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Stand und Entwicklung der Staatsschuld

Dans le document 2. Le compte de fonctionnement (Page 43-46)

7. Le bilan de l'Etat

7.3. Stand und Entwicklung der Staatsschuld

7.3.1. Die Staatsschuld per Ende 2002

Ende 2002 belief sich die Brutto-Staatsschuld auf 1049 Millionen Franken. Sie setzt sich wie folgt zusammen:

mios/Mio.

Engagements courants envers les

communes 5,6 Laufende Verbindlichkeiten

gegenüber Gemeinden

Dettes à moyen et à long termes 746,5 Mittel- und langfristige Schulden Engagements envers les institutions

particulières 276,9 Verpflichtungen für

Sonderrechnungen Engagements envers la

Confédération 20,0 Verbindlichkeiten gegenüber

dem Bund

Total 1049,0 Total

La dette brute s'élève ainsi à 4330 francs par habitant à fin 2002. La charge d'intérêts de cette dette représente 40,9 millions de francs (2001 : 43,4) soit le 5,3 % des recet-tes fiscales cantonales.

A fin 2002, la dette nette de l'Etat était de 751 millions de francs, soit 3100 francs par habitant. Voici comment elle se détermine :

Die Bruttoverschuldung pro Einwohner beträgt somit per Ende 2002 4330 Franken. Der entsprechende Zins-aufwand macht 40,9 Millionen Franken (2001: 43,4) aus, das sind 5,3 % der kantonalen Steuereinnahmen.

Ende 2002 belief sich die Nettoverschuldung des Staates auf 751 Millionen Franken, das heisst 3100 Franken pro Einwohner. Sie setzt sich wie folgt zusammen:

mios/Mio.

Total de la dette brute 1049,0 Total Bruttoverschuldung

Disponibilités en banques – 16,4 Bankguthaben Avoirs auprès des communes et à

termes fixes – 206,5 Guthaben bei Gemeinden

sowie Festgelder

Placements – 5,6 Anlagen

Prêts – 69,5 Darlehen

Total de la dette nette 751,0 Total Nettoverschuldung

7.3.2. L'évolution récente

Depuis 1991, la dette publique de l'Etat a évolué ainsi :

7.3.2 Die jüngste Entwicklung

Die Staatsverschuldung hat sich seit 1991 wie folgt verändert:

Evolution de la dette publique brute et nette depuis 1991 Entwicklung der Brutto- und Nettostaatsschuld seit 1991 Années

Jahr Dette brute Bruttoverschuldung

mios/Mio.

Dette nette Nettoverschuldung

mios/Mio.

1991 621,0 301,0

1992 700,0 410,2

1993 901,8 431,5

1994 1037,7 588,8

1995 1055,7 610,0

1996 1062,5 577,4

1997 1093,5 551,1

1998 1006,3 566,1

1999 1017,8 731,1

2000 1053,7 760,3

2001 1135,6 780,1

2002 1049,0 751,0

Le graphique qui suit retrace l'évolution de la dette

brute et de la dette nette depuis 1991. Die folgende Grafik zeigt die Entwicklung der Brutto- und Nettoverschuldung seit 1991 auf.

0 200 400 600 800 1' 000 1' 200

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02

Dette brute Bruttoverschuldung

Dette nette Nettoverschuldung mios/ Mio.

La dette brute de l'Etat est de l'ordre d'un milliard de francs. La dette nette s'élève à 751 millions de francs.

Grâce à l'amélioration des résultats, on constate une stabilisation de la dette au niveau de l'exercice 2000.

Die Bruttostaatsschuld beträgt rund eine Milliarde Franken. Die Nettoverschuldung beläuft sich auf 751 Millionen Franken. Dank eines verbesserten Rechnungsergebnisses konnte die Staatsschuld auf dem Niveau des Rechnungsjahres 2000 gehalten werden.

8. Conclusion

Le passage à la taxation annuelle a permis l'en-caissement de rentrées fiscales dépassant nettement les prévisions. D'autres cantons se trouvent dans la même si-tuation. Il est certain que ce "rattrapage" apportera aussi un "bol d'air" bienvenu aux finances communales.

Grâce à ces recettes fiscales supplémentaires, le compte de fonctionnement 2002 de l'Etat est équilibré. Il dégage un très bon degré d'autofinancement. Le Conseil d'Etat tient à adresser ses remerciements aux contribuables fribourgeois qui, grâce à leurs contri-butions, permettent d'équilibrer le compte de fonction-nement. Au vu de la situation actuelle des rentrées fiscales, on peut espérer que les comptes 2003 seront également meilleurs que le budget. Peut-on dès lors dire que les perspectives défavorables du plan financier sont dépassées et que les finances de l'Etat prennent la direction d'un rétablissement durable ?

