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Annexe I – Verbatim de Enseignant

E N RAPPORT AVEC L ’ ENSEIGNANT

RÉFÉRENTE ÉGALITÉ FILLES-GAR- ÇONS AU LYCÉE PROFESSION- NEL FRANÇOIS CA- MEL À SAINT- GIRONS. ENSEIGNANTE DE SERVICE ET COMMERCIA- LISATION DEPUIS 2006 (13 ANS). Indispen- sable, ça doit entrer dans le collectif, doit le rendre ba- nal. C'est primor- dial, c'est le début pour enclencher une sensibili- sation géné- rale. Utilisation de l'écriture in- clusive.

Pas de freins institu- tionnels.

Plutôt lié aux auto- matismes, comme ne pas féminiser, évi- ter les remarques sexistes.

C'est une éducation qui n'a pas été faite jusqu’à présent, no- tamment dans l'hô- tellerie-restauration. Peut-être lié au fait que le corps ensei- gnant n'est pas in- formé, les actions ré- alisées sont de la seule volonté de l'équipe en place. Par exemple, l'exis- tence des réfé- rent·e·s égalité est passé inaperçu.

Constat très dis- parate, certaines classes sont très sensibilisés, ils sa- vent quoi ré- pondre, d'autres ont des compor- tements propor- tionnellement in- verses, l'égalité filles-garçons est un faux débat pour certains. Il y a des re- marques sexistes qui subsistent, venant des gar- çons comme des filles. Même les professeurs sont capables de faire des remarques sexistes, car il y a des automa- tismes liés à l'éducation aussi. Dans la relation Plusieurs séances de réalisées comme vi- sionnage de films avec réalisation de fiche de synthèse. Puis des débats. Des portraits de restaura- trices ariégeoises, avec des recherches sur ces femmes. Un jeu sur la prévention du sexisme, la lutte contre le harcèle- ment.

Accueil très mitigé selon les classes. Des 1ère bacs pros pour

qui c'est naturel et des 1ère année CAP où c'est plus dans le débat, la confronta- tion.

Stéréotypes patriar- caux très ancrés. Exemple d'un élève qui refuse que sa fu- ture femme aille voir

Connaissance et utilisation d’outil : Expositions sur les métiers : "les métiers ont-ils un sexe".

Jeu de l'oie au- tour de la pré- vention du sexisme.

Guide à desti- nation des en- seignants avec des réponses qu'on peut amener aux élèves. Volonté de faire intervenir une géographe du genre pour poser les choses dès sep- tembre. Posture : L'enseignant est un référent ; un exemple. Il in- fluence nécessai- rement les élèves Parité :

C'est impossible de mettre en place une quel- conque parité dans des classes qu'on a du mal à remplir. Cependant en termes de notion c'est indispen- sable. Les compétences sont autant mas- culines que fémi- nines.

Pour montrer l'exemple au plus

L'idéal c'est que ça soit fait de façon naturelle, par tous les enseignants dans toutes les classes. Ça fait partie du rôle de l'enseignant. Apprendre que l'égalité filles-gar- çons c'est se respecter entre eux. C'est au-delà de la ques- tion de genre.

Retour très positif sur les actions menées. Il faut continuer. On peut faire beaucoup de choses (concours, inter- venants…).

Mais attention, à trop long terme, pas sûr que ça ait le même impact. Ne pas banaliser les ac- tions. Si y a un essouf- flement, on arrêtera. S'y prendre un peu plus en avance pour réaliser

PRÉSENTA- TION

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REINS ? LORS D’UNE SÉANCE

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que les élèves en- tretiennent entre eux, on est loin de l'égalité filles-gar- çons en lycée pro (action, paroles…) On va laisser faire les tâches ména- gères aux filles, car c'est ancré, c'est une habi- tude. Elles- mêmes vont se mettre en posi- tion d'infériorité de sexe. C'est an- cré, il ne se rende pas compte dans leur pratique au quotidien.

Le fait d'avoir un projet égalité dans le lycée pousse les élèves à faire davantage attention. Dans la profes- sion, on perçoit un gynécologue homme.

Le fait d'avoir ins- tauré ce type de pro- jet dans l'établisse- ment depuis le début de l'année incitent les élèves à faire plus attention et ça se res- sent.

Ils savent quoi ré- pondre, ils savent ce qu'il faut faire. Constat d’un change- ment certain.

Accompagne- ment dans le choix des outils par le rectorat, les délégués aux droits des femmes, la mairie… car la demande de renseignement a été formulé. Des personnes en amenant d'autres… Pas de forma- tion. Éventuel- lement une FIL (formation en interne).

