion. l'observation de dérives (vocabu- laire, gestes…). La normalité, c'est l'égalité. Dans la profes- sion, n'a jamais souffert de ma- chisme ou autre, bien qu'ayant commencé sa carrière en cui- sine, a plutôt noté de la bien- veillance. Ne s'est jamais posé la question jusque récem- ment où une élève a été vic- time d'harcèle- ment lors d'un stage.

S'interroge main- tenant sur cette évolution :

y a-t-il plus de problèmes

des postes à respon- sabilité mixtes. C’est du devoir de l'enseignant d'appor- ter ce respect dans l'individu, pense que c'est quelque chose de primordial dans le métier.

Les élèves réservent un bon accueil. Est hyper attentive aux écarts de con- duites, conduisant les élèves à se corri- ger eux-mêmes. ment l'exis- tence des réfé- rent·e·s égalité femmes- hommes. Pense qu'il fau- drait être ac- compagné dans le choix de ces outils, car c'est une forme de pédagogie. L'instruction évite les dé- rives.

Il faut que les enseignants soient formés pour délivrer le bon message. Il faut garder à l'esprit que les élèves reçus au lycée ont un passé scolaire et familial. L'éducation marque l’enfant dans la sphère fa- miliale, [il] mar- quera aussi l’en- fant dans la sphère éduca- tive. »

L'adulte est une référence.

Parité :

Pense que la pa- rité n'existe pas. Dans le privé les salaires ne sont pas égaux.

Il est plus impor- tant de favoriser la confiance des filles en elles, leur inculquer qu'elles existent et ont leur place dans la société, qu'elles peuvent accéder à des postes à responsabilité, qu’elles ne sont

le salaire sont à gom- mer.

Dans la réalité, de plus en plus d'hommes ne correspondent plus à ce schéma patriarcal. Plus on en parlera comme d'une norme, l'égalité, et plus ça ren- trera dans les mœurs. L'égalité fait partie de la devise de la nation. Les choses changent. Ça implique beaucoup de travail, d'investisse- ment et d'accompagne- ment des élèves par les enseignants. On est sur une phase de change- ment demandant beau- coup d'énergie.

Il y a indéniablement une évolution des men- talités, grâce aussi aux différents mouvements sur les réseaux sociaux et la médiatisation qui en a découlé. Mais le

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qu'avant ? ou les filles osent enfin parler ? Des interventions de prévention du harcèlement ont lieu, par exemple au début d'année au lycée, organisé par la police et l'infirmière

n'est pas du seul ressort des enseignants. Connaître des outils permet- trait d'aider à déconstruire les mauvais schémas.

pas que des mères.

Changer la vision des femmes sur elles-mêmes et la vision du monde sur les femmes. Dégenrer : Interpelle sou- vent les élèves par "les jeunes", mais ne peux pas nier non plus qui ils sont, et ne s'interdit pas de les genrer quand elle les appelle.

cœur du problème ré- side encore dans l'édu- cation au sein de la cel- lule familiale. Quid des hommes pour qui tous les codes appris jus- qu'ici vont s'effondrer ? Continuera ces actions. Aimerait avoir une for- mation dédiée aux en- seignants qui permet- trait de mieux prévenir plutôt que de devoir guérir. Garde à l'esprit qu'on ne peut pas non plus tout contrôler, mal- gré toutes les informa- tions qu'on pourrait donner, il y a des choses qui font partie de la vie, et on est impuissant. Il faudrait être plus ac- compagné avant qu'il n'arrive quelque chose Être formé pour déceler les signaux d'alerte. Les choses changent et

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les enseignants doivent suivre ce rythme. Il faudrait des cam- pagnes de préventions comme pour le sida ou le tabac, des affichages dans le lycée pour expli- quer ce qu'est l'égalité femmes-hommes. Place de l’égalité dans l’avenir de l’enseigne- ment ?

Il a plus que jamais sa place dans l'avenir de l'enseignement hôte- lier, car les acteurs pro- fessionnels sont d'an- ciens élèves. Si les élèves sont formés, les futurs professionnels le seront. INSPETEUR : IENÉCONO- MIE-GESTION CO-PILOTE DE LA FILIÈRE HÔ- TELLERIE-RES- TAURATION Oui, pourquoi pas. C'est plutôt le contraire qui a été vécu jusqu'ici. La représentation qu'ont les élèves des files.

Exemple des métiers du bâtiment majori- tairement masculin, dans lesquels les

Un rapport de l'inspection géné- rale constate que certaines filières sont typiquement genrées.

L'égalité ne

Pas de séance obser- vée liée à l'égalité filles-garçons.

Ce n'est pas un objet d'étude en soit. Les enseignants ne

Ce champ d'étude n'est pas présent dans son travail qui reste sur le disciplinaire, la pédagogie. Posture : Oui, la posture est importante. Par le vocabulaire employé, par la gestion de la

Ça dépasse le rôle de l'enseignant car c'est global.

C'est une vraie politique générale, chacun doit et peut s'en emparer, au

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