• Aucun résultat trouvé

Spécificité et diversité qualitatives et quantitatives de la PME

Chaque PME peut avoir son caractère propre selon le caractère du dirigeant. En effet ces deux individus (l'un moral et l'autre physique) semblent avoir une relation plus que fusionnelle. Le comportement de l’entreprise se taille en fonction de celui de son propriétaire. C'est pourquoi les critères qualitatifs sont indispensables pour cerner au mieux la PME186. Le côté socio- économique doit être pris en compte, et, selon Wtterwulghe187, ce type de critère permet justement de déterminer le caractère descriptif de la petite et moyenne entreprise. En 1983, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME) met déjà l'accent sur l'importance qualitative en décrivant la PME comme étant une unité de production ou de distribution, une unité de direction et de gestion, sous l'autorité d'un dirigeant entièrement responsable de l'entreprise, dont il est souvent propriétaire et qui est directement lié à la vie de l'entreprise188. Donc le lien entreprise/dirigeant est établi et indissociable si une définition qualitative est envisagée. La PME ne doit pas uniquement être définie selon sa structure économique, mais toutes ses spécificités doivent être prises en compte d'un point de vue économique, politique et social. Il est vrai qu'il est impossible de définir la PME d’un seul point quantitatif ou qualitatif. Ses deux propriétés sont en fait liées l'une à l'autre, car la PME est une entité économique « physique » et elle reste néanmoins fortement influencée par le comportement du dirigeant. De ce point de vue, le rôle du dirigeant est primordial. Connaître le dirigeant, c'est avant tout déchiffrer en grande partie l'entreprise. Celle-ci s'identifie à son propriétaire et lui s'identifie à elle. Par exemple, pour Candau, définir la PME selon son dirigeant est l'invariant fondamental permettant de définir la spécificité de la PME par opposition aux grandes entreprises189. Déjà en 1953, la Small Business Act (SBA) établit la définition par rapport à trois critères: la méthode de gestion de l'entreprise (indépendante ou pas), l'appartenance à un entrepreneur indépendant et la position (dominante ou minoritaire) sur le marché. Les deux premiers critères liaient donc la PME à l'indépendance de gestion de

186

GREPME, Les PME: bilan et perspectives, Paris, Economica, 1994, 352 p.

187

Wtterwulghe R., La PME: une entreprise humaine, De Boeck Université, 1998, p. 15

188

CGPME, Définition permanentée, service de documentation, 1983, p.1.

189

Candau P., Pour une taxonomie de l'hypofirme, Revue d'Économie Industrielle, n°16, 1981 in Torrès O., Op.

68 l'entrepreneur et à sa propriété du capital de l'entreprise. Seul le troisième se référait à une structure de marché190. Par la suite, Bolton, avec le rapport portant son nom, essaie en 1971 de schématiser la PME comme une entité « socio-économique ». La PME est, ici aussi, définie selon trois critères déterminants :

- le fait que l'entreprise soit dirigée par ses propriétaires d'une manière personnalisée - une part de marché relativement restreint

- l'indépendance de la société

D'autres travaux, comme ceux de Woitrin ont montré dans leurs analyses que dans les différents pays de la communauté, le premier élément spécifique de la PME est l'identification de celle-ci à un entrepreneur191. Dans son rapport Woitrin met en avant les caractéristiques qualitatives suivantes de la PME:

Un personnel de direction relativement peu spécialisé, des contacts personnels étroits entre les organes supérieurs de direction et les ouvriers, les clients, les fournisseurs ou les propriétaires, le manque de position de force pour négocier les achats et les ventes , une intégration relativement étroite à la collectivité locale, à laquelle appartiennent les propriétaires et directeurs, et une dépendance plus ou moins grande vis-à-vis des marchés et des sources d'approvisionnement du voisinage, l'impossibilité de se procurer des capitaux en recourant au marché monétaire et des difficultés d'obtenir des crédits, même à court terme. Pour trouver des fonds et investir, les dirigeants de PME recourent le plus souvent à l'autofinancement192.

