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Ce chapitre tente d'exposer dans un premier temps l'apparition de la Petite et Moyenne Entreprise dans le monde de la recherche. Aussi, que le débat sur l'intérêt de la PME ne date pas d'aujourd'hui. Ensuite un continuum est tracé entre l'ancienne forme « archaïque » et la forme « contemporaine » de la PME pour montrer qu'une définition globale ne peut exister en tant que telle pour toutes les disciplines confondues.

Quels sont les points communs entre les petites exploitations familiales agricoles qui manifestent dans le sud de la France contre les dévaluations successives de la lire italienne ou de la peseta espagnole, les petits patrons artisans et commerçants qui se liguent contre la grande distribution et le grand capital, le façonnier du district industriel italien, la PME High Tech de la Silicone Valley, l’entrepreneur informel africain, le kibboutz israélien, la PME sous- traitante japonaise ou les nouveaux entrepreneurs-locataires chinois ?108

Voici une question avec laquelle nous pouvons commencer notre quête de la définition parfaite - si elle existe - de la PME. Déjà Torrès soulève la difficulté entre les différences régionales dans un même pays. Mais laissons tout d'abord Julien répondre à cette question, car il souligne parfaitement la difficulté de « généralisation » de la définition de la PME de par sa diversité et sa multitude de caractères selon le pays, la région ou le secteur.

Il y a toutes sortes de PME, celles dans le secteur tertiaire, les plus nombreuses, mais aussi différents types dans le secteur manufacturier et de la construction. Certaines d'entre elles du secteur manufacturier, par exemple, exportent ou ont le potentiel d'exporter, alors que d'autres se confinent à un marché très petit ou local. Il y a des PME qui s'adressent à un marché traditionnel ou mature, et d'autres qui sont sur un marché moderne ou à renouvellement rapide. Il y a celles qui offrent des produits uniques sur des créneaux particuliers, celles qui concurrencent les autres firmes par les prix ou par la qualité, ou qui recourent à une technologie très particulière, etc. on trouve aussi des sous-traitants « de capacité » liés à un seul donneur d'ordre, mais aussi des sous-traitants « de spécialité » ou « d'intelligence » qui développent une certaine symétrie dans leurs relations avec le ou les donneurs d'ordre, et ainsi qui travaillent réellement en coopération

108

48 avec eux. Il faut aussi distinguer les PME œuvrant dans les régions

éloignées ou périphériques de celles dans les régions centrales ou très urbanisées109.

Déjà ici, on ne dénombre pas moins de dix types de PME différentes. Triée sous deux grands secteurs, le tertiaire et le manufacturier, la PME peut être distincte au sein du secteur et même au sein du même marché. L'exemple de celle qui exporte et celle qui se consacre uniquement à une niche stratégique est ici l'exemple type de l'hétérogénéité de ce type d'entreprise. Entre la PME traditionnelle, représentée par la PME italienne et la PME moderne, dont le Mittelstand allemand se fait le porte-parole, il y a un monde qui les sépare110. Mais ce débat n'est pas nouveau. L’après-Deuxième Guerre mondiale est une période de reconstruction massive pour les pays engagés, animés par le culte de la productivité et des grandes unités de production, voit grandir les doutes sur le rôle des PME. La période caractérisée par un véritable procès, cette systématique, à leur rencontre : les PME sont inaptes à satisfaire les besoins de productivité et de réduction des coûts111. L’histoire de la PME du XXe siècle à nos jours se trouve liée à celle du développement industriel. Avec l’avancée technologique (automobile, aviations,...) du début du XXe siècle, la PME fait sa place et est considérée comme étant « un point de départ » de la révolution industrielle. Les grandes innovations marquant cette période de l’industrialisation ont comme source les très petites entreprises. Dans l’ouvrage de Lescure et Guillaume, Le Van Lemesle souligne l’importance des PME dans cette avancée, mais en signifie aussi les limites :

Dans les industries anciennes comme dans les nouvelles, l'électricité a rendu possible la dissémination des petits ateliers. Mais ce stade est rapidement dépassé, en particulier dans les secteurs modernes de la chimie, du pétrole et, dès avant 1914, de l'automobile. Ces innovations qui modifient de façon spectaculaire le quotidien accréditent l'idée que la PME n'est qu'un point de départ, très vite dépassé dans les secteurs dynamiques112

.

