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Structuration de la langue écrite 1. Le nombre ou le pluriel des noms

Dans le document et leurs copains (Page 98-101)

La recette magiqueLa recette magique

2. Structuration de la langue écrite 1. Le nombre ou le pluriel des noms

L’exercice 13, page 118, poursuit le travail commencé sur le pluriel des noms. C’est un exercice difficile.

a)

À l’oral

Reprendre quelques phrases à l’oral qui permettent de bien comprendre ce qu’est un mot au pluriel, en prenant des exemples dans la classe : Y a-t-il un ou plusieurs élè-ves ? un ou plusieurs maîtres ? un ou plusieurs livres ?…

Puis écrire au tableau quelques-uns de ces mots au sin-gulier et au pluriel et demander aux enfants comment on reconnaît ce pluriel : grâce au déterminant et à la terminaison.

Lire les mots de l’exercice.

b)

À l’écrit

Lire la consigne de l’exercice et l’expliquer, puis obser-ver les exemples écrits en bleu.

Interroger les élèves : Pourquoi y a-t-il un « s » au mot heures? Quel est le mot qui a changé ?

Reformuler la règle, puis lire collectivement les mots par ligne en interrogeant chaque fois les enfants : Comment passer du singulier au pluriel ou l’inverse ?

Étape 3

LA RECETTE MAGIQUE– 99

© Hachette Livre – La photocopie non autorisée est un délit.

Écrire les bonnes réponses au tableau, puis faire reco-pier ces mots.

2.2. La forme négative

L’exercice 14 poursuit le travail engagé sur les deux termes de la négation.

a)

À l’oral

• Refaire des exercices de transformation systématique à partir de phrases comme : J’aime…, Je n’aime pas…

¾Attention ! à l’oral, le ne de la locution négative ne…

pas est souvent omis.

• Chaque élève doit produire une phrase négative en uti-lisant bien les deux termes de la négation (ne… pas).

• Écrire des phrases sur le modèle de l’exercice au tableau. Utiliser des « lunettes » comme dans l’exem-ple pour insister sur cette règle.

• Lire les phrases de l’exercice. Observer les exemples écrits en bleu. Faire réécrire cette phrase sur l’ardoise.

b)

À l’écrit

Lire l’exemple écrit en bleu et faire observer les

« lunettes » qui entourent les deux termes de la néga-tion. Puis faire lire à haute voix toutes les phrases.

Demander aux élèves de repérer si chaque phrase comporte une négation. Si oui, faire dessiner les

« lunettes ».

Aide possible

Après un travail collectif sur les deux premières phrases, certains pourront terminer seuls l’exercice ; le maître continuera de guider la lecture et l’obser-vation des autres élèves.

2.3. La phrase interrogative

La phrase de l’exercice 15 est un peu différente de celles proposées dans les exercices du même type parce que le pronom interrogatif a changé (que).

• L’enseignant a préparé de grandes étiquettes avec les mots des deux phrases. Il fait observer le jeu d’éti-quettes :

– Quel est le premier mot ? Pourquoi ? – Quelle est la dernière étiquette ? Pourquoi ? Conclure : C’est une question.

Faire reconstituer la phrase et valider la réponse avant que les élèves ne l’écrivent.

• Il faut ensuite rédiger une réponse, revenir au texte, relire la phrase-clé (le maître la réécrit au tableau de telle sorte que les élèves puissent recopier certains ingrédients).

On rédige ensemble le début de la réponse : Zoé met dans la casserole…

Les élèves terminent seuls.

Aide possible

Pour la reconstitution de la phrase, l’enseignant peut donner un indice en lisant le mot casserolequi peut sembler plus difficile.

3. Préparation à la production d’écrits

Objectif :rédiger une recette de sorcière.

¾Avant chaque production d’écrits, il est indispensable de : – relire le texte avec les élèves ;

– travailler sur le débat et la maîtrise du langage oral.

3.1. À l’oral

• Organiser un moment d’échanges amusant sur les recettes de sorcières (de nombreux albums et contes en proposent). On peut inventer des recettes en se donnant des contraintes : uniquement avec des ingré-dients blancs, uniquement avec des animaux…

¾L’enseignant veillera à interroger les élèves plus timides.