En effet, le plus souvent la direction de la petite entreprise est composée du dirigeant ou des membres de la famille, souvent peu diplômés, apprenant sur le lieu de travail, par la pratique professionnelle.

La PME se caractérise par un « organigramme plat » par rapport à celui d'une entreprise de plus grande dimension. Ceci implique que les propriétaires eux-mêmes participent activement à tous les aspects de la gestion de l'entreprise et qu'il n'y a pas de délégation générale de pouvoir de décision193. Il n'y a pas de hiérarchie, si ce n'est celle séparant le dirigeant des autres. Il est à la fois directeur général, directeur marketing, directeur de gestion, directeur financier, directeur des ventes, etc. Toutes les décisions prises sont personnalisées et seul le propriétaire donne le dernier mot. Les cadres peuvent servir de source à idée, mais en aucun cas, ils ne seront en position de décideurs. Il n'y a pas de bureaucratie, par conséquent, le

190

Wtterwulghe R., Op. Cit., p. 15.

191

Woitrin M., Enquête sur la situation des petites et moyennes entreprises industrielles dans les pays de la

C.E.E., étude série concurrence, Bruxelles, C.E.E., 1966, n°4, cité par Wtterwulghe R., Op. Cit., p. 17.

192

Woitrin M., in Faber P., Op. Cit., p. 34.

193

69 dirigeant est en lien direct avec les ouvriers. Il est le dirigeant, le commercial, le gestionnaire de l'entreprise. La taille de la PME peut être un handicap sur le marché, car elle doit faire face à la grande entreprise très influente sur son environnement. Le dirigeant se caractérise par son attachement à sa région, il contribue ainsi dans un premier temps au développement de sa région, car son activité se limite souvent à la région ou à son voisinage. Le dirigeant a souvent du mal à trouver le financement nécessaire pour la survie ou le développement de son entreprise. Dans la plupart des cas, ce sont ses fonds personnels qu'il mettra en jeu et il prendra le risque de tout perdre si son affaire ne fonctionne pas comme il le souhaite. D'autres ont également manifesté un intérêt à la définition qualitative. Par exemple Wynarczyk P., Watson R., Storey D.J., Short H., Keasey K., définissent la PME sur des caractéristiques autres que la taille distinguant la petite de la grande entreprise. La PME est une entité dynamique qui peut donc être amenée à évoluer. L'intérêt de cette définition a pour objectif de prendre en compte cet aspect évolutif. Wynarczyk et Al. distinguent trois aspects :

v l'incertitude v l’innovation v l’évolution

L'incertitude du point de vue du prix du produit sur le marché. La PME est tributaire du prix fixé sur le marché. Son nombre de clients reste relativement faible en nombre et en offre, se limitant souvent à un produit ou un service. L'exemple le plus flagrant est le cas de la PME sous-traitante dont l'activité est limitée à un produit pour une grande entreprise. L'incertitude est aussi créée par le dirigeant lui-même. Le capital et les fonctions clés dans l'entreprise sont détenus par le dirigeant en personne et il n'est soumis à aucun contrôle externe d'actionnaires. Le dirigeant de PME peut, à travers de celle-ci, maximiser sa propre fonction d'utilité sous contrainte des revenus minima nécessaires à la réalisation de ses aspirations personnelles et familiaux, plutôt que de maximiser le profit ou les ventes194. Le second aspect cité par Wynarczyk prend en considération l'innovation. En effet, en termes de moyen financier et humain, la PME ne fait pas le poids face aux grandes entreprises disposant de centre de recherche et développement. Néanmoins, étant moins dépendante de procédure et de procédés, elle peut changer très vite son produit et s'adapter à la demande. Ceci lui permet de proposer de nouvelles innovations face aux produits existant sur le marché. La grande entreprise est tributaire de procédés importants et de produits standardisés. Le changement (de procédés et de produit) engagerait l'entreprise à dépenser des sommes d'argent colossales, ce

194

70 qui n'est pas dans l'intérêt de l'entreprise. L'effet taille de la PME contredit l'auteur de la définition et met en cause les aspects évoqués. Le caractère déterminant issu de la petite taille est la flexibilité. Or la flexibilité diminue l'incertitude et rend la PME innovante, car elle peut rapidement s'adapter à la demande du marché, un autre avantage de sa proximité avec ses clients.

