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Statut socioéconomique de la population non étudiante

Dans le document Conseil supérieur de l'emploi : rapport 2009 (Page 115-121)

4. I NSERTION DES JEUNES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL 1. Type d'études et insertion professionnelle

4.4. Statut socioéconomique de la population non étudiante

4.4.1. Situation sur le marché du travail un an après la fin des études

L'insertion des jeunes sur le marché du travail après leurs études peut, dans un premier temps, être analysée sur la base des données des personnes qui, selon les informations de l'enquête sur les forces de travail31, n'étaient plus étudiantes au moment où a été menée l'enquête mais l'étaient encore l'année précédente32. La situation de ces personnes sur le marché du travail est examinée sous l'angle de leur statut objectif (emploi, chômage, inactivité), tel que le définit le BIT.

Dans la mesure où seul un nombre assez restreint de personnes sont concernées, les données des enquêtes de 2006 et 2007 ont été combinées afin d'obtenir des résultats aussi représentatifs que possible.

À l'époque, environ 61 p.c. des personnes âgées de 15 à 29 ans étaient occupées en Belgique un an après la fin de leurs études; environ 27 p.c. étaient demandeuses d'emploi et 12 p.c. étaient inactives. On observe des écarts flagrants entre régions. En Flandre, 72 p.c. des jeunes travaillaient 1 an après la fin de leurs études, contre seulement la moitié en Wallonie et 45 p.c. à Bruxelles. Cette proportion atteignait en moyenne presque 66 p.c. dans l'UE11, où elle dépassait de quelque 4 points de pourcentage le résultat obtenu en Belgique. Établie à 14 p.c., la part des jeunes ne travaillant pas et ne recherchant pas d'emploi (les inactifs) y était également légèrement supérieure à celle de la Belgique.

31 Cette approche sur la base des données des enquêtes sur les forces de travail diffère de celle utilisée dans la partie 4.1; les pourcentages obtenus concernant l'intégration des jeunes ne sont donc pas directement comparables.

32 Ce recensement se fait sur la base du statut subjectif: ce sont les répondants eux-mêmes qui communiquent leur statut sur le marché du travail au moment de l'enquête et au cours de l'année précédente. Ce statut est opposé au statut BIT objectif, qui est déterminé sur la base des réponses formulées à une série de questions visant à évaluer si la personne concernée répond ou non aux critères définis par le Bureau international du travail.

Graphique 37 - Statut sur le marché du travail dans les régions en 2006-20072

(pourcentages de la population non étudiante correspondante de 15 à 29 ans)

Source: Eurostat (EFT).

1 UE11, c'est-à-dire l'UE15 abstraction faite de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Irlande et du Royaume pour lesquels aucune donnée (fiable) sur le nombre d'étudiants n'est disponible.

2 Les données non représentatives n'apparaissent pas dans le graphique.

Si l’on se réfère au taux d'emploi un an après la fin des études, les hommes s'insèrent plus aisément que les femmes (respectivement 64 et 59

est d'autant plus facile que le niveau d’éducation des intéressés est élevé ( les jeunes peu qualifiés à 72 p.c.

nationalité, les données belges portant sur les étrangers (européens ou non) ne sont pas représentatives. À l'évidence, les non

difficultés à s'insérer sur le marché du travail.

Statut sur le marché du travail un an après la fin des études en Belgique, dans l'UE (pourcentages de la population non étudiante correspondante de 15 à 29 ans)

l'UE15 abstraction faite de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Irlande et du Royaume pour lesquels aucune donnée (fiable) sur le nombre d'étudiants n'est disponible.