Comme le précise l’auteur, la PME est considérée à l’époque comme une « étape du développement et un outil social justifiant leur maintien ». La reconstruction de l’après- Première Guerre mondiale (années 20) est tablée sur tout type d’entreprise. Mais le manque de main-d'œuvre voit l’apparition d’un travail planifié où les PME sont complètement

109

Julien, Pierre-André, Les PME: bilan et perspectives, Economica, Paris, 1997, p.42.

110

Torrès Olivier, Les PME, Flammarion, Paris, 1999, p. 12.

111

Le Van Lemesle, Lucette, Entre l’économique et le politique-la perception chez les économistes officiels en

France (première moitié du XXe siècle) , in Lescure Michel, Guillaume Sylvie, les PME dans les sociétés contemporaines de 1880 à nos jours, PIE Peter Lang, Bruxelles, 2008, p. 180 .

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49 éclipsées par les grandes entreprises. La recherche et la politique s'orientent vers la reconstruction de l'industrie de masse, celle qui semble plus apte à reconstruire le pays, anéanti et détruit.

Malgré cette situation,

Des recherches récentes ont démontré pourtant qu'en réalité ni la seconde révolution industrielle, ni les conjonctures contrastées n'ont réussi à éliminer les PME. Au début de cette seconde révolution industrielle, les PME s'étaient installées dans des créneaux spécialisés, dans les blancs de ce que pouvaient fournir les grandes entreprises : artisanat d'art, mode, productions personnalisées pour les marchés locaux, mais aussi, nous l'avons évoqué, petits ateliers au début de certaines grandes innovations l'automobile, l'avion). Or la survivance et l'évolution des PME ont été très variables113.

En effet avec la dépression des années trente, on remarque que les PME résistent contrairement aux Grandes et apportent une solution face au danger du chômage. Mais Ce n’est que dans les années quarante qu’un « effort théorique » germe afin de définir plus rigoureusement la notion de PME. Donc la PME a toujours existé même si l'ombre s'est abattue sur elle, elle a su trouver d'autres terrains ou niches stratégiques pour survivre, preuve encore une fois de son adaptation et de sa flexibilité dans les moments difficiles.

De l’archaïsme vers le Contemporain

Les PME ont pu être présentées tour à tour comme un facteur de freinage de l’économie […] et comme une force d’entraînement […] elles ont pu être assimilées à la fois au cadre de prédilection de l’épanouissement humain et au lieu de l’exploitation la plus éhontée de la force de travail […] au foyer d’une culture de la concurrence […] d’une culture corporatiste, au support démocratique et à celui des dérives autoritaires […]114.

La Petite et Moyenne Entreprise suscite depuis toujours l'intérêt, quel que soit le regard porté sur elle. Tantôt la PME est le bouc émissaire de la société, justement ou injustement accusée d'être à l'origine de tous les torts, tantôt elle devient, comme par magie, l'élément moteur de

113

Le Van Lemesle L., Op. Cit., p. 170-171.

114

Lescure Michèle, Guillaume Sylvie, Les PME dans les sociétés contemporaines de 1880 à nos jours, PIE Peter Lang, Bruxelles, 2008, p. 14-15.

