• Aucun résultat trouvé

CHAPITRE V : LES RESULTATS DE L'ETUDE

6.3. SITUATION SUR L'INSERTION RELATIONNELLE

En 2003, Molgat et Charbonneau avancent que les relations amicales des jeunes se présentent aussi comme source de soutien. Ainsi, pour les jeunes rencontrés l'aspect relationnel de leur entourage constitue un des éléments importants de leur situation relationnelle et ils y accordent une attention particulière. Pour Cindy et Steve qui n'entretiennent pas une relation significative avec leur famille immédiate, leurs relations sociales et amicales constituent un aspect important. Steve bénéficie du soutien moral de ses parents d'accueil qui, de temps à autre, lui rendent visite pendant leur passage à Québec. Il a également gardé contact avec le travailleur social qui a suivi son dossier pendant 16 ans. Son réseau social est alimenté par un vaste éventail d'amis et de connaissances qu'il rencontre dans ses activités de bénévolat, son organisme de soutien financier et ses vieilles connaissances du centre jeunesse. Cindy s'identifie comme une fille très sociable qui apprécie grandement l'appui de ses proches. Elle bénéficie encore de la présence de ses parents d'accueil et elle entretient une relation significative avec son papa d'accueil. Quant à Diane, d'autres choses priment sur la famille et elle considère que celle-ci n'est pas si importante ; elle n'entretient donc aucune relation significative avec sa famille, mis à part sa grand-mère qui s'est occupée d'elle durant sa tendre enfance. Son réseau social l'encourage en lui conseillant de prendre la vie plus au sérieux, de penser à économiser pour l'avenir.

Tel que mentionné par les auteurs à ce sujet, pour la plupart des jeunes rencontrés, les relations sociales prennent de plus en plus d'ampleur pendant que se manifeste une plus grande autonomie personnelle (Gauthier, Bernier et coll. 1997). Ainsi, leurs relations amicales priment sur les relations familiales. Bien que Gauthier et coll. (1997) stipulent que les relations familiales restent primordiales dans la vie d'un jeune d'autant qu'elles contribuent à la construction du sentiment de cohésion familial et demeurent un pivot central de

l'expérience du jeune (Gauthier, Bernier et coll. 1997), seule Carine s'identifie à sa mère et à sa sœur. Son réseau social est alimenté par la présence de son copain, son amie, sa sœur et sa mère avec qui elle entretient des liens significatifs. En plus, Carine entretient des liens avec des amis et des connaissances qui ont traversé son parcours durant son séjour au centre d'accueil. Cela influence son bien-être psychologique autant que sa réussite scolaire et ses perspectives professionnelles (Gauthier, Bernier et coll. 1997). Quant à Patrice, son réseau social tourne autour d'un seul ami, sa mère et son chef d'équipe au travail.

L'étude permet de constater que quitter le monde des adolescents vers celui des adultes est un moment rêvé par les jeunes rencontrés, pour ne plus avoir à subir les directives autoritaires de leur entourage. Bien que les services reçus de leur milieu d'accueil aient grandement amélioré leur conduite relationnelle, que ce soit dans la relation parents-enfants que dans leur façon de parler avec les autres. Diane et Patrice ont vécu des difficultés relationnelles avec leur parents car ils pensaient qu'atteindre 18 ans est synonyme de liberté et par conséquent d'agir comme bon leur semble. Pour Diane, Carine, Steve et Patrice, qui ont été placés pour leur trouble de comportement, les interventions en ce sens leur ont été bénéfiques et ont servi à améliorer les relations parents-enfants mais également amicales pour Diane et Carine, alors que Patrice considère que son séjour en centre d'accueil a fait de lui une personne antisociale.

Selon l'étude de. Cloutier et coll. (1944a, citée dans Gauthier, Bernier et coll. 1997) 99,4 % des jeunes affirment qu'ils ont des amis et la plupart d'entre eux disent évoluer dans un large réseau d'amis tissé principalement dans les prolongements qu'occasionne la fréquentation d'un même environnement scolaire. Le réseau amical des jeunes d'aujourd'hui est caractérisé par la mixité, ce qui tend à transformer les liens d'amitié tout en créant un nouveau cadre d'émergence de la vie amoureuse. Ainsi, pour les jeunes rencontrés, leur description de la situation amoureuse se caractérise par la présence d'un partenaire du sexe opposé. Bien que pour certains cette relation n'existait plus, ils sont quand même en contact avec leur ex- amoureux. En effet, Cloutier et coll. (1944a, citée dans Gauthier, Bernier et coll. 1997) mentionnent que les adolescents souhaitent des relations amoureuses relativement durables ou de longue durée. Mais dans les faits, leurs parcours amoureux comportent de nombreuses liaisons successives et de nombreuses ruptures.

Situer la situation relationnelle des jeunes rencontrés aux deux profils identifiés par l'étude montre deux situations. D'une part, Diane, Carine, Cindy et Steve qui ont un large réseau d'amis et connaissances. D'autre part, Patrice qui limite son réseau à trois personnes. L'étude de Goyette (2006) à ce sujet révèle que, les jeunes qui quittent un milieu substitut ont pour la plupart un réseau social restreint ou inadéquat, ce qui rend difficile leur passage vers la vie adulte, notamment parce qu'ils se sentent isolés. Certaines études considèrent le soutien et les relations sociales indispensables et nécessaires pour une transition réussie des jeunes afin de minimiser les risques d'isolement. Lorsqu'ils quittent le réseau d'accueil, plusieurs sont déconnectés des services de soutien, en plus d'être peu ou mal préparés à établir de nouvelles relations (Goyette, 2006).

Au regard de ces éléments de réponse, il ressort que la situation relationnelle des jeunes rencontrés est favorable car, ils ont fini par se créer un réseau d'amis et ont sauvegardé de liens avec leur parents d'accueil. En définitif, ces jeunes ont su s'adapter à la réalité qui découle des exigences à la vie adulte dans son aspect relationnel.

CONCLUSION

Ce projet de maîtrise a été réalisé pour combler un besoin aussi bien personnel que professionnel, le besoin d'adhérer et de comprendre le système de protection de l'enfance établi dans les différents centres jeunesse du Québec. Ce mémoire est donc le fruit de cette passion développée tout au long du parcours à l'École de service social.

En effeL la réalisation d'une revue de littérature sur les jeunes suivis dans les services de protection dans différents pays a éclairé davantage l'étude. Cela a permis de situer la démarche de recherche en se questionnant sur les jeunes suivis au Centre jeunesse de Québec : leur situation après cette prise en charge, les actions posées pour assurer leur insertion, les obstacles rencontrés, les éléments utiles à l'insertion, la contribution des relations à l'insertion du jeune, tels sont les questionnements soulevés par l'étude et qui ont fait l'objet de rencontres avec cinq jeunes qui ont voulu partager leurs expériences.

Bien que l'étude ne puisse prétendre tirer des conclusions définitives, ni généraliser les résultats à l'ensemble des jeunes suivis en Centre jeunesse de Québec, l'intérêt manifesté auprès de cette population a permis d'apprendre sur leur situation et l'échange avec les jeunes rencontrés a permis de savoir ce qu'ils sont devenus après cette prise en charge. Les éléments de réponse rapportés dans ce document permettent d'affirmer, en accord avec les auteurs consultés, que ces jeunes rencontrent des difficultés dans leur parcours d'insertion à