Les données non représentatives n'apparaissent pas dans le graphique.

réfère au taux d'emploi un an après la fin des études, les hommes s'insèrent plus aisément que les femmes (respectivement 64 et 59 p.c. environ en Belgique). De plus, l'insertion est d'autant plus facile que le niveau d’éducation des intéressés est élevé (de presque 44

p.c. pour les jeunes hautement qualifiés). Pour la ventilation par nationalité, les données belges portant sur les étrangers (européens ou non) ne sont pas représentatives. À l'évidence, les non-Européens dans l'UE11 éprouvent globalement plus de

s'insérer sur le marché du travail.

an après la fin des études en Belgique, dans l'UE1 et

l'UE15 abstraction faite de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Irlande et du Royaume-Uni,

réfère au taux d'emploi un an après la fin des études, les hommes s'insèrent plus environ en Belgique). De plus, l'insertion de presque 44 p.c. pour pour les jeunes hautement qualifiés). Pour la ventilation par nationalité, les données belges portant sur les étrangers (européens ou non) ne sont pas Européens dans l'UE11 éprouvent globalement plus de

Pour autant que les données soient représentatives et permettent donc de dégager des conclusions, ces constats s'appliquent également aux régions. La différence entre les sexes est cependant minime en Flandre: 1 an après la fin de leurs études, 72,2 p.c. des hommes travaillent, pour 71,6 p.c. des femmes. En Wallonie, cet écart atteint 10 points de pourcentage (54,5 p.c. pour les hommes et 44,7 p.c. pour les femmes). À Bruxelles, environ la moitié des hommes seulement travaillaient en 2006-2007; s'agissant des femmes33, la proportion était nettement plus faible encore.

Pour toutes les ventilations effectuées, le taux d'emploi un an après la fin des études apparaît nettement plus élevé dans l'UE11 qu'en Belgique, sauf dans le cas des jeunes hautement qualifiés (respectivement 70,3 et 71,6 p.c.).

4.4.2. Situation sur le marché du travail après l'obtention du diplôme le plus élevé Il n'est pas possible de recourir à la méthode utilisée dans le cadre du point précédent pour examiner la suite de la trajectoire d'insertion. Le statut subjectif dont il est question dans les enquêtes sur les forces de travail n'est en effet disponible que pour l'année de l'enquête et l'année précédente, pas les antérieures.

L'enquête fournit néanmoins des informations quant à l'année au cours de laquelle le diplôme le plus élevé a été obtenu. Si l’on combine ces données au statut subjectif renseigné pour l'année sur laquelle porte l'enquête, on peut analyser la situation sur le marché du travail des jeunes qui ne sont plus aux études34, et ce plusieurs années après l'obtention du diplôme le plus élevé.

La trajectoire d'insertion est examinée pour les dix années qui suivent l'obtention du diplôme le plus élevé. Pour les jeunes hautement qualifiés, cela serait toutefois impossible si l’on n'examinait que la tranche d'âge jusqu’à 29 ans. Il n'est en effet normalement pas possible de terminer des études supérieures avant d'avoir atteint l'âge de 21 ans, voire plusieurs années plus tard pour certaines études universitaires. Dans le cadre de la présente analyse, on a dès lors choisi d'élargir la tranche d'âge considérée aux 15-39 ans35. Les données disponibles se rapportent à l'année 2007.

En ce qui concerne l'insertion immédiate, les résultats de cette méthode peuvent être comparés à ceux qui ont été enregistrés un an après le terme des études (cf. point précédent). En Belgique, en 2007, près de 79 p.c. des non-étudiants âgés de 15 à 39 ans qui avaient obtenu leur diplôme le plus élevé en 2006 avaient un emploi, contre 76 p.c. en moyenne dans l'UE11. En Flandre, ce pourcentage atteignait quelque 87 p.c., contre respectivement 68 et 66 p.c. en Wallonie et à Bruxelles.

33 Dans les données de l'EFT sur Bruxelles, le nombre de femmes occupées n'étant plus étudiantes n'était pas suffisant pour obtenir des résultats représentatifs.

34 Il est indispensable d'écarter les étudiants de l'analyse, pour ne pas donner une image biaisée de l'insertion sur le marché du travail, étant donné que la date à laquelle ils ont obtenu leur dernier diplôme correspond à un stade intermédiaire de leur scolarité et non à leur arrivée sur le marché du travail.

35 Dans la pratique, cet élargissement ne vaut d'ailleurs presque que pour les personnes hautement qualifiées. Dans la mesure où la majorité des personnes peu et moyennement qualifiées terminent leurs études (et obtiennent donc leur diplôme le plus élevé) beaucoup plus tôt, la restriction liée à la population considérée (uniquement les personnes qui ont obtenu leur diplôme le plus élevé au cours des dix dernières années) fait que, pour ces groupes, on ne sélectionne pratiquement que les personnes âgées de 29 ans au plus.