Le troisième aspect évoque l'influence de l'évolution sur la PME chaque étape du mécanisme d'extension d'une PME influe sur le comportement du dirigeant donc indirectement sur la structure et l'organisation de l'entreprise. Wynarczyk montre avec sa définition que la PME n'est pas une grande entreprise à échelle réduite comme on pouvait penser dans les années 50- 60 et marque bien la différence entre ces deux entités. La PME est une entité économique authentique. Hirigoyen va dans le même sens en mettant en avant trois critères :

v la responsabilité v la propriété

v l'objectif particulier de rentabilité

Le premier critère prend en compte la fonction du dirigeant qui est l'unique exécuteur et décideur, le seul capitaine à bord donc l'unique responsable. Le deuxième article des statuts de la CGPME met l'accent sur ce caractère fort et précise que dans la petite et moyenne entreprise, les chefs d'entreprise assument personnellement et directement les responsabilités financières, techniques, sociales et morales de l'entreprise, quelle que soit la forme juridique de celle-ci195. L’entrepreneur est l'unique interlocuteur vis-à-vis des clients, des partenaires et des instances juridiques. Le propriétaire est l'élément de base qui qualifie l'identité de la PME Il faut appuyer cette importance du dirigeant qui donne de « sa personnalité » pour former son entreprise. De ce point, il possède la majorité (voire la totalité) des actifs et il est très fréquent que ce soit une entreprise familiale. Mais par contre, qu'il faut souligner un détail : l'auteur exclut de ce critère toute PME appartenant à un groupe ou les entreprises filiales.

Une entreprise peut être considérée comme PME lorsque le ou les entrepreneur(s) sont eux-mêmes en mesure de diriger la firme, de prendre les décisions essentielles et de cueillir les fruits de leur gestion ou de supporter les pertes générées par leur prise de risque et leur gestion. Elle est en outre largement autofinancée. En règle générale, les dirigeants de la PME ne souhaitent partager avec des tiers, ni la propriété, ni le contrôle, ni les gains éventuels, ni les décisions quant à l'affectation des ressources et des bénéfices196.

195

http://www.cgpme.fr/indices/voir/36/qu-est-ce-qu-une-pme, consulté le 29/05/2010.

196

71 Il est important de souligner cet aspect-là, car on parle de flexibilité – caractère fondamental de la PME - où sont regroupées toutes les fonctions, permettant une adaptation rapide à la demande. Ceci peut se produire uniquement avec une entreprise indépendante où l'entrepreneur propriétaire est le seul à contrôler et à prendre des décisions. Le dirigeant investit ses fonds propres par conséquent, il a dans un premier temps, un souci de conservation du capital plutôt que la fructification. La PME fonctionne à court terme et ne fait pas de plan pour ses objectifs futurs. Mais selon Wtterwulghe, ce critère n'engloberait pas tous les cas et ainsi dénaturerait la définition de la PME en ne prenant pas en compte les PME poursuivant une politique de développement (par exemple les PME innovantes, ou High Tech). Julien évoque quatre groupes de typologies s'appuyant sur le type d'origine ou de propriété de l'entreprise, sur celles introduisant les stratégies ou les objectifs de la direction, sur celles se basant sur l'évolution ou le stade de développement, sur celles touchant au secteur ou au type de marché dans laquelle elle évolue197. Par exemple, le premier groupe reprend directement la description du troisième critère évoqué par Hirigoyen. Il est vrai que le type de propriété a des répercutions non négligeable sur l'organisation de l'entreprise et sa progression. Afin de résumer ces typologies, l'auteur a mis en place un continuum, que l'on détaillera par la suite. La PME est connue pour sa petite taille, pour la centralisation de sa gestion (personnalisation de la gestion tournant autour d'une seule et unique personne, le dirigeant), une faible spécialisation au niveau du dirigeant, des employés et des équipements. La spécialisation et le perfectionnement dans ce sens viennent avec l'amplification de la taille. Le dirigeant de la PME fait avancer son entreprise à l'instinct. Les grandes entreprises préparent des rapports annuels, des plans très précis et bien décris. La hiérarchisation existant dans la grande entreprise n'existe pas dans la PME; le propriétaire-dirigeant est en relation étroite avec ses employés pour transmettre directement l'information. Le système de transmission de l'information est basique. Le dirigeant est en contact direct avec les clients (étant donné sa fonction commerciale) pour connaître la demande, l'attente et ainsi agir instantanément. Nous allons nous limiter à ces exemples afin d’évoquer le deuxième aspect pouvant servir à définir la PME.