• Les élèves relisent la recette de Zoé, page 114, puis observent l’exercice 16. Ils lisent les mots et le maître les aide à identifier le type de texte : C’est une recette qui ressemble à celle de Zoé mais qui est incomplète.

Collectivement, on recherche toutes les possibilités pour chaque ligne de la recette ; le maître écrit ces mots au tableau. Puis on lit la liste des mots proposés dans l’exercice : ce sont tous des mots connus ou déchiffrables.

3.2. À l’écrit

Chacun complète le texte de l’exercice 16.

4. Production d’écrits

On se remémore l’histoire de la formule magique, page 114, et on retrouve en quoi Zoé voulait transfor-mer Max. Puis on cherche d’autres transformations possibles.

Chaque élève dit qui il voudrait transformer et en quoi, puis écrit la première phrase de l’exercice 17.

¾Veiller à interroger un grand nombre d’élèves et aussi les moins habiles.

Avant d’écrire la recette, on rappelle la disposition du texte. Puis chacun choisit quelques ingrédients en s’aidant des idées émises précédemment par la classe, de la liste de l’exercice 16 et des mots collectés et notés au tableau.

Aide possible

Certains élèves peuvent écrire une liste, elle-même plus ou moins longue ; d’autres peuvent y ajouter des verbes (ajouter, mélanger…).

Consolidation des acquis

Il est indispensable d’entraîner quotidiennement les élèves à la lecture :

• Chaque matin, faire lire les mots-outils ou les mots globaux que les enfants connaissent déjà.

• Des grandes étiquettes de ces mots sont affichées, lues et utilisées régulièrement.

• Tous les mots de la rubrique « Je retiens », page 119, doivent être appris et sus.

Faire lire la rubrique à plusieurs élèves et, oralement, faire construire une phrase par mot nouveau par des enfants différents. L’enseignant vérifiera dans les leçons suivantes, à la rubrique « Je sais déjà lire », que les élèves les ont bien mémorisés.

• Faire construire oralement de nouvelles phrases avec les mots appris.

• Des exercices de copie et de dictée de ces mots, sur ardoise, sont indispensables à cet apprentissage.

Étape 4

En voiture ! En voiture !

Construction du sens

1. Maîtrise de la langue orale : découverte de l’illustration 1.1. Formulation des hypothèses

• Laisser un moment d’observation et de remarques libres, puis, afin d’aider les enfants à formuler des hypothèses sur l’image et le déroulement de l’histoire, poser quelques questions :

– Qui voit-on dans la voiture ? – Que voit-on sur le trottoir ?

• On peut maintenant obtenir des descriptions moins guidées, plus autonomes :

– Pourquoi regardent-ils tous la cage de Pistache ? – Pourquoi Pistache n’est-il pas dans la voiture ? – Que s’est-il passé ?

¾Le maître veille à encourager les élèves à produire des énoncés plus longs, à ne pas se contenter d’un mot ou d’un morceau de phrase.

• Écrire un texte court résumant ces hypothèses sous la dictée des élèves.

1.2. Vérification des hypothèses

Le maître reformule les hypothèses émises par les élèves et propose de les vérifier par la lecture du texte.

2. Découverte du texte 2.1. Structure du texte

L’attention des élèves sera orientée vers les marques du dialogue (tirets, retours à la ligne) qu’ils devront repérer et sur les personnages.

Poser la question : Peut-on savoir qui parle ?

Retrouver les mots qui permettent de le savoir : dit la maman, s’exclame Max, demande maman, murmure Max, dit Zoé, fait Pistache. Faire entourer chacune de ces expressions.

Conclure : Combien de personnes parlent dans ce texte ? On revient à l’illustration et on comprend maintenant que c’est la maman de Zoé et de Max qui conduit.

2.2. Compréhension du texte a)

Comprendre le texte

Procéder en examinant successivement chaque réplique.

Retrouver les mots connus et essayer, à partir de ces mots et des hypothèses faites sur l’illustration, de lire chaque phrase. Par exemple, à la première ligne, les enfants peuvent lire toute la première phrase. Le maî-tre les aide à lire : En voiture !C’est Max qui parle à la deuxième ligne ; les enfants peuvent lire la phrase : Tu as aussi pris nos vélos ! Ainsi, on parcourt le texte d’une façon linéaire jusqu’aux phrases-clés.