Graphique 38 - Statut sur le marché du travail après l'obtention du diplôme le plus élevé en Belgique, dans l'UE1 et dans les régions2 en 2007

(pourcentages de la population non étudiante

Source: Eurostat (EFT).

1 UE11, c'est-à-dire l'UE15 abstraction faite de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Irlande et du Royaume pour lesquels aucune donnée (fiable) sur le nombre d'étudiants n'est disponible.

2 Les données non représentatives n'apparaissent pas dans le graphique.

Tant en Belgique que dans les régions et en moyenne dans l'UE, les taux d'emploi obtenus sont donc notablement supérieurs à ceux tirés des résultats présentés au point précédent, obtenus sur la base des données enregistrées un an après la fin des études; l

demandeurs d'emploi qu'inactifs est sensiblement plus faible. Les données enregistrées un an après l'obtention du diplôme le plus élevé montrent dès lors que l'insertion sur le marché du travail est beaucoup plus rapide

d'emploi sont offertes aux personnes qui achèvent leurs études et obtiennent un diplôme. Tel est

36 L'insertion plus rapide que l'on obtient ici ne peut pas être imputée à l'élargissement de la tranche d'âge considérée aux personnes âgées de 15 à 39 ans.

15 à 39 ans est comparable à celui des personnes âgées de 15 à 29 personnes qui ne terminent leurs études que lorsqu'elles ont entre 30 et 39

Statut sur le marché du travail après l'obtention du diplôme le plus élevé en Belgique, en 2007

de la population non étudiante correspondante âgée de 15 à 39 ans)

dire l'UE15 abstraction faite de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Irlande et du Royaume pour lesquels aucune donnée (fiable) sur le nombre d'étudiants n'est disponible.

Les données non représentatives n'apparaissent pas dans le graphique.

Tant en Belgique que dans les régions et en moyenne dans l'UE, les taux d'emploi obtenus sont donc notablement supérieurs à ceux tirés des résultats présentés au point précédent, obtenus sur la base des données enregistrées un an après la fin des études; le nombre relatif de jeunes tant demandeurs d'emploi qu'inactifs est sensiblement plus faible. Les données enregistrées un an après l'obtention du diplôme le plus élevé montrent dès lors que l'insertion sur le marché du travail est beaucoup plus rapide36. Cette différence indique que de plus grandes opportunités d'emploi sont offertes aux personnes qui achèvent leurs études et obtiennent un diplôme. Tel est

L'insertion plus rapide que l'on obtient ici ne peut pas être imputée à l'élargissement de la tranche d'âge considérée ans. En effet, le taux d'emploi un an après la fin des études des personnes âgées de ans est comparable à celui des personnes âgées de 15 à 29 ans; il y a effectivement

qui ne terminent leurs études que lorsqu'elles ont entre 30 et 39 ans.

Statut sur le marché du travail après l'obtention du diplôme le plus élevé en Belgique,

dire l'UE15 abstraction faite de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Irlande et du Royaume-Uni,

Tant en Belgique que dans les régions et en moyenne dans l'UE, les taux d'emploi obtenus sont donc notablement supérieurs à ceux tirés des résultats présentés au point précédent, obtenus sur e nombre relatif de jeunes tant demandeurs d'emploi qu'inactifs est sensiblement plus faible. Les données enregistrées un an après l'obtention du diplôme le plus élevé montrent dès lors que l'insertion sur le marché du tte différence indique que de plus grandes opportunités d'emploi sont offertes aux personnes qui achèvent leurs études et obtiennent un diplôme. Tel est

L'insertion plus rapide que l'on obtient ici ne peut pas être imputée à l'élargissement de la tranche d'âge considérée an après la fin des études des personnes âgées de ivement relativement peu de

en effet le cas de la population examinée ici (il s'agit des non-étudiants qui ont obtenu un diplôme l'année précédente), alors que ça ne l'est pas nécessairement lorsque l'on considère - comme dans le cadre du point précédent - tous les non-étudiants qui étaient encore aux études l'année précédente (y compris donc les personnes qui ont mis un terme à leurs études sans avoir obtenu de diplôme supplémentaire).

