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ressources scolaires concept subordonné concepts coordonnés ress. sco l. non—matérielles ress. scoi, matérielles biens finances e x e

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e s

services aux étudiants: renseignements sur les logements disponibles

disponibilité des autres étudiants(es) pour une colocation bibliothèque piscine cafétéria résidence scolaire prêt étudiant bourse service de dépannage

La collectivité dans laquelle Stéphanie vit, c'est-à-dire, son pays, sa province, sa ville lui offre une multitude de ressources communautaires (Tableau no 10).

Ainsi, comme ressources communautaires non-matérielles, Stéphanie bénéficie, pour sa protection, de l 'accessibilité à des services de police provinciale et municipale, et à des services de pompiers. Stéphanie compte bien se protéger par une assurance incendie et vol. De plus, la Régie du logement (service du Ministère des Affaires Municipales) peut lui venir en aide en cas de conflit avec son propriétaire.

Elle connaît les organismes qui peuvent lui offrir des services médicaux. Enfin, elle peut aussi avoir recours à la loi des petites créances en cas de besoin.

Les ressources matérielles communautaires abondent. Ainsi, pour se procurer des biens, tels des meubles, Stéphanie peut soit les acheter soit les louer, qu'ils soient neufs ou usagés. Certains organismes comme Emmaüs en donnent même. Pour d'autres biens de consommation, elle a le choix entre divers commerces.

Enfin, Stéphanie peut choisir entre diverses institutions bancaires telles les caisses populaires ou les banques à charte. Ces mêmes institutions offrent différents comptes de banques auxquels elle peut recourir pour ses opérations financières: achat de meubles,

paiement du loyer... De plus, ces institutions offrent des services divers comme le guichet automatique, service que Stéphanie trouve très pratique.

Tableau no 10: Exemples de ressources communautaires. ressources communautaires concept subordonné concepts coordonnés ress. comm. non—matérielles ress. comm. matérielles e x e m P

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e s ♦services de protection et d'entraide ♦services d'assurances ♦Régie du logement ♦services médicaux ♦loi des petites

créances biens ♦location de meubles usagés ♦achat de meubles neufs ou usagés ♦commerces divers finances ♦institutions bancaires ♦comptes bancaires ♦ service : guichet automatigue

Nous avons utilisé l'exemple d'une jeune adulte,Stéphanie, qui prend un appartement pour illustrer le concept superordonné de ressource. Dans le présent exercice, nous n'avons pas inventorié toutes les ressources disponibles pour la satisfaction de ses besoins. Tout au plus avons-nous donné quelques exemples qui, grâce à la structure taxonomique du concept ressource ainsi élaborée, permettent de discriminer chacune de ses ressources personnelles, familiales, scolaires et communautaires.

Cette recherche s'inscrit dans le but de faciliter l'enseignement et éventuellement l'apprentissage du processus de gestion (p.g.) en économie familiale, 2e cycle du secondaire.

Après avoir constaté le manque de support pédagogique pour l'enseignement du concept de p.g., nous avons tenté d'élaborer une structure taxonomique des concepts qui sous- tendent les deux premières étapes du p.g., suivant en cela les recommandations de Klausmeïer et coll. (1974) et de Merill et Tennyson (1977) pour l'enseignement des concepts.

Tout en considérant les deux types de théories: descriptives et prescriptives, préconisées par Brien et Paquin (Gagné, 1976, avant-propros) nous avons opté dans un premier temps pour une théorie descriptive tout en reconnaissant qu'il serait opportun, dans une étape subséquente, de poursuivre la démarche à l'aide d'une théorie prescriptive, dérivée de la première, pour guider l'enseignant ou l'enseignante dans l'exercice de sa profession.

La théorie descriptive nous a semblé un préalable à l'utilisation d'une autre théorie. Pour ce faire nous avons utilisé une démarche s'inspirant des écrits de Piaget (1968) en ce qui concerne les caractéristiques des structures (la totalité, les transformations, l'autoréglage) et tenant compte d'A ugé (1933) et de klausmeïer et Harris (1966) en ce qui concerne les taxonomies.

A cet effet, au chapitre trois, nous avons tenté d'établir les structures taxonomiques des concepts qui sous-tendent la première étape du p.g.: les besoins, selon les valeurs, les buts et les normes.

