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le Plan alimentaxre regional et les investissements n^cessaires pour mettre de nouvelles

terres en valeur pourraient gtre reduits en consequence.

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-D'apree le HLan aliraentaire regional, 1'accroissement rapide de la production

vivriere va necessiter. dee depenses d'investissement levees pour le developpement des cuX-tures pluvialas, la mecanisation et l'expansion de l'Slevage et du produit de la pSohe. On a

estime qu'entre 1975 et 1990 les depenses d'e-quipement necessairee pour atteindre les objectifs de la production vivriere s'eleveraient a 27 milliards 310 millions de dollars des Btats-Unis (aux prix de 1975), ^ont. 11 milliards 800 millions, sort 43 p.. 100, ^ seraient consacrfis a l'Afrdque du.Nord et 6 milliards 370 millions, soit 23 p. 100, a l'Afrique de l'Est et a l'Afrique australe. En bus des previsions de 27 milliards 310 millions de dollars des Etats-Unis destines .aux depenses d< equipment, le cofrt d'autres

facteurs de production agricole tels qiie les engrais, les semences et le fourrage deyrait passer de 2 milliards 108 millions de dollars des Etats-Unis en 1975 a 4 milliards 593

millions en 1985 et a 6 milliards 500 millions en 1990 (toujours aux prix de 1975).

Toutefois, ces investissements ne tiennent pas compte du cottt d'autres services lie's a l*agriculture : routes de desserte, commercialisation, transport, stockage, vulgarisation, formation de main-dfoeuvre et transformation des produits. ;:

Des depenses aussi consid^raUes greveraient lourdement les ressources en devises interieures et ^trangeres limitees dont dispose la region, II faudra dpnc que le volume de 1'aide exterieure augmente pour contribuer a combler le deficit ;de ressources du

programme des investisseraents.

Tableau V-ll,. PreVisioOB preli^^-i^H a** dgpenseB dMrnmntipBement sBoessaires pepdant.

la periode 1978-1990 pour atteindre les obiectifs de la production vivriere en Afnque (aux prix de 1975)

1975-1990

Periode Periode Hoyenne

. ' 1975-1985 1985-1990 Total annuelle

Rubnque „___ '.

(en millions de dollars des Etats-Unis)

1. Kisc en valeur de terres arables non

. - - 967 499 1 466 98

irnguoes ^°' ^-?-7

2. Irrigation : - installation - amelioration . , 3. Ilecanisation

4. Dt'vcloppement de l!elevage 5« Developpement de la pSche

Total des defenses d'investissement

Source : Organisation des ifetions IMes pour 1'alimentation>t I1 agriculture, document ARC/78/5*

.la. situation et les problemes aliment&res orient d'un pays a l»autre. De plus comjrfe tenu du fait que les strategies et les 36I1toques' alimentaires mettent 'en cause les institutions economiques, sociales et politiques de chaque pays, elles devraient Stre f^ordes dans le cadre des objectifs generaux du developpement, de maniere a contribuer

au soulageraent de la pauvrete des laasses, de la malnutrition et du chSmage.

La situation et les problemes alimentaires sont dus a une Eerie de causes diverses mais six grandos categories ont ete identifies dans le Plan alimentaire regional pour fourair une base equilibree au classement des pays en fonction de leur situation, "En premier lieu, se pose le probleme de la penurie de ressources naturelles. D'une maniere generale, peu de pays disposent en quantite suffisante de toutes les ressources necessaires pour mettre en valeur leur potentiel agricole. IJSme si la situation justifie la mise en .peuvre d'un programme agricole etendu, 1'intensification de 1 Utilisation des terres les

-plus fertiles pour les cultures d<exportation aura tendance a limiter la production viyrier-A l'origine du deuxieme probleme on trouve soit une production orientee vers la subsistance dans les cas ou les methodes traditionnelles sont utilises, soit un ra&nqae d'intgrSt pour le developpement du secteur agricole, au profit d!autres activity, telles que 1'extraction des produits mineraux (petrole, par exemple).. Le troisieme probleme a etS attribu€ a

l'accroissement de la demande de produits privileges (tels que le ble) qui n'ont pas 6U couraisnent produits dans le pays interesse". Le quatrieme probleme est d0 au-regime alimen taire traditionnel, qui risque d'Stre deficient en elements nutritifs d^termin^s tels que les prote"ines ou en vitamines et le cinquieme problerae provient des foyers de pauvrete" qui sont aesoci^s a l*in^galite de la repartition des ressources. Enfin, le <iernier probleme a Ste" attribud a la frequence de la secheresse et autres risques l±6sk l'environnement.

Toute strategie visant b. pallier les problemes alimentaires devra Stre adapt^e a chaque pays, ce qui est d'autant plus n^cessaire que ces probleraes, la situation alimen taire et les raisons sous-jacentes qui sont a leur origine varient d!un pays a.l'autre.

D'une maniere generale, il semble que deux recommandations touchant une strategie ifonda-mentale soient plus accessibles a tous les pays, compte tenu du Han alimentaire regional.

En premier lieu, il faudra acccl^rer la production d'aliments de basej deuxi&mement, a ' quelques,exceptions pres, les petites exploitations, plutSt que les grandes exploitations copmerciales, devraient constituer une base viable pour l'accroissement de la production alimentaire. Qet.te- derniere ^conclusion se trouve renforc^e si I1 on bonsidere que seiile unefaible proportion, d,e la population ruralep.rofiterait des.avanta^s dicoulant d'un type d1exploitation agricole commerciale. de grande envergure. Comme il,a &U indiqu^ plus haut dans le present chapitre, les exploitations de dimensions relativement restreintes ' permettent d'arriver a une productivite maximale par unite de superficie et par unite de ; iferavail a 1 Echelon national et, done, de favoriser 1'amelioration de la productivity et la justice soci ale.

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-Solon le Han alimentaire ^gionaa.'il faudia appliquer avec energie dee techniques d'aueliorer 1.. rendements dans les pays ou les ressources en eau et en terres

s privileges augmente, il.faudra que lee pouvoirs pubUcs se demandent

-L^m est necessaire.de continue,- a importer ces produits. Dansles pays ou le Sntaire presente des deficiences, il faudra faire des efforts Snergxques pour

la production d-aliments riches en proteines, tels que les l^nxneuses les

ou ,xiPtent des foyers de pauvrete et de

du revenu/ il fe^ait reduire la pawrete en xnsistant sur

l>an«liora-long terme qui vise a- —--. , . ..

j conserver des reserves alimentaires suffisantes mais ir

necessaire/ et urgent de proceder a unnduvel e^en des systemes de !«««**«

le et de 1'installation d'etaUissements.' Le developpement des program.es

dirrxga-les techniques de gestxon des pSturages, 1.amelioration des servxces d'hyglfau v*^

rt.aa oommerciai^tion des.produits.de 1-fflevage sont egalement des domaxnes

prxo-ritaires* . ■.■ ■ ■ ■.■••'.■■■. ' -■.■'-. io

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■fcSches essentielles a accomplir

Si Y de*signe le rendement, L la main-d>oeuvre et A la superficie de la terre oultivable, la productivite moyennc par unite de travail et par unite* de surface sont normalement Y et Y , et la productivite marginale • par unite* .de .travail ,et par. unite"