Il est néanmoins remarquable que les taux d'emploi obtenus soient plus élevés en Belgique qu'en moyenne dans l'UE11. Selon ces résultats, les chances de trouver un emploi sont donc un peu plus importantes en Belgique qu'en moyenne dans l'UE pour les jeunes qui obtiennent un diplôme à la fin de leurs études, alors que ce serait l'inverse pour les jeunes qui mettent un terme à leurs études sans avoir obtenu de diplôme supplémentaire.

Les données relatives à l'année au cours de laquelle le diplôme le plus élevé a été obtenu permettent par ailleurs d'examiner la suite de la trajectoire d'insertion. Afin d'accroître la représentativité des résultats, ces derniers ont été regroupés par tranches de deux ans (après 1-2, 3-4, 5-6, 7-8 et 9-10 ans).

D'autres études consacrées à ce sujet ont conclu que l'insertion sur le marché du travail des jeunes est progressive dans la mesure où, lorsqu'ils arrivent sur le marché du travail, ils entrent en concurrence les uns avec les autres, de même qu'avec des personnes plus âgées qui ont déjà acquis une certaine expérience professionnelle. Leur insertion n'atteindrait sa vitesse de croisière qu'un certain temps après avoir quitté l'école, lorsqu'ils sont eux-mêmes mieux en mesure d'évaluer leurs chances de décrocher un emploi et que les employeurs évaluent mieux leur potentiel de productivité (OCDE, 2008).

Selon les résultats obtenus ici, cet effet est cependant assez limité tant en Belgique qu'en moyenne dans l'UE37. En Belgique, près de 81 p.c. des jeunes non-étudiants sont en emploi dans un délai d'un à deux ans après l'obtention de leur diplôme le plus élevé; après 9-10 ans, ce pourcentage passe à quelque 85 p.c. La proportion des demandeurs d'emploi diminue de plus de moitié (de 14 à 6 p.c.), mais le taux d'inactivité passe progressivement d'environ 5 à 8,6 p.c.

Cette évolution est comparable à celle observée dans l'UE: au cours de la période considérée, le taux d'emploi augmente, la part du chômage diminue de moitié et l'inactivité progresse quelque peu.

À Bruxelles et en Wallonie, la part de l'emploi au cours de cette période progresse de respectivement 5 et 8 points de pourcentage. En Flandre, la hausse reste très limitée; au cours des deux premières années, 89 p.c. des intéressés ont en effet déjà un emploi. Les opportunités d'insertion y sont d’ailleurs sensiblement plus élevées que dans le reste du pays tout au long de la période de dix ans considérée; elles sont nettement les plus faibles à Bruxelles.

37 Le taux d'emploi augmente beaucoup plus vivement au cours de la période de dix ans considérée si l'on prend tous les jeunes en considération et non les seuls jeunes non-étudiants. Comme on l'a déjà dit, les résultats d'une telle analyse sont toutefois biaisés par les jeunes qui poursuivent leurs études sans exercer d’activité professionnelle.

Graphique 39 - Taux d'emploi après l'obtention du diplôme le plus élevé en Belg (pourcentages de la population non

Source: Eurostat (EFT).

1 Les données non représentatives n'apparaissent

La trajectoire d'insertion totale obtenue varie fortement entre les différents groupes de population. Les données relatives à la Belgique indiquent que l'insertion des hommes et celle des femmes sont très similaires au départ mais

progresser légèrement, celui des femmes recule à partir de 5

le plus élevé. Le taux d'inactivité plus élevé qu'on observe pour ces dernières tient indéniablement au traditionnel partage des rôles, manifestement toujours en vigueur au sein des ménages, où, lorsque la famille s'agrandit, les femmes restent plus souvent que les hommes à la maison pour s'occuper des enfants.

L'emploi des personnes hautement qualifiées plafonn

alors un travail -, alors que, à ce moment, la participation au marché du travail des personnes moyennement qualifiées continue de progresser. Leurs opportunités de trouver un emploi augmentent en effet avec l'expérience. Sur l'ensemble de la période considérée, ces opportunités d’emploi présentent néanmoins une corrélation positive avec le niveau d’éducation: le fait de poursuivre des études accroît les chances de trouver un emploi, quel que soit le nombre d’anné depuis lesquelles le diplôme a été obtenu.