Une analyse attentive de la situation ne nous autorise pas à tirer une conclusion aussi hâtive. En effet, le léger bénéfice du compte de fonctionnement n'a été rendu possible que par des rentrées fiscales supplémentaires, à hauteur de 34 millions de francs, découlant d'un rattra-page exceptionnel et unique de trois années d'aug-mentations des revenus. La seule progression des char-ges de personnel atteint 24,2 millions de francs en moyenne annuelle sur la période 1996 à 2001. Elle s'est élevée à 37,9 millions de francs entre 2001 et 2002. C'est dire que l'amélioration enregistrée en 2002 sera rapide-ment absorbée par la progression régulière des charges.

De plus, les perspectives économiques générales ne sont guères encourageantes. Les incertitudes politiques, la déprime boursière, la montée du chômage créent un climat d'insécurité et une crise de confiance peu favo-rables à la prise de risques et à une reprise des inves-tissements. Il faut dès lors s'attendre, en 2002 et 2003 notamment, à un ralentissement de la progression des revenus. Les chiffres 2002 des revenus soumis à l'AVS dans le canton confirment cette évolution. Les recettes de la Confédération, certes plus exposées aux aléas de la conjoncture que celles de notre canton, connaissent une détérioration accélérée et préoccupante. Le programme d'économies annoncé en début d'année ne suffira pas à faire face aux problèmes financiers de la Confédération. Le Conseil fédéral vient donc d'annon-cer un programme additionnel d'économies et de re-cettes nouvelles de 1,5 milliard. Au total, un train de me-sures de 3,5 milliards est ainsi à l'étude. Les cantons vont inévitablement devoir apporter leur "contribution" à ces importants efforts d'économies.

Sur le plan de la fiscalité des personnes physiques, nous savons bien que notre position dans les comparaisons intercantonales doit être améliorée. La fiscalité des fa-milles doit faire l'objet d'une adaptation. Il en résultera un manque à gagner pour les collectivités publiques fri-bourgeoises.

8. Schlussfolgerung

Mit dem Wechsel zur Gegenwartsbesteuerung kamen die Steuereinnahmen weit über den Schätzungen zu liegen. Andere Kantone befinden sich in derselben Lage. Dieser "Ausgleich" ist sicherlich auch bei den Gemeindefinanzen höchst willkommen.

Dank dieser Steuermehreinnahmen weist die Laufende Rechnung des Staates für das Jahr 2002 ein ausgegli-chenes Ergebnis aus. Ferner kann der Selbstfinan-zierungsgrad kann als sehr gut bezeichnet werden. Der Staatsrat spricht den Freiburger Steuerzahlerinnen und Steuerzahlern seinen Dank aus, dank ihren Steuern konnte eine ausgeglichene Laufende Rechnung erzielt werden. Aufgrund der gegenwärtigen Situation bei den Steuereinnahmen ist zu hoffen, dass auch die Rechnung 2003 besser ausfallen wird als der Voranschlag. Kann man daraus aber schliessen, dass die negativen Voraussagen des Finanzplans als überholt zu betrachten sind und sich die Staatsfinanzen nachhaltig auf dem Weg zur Besserung befinden?

Eine gründliche Analyse der Sachlage lässt diesen Schluss nicht zu. So beruht der leichte Überschuss der Laufenden Rechnung einzig auf Steuermehreinnahmen in Höhe von 34 Millionen Franken. Diese stammen aus den ausserordentlichen und einmaligen nachgeholten Einnahmen von drei Jahren Einkommenserhöhungen.

Der durchschnittliche Jahreszuwachs des Personalauf-wands über den Zeitraum 1996 bis 2001 betrug allein 24,2 Millionen Franken. Zwischen 2001 und 2002 war in dieser Aufwandkategorie eine Zunahme um 37,9 Millio-nen Franken zu verzeichMillio-nen. Die im Jahr 2002 zu ver-zeichnende Verbesserung kann somit rasch vom stetigen Aufwandzuwachs aufgezehrt werden.

Ausserdem sind die allgemeinen Wirtschaftsaussichten nicht sehr ermutigend. Politische Ungewissheiten, die Börsenbaisse sowie die zunehmende Arbeitslosigkeit schaffen ein Klima der Unsicherheit und tragen zu einer Vertrauenskrise bei, was sich negativ auf die Risiko-bereitschaft und das Investitionsverhalten auswirkt. So muss für die Jahre 2002 und namentlich 2003 mit einem gebremsten Einkommenswachstum gerechnet werden.