50 l'économie. C'est peut-être pour cette confusion qu'aucun chercheur ne se penche sur la question de l'établissement d'une réelle définition de cet acteur « social ». Quand bien même, si la première définition de la Petite et Moyenne Entreprise fut rédigée en 1947 aux États- Unis, ce n’est que vers la fin des années soixante et début des années 70 que l’on commence à prendre conscience de l’importance de la PME dans la vie socio-économique. Faber pense que le contexte organisationnel de la PME semblait jusqu'aux années 70 le plus souvent au second plan par les chercheurs qui ne faisaient qu'y transposer des regards et travaux issus du terrain des grandes entreprises115. Ainsi, les spécialistes ne ressentent pas l'utilité d'attribuer une curiosité particulière à la PME vu qu'elle est semblable, selon eux, à un modèle réduit de la grande. Certains auteurs, comme Schumpeter, malgré ce renouveau et regain de notoriété de la petite entreprise, considèrent que nous sommes obligés de reconnaître que l'entreprise géante est finalement devenue le moteur le plus puissant de ce progrès et, en particulier, de l'expansion à long terme de la production totale116.

Même Schumpeter, l'un des pères fondateurs de la reconnaissance de l'entrepreneur tourne le dos à la PME Il est vrai que pendant trente années, entre 1945 et 1975, la suprématie de la grande entreprise est indiscutable sur la scène économique. On voit même que le poids des petits établissements industriels s'est réduit, en France, aux États-Unis et en Allemagne, de plus de 30 % du début du siècle au début des années 70, malgré un regain passager lors de la crise des années 30. Mais comme le remarque Julien, il faut un quart de siècle après la dernière guerre mondiale pour que les PME (re)gagnent en notoriété.

Dans les années 1970, les recherches sur les PME commençaient à se multiplier un peu partout, suscitant de plus en plus d'intérêt, même si elles continuaient souvent à se faire en marge de la recherche dite plus importante. Puis, dans la dernière décennie, ce fut l'explosion avec la multiplication d'équipes de recherche de toutes tailles spécialisées dans le domaine117.

Moins touchée par la crise pétrolière de 1974, la PME continue de se développer et ne montre aucune blessure contrairement à la Grande Entreprise qui est totalement fragilisée par cette secousse. Un autre exemple du regain de notoriété de la PME, en Grande-Bretagne, l'année 1971 marque le passage de la reconnaissance légale de la PME avec l'élaboration du Rapport Bolton. Ce rapport vise à reconnaître et à rationaliser la Petite et Moyenne Entreprise comme

115

Faber, Pascale, La motivation du dirigeant de PME: un processus à gérer soi-même et l’organisation, thèse de doctorat en gestion, Université de Lille 1, 2000, p. 24.

116

Schumpeter Joseph, Capitalisme, Socialisme et Démocratie, éd. Payot, Paris, 1990, p. 195.

117

51 une entité socio-économique118. Enfin, la PME gagne son statut d'acteur social reconnu. Aussi, ce rapport a pour objectif d'éclaircir le mystère de la PME, entité encore peu connue, montrant tantôt ses qualités de résistante face à la crise et tantôt sa complexité face à la catégorisation du concept même qu'elle prétend être. Ce rapport sert aussi à apporter une légitimité à la PME dans le monde scientifique, afin de voir si elle mérite qu’on lui porte attention ou non, qu’on fasse d'elle un champ et même un objet de recherche. Ces différentes questions emmènent Bolton et ses collègues à tracer les contours du concept et à en tirer ses caractéristiques générales. Il sort de ce rapport que la PME est identifiable à son dirigeant, car elle est administrée par une seule personne qui s'identifie ainsi à son entreprise. Un autre trait distinctif de la PME rapporté par le rapport Bolton est la part de marché sur lequel elle s'exerce.

