MIE DE T OU LOUSE

Ça sera le cas sur un sup- port natio- nale en rap- port avec la famille des métiers H.-R. dans lequel le directeur s'est trans- formé en di- rectrice. C'est très bien de pou- voir le faire.

filles ne veulent pas aller à cause de leur représentation mas- culine.

Les filières genrées posent un pro- blème :

tertiaire plutôt filles et production plutôt garçons.

rentre pas en compte dans son quotidien profes- sionnel, c'est un élément perçu ponctuellement. Dans la profes- sion, il y a eu un profond change- ment, constaté déjà sur la pré- sence de filles dans la filière. Les médias ont beaucoup parti- cipé à ça, notam- ment en cuisine où le métier était réservé aux hommes dans l'esprit de cha- cun.

Les postes à res- ponsabilité sont aujourd'hui ou-

verts aux femmes.

sont plus dans ce genre de représenta- tion, comme ça pou- vait l'être il y a quelques années. Au niveau des élèves, lors des visites con- seils, les élèves sa- vent qu'on est là et on ne constate que très peu de propos sexistes ou autre.

Ces éléments restent des in- variants, ils fe- ront plus l'objet de groupe de travail avec des missions trans- versales avec des I-EN 1s qui ont ces mis- sions-là au ni- veau acadé- mique.

Pas de forma- tion particu- lière à des ou- tils, mise à part la veille infor- mationnelle. Lors de la lec- ture d'un rap- port stipulant une majorité écrasante d'un sexe dans une filière, on se questionne. Les actions en

classe, par la rela- tion avec les élèves.

Que la différen- ciation se fait uni- quement sur des problématiques d'ordre d'adapta- tion, de handicap et cetera et que l'enseignement est équitable et égalitaire pour chacun. Parité :

Est-ce qu'il est souhaitable d'avoir une pa- rité ?

Est-ce qu'on a les moyens de le faire ?

Pense que c'est un travail de fond qui doit être fait sur les représen- tations et non une parité stricte

niveau de ces enseigne- ments.

C'est d'ordre politique, c'est le ministre qui met en place des actions vi- sant à l'égalité filles-gar- çons,

c'est de la communica- tion du recteur d'acadé- mie qui mettra en œuvre des équipes ou des I-EN 1s qui pourront faire éventuellement la promotion de l'égalité. Pas d'éléments concrets pour constater une évo- lution positive ou non. Il est vrai que sur cer- taines filières, il existe une féminisation mais il faudrait que chaque IEN dans sa filière fasse un retour.

« l’égalité hommes- femmes, c’est l’idée de se dire on réfléchit dif- féremment ; et on con- sidère chacun au même

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elles-mêmes vont plutôt être mené par les I- EN 1s chargé de l'orientation avec des ana- lyses statis- tiques qui leur permettent d'avoir ce re- gard-là. où on attribuerait des places sexuées, où on passerait en force. Dégenrer : Pas d’avis niveau. »

Pourquoi ne pas mettre en place des brigades qui pourraient venir pour accompagner les élèves sur une réflexion. C'est en faisant de véri- tables projets incluant l'égalité, la valorisant, amenant les élèves à ré- fléchir qu'on pourra faire avancer les choses. Certainement pas de fa- çon autoritaire.

Place de l’égalité dans l’avenir de l’enseigne- ment ?

Elle a sa place dans l'avenir de l'enseigne- ment hôtelier, en espé- rant qu'elle l'ait de moins en moins car les choses seront dans les esprits.

Les médias jouent un rôle majeur en mettant

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en exergue et en valori- sant le travail créatif des femmes qui ne sont pas là uniquement pour faire à manger à la mai- son.

Mais en gardant à l'es- prit qu'aucune chose ne se décrète, c'est un tra- vail de fond, perma- nent.

« On peut venir et faire un focus sur ce thème- là, mais ça veut dire que si on en parle pendant une demi-journée, et qu’après on en parle plus du tout, c’est passé… il doit y avoir un vrai accompagnement qui se fait. [...] les ensei- gnants en hôtellerie- restauration ne sont pas en difficulté parce qu'on voit beaucoup d’ensei- gnantes femmes qui re- présentent la réussite dans les parcours de

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EN RAPPORT AVEC L’ENSEIGNANT l’hôtellerie-restaura- tion. » I-EN 2AD- JOINT DRAFPIC& CHARGÉ DE MISSION ACA- DÉMIQUE FILLES-GAR- ÇONS La communi- cation inclu- sive est une bonne idée mais plus gé- néralement l'optique est de lutter contre les stéréotypes liés au sexe et à la sexualité. Ce n'est pas une fin en soit, c'est un moyen, parmi une palette d'outil. Ça passe aussi par une plus grande représenta-

tion des femmes dans les manuels

Pas de frein institu- tionnel.

Ce sont les individus qui freinent.

La difficulté est le thème transversal de la problématique, c'est une difficulté structurelle, car elle concerne différents pôles (disciplinaire, orientation…).

On peut faire un pa- rallèle avec la ques- tion du numérique qui a des difficultés à être traitée ; comme ça n'appar- tient à personne, personne ne s'en empare.

C'est de la culture à l'égalité, c'est ça qui est important. En termes d'af- fectation et d'orientation les filières indus- trielles attirent peu les filles. Il y a une vraie vo- lonté de les pro- mouvoir par l'ins- titution qui se heurte à la repré- sentation des fa- milles, des en- fants.