Ça serait indis- pensable pour les profs, mais aussi l'en- semble de la communauté éducative. jeune. Nécessaire à l'heure d'aujour- d'hui car l'inéga- lité est encore trop présente. Dégenrer : Serait intéressant de dégenrer. C'est montrer que tout le monde est au même niveau.

des projets afin de dé- crocher des finance- ments.

Pas de formation qui existe.

L'accompagnement pourrait être plus im- portant car pour l'ins- tant les actions menées dans le lycée reposent sur la volonté et la sen- sibilité de l'équipe pé- dagogique.

Place de l’égalité dans l’avenir de l’enseigne- ment ?

Oui, indéniablement. Il y a beaucoup de travail. Aimerait bien que non, car ça devrait être natu- rel.

Pourquoi être obligé de légiférer ?

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une amélioration ces dernières an- nées du respect de l'égalité filles- garçons. PROVISEUR DU LYCÉE FRANÇOIS CA- MEL À SAINT- GIRONS. ANCIEN EN- SEIGNANT CAPES ESPAGNOL DEPUIS 1990. PROVISEUR DEPUIS 2005 (14 ANS). PREMIER POSTE EN LY- CÉE PROFES- SIONNEL. Un peu per- plexe au dé- part sur l'écri- ture inclusive, etc. S'oblige au- jourd'hui à le faire. La féminisa- tion des noms de métiers lui paraît impor- tant.

Il faut que ça rentre dans les mœurs. Des formules comme ma- dame LE pro- viseur, parais-

Inertie, poids des ha- bitudes.

Stéréotypes. Exemple de profes- sions plus ou moins féminies ou l'inverse. Il existe des repré- sentations très fortes, ex. : direction idéale : homme di- rection et femme ad- jointe.

Encore sur des re- présentations par rapport au choix d'orientation. Mixité qui s'amé- liore dans les sec- tions H.-R. ces dernières années. Intervention en- core nécessaire auprès d'élèves ayant des propos sexistes envers d'autres cama- rades ou envers des adultes de l'établissement. Il reste des pro- fessions qui sont très genré dans l'inconscient col- lectif.

Projet mené par l'équipe éducative très intéressant. A choisi d'être pré- sent et d'accompa- gner. A essayé de valoriser le projet par une communication aux institutions. Puis l’a diffusé à l'extérieur de l'établissement. Retour très positif de la part des élèves. Malgré l'action me- née, des élèves conti- nuent à avoir des comportements sexistes.

Mais il est difficile de mesurer l'évolution de la perception des Aucune con- naissance d'ou- til. Peut-être que les outils exis- tent,

mais il n'y a ni formation, ni accompagne- ment dans le choix de ces ou- tils. Posture : La posture et le comportement doivent être exemplaires. Lorsqu'on est dans les locaux, face aux élèves, on se doit d’être irréprochable sur sa tenue, ses pa- roles… Au niveau de l'en- seignement pro- fessionnel, c'est au professeur de veiller à une ré- partition des tâches équitable. Parité :

La parité n'est pas

Il faut être davantage accompagné.

Beaucoup sont convain- cus qu'il faut agir, mais sont démunis, car il faut arriver avec des propo- sitions et des outils con- crets.

Peut-être que l'informa- tion existe, mais si on ne vais pas la chercher, elle ne viendra pas à soi. Place de l’égalité dans l’avenir de l’enseigne- ment ?

La promotion a plus que jamais sa place dans l'avenir de l'enseigne- ment hôtelier, car il existe encore des repré- sentations genrées.

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sent cu-

rieuses. Les choses chan-gent au niveau des chefs d'éta- blissement avec des femmes qui accèdent à des postes sur des gros établisse- ments.

Le taux de fémini- sation des chefs se rééquilibre.

Le problème étant les situa- tions familiales qui freinent les femmes à passer les concours de recrutement.

élèves. la solution mi-

racle.

Cela s'est vu par la discrimination positive qui s'ap- pliquait pour lut- ter contre le ra- cisme.

Le système actuel n'est pas ina- dapté.

Ce ne sont pas les lois qui font chan- ger les choses. Peut-être que des mesures incita- tives seraient préférable à une obligation de pa- rité stricte, dans le système éduca- tif. Dégenrer : Pas d’avis. ENSEIGNANT 1 :PROFES- SEUR DE Bonne mé-

thode et il le L'inconscient collec-tif. Il y a un change-ment d'attitude notoire chez les

Élaboration de por- traits de femmes comme Coco Chanel

Pas d'outils, Posture :

Le prof est un ré- férent, conscient

Ça dépasse le rôle de l'enseignant seul.