En effet la PME est souvent partie prenante du restant du marché119 de ce que lui attribue la Grande Entreprise, ou d'une niche stratégique spécifique. Cette niche spécifique ou encore niche de focalisation peut être très rentable pour une P.ME spécialisée. Mais des conditions sont à remplir pour parvenir à intégrer celles-ci et l'une d'entre elles est le désintéressement de la Grande Entreprise pour ce « petit marché » qu'elle ne trouve pas intéressant économiquement et peu rentable pour sa grande structure. D’ailleurs la PME doit orienter tous ses efforts afin d'occuper une grande partie de ce marché. Cela lui permet d'avoir des marges de bénéfices plus intéressantes. Selon le rapport, le type de PME, ayant le monopole sur un marché quelconque, est exclue du champ « PME ». Il est vrai que sa suprématie sur un marché (petit ou grand) enlève à la PME ses caractéristiques principales qui sont le dynamisme et la flexibilité. Pour qu'une entreprise entre dans la sphère circonscrite « PME », le rapport stipule que l'entreprise doit être indépendante. Par exemple, une entreprise de taille « petite », mais appartenant à un grand groupe ou à une plus grande entreprise n'est pas indépendante, donc ne peut être décrite comme PME. On entend par là qu'aucune filiale, franchisée ou appartenant à un groupe, ne peut être rattachée au champ PME. Finalement, le rapport identifie la PME directement à son propriétaire et aux différents éléments la liant à celui-ci.

Il ne faut pas oublier, comme le rappelle le rapport aussi, qu'au sein de la PME, l'organisation n'est pas structurelle, mais plutôt « plate » et peu formalisée. Même soutenu par des cadres, c'est le dirigeant-propriétaire qui a le dernier mot et qui s'oriente vers une politique de gestion

118

Wtterwulghe, Robert, La PME: Une Entreprise humaine, éd. De Boeck Université, Paris-Bruxelles, 1998, p. 16.

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52 personnalisée120. Le dirigeant dans la PME est le ciment indispensable dans l'intrigue des évènements organisationnels121. C’est lui qui consolide toutes les actions afin de les converger vers un même but, le sien, celui du bénéfice. Le rapport trace des contours très restreints pour définir la PME et pose une condition, qui, à mon sens, pourrait exclure les entreprises compétitives, ayant réussi à se faire une place dans un marché, et à développer des activités pour pouvoir faire « vivre » sa structure. Bolton précise que l'entreprise se considérant comme PME n'a pas une part importante sur le marché. La PME est bloquée dans un dilemme où d'un côté elle ne doit pas franchir certain seuil pour « rester » dans le champ « PME » et de l'autre où elle doit être compétitive, innovante et dynamique pour se développer et apporter sa contribution à l'économie et à la vie sociale du pays. Donc la PME doit réussir à intégrer un marché, se faire une place et peut-être s'en contenter.

On peut se demander alors s'il y a un réel intérêt envers la PME (est-ce vraiment un intéressement envers la PME de la part des chercheurs ou est-ce l'essai de délimiter son champ d'action et d'établir coûte que coûte une définition?) Le rapport trace-t-il des limites où la PME se voit obligée d'exister. Ou définit-il simplement le champ PME pour éclaircir et mieux comprendre cette organisation, qui se montre plus hargneuse que la grande dans des situations critiques ? En tout cas, la PME est réellement entrée dans le monde scientifique dans les années 1971, avec nombreuses thèses, publications et revues spécialisées. Nous verrons dans la partie 1, la chronologie de l’évolution de la recherche vis-à-vis des PME, modélisée par Torrès.

Aujourd'hui, il existe environ une quarantaine de revues spécifiques à la PME. Le fait qu'elles soient en anglais ne se justifie pas par le choix de la langue scientifique, mais, la nature de la langue choisie confirme l'intérêt grandissant depuis les années soixante-dix de l'Angleterre et des États-Unis pour les PME 122 dans la période de 1975 à 2005, trois cent quatre-vingt-trois thèses prenant comme champ d'études la PME ont été soutenues en France. En l'espace de vingt ans, le nombre de thèses soutenues est multiplié par trois, passant de 35 (entre 1975- 1980) à 101 (1996-2000). Bien sûr, chaque thèse traite un aspect bien particulier de la PME qui reste un champ encore quasiment vierge ou pour être plus juste un champ encore nouvellement connu. Par exemple dans sa thèse, Faber s’intéresse justement aux évolutions

120

Faber P. Op. Cit., p. 22.