197

72

L’approche quantitative

Nombreux critères ont été utilisés afin de caractériser la Petite et Moyenne Entreprise. Dès lors, une première question majeure s’est imposée. Faut-il choisir des critères quantitatifs ou qualitatifs ? De quel genre ou dans quel type de démarche devons-nous considérer cette entité floue qu'est la PME? Il faut savoir que les différenciations entre les notions de «micro », « petite », « moyenne » et « grande » entreprise sont façonnées par des critères quantitatifs. Mais l'aspect de la Petite et Moyenne Entreprise ne peut se dresser uniquement sur ces critères-là. La personnalité du dirigeant, l'environnement, etc. sont des facteurs aussi importants que « les chiffres ». Dans le chapitre suivant, nous allons essayer de dresser un panorama des critères quantitatifs pouvant servir à définir la PME

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut savoir que dès les prémices des travaux sur la Petite et Moyenne Entreprise, la majorité des études empiriques ont été basées sur des critères dits quantitatifs pour des raisons de simplicité et des questions de législation, mais elle repose sur de forts présupposés qui sont loin d'être toujours vérifiés198. Les premières recherches sont à mettre au compte de chercheurs qui ne travaillaient pas sur les PME199. Parmi eux, l’école d'Aston200 a mis en valeur et au premier plan l'impact que peut avoir la taille d'une entreprise sur l'organisation. Bien sûr, lorsqu'il s'agit de taille, comme son nom l'indique, la Petite et Moyenne Entreprise est forcément concernée du fait de la diversité des dimensions qu'elle abrite. Il faut tout d'abord savoir que les critères quantitatifs sont les critères les plus utilisés201 pour des principes de clarté et de pratique202. Mais il est difficile de parler de critères quantitatifs identiques, car chaque pays, chaque région, chaque institut ont caractérisé la PME selon des critères bien définis en fonction de leurs besoins. On peut trouver un panel assez large de critères quantitatifs que l'on va énumérer par la suite. Par exemple en Turquie on peut trouver pas moins de sept définitions de la PME définies par les différents organismes liées à celles-ci (les banques, les instituts de développement, etc.)203. Certains spécialistes

198

Torres Olivier, Pour une approche contingente de la spécificité de la PME, Revue Internationale PME, vol. 10, n°2, 1997, p. 23.

199

Torres O., Op. Cit., p. 13.

200

Des travaux effectués entre 1960-1975.

201

Müftüoğlu Tamer, Durukan Tülin, Girişimcilik ve KOBÍ'ler (L'entreprenariat et les PME), Ankara, Gazi, 2004, p. 75.

202

Wtterwulghe Robert, La PME, Une entreprise humaine, Bruxelles, éd. DeBoeck Université, 1998, p. 23.

