"" aUgmentati°n de 25.5 P. 100 ^r an et en vaieur a^outee de ^9 p. 100
la promotion de 1'Industrie manufa.c-fc»^~
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a atteindre par les deux approches sont a peu pres les mSmes, a savoir 1 ■aoorolssement de l'investissement, de la production et de l'emploi, tout eft yisant simultanSjnent . .: . lfautosuffisahce e'o la transforrstiort str?/5+u.re?.Tl e des e"eononies_..l Dans les,pays
ou la oroissance de l!industrie manufacturiere est confine en grande partie au secteur public, il y a. une certaine inquietude- a propos du travail'-qui -severe inefficace dans les entreprises du secteur public en partie par suite de I1 adopt ion de politiques erronfies des prlx* Les consequences d!une mauvaise gestion se font sentir dans les taux Sieve's capital/production et' la faible productivity de .la main-d'oeuvre qui, tout en e"tant ;a l'abri d1une concurrence reelle permet dans certains .casaujc. entreprises . coneernSes d'imposer des prix de monopole et d'autres methodes masquant le haut ,..- : niveau des counts, Dans le secteur prive, on constate souvent la presence d'une
surproduction, de stimulants tres cotiteux exempts d!impSts ei; d'autres pratiques aboutissant a. une production cotHeuse et inefff.cace, ce qui rend difficile L!acces _ des economies concernees a une ere de croissanoe fondle sur les exportations*
Certains, pays africains ont traverse et traversent etxcore "les etapes bien conniies menant a la creation d'industries manufacturieres, en commengaat par.la
substitution do ^..ens de consommation'importes et de "biens intermediaires et dfequi«
pement, dans l[espoir qiie les etapes.ulterieures aboutiront a xrne capacite de production locale de p^odu-i.^e exportables a des prix concurrentiels sur le plan mondial.
Le tableauvx^^ montre que la part de la valeur ajoutee dans les industries manufacturxeres lcurdesr comprenant les produits chimiques, les produits p^troliers, les produits miiieratix et non metalliques, les mstaux de base et la production metal-lurgiquG, est 'mssee de 32,0 p. 100 en 1970 a 39,8 P» 100-en 1976% Par ailleurs, la part de3 induati-ies legeres, qui comprennent 1'alimentation, les boissons, ie tabac, les v^tements, les chaussures,-les textiles, les meubles et les produits du bois et du papier, est tcrfbee de 687O p, 100 en 1970 a 60.2 p, 100 en 1976C La production 2>eelle des manufactures augmentant a une moyenne annuelle de 5,9 P» 100, il s'ensuit que les industries lourdes ont augmente a un taux annuel de 9,3 P* 100, tandis que les industries legeres ont seulement augmente de 4,1 P« 100 annuellement.
En 1976, parroi les pays figurant au tableau VI«5 pour l!Egypte, la ITunisie, le ITig^ria, le Kenya et la Sambie, environ 40 p* 100 des manufactures concernaient les
industrioH loixrdcso Toutofoic, la:definition de l!industrie lourde dans ce contexts est sans doute un pev. optimiste, si l*on considere la signification de ce terme dans les pays industriclises du monde^
Une question qui doit maintenant Stre consideree est le coltt que les pays africains doivent supporter afin de .realiser une industrialisation rapide et une transformation structurelle9
Pm-fcicpiement tous les pays africaina assurent un degre Sieve1 de protection
efficace de leurs industries mnufecturi'eres"rationales/grSce' a'des "-tarifs douaniers ou a d'autres n^Wodes telles" qiie les lichees dUm^rEaiic-i. Une protection effective
s evalue par la difference entre la valea, ajoutee, aux prix du narche mondial etla valeur ajoutee .aux_prix locaux, IL~comdent de n.Qter^ua_le-niveau .de.-proiec.tion
effective est nettement plus elev^ pour les industries legeres que pour les industrieslourdes. Toutefois, les tarifs douaniers, en tant qu'elements de protection efficaoo sent utilises non seulement pour la.protection des manufactures locales nais auss^ ' h tea fins fiscales, surfcout dans les .pays ou l'assiette de l»impat direct est limitce
et ou il.existe souvent un conflit entre les necessit^s fiscales et le niveau deprotection requis ..par l!.industrie#
: R^mrtition de la valeur nanufacturiere a.ioutgeT entre industries
lourdes et l^geres dans certains pays africains en d^veloppement, 1970 et 1976
et sous-region
