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Source ; Indicators demographies des Nations Unies, D^partement des affaires

Densite

(au km2) 197975 975 1975

(pourcentage) mille) mille)

2,31 2,65

37,5 46,3

14,3 19,8

52,2 45,0

38 14

Source ; Indicators demographies des Nations Unies, D^partement des affaires

et sociales, New York, 1975*

=if

1/ aOf/ f des naturel]eR et de 1'environnement au re rd de 1'alimentation et de Vagriculture, 1977•

au cours des deux dernieres decennies est due pour °.0p»100 a 1'extension des surfaces

cultivees et 4 10.p« 100 seulement a, une amelioration des rendements* Ces elements eont,

avec d'autresi responsables du faible taux de croxssance de- la productionagricoleafricainequ:

pendant les annees 1970 est reste voisin de la moiti£ du taux de la croissance demograplyLque.' Le taux annuel moyen de cette croissanoe demographique, qui est actuellement de 2,65 p« iOO, aura tendance, toutes choses egales par ailleurs, a s'accroltre a l'ayenir a cause de la forme tres ecras^e a sa "base de la pyramide des Sges dans le continent* Les projec tions pour les annSes 1980 et 1990 montrent que le taux passera a 3 p. 100 par an suivant l!hypothese "basse et. a 3,3 p-> 100 d:apres l'hypothese haute;

et

fecondita-Leo chiffres des naissances et des deces disponibles pour l'Afrique ne sont guere que des taux brutsj qui n!indiquent pas exactement la tendance de la fecondite et de la mortality a'Oause des differences d'Sge et de structure matrimoniale de la population suivant les regions et suijvant les anneesa Toutes choses etant egales par ailleurs, I1augmentation de la proportion des enfants de moins de 15 ans et des personnes agees de plus de 60 ahs tend a diminuer le taux de natality "brut en augmentant le denominateur. Le taux de reproduction, qui est le norabre d'enfantS" du sexe feminin nes de meres d'Sges divers, a "bien un avantage' sur le taux de natality brut du fait qu'il elimine partiellement les effets des variations de la structure par Sge de la population mais il est insuffisant aussi parce qu!il ne rend pas exactement compte de la situation d!une generation de femmes donnee* Le taux de- repro duction et le taux de natalite brut augmenteront si une importante proportion dThabitants se marient ou se marient plus t6t m§me si l'attitude envers la grossesse pendant l*age de fecondite de la femme reste inchangeeg Sans ces circonstances, une augmentation du taux de natality brut et du taux de reproduction annonce une acceleration des naissances*

Lfattitude vraie a l'egard de la dimension de la famille ne peut etre mesur^e que par le nombre moyen des enfants nes des meree ayant depasse 1'Sge de procreer*. Evidemment cetto moyenne s'applique a un passe" revolu tandis que le nombre moyen dlenfants yi6b de meres

classees d'apres la dur^e du mariaga indique des tendances plus recentes de fecondite incomplete.

Le taux de natality brut actuel pour l'Afrique est de 46,3 pour mille,';ce qui est le taux le plus eleve de tous les continents; le taux de mortality brut.est eleve lui aussi relativement,puisqu'il est d'environ 19f8 pour mille avec une mortality infantile mpyenne de 155 pour mille enfants nes vivants* Rir suite, le taux annuel moyen de croissance de le population par le simple jeu des naissances est de 2,64 p« 100; repetons qu!il est plus Sieve que dans tous les autres continents.

II est impossible de preclire comment ces parametres qui sont bruts pourront evoluer*

Le probleme se complique encore si I1 on use de parametres demographiques plus elabores pour"

etablir des projections fiables de la population de l'avenir.

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-D!apres la theorie malthusienne ou classique de la croissance de la population, tout accroissement' du revenu par habitant dans les groupes a revenu faibl* tend a, augmenter le taux de fecondite" et aabaisser le taux de mortality L'augmentation du revenu par habi tant" perraet une meilleure alimentation ce qui fait baisser la mortality. Du cSte de la fecondite", le probleme est complexe parce que cfe3t dans lee groupes a, revenu faible que le taux de fe"condite est en gfin&ral leplus eTeve. Malheureusement, les donnees disponibles pour 1'Afrique sont discordantes a'cet egard. Dans certains pays les taux de fecondite en milieu urbain sont plus eleves que dans les regions rurales, ce qui est surprenant, tandis qu!ailleurs cfest la fecondite rurale qui l'emporte 2J'• Get etat de choses semble-du", en partie du moins, a des erreurs dans les releves ou a des defaillances de m&noire chez les' hommes 'et. les femmes recense*s, Ces statistiques discordantes font douter des projections demographiques qui ont pu etre etablies a partir des donneee brutes dispqnibles et d? _^eur$

tendances.

A juger d'apres 1'experience des pays developp^s et d!un certain nombre de pays afri-cainsen dgyelQpperaent, aussi, il semble que la theorie dite de la transition demographique soit plus valable que la.theorie classique. D!apres cette theorie de la transition demo graphique, les taux de natalite et de mortality Sieves, caracteristiques d*une societe* a revenue faibles, sont influence's par le developpement economique. La diminution de ^impor tance de la famille en tant qu'unite de production, la generalisation de conditions d^mploi depersonnalisees, le developpement du rSle economique des femmes en dehors du foyer tendent a accroltre- la mobilite, laqaelle;favorise la famille peu nombreuBe. De ce fait, la taille de la famille dinimue d!abord dans les regions urbaines a revenus eleves, en particulier dans les milieux instruits* Ainsi-, la croissance demographique depend-elle en derhiere.

analyse du niveau et du rythme du developpement- economique, de la generalisation de

l'urba-nisation, du niveau d^nstruction et ie I1 emancipation des femmes.

Avec le maintien de taux eleves de fecondite et la diminution substantielle des taux de mortalite, en particulier pour les nouveaux-nes et les enfants en general-,, la population

africaiiie a rajeuni.

La proportion actuelle des enfants de moins de 15 ans dans l'ensemble de la population -totals est de 44,2 p. 100, comme le tableau XI-2 le montre. Si l!on ajoute a cette popu lation jeune Celle des personnes de 65 ans et plus, on voit que pour 10 personnes de 15 a 65 ans il y a environ 8,3 enfants de moins de 15 ans et 0,6 vieillards de 65 aris et plus, ce qui fait un total de 8,9 personnes a charge contre 7»5 en Amerique du Nord et en Europe (dont environ 4,8 enfants et 2,7*vieillards :de 65 ans et plus). Dans les pays developpes, la part des moins de 15 ans dans la population totale est d'environ 25 p. 100 contre 44,2 p. 100 en Afrique. Le groupe de 15 a 65 ans, qui cons.titue la quasi-totalite du groupe economiquement actif, represente 60 p. 100 de-la population totale dans les pays developp^s

contre 52r8 p. 100 seulement en Afrique.- . , . .

ZJ Annuaire demographique des Nations_Jjnies, 1976»