Avant de les aborder, le maître relit les phrases qui précèdent en s’efforçant de bien contraster les voix des trois personnages. Puis il demande aux enfants de résumer ce qui vient d’être lu pour s’assurer qu’ils ont bien compris et d’imaginer la suite de l’histoire : Qu’est-il arrivé à Pistache ?

b)

Comprendre les phrases-clés

Les élèves retrouvent le mot voitureet peuvent lire la première phrase-clé (à l’exception de vite). Ils peuvent également lire la deuxième phrase, sauf un mot important : vois (c’est l’enseignant qui le lit). Pour la dernière phrase-clé, on cherche qui parle et on

Étape 1

Lecture Écriture

Débat :

Quels moyens de transport connaissez-vous ?

Thème :

Les voyages et les moyens techniques

Déroulement

• Demander aux enfants d’énumérer les moyens de transport qu’ils connaissent.

• Les classer : les moyens de transport proches/

lointains, individuels/collectifs, réels/imaginai-res, du passé / du présent.

• Écrire au tableau les noms de quelques-uns en les classant.

Formes linguistiques :

le vocabulaire des transports, les verbes rouler, se déplacer, voyager, voler, naviguer…

Maîtrise du langage oral

La voiture fait vite demi-tour.

– Je le vois, dit Zoé.

– Miaou ! fait Pistache qui attendait sagement de partir en voyage…

Phrases-clés

V v

Type d’écrit :

un texte narratif

Phonème :

[v]

Graphème :

v, V

Langue

Vocabulaire : activités de classement – Les pro-noms de la conjugaison – L’accord du nom : le nombre – La structure de la phrase.

Production d’écrits

Écrire un texte pour justifier ses préférences.

Notions étudiées

• Manuel page 28

• Fichier 2 pages 4 à 9

© Hachette Livre – La photocopie non autorisée est un délit.

EN VOITURE! – 101 s’amuse à déchiffrer Miaou ; les deux seuls mots qui

posent problème sont sagementet voyage. On compare ce que dit l’histoire avec les hypothèses formulées à partir de l’illustration.

L’enseignant peut tenter une lecture dialoguée simpli-fiée en supprimant les phrases de commentaire et en distribuant les rôles à 4 enfants.

3. Vérification de la compréhension 3.1. À l’oral

Après la lecture du texte, poser quelques questions pour s’assurer de sa compréhension générale :

– Qui est dans la voiture ? Qui conduit ? – Qu’est-il arrivé à Pistache ?

– Qui l’avait oublié ?

– Comment se finit l’histoire ? Qu’en pensez-vous ?

¾Faire retrouver pour chaque réponse les phrases qui per-mettent de la justifier.

3.2. À l’écrit

• Proposer l’exercice 1aux élèves. C’est un exercice nouveau qui sera repris dans les leçons suivantes ; il faut donc bien expliquer aux élèves comment procéder.

Expliquer d’abord qu’un résumé dit ce qui est le plus important dans l’histoire. On ne peut donc pas cocher le bon résumé à partir d’une seule phrase prise dans le texte.

Ce premier résumé est simplifié et ne comporte qu’une phrase.

Certains élèves identifient rapidement le bon résumé – ce qui montre qu’ils ont bien compris le sens du texte.

L’enseignant propose une méthode à ceux qui n’y par-viennent pas : on lit la première partie de chaque résumé et on barre celle qui est fausse. On procède de la même façon avec la seconde partie de chaque résumé.

Il reste un texte sans phrase barrée : c’est le bon résumé.

Cet exercice doit être fait collectivement pour que tous les élèves comprennent bien cette méthode.

• L’exercice 2oblige à une relecture du texte et à bien isoler les éléments précis qui répondent à la question : Dans quelle phrase Max dit-il qu’il a oublié Pistache ?

Aides possibles

• Le maître peut refaire une lecture intégrale du texte pour toute la classe.

• Pour les élèves plus en difficulté, il peut repren-dre les phrases une à une et poser la question : Apprend-on ici que c’est Max qui a oublié Pistache ?

Apprentissage du code et reconnaissance des mots

1. Reconnaissance du phonème

Dans le document et leurs copains (Page 98-101)