Et inversement dans des filières de soins et ser- vices à la per- sonne ou de ges- tion-administra- tion. On observe ces phénomènes en H.-R. avec des filles en salle et

Pas de séance parti- culièrement liée à l'égalité filles-gar- çons mais une jour- née de préparation d'immersion croisée où la question a été soulevé puisqu'il s'agissait de forma- tions industrielles qui portent ce genre de problématique. Un événement qui s'appelle "le Campus féminin" organisé par les ISAE-SU- PAERO à destination des collégiennes et des lycéennes dans le but de déconstruire des stéréotypes. Ça a été bien accueilli par les élèves qui étaient intéressées car ça ouvrait des

Les médias font changer les choses, depuis l'émission du meilleur pâtis- sier, les inscrip- tions en CAP pâtisserie ont doublé ou tri- plé, avec une bonne repré- sentation des filles. L'école n'est pas égalitaire, c'est justement du travail de l'inspection de la rendre égali- taire. Les statistiques internationales nous montrent que les inégali- tés se creusent Posture : En sociologie, des auteurs ont dé- terminé un effet "enseignant" ou effet "maitre“. Le travail de l'en- seignant a un im- pact important sur les élèves. Si un enseignant fait porter une fo- cale particulière sur cette ques- tion-là, il y aura des répercus- sions. Il est vec- teur.

Dans un même temps c'est un problème car ça tient à la per- sonne elle- même.

On devrait être

Ça dépasse le rôle de l'enseignant car c'est du cadre du système édu- catif, de l'institution, de la société.

Il faut avoir à l'esprit que les élèves représen- tent un quart de la po- pulation donc, l'éduca- tion à un impact fort par rapport à la totalité du public touché. Il y a aussi un autre cadre qui est le projet académique qui porte les valeurs du ministre au sein de l'académie ; chaque enseignant doit s'emparer individuelle- ment de cet élément collectif et inscrire son action professionnelle dans ce projet. Il y a aussi des référents au sein des EPLE. C'est une modification des

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scolaires. C'est ouvrir les élèves sur la question des métiers dans les si- tuations de formation profession- nelles en fé- minisant l'ap- proche du métier, oui.

« Une des difficultés peut-être de pilo- tage, c’est que y a des actions qui sont estampillées ‘’pro- motion de la culture de l’égalité filles-gar- çons’’, donc ça on peut éventuellement bien les identifier, mais y a tout un tra- vail souterrain [par les enseignants] de sensibilisation qui est invisible mais qui est réel. »

des garçons plu- tôt en cuisine. Pour changer les mentalités il fau- dra certainement plus d'une géné- ration, pour faire en sorte que la communication qui sort du recto- rat soit accueillie par les familles, et par les branches professionnelles aussi.

La question de l'orientation se- lon le genre est liée à des repré- sentations sexuées des rôles, qui peuvent dé- passer l'école ou même les branches profes- sionnelles et sur laquelle il faut agir de manière perspectives. Il est difficile de me- surer de manière scientifique l'évolu- tion de la perception des élèves.

Il y a une politique publique qui est por- tée par une sensibili- sation à travers des conventions.

Mais il est difficile de dire si ça a porté ses fruits.

Quand on regarde les statistiques de la ré- partition des filles dans les filières de l'hôtellerie restaura- tion en moyenne dans l'académie de Toulouse les filles ne représente que 30% des effectifs en cui- sine alors qu'elles sont présentes à 44% en commercialisa- tion, et seulement

aussi en fonc- tion des caté- gories sociales et l'école n'arri- vent plus à ré- parer ça. Donc le travail du quotidien, par l’orienta- tion, par l’affec- tation, par les méthodes pé- dagogiques, est de faire en sorte qu’elle le soit le plus pos- sible. Et les statis- tiques nous montrent com- bien on a en- core du travail à faire.

sur des compé- tences profes- sionnelles parta- gées pas tout un corps et c'est plus personnel que professionnel, donc c'est une difficulté. Parité : Déjà, la parité n’existe pas. On doit être à 80 % de féminisa- tion, de taux de féminisation dans le public ensei- gnant… de ce côté-là, il n’y a pas de parité. Si on oblige à une parité, des per- sonnes vont aller là où elles n'ont pas envie et in- versement, ça ne serait pas béné- fique.

comportements indivi- duels qui est difficile à mesurer.

Ça doit faire partie des éléments de formations qui doivent être ap- porté par les INSPE, en formation initiale. En formation continue, il peut y avoir au PAF des formations un peu générales, transver- sales, mais ces ques- tions-là se réfèrent da- vantage à des compor- tements individuels. Il y a des formations qui sont organisées pour les référents égalité, l'idée étant de travailler sur une stratégie de forma- tion et de sensibilisa- tion.

Il y a aussi pleins d'ac- tions qui sont portées à la DRAFPIC ou au SAIO sur des questions d'éga- lité au sens large où il

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volontariste. Ce sont des di- mensions assez profondes et c'est un chantier qui est important, qui dépasse le cadre de l'école.

6% chez les bou- chers.

Mais globalement c'est équitable.

L'orientation comprend une di- mension person- nelle qu'on enlè- verait.

Pour ce genre de solutions, soit c'est porté par le terrain et c'est soutenu, soit ça vient du haut et il y a peu de chance d'adhésion. Cependant, il y a un travail qui est fait pour arriver à une mixité dans les établisse- ments à défaut d'en avoir dans la filière. Ce qui permet de changer la phy- sionomie de l'éta- blissement en termes de com- portement d'élèves, ce qui

pourrait être retrouvé l'égalité filles-garçons. Place de l’égalité dans l’avenir de l’enseigne- ment ?

La promotion de l'éga- lité filles-garçons a sa place dans tous les en- seignements.

Vu l'impact qu'ils ont, les médias peuvent être des vraies locomotives pour pouvoir attirer des jeunes dans les forma- tions.

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permet de géné- rer un effet posi- tif sur la vie de l'établissement.