203

73 comme Julien et Morel s'opposent à l'idée de voir « le critère quantitatif » comme indispensable et seul facteur de définition de la PME, en affirmant que les définitions fondées sur des critères quantitatifs sont inopérantes et trompeuses204. Par conséquent, ces conditions seules pour caractériser et spécifier la PME sont insuffisantes et incomplètes.

La complexité de l'effet-taille : prémices de la recherche en PME

Ces critères quantitatifs vont nous permettre de déterminer la « taille » de l'entreprise, qui, selon Blau205, est un des principaux facteurs de contingence, de contexte. Penser à un dilemme taille-évolution sera un égarement, car selon Torrès qui suit l'idée de Blau, il ne faut pas rester focalisé sur « l'effet-taille » et le considérer comme une « loi ».

Certains effets de la taille peuvent être compensés tout ou partie par d'autres variables contingentes. À ce jour, aucune étude n'a prouvé la supériorité du facteur taille sur d'autres facteurs reconnus comme ayant également une influence sur le mode de fonctionnement et de développement de l'entreprise (technologie, environnement, activité, contexte culturel...). Si le rôle de la taille est reconnu de tous, c'est l'importance qu'on lui accorde qui fait l'objet d'un débat. On peut imaginer que dans certains contextes et sous certaines conditions, la taille n'exerce pas ou peu d'effet. Il convient de considérer l'effet-taille comme effet contingent et non universel206.

Même si l’effet-taille ne doit pas se voir attribuer un intérêt particulier, avant de définir la PME comme une organisation spécifique, il est primordial de montrer que la taille n'est pas un facteur neutre sur le plan organisationnel207. Cela représente le déclenchement de la recherche en PME établie sur le découpage selon la taille208. De son côté, Brooksbank se pose deux questions, à savoir, que désire-t-on évoquer lorsque l'on parle de « taille » et comment calculer et proportionner ce critère? Aussi comment définir la frontière « critique » entre la petite et la grande entreprise ?209

204

Julien pierre-André, Morel Bernard, La belle entreprise, la revanche des PME en France et au Quebec, Boréal, Montréal, 1986, p. 13.

205

Blau, Peter Michael, A formal theory of differenciation in organizations, American Sociological Review, Vol.35, n°2, 1970.

206

Torrès Olivier, PME, de nouvelles approches, Economica, Paris, 1998, p. 27.

207

Torrès Olivier, Op. Cit., p. 20.

208

Le débat sur l'effet taille occupe les chercheurs de 1965 à 1975, représentant les premiers efforts sur la

recherche en PME, cf. Torrès O., Op. Cit., p. 20.

209

Brooksbank R., Defining the small business: a new classification of company size, Entrepreneurship and

74 Ainsi, la condition de la taille peut certes être prise en compte, mais ne doit pas rester le critère de détermination et doit être correctement définie. Son utilisation doit demeurer éventuelle et incertaine, car rien ne prouve sa primauté quant à déterminer une définition, qui peut être, dans le cas contraire inaccompli. Selon Mintzberg, la taille à une influence indéniable sur la structure et l'organisation de l'entreprise, plus une organisation est de grande taille, plus sa structure est élaborée : plus les tâches y sont spécialisées, plus ses unités sont différenciées, et plus sa composante administrative est développée210. La structure organisationnelle et structurelle dépendrait de la taille. Mais, la question à se poser est de savoir si ce critère de taille est suffisant pour poser et fixer les limites entre les différentes entités composant la PME. Selon Torrès, ce n'est pas aussi évident que cela puisse paraître; les délimitations selon la taille reposent plus sur des frontières floues que précises. Pour Faber211, « l'effet-taille » permet le morcellement des PME en plusieurs seuils. Mais la difficulté majeure, réside dans la fixation d'une frontière pour le seuil supérieur qui différencie les PME des grandes entreprises. Cette frontière est appelée par Sarnin212 « la frontière critique ». Torrès évoque une « frontière floue » et considère qu'il n'y a pas de « frontières critiques

Documents relatifs