L'insertion sur le marché du travail est également étroitement liée à la nationalité. Sur l'ensemble de la période de dix ans considérée, le taux d'emploi des non

sensiblement inférieur à celui des personnes ayant la nationalité d'un des pays de l'UE, pour ces derniers, il diminue même vers la fin de la période examinée. On observe également une différence au sein du groupe des ressortissants de l'UE: alors que l'on enregistre

tendance haussière pour les Belges, le taux d'emploi des autres ressortissants de l'UE après 9-10 ans s'établit plus ou moins au même niveau que celui observé 1

diplôme le plus élevé. L'insertion des étrangers sur le notablement plus problématique que celle des Belges.

Taux d'emploi après l'obtention du diplôme le plus élevé en Belgique1 de la population non-étudiante âgée de 15 à 39 ans correspondante)

Les données non représentatives n'apparaissent pas dans le graphique.

La trajectoire d'insertion totale obtenue varie fortement entre les différents groupes de population. Les données relatives à la Belgique indiquent que l'insertion des hommes et celle des femmes sont très similaires au départ mais, alors que le taux d'emploi des hommes ne cesse de progresser légèrement, celui des femmes recule à partir de 5-6 ans après l'obtention du diplôme le plus élevé. Le taux d'inactivité plus élevé qu'on observe pour ces dernières tient

itionnel partage des rôles, manifestement toujours en vigueur au sein des ménages, où, lorsque la famille s'agrandit, les femmes restent plus souvent que les hommes à la maison pour s'occuper des enfants.

L'emploi des personnes hautement qualifiées plafonne après 5-6 ans - 94 p.c.

, alors que, à ce moment, la participation au marché du travail des personnes moyennement qualifiées continue de progresser. Leurs opportunités de trouver un emploi

périence. Sur l'ensemble de la période considérée, ces opportunités d’emploi présentent néanmoins une corrélation positive avec le niveau d’éducation: le fait de poursuivre des études accroît les chances de trouver un emploi, quel que soit le nombre d’anné depuis lesquelles le diplôme a été obtenu.

L'insertion sur le marché du travail est également étroitement liée à la nationalité. Sur l'ensemble de la période de dix ans considérée, le taux d'emploi des non-ressortissants de l'UE est en effet t inférieur à celui des personnes ayant la nationalité d'un des pays de l'UE, pour ces derniers, il diminue même vers la fin de la période examinée. On observe également une différence au sein du groupe des ressortissants de l'UE: alors que l'on enregistre

tendance haussière pour les Belges, le taux d'emploi des autres ressortissants de l'UE après ans s'établit plus ou moins au même niveau que celui observé 1-2 ans après l'obtention du diplôme le plus élevé. L'insertion des étrangers sur le marché du travail apparaît ainsi notablement plus problématique que celle des Belges.

1 en 2007

La trajectoire d'insertion totale obtenue varie fortement entre les différents groupes de population. Les données relatives à la Belgique indiquent que l'insertion des hommes et celle des

, alors que le taux d'emploi des hommes ne cesse de ans après l'obtention du diplôme le plus élevé. Le taux d'inactivité plus élevé qu'on observe pour ces dernières tient

itionnel partage des rôles, manifestement toujours en vigueur au sein des ménages, où, lorsque la famille s'agrandit, les femmes restent plus souvent que les hommes à la

p.c. d'entre elles ont , alors que, à ce moment, la participation au marché du travail des personnes moyennement qualifiées continue de progresser. Leurs opportunités de trouver un emploi

périence. Sur l'ensemble de la période considérée, ces opportunités d’emploi présentent néanmoins une corrélation positive avec le niveau d’éducation: le fait de

périence. Sur l'ensemble de la période considérée, ces opportunités d’emploi présentent néanmoins une corrélation positive avec le niveau d’éducation: le fait de

Dans le document Conseil supérieur de l'emploi : rapport 2009 (Page 115-121)