Die Einkommenszahlen für das Jahr 2002, die der AHV des Kantons vorliegen, bestätigen diese Entwicklung. Die Einnahmen des Bundes, die allerdings den Konjunktur-risiken stärker ausgesetzt sind als die unseres Kantons, werden sich rasch und besorgniserregend verschlech-tern. Das Anfang Jahr angekündigte Sparprogramm wird nicht ausreichen, um mit den finanziellen Proble-men des Bundes fertig zu werden. So hat der Bundesrat vor kurzem ein weiteres Sparprogramm und neue Ein-nahmen in Höhe von 1,5 Milliarden angekündigt. Darin werden Sparmassnahmen in Höhe von insgesamt 3,5 Milliarden geprüft, und die Kantone werden zweifel-los auch ihren "Beitrag" zu diesen erheblichen Spar-anstrengungen leisten müssen.

Was die Steuern der natürlichen Personen betrifft, wissen wir, dass unsere Stellung im interkantonalen Vergleich verbessert werden muss. Die Familienbesteuerung muss angepasst werden. Damit werden Einnahmeneinbussen für die Freiburger Gemeinwesen einhergehen.

Ajoutons encore que les perspectives financières du plan financier de législature révèlent des déficits annuels moyens de plus de 85 millions de francs et un endet-tement annuel complémentaire de l'ordre de 100 millions de francs. Même si l'on actualise ces prévisions, pour tenir compte des rentrées supplémentaires liées à la sous-estimation des effets du passage à la taxation annuelle, le compte de fonctionnement restera défici-taire. La préparation des budgets, à commencer par celui du budget 2004, continuera dès lors à révéler les problèmes structurels de l'économie et des finances fri-bourgeoises.

En conclusion, si le Conseil d'Etat peut être satisfait des résultats des comptes 2002, il invite toutefois le Grand Conseil à éviter de faire preuve de tout excès d'optimisme. Le contexte économique général, la nécessité de procéder à une adaptation ciblée de la fiscalité, le poids des automatismes dans l'évolution des finances cantonales sont autant de facteurs qui doivent nous inciter à la prudence. Pour toutes ces raisons, l'étude puis la mise en œuvre des cinq axes de réformes et de restructurations annoncés par le Conseil d'Etat dans son programme gouvernemental, à savoir :

- un resserrement des priorités;

- une meilleure exploitation du potentiel de recettes du canton;

- une croissance contenue de la masse salariale;

- une intensification des collaborations intercanto-nales;

- un examen accéléré des subventions cantonales sont et restent d'actualité.

Au vu de ces considérations, le Conseil d'Etat vous invite à adopter les comptes de l'Etat de Fribourg pour l'année 2002.

Es sei ausserdem hinzugefügt, dass der Legislatur-finanzplan mit durchschnittlichen Jahresdefiziten von über 85 Millionen Franken und einer jährlichen Neuverschuldung in Höhe von 100 Millionen Franken rechnet. Selbst wenn man diese Vorausschätzungen aktualisiert und dabei die Mehreinnahmen berück-sichtigt, die sich aus der Unterschätzung der Auswir-kungen des Wechsels zur Gegenwartsbesteuerung erge-ben haerge-ben, wird die Laufende Rechnung dennoch defizitär bleiben. Die Aufstellung der Voranschläge - namentlich schon die Aufstellung des Voranschlags 2004 - wird somit weiterhin die strukturellen Probleme der Freiburger Wirtschaft und Finanzen aufzeigen.

Der Staatsrat kann mit dem Ergebnis der Staatsrechnung 2002 zufrieden sein. Er bittet jedoch den Grossen Rat, nicht allzu optimistisch zu sein. Das allgemeine wirtschaftliche Umfeld, das Erfordernis einer gezielten Anpassung bei den Steuern, das Gewicht der Automatismen bei der Entwicklung der Staatsfinanzen, all dies sind Faktoren, die uns zur Vorsicht gemahnen.

Aus diesen Gründen ist und bleibt auch die Prüfung und anschliessende Umsetzung der fünf Reform- und Umstrukturierungsschwerpunkte, die der Staatsrat in seinen Regierungsrichtlinien angekündigt hatte, weiterhin aktuell. Es handelt sich dabei um die folgenden Punkte:

- genauere Prioritätensetzung;

- bessere Nutzung des Eigenpotenzials des Kantons;

- gezügelte Zunahme der Lohnsumme

- Intensivierung der interkantonalen Zusammenarbeit - beschleunigte Überprüfung der kantonalen

Subventionen.

In diesem Sinne lädt Sie der Staatsrat ein, die Staatsrechnung 2002 des Kantons Freiburg zu genehmigen.

Dans le document 2. Le compte de fonctionnement (Page 43-46)

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