Legeres a/ •■ L'cuM'ea'
en pourceritage
-78-TableauVI-5 : Re"partition de la valeur nanufacturiere a.ioutee. entre industries lourdes et le>eres dans certains pays africains en developpement, 1°,70 et 1976
(suite)
1970 , . . 1976
■ Industries. Industries
Legeres a/ Lourdes b/ Legeres Lourdes
Pays et sous-re'gion
Source s Division de 1 Industrie
en
et de la statistique de la CEA
en
a/ Les industries legeres comprennent : alimentation, boissons, tabac, ve*tements cnaussures, textiles, produits du bois, mobilier, et produits du papier*
b/ Les industries lourdes comprennent : produits chimiques, produits petroliers, produits non metalliques, metaux et produits metalliques de base*
Les niveaux des subventions prevues dans les codes d'investisseraent pour
gor les invostisseurs comprennent les exemptions d'imp3t, les reductions de taxes sur les produits imports, et les biens d'e"c[Uipement, le droit de rapatrier les benefices
et le capital, etc. Le niveau de subvention accorde" est souvent determine par la
concurrence d'autres pays qui essaient d!attirer des entreprises-semblables0 En termes de protection fournie jar des tarifs douaniers eleves et de diverses sortes de
restrictions quantitatives, l!industriel concern^ b^neficie sans doute d^^ntages qui depassent de loin ses besoins et il en resulte une production coiiteuseo MSme apres les premieres annees qui justifient la protection des industries naissantes^
le niveau de la protection effective est tres rarement reduit et dans maints" ca-s, il est aocru. Le oontrSle direct des importations et des changes appliques aux fins de la balance des jaiements renforce les niveaux effectifs de la protection* Cela n'est jas favorable a l!efficaoit€ dans les secteurs manufacturers-et dans la promotion dec
exportat ions o
Dans noiribre de jays, les petites industries fournissent plus d'emplois que les entreprises industrielles, modernes (de grande taille). Cependant, dans la plupart des cas la panoplie de stimulants inclus dans le code des investissements exclut
pmtiquement les petites entreprises. Les facilites de credit et 1'assistance technique mises a la disposition des petites entreprises peuvent Stre totalement inapproprie"es,
mSme si les petites entreprises peuvent produire des biens de consommation a *bon marche"
comme les vfctements, les pieces de menuiserie, lTameuT3lement, les produits alimeniiaires, les rfipamtions mecaniques, les produits metalliques, les textiles, les chaussures
et autres articles en cuir.
L'argumentation reprenant le theme de 1'industrie naissante en faveur de la protection et de stimulants ade*quats est trop connuo pour 8tre reprise i«si. Le fait de mettre
actuellement 1'accent sur les industries d'exportation et les industries integrSes est sans doute realiste, vu la necessity d'ameliorer le taux de croissance de la region et les liaisons internes entre les economies de la region.
L'utilisation des zones de traitement de produits d"exportation s'est av^rfie dans certains cas un moyen efficace d'augmenter le taux de croissance de I'industrie^anu-facturiere nais mSme a Maurice qui a jarticulierement reussi dans ce domaine, on
souhaite maintenant rasser a des procedes techniques plus avances dans les industries d'exportation afin de fournir plus d»emplois a une main-d«oeuvre industrxelle de plus '
en plus comp^tente.
Beaucoup de pays africains reconnaissant aujourd'hui qu'ils devraient exploiter leurs avantages comjaratifst qui consisteraient a creer des agro-industries pour pousser plus loin la transformation de leurs matieres premieres pour exportation a destination des pays developpes a €conomie de marche. Les pays du Ma^ireb et l'Eey.pte ont de"ja
adopts un systeme de zones de transformation, pour exportation, dont ils eeperent tirer de grands profits en raison de leur proximity de marches europeens d^velopp^B, et ils
ont commence a transformer plus intens^ment leurs propres matieres premieres en vue de produire des articles pour ces marches.
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-VII. LA SCOTS SOCIALS
Maurice, i SaoTome-et-Principe, aux Seychelles et en
entre 10 et 20 p. 100 dans la plupart des pays afrioains.
1-ffotif eBtudiantin de 900 000
dans los 43 pays en cause.