Ces structures taxonomiques qui présentent les concepts superordonnés, les concepts subordonnés, les concepts coordonnés des besoins, des valeurs, des buts et des normes, ainsi que de nombreux exemples permettent une meilleure connaissance des composantes du concept de p.g., dans le sens où, selon Klausmeïer et coll. (1974) et Merill et Tennyson (1977), l'utilisation d'une structure taxonomique permet à un individu de discriminer plus facilement des exemples donnés de chaque concept. Selon ces auteurs, plus un individu classifie correctement des exemples, plus il en classifie d'autres de façon juste.

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d'études visé, l'individu doit inventorier et analyser tous ses besoins en fonction des valeurs, buts et normes qui sont en jeu. Les structures taxonomiques présentées dans le chapitre trois incitent l'individu à réfléchir à tous les besoins physiologiques et psychologiques, à déterminer toutes les valeurs terminales et instrumentales visées par une situation. Elles exhortent l'individu à préciser des buts à long et à court termes, ainsi que les normes qualitatives et quantitatives qui influent sur un projet.

Nous croyons donc que ces structures taxonomiques par leurs multiples classifications, permettent de préciser les attributs des concepts et par cela même favorisent leur enseignement.

Au chapitre quatre, nous avons tenté de présenter une structure taxonomique du concept ressource: concept fondamental de la deuxième étape du p.g. Cette structure incite un individu à faire un inventaire le plus exhaustif possible des ressources non-matérielles et des ressources matérielles: les biens et les finances, et ceci dans les domaines des ressources personnelles, familiales, scolaires et communautaires préconisés par le programme d'économie familiale, 2e cycle du secondaire. Selon nous, la possession de la structure taxonomique du concept de ressource entraîne une réflexion plus approfondie sur les ressources disponibles et favorise la prévention et la résolution de problèmes,

Dans les chapitres trois et quatre nous avons illustré la structure taxonomique de chacun des concepts avec des exemples tirés d'une situation: le départ d'une jeune adulte du domicile familial. Les enseignants et les enseignantes devraient pouvoir, en utilisant les structures taxonomiques, identifier les besoins et les ressources reliés à n'importe quel problème de la vie quotidienne. Bien entendu, nous avons limité le nombre d'exemples. L'applicabilité des structures taxonomiques à ce cas précis nous permet d'entrevoir l'utilisation de la démarche à d'autres situations.

Par ailleurs, cette recherche nous a permis de constater certaines lacunes, et au niveau de la théorie de la classification des concepts par ordre de concept superordonné, subordonnés, coordonnés et d'exemples, et au niveau de l'applicabilité de cette théorie pour faciliter l'enseignement du p.g.

Ainsi, afin d'apporter encore plus de rigueur aux classifications proposées, nous croyons qu'il serait peut-être pertinent d'intégrer aux structures taxonomiques une autre classe que nous pourrions appeler concepts sub-coordonnés. Nous croyons que cette nouvelle classe apporterait plus de précision, particulièrement dans la classification au niveau coordonné

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des concepts subordonnés de ressources. Ainsi, les concepts de biens et finances leur seraient respectivement "sub-coordonnés".

Nous avons pu constater aussi, que si les structures taxonomiques proposées favorisent l'identification des besoins, des valeurs, des buts et des normes, elles ne tiennent pas compte de la dynamique horizontale présente dans le schéma du p.g. (voir schéma no. 1, p .8). En particulier, elles ne permettent pas d'arriver de façon évidente à l'analyse des besoins qui dépendent des valeurs, des buts et des normes.

Il en est de même de la relation entre les besoins et les ressources. Le schéma du p.g.(voir schéma n o .l, p .8) présente bien la relation entre ces concepts. Par contre, si les structures taxonomiques utilisées permettent de bien identifier les attributs de ces concepts, elles ne présentent pas de façon visible les relations qui existent entre besoins et ressources. Elles ne permettent pas d'évaluer l'adéquation besoins-ressources nécessaire à la prise de décision: la structure taxonomique des besoins et celle des ressources ne permettent pas de fournir à l'enseignant ou l'enseignante un moyen d'aider l'élève à composer un équilibre besoins-ressources, c'est à dire à mesurer son potentiel de ressources pour estimer son potentiel de satisfaction des besoins.

taxonomiques proposées afin de définir les concepts et d'identifier les exemples des concepts mais il ou elle devrait recourir à d'autres moyens afin d'atteindre le niveau d'analyse.