121

Oughebbi Ali, Un modèle d'approche des déterminants de la performance des PME: analyse théorique et

étude empirique, thèse de doctorat en sciences économiques et gestion, Rennes, 1992, p. 3.

122

OSÉO, La Recherche académique française en PME: les thèses, les revues, les réseaux, éd. Oséo, Paris, 2007, p. 14.

53 confirmant la prise de forme des PME123: la première est une évolution sociale et l’émancipation de l’individu dans le besoin d’autonomie en recherche d’accomplissement. Pour Schumacher, la petite unité est l’environnement propice à l’expression de l’individu lui permettant d’être soi-même, de s’accomplir et de réaliser ses projets. La petite unité est la liberté gagnée ou retrouvée de l’individu124. La deuxième évolution évoquée par Faber est le passage d’une activité principalement industrielle vers les services, ce qui déclenche la création de petites structures axées sur des activités de proximité. Puis, la troisième et sans doute la plus déterminante est la crise pétrolière de 1974 suivie de la crise économique qu’elle a engendrée. Les PME de l'époque montrent une meilleure résistance contrairement aux grands groupes et dans cette période de crise, permettent d'apporter un soutien économique et de stabiliser plus ou moins le marché de l'emploi. En 1980, avec la crise de l'emploi, dans les pays membres les politiciens basent leurs décisions et leur plan de travail sur les PME. Le Parlement européen et la commission européenne décident que l’année 1983 sera l’année de la PME et de l’artisanat125.

Un rapport de l’époque appuie bien cette idée126 et montre que sur environ six millions d’entreprises, entre 1969 et 1976, les entreprises de moins de cent salariés sont à l’origine de la création de 82 % d’emplois. Un deuxième rapport, indique que pendant la période de 1974- 1984 les PME sont le berceau de 12 millions d’emplois crées sur 20 millions au total alors que pour la même période les grandes entreprises en suppriment 1,6 million127. C’est à partir de là que l’idée commence ainsi à se faire entendre que les PME répondent mieux aux nouvelles aspirations sociales et économiques et apparaissent mieux armées pour résister à la crise128. Amiot va dans le même sens en pensant que la PME est alors passée du statut de survivance archaïque destinée à périr, au statut d’organisme contemporain de son époque, et digne d’intérêt129. Julien et Morel mettent ce changement sur le compte de la dynamique culturelle d’une transition, d’une société en mutation130. C’est la société, qui aussi, avec sa mutation, provoque le changement des entités sociales qui se nidifient en son sein. L’apparition des PME à l’époque est aussi une stratégie des grands groupes pour contrer la crise ; en scindant

123

Faber P., Op., Cit., p. 23.

124

Schumacher, Ernst Friedrich, Small is Beautiful : une société à la mesure de l'homme, Le Seuil, Paris, 1978, p. 75.

125

http://europa.eu/abc/history/1980-1989/1983/index_fr.htm, consulté le 20/09/2010.

126

Cf. Birch, David, The Job Generation Process, Cambridge, Mass.: MIT Program on Neighbourhood and Regional Change, 1979.

127

Faber P., Op. Cit., p. 23.

128

Ibid.

129

Amiot, Michel, Les misères du patronat : le monde des petites et moyennes entreprises industrielles et de leurs patrons, l’harmattan, 1991, p. 85.

130

54 la grande, en plusieurs petites, méthode que certains auteurs appellent PMIsation131. Julien132 justifie ce regain de notoriété par la mutation de l’économie et par une constatation que les PME sont plus efficaces que les grandes133. Même celles-ci, d’après l’auteur, ont de plus en plus recours aux PME pour exploiter leur flexibilité afin de réduire les « coûts de taille ». Pour lui, trois causes majeures sont à l’origine de cette popularité montante. Le baby-boom

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