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EN RAPPORT AVEC L’ENSEIGNANT LETTRES-HIS- TOIRE AU LY- CÉE FRANÇOIS CAMEL À SAINT-GI- RONS ENSEIGNANT EN LYCÉE PRO- FESSIONNEL DEPUIS 1998 (21 ANS), A TOUJOURS ENSEIGNÉ EN LYCÉE HÔTE- LIER. faut. En cours de lettres, on ex- plique pour- quoi les noms étaient fémi- nisées, puis plus et que c'est une nouvelle vo- lonté poli- tique de re- commencer à le faire.

Pas d'élève claire- ment misogyne au sein du lycée.

Paradoxalement, le frein vient souvent des filles elles- mêmes.

Certaines restent dans des postures de servilité, de retrait. Ce qui n'aide pas les garçons à lever leurs automatismes.

Les filles doutent beaucoup de leur ca- pacité, de leur légiti- mité.

Il y a une idée de complexe chez les filles qui demeure. Il y a un poids cultu- rel familial et/ou sco- laire. professeurs, no- tamment de cui- sine, hommes. Il y a moins de mi- sogynie, de plai- santeries, un changement de mentalité fort. Dans la profes- sion, on le voit au niveau des re- tours des élèves. Ce qui revient souvent chez les filles, c'est la peur de ne pas être à la hauteur dans un milieu majoritai- rement masculin, surtout en cui- sine. Il y a beaucoup de retours de miso- gynie, sous le ton de la plaisanteries mais bien pré- sent.

qui est profondé- ment engagée dans l'égalité filles-gar- çons et qui est une femme belle, ce n’est pas antinomique. Le thème de l'égalité fait partie intégrante du programme d'EMC ; il peut être mis en parallèle avec l'histoire.

Les accroches de le- çons sont abordées par l'absurde : "si on interdisait aux femmes de voter ?", ça fait réagir les élèves et ça fait sens. Il y a des temps plus individuels lors de PPCP par exemple où on engage le dia- logue avec des élèves en particulier. Les élèves sont très curieux et ne restent plutôt une mé- thode. Méthode plus évidente pour les professeurs de matières profession-

nelles que pour ceux des ma- tières géné- rales :

le professeur de matières professionnelle est avec les élèves tandis que le professeur de matières gé- nérales et face aux élèves. Il faut donc imaginer des stratégies pour être plus près d'eux, comme des ilots, du travail de ou inconscient pour l'élève. L'exemple d'une élève qui raconte la façon dont elle a été "hypnoti- sée" par son futur prof de cuisine lors des journées portes ouvertes, illustre bien le fait que le prof est un référent, un exemple. Parité : La parité est pré- cieuse. De nombreux en- seignants témoi- gnent que lors- qu'il y a une pa- rité, le groupe classe est plus stabilisé, les échanges sont plus riches.

Un équilibre se

Il faut un signal fort, en- semble.

Il faut être capable de créer l'évènement au sein d'une équipe édu- cative.

Ce qui a été fait lors de manifestation au sein du lycée a eu un bon im- pact car l'exigence était là et ça a contribué à amener de la caution, du sérieux et de la force au propos ;

en dehors du cadre dis- ciplinaire.

Ce qu'il faut s'attacher à faire évoluer, c'est de pérenniser les actions, tout ou partie.

Il faut réexploiter les éléments, continuer à être créatif, imaginatif, faire évoluer le concept. Renouveler par d'autre promotions d'élèves pour générer une mise

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La différence fla- grante c'est que les langues se dé- lient.

Certainement que les propos sexistes sont moins nombreux qu'avant mais au- jourd'hui, les filles les relèvent.

pas insensibles. L'exposition de por- traits de figures de femmes dans le hall du lycée fait prendre conscience aux élèves que c'est réali- sable.

Les filles prennent de plus en plus la tête de la classe en cuisine par exemple.

Elles se donnent la possibilité, la légiti- mité de prendre la place qui normale- ment était alloué à l'homme.

groupe... ce qui permettra de s'asseoir parmi eux et d'enga- ger des discus- sions ;

c'est plutôt une posture.

Il n'y a pas de formation sur les outils, ni au PAF, ni évo- quée par les I- EN 1s. Mais l'égalité filles-garçons est inscrit au programme d'EMC, donc on se doit de le travailler. crée. Dégenrer : Le premier pro- blème, c'est qu'il faut que ça soit spontané chez l'enseignant.

Interpeler les élèves par "les filles !" ou "les garçons", ça peut être très affectif aussi.

Les élèves sont davantage sen- sibles au fait qu'on considère l'un et l'autre sexe plutôt que de dégenrer.

en intrigue. Ne jamais leur faire lâ- cher.