Selon Klausmeïer et Goodwin (1975, p.289) ce ne sont pas tous les concepts qui peuvent être analysés à l'aide d'un même type de structure taxonomique.

Some classes of things, are organized into taxonomy based on inclusive and exclusive relationships among the classes. Other classes are organized into hiérarchies on the basis of other relationships, such as dependency or importance.

Les structures taxonomiques que nous avons utilisées pour les deux premières étapes du p.g. était basées sur des relations inclusives et exclusives entre les classes, et les items des taxonomies étaient hiérarchisés dans le sens où nous avions des concepts superordonnés, des concepts subordonnés, des concepts coordonnés et des exemples.

Or, même si cela ne fait pas partie de notre projet de recherche, nous croyons pouvoir émettre l'hypothèse que pour ce qui concerne la dimension d'interdépendance des deux premières étapes, il faudrait peut-être adjoindre aux taxonomies développées un autre type de structure. Il en serait probablement de même pour les deux étapes suivantes du p.g.: la gestion des ressources et l'évaluation de la satisfaction qui présentent aussi des

relations d'interdépendance. Il existe, par exemple, un autre type de taxonomie où les attributs des concepts ne correspondent pas à des relations de superordonné, de subordonné et de coordonné, mais plutôt à des relations de dépendance et de parallélisme. A titre d'exemple de taxonomie basée sur des relations de dépendance et d'importance, Klausmeïer et Goodwin (1975, p. 288) proposent la structure taxonomique illustrée dans le tableau no 11.

Tableau no 11- Dependency and parallel relationships among eight basic process concepts of science. 107 Inferring Controlling variables Formulating hypotheses verify a prediction

Classifying Predicting accept or

reject a hypothesis Defining

Selon l'auteur, les lignes horizontales avec des flèches indiquent une relation de dépendance, un pré-requis à l'autre étape. Par ailleurs, les lignes verticales relient des énoncés qui ont des relations en parallèle. Ainsi, observer, est un procédé de base qui est pré-requis pour tous les procédés scientifiques. Observer est essentiel pour inférer et classifier; par contre quelqu'un peut inférer sans classifier; alors inférer et classifier sont en parallèle. Klausmeïer et Goodwin (1975) expliquent ainsi tout le tableau.

Toujours selon Klausmeïer et Goodwin (1975, p. 288 ):

When the relationship among the concepts is defined in terms of prerequisites, the defining attributes of each successive concept in the hierarchy are stated in terms of the process that is prerequisite for producing it. Accordingly, the meaning of inferring may be expressed in terms of defining attributes as relating a scientific observation to something that is known and drawing a conclusion from what is observed.

A première vue, il serait intéressant dans une étape ultérieure, d'étudier plus à fond cette nouvelle taxonomie afin de pouvoir peut-être l'appliquer aux interrelations entres les concepts besoins, valeurs, buts, normes et ressources, ainsi qu'aux deux dernières étapes du p.g. pour compléter la phase descriptive pour l'enseignement du p.g.

Cette recherche a permis de définir des concepts essentiels à l'exercice du p.g.: besoins, valeurs, buts, normes et ressources. Les structures taxonomiques présentées facilitent

sinon l'analyse des concepts, du moins la définition des concepts et l'identification des exemples de ces concepts.

Nous ne prétendons pas avoir réglé le problème de l'enseignement du p.g. La phase descriptive des concepts ayant été amorcée, il reste à établir la structure des relations entre les concepts étudiés. De plus, il resterait à la compléter pour les deux autres étapes du p.g. (gestion des ressources, évaluation de la satisfaction) puis à développer une stratégie d'enseignement (phase prescriptive) qui tiendrait compte du p.g. en tant que système. Enfin, celle-ci devrait être expérimentée avant d'être proposée comme support pédagogique.

Tout au plus pouvons nous espérer que d'autres chercheurs ou chercheuses trouveront de l'intérêt à poursuivre cette démarche de clarification du concept de p.g. et faciliteront ainsi la tâche des enseignants et enseignantes en économie familiale, 2e cycle du secondaire.

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