Il faut être davantage accompagné.

Notamment par la con- naissance de l'état de la recherche scientifique sur ces sujets-là. Que les enseignants puissent être capable de toujours se mettre à jour.

Il faudrait un contact di- rect chercheur-ensei- gnant. "Dans tout ce qui est du registre de la vie affective de nos élèves, là aussi, y a des choses[...] il nous faut des billes"

Place de l’égalité dans l’avenir de l’enseigne- ment ?

Oui, plus qu'ailleurs. Les jeunes se font une image de la profession,

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en entrant au lycée, vé- hiculée par les médias. Les femmes mises en avant par les médias de- meurent des femmes d'exceptions, comme les grands chefs. Les élèves filles ont des difficultés à les prendre comme personnes réfé- rentes, car elles restent inaccessibles.

Et à l'inverse, le maitre d'hôtel reste majoritai- rement masculin dans les mentalités.

L'image de l'hôtellerie dans les médias, c'est une porte d'entrée pour les enseignants. ENSEIGNANT 2 :PROFES- SEUR D’OPC AU LYCÉE FRANÇOIS CA- MEL À SAINT- GIRONS.

Ça peut être une bonne idée,

ne le fait pas. Considère le groupe

Dans le privé, diffi- cultés à l'embauche des femmes du fait de la probabilité ac- crue de prise de con- gés maternité. Dans le public, il n'y a

Les phases de nettoyage ne sont pas vues comme mascu- lines pour la plu- part des garçons, d'où une vigilance

Aucune séance spéci- fiquement dédiée à ce sujet, mais on en parle ; pas forcément en TP. Cette année, il y a le cas d'une élève qui

Pas de connais- sance d'outil en particulier, mais si un pro- blème se pose, il ira prendre Posture :

A une posture pa- ternaliste face à des situations qui le dépassent par- fois avant de mettre en place

Attention à ne pas tom- ber dans l'effet inverse, c’est-à-dire une inéga- lité en défaveur des hommes.

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EN RAPPORT AVEC L’ENSEIGNANT ENSEIGNANT DEPUIS 14 ANS. comme un

groupe. pas ce genre de pro-blème. Il y a même peut- être plus de femmes que d'hommes en- seignants.

accrue des pro- fesseurs.

Il faut préparer les élèves au fait que le métier de cuisinier est diffi- cile, et notam- ment pour les filles, puisqu'elles entrent dans un milieu majoritai- rement masculin, voire machiste. Que ce soit fille ou garçon, à par- tir du moment où un élève est exclu du groupe, il faut intervenir. La classe est con- sidérée comme groupe à part en- tière, donc c'est tout le monde au même niveau. Au niveau de la

rencontre des diffi- cultés à s'intégrer à un groupe composé exclusivement de garçons ;

Surveille de très près qu'il n'y ait pas de re- marques sexistes et accompagner cette élève-là particulière- ment. des informa- tions auprès des collègues. Mais c'est plus une question de dialogue, de posture que d'outils.

C'est une édu- cation qui doit se faire dès le plus jeune âge, dès la crèche. Il faut dire aux filles qu'elles ont les mêmes droits que les garçons.

Car on n’arri- vera pas à gom- mer les stéréo- types et les automatismes seulement dans les années ly- cée.

C'est un travail qui doit se faire

certaines péda- gogies. Si ça ne fonc- tionne pas, se rapprocher des collègues Parité : C'était très pré- gnant il y a quelques années, les filles en salle car c'était ven- deur, les garçons en cuisine car c'était dur.

Ça commence à se lisser, ce n’est pas paritaire, mais c'est mieux qu'avant.

Il est important de ne pas impo- ser quoi que ce soit, notamment dans les métiers H.-R., qui sont des métiers difficiles et pour lesquels il

dur à trouver.

Bien qu'on remarque une inégalité au sein de certains de nos politi- ciens, il s'avère que les compétences sont asexuées.

Le travail pour la pro- motion de l'égalité filles-garçons par les en- seignants doit continuer à se faire puisqu'il faut montrer l'exemple mais pas seulement à ce ni- veau-là.

Les perceptions évo- luent.

C'est certainement avec les générations mon- tantes qu'on s'en ren- dra compte.

Place de l’égalité dans l’avenir de l’enseigne- ment ?

Plus que jamais.

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société, il est in- croyable de voir que certaines femmes poli- tiques remettent en cause le droit à l'avortement, qui est une des bases des libertés fémi- nines.

On ne devrait pas être obligé de se poser la question sur l'égalité filles- garçons, ça de- vrait être naturel. Au sein de la pro- fession, il existe encore une répar- tition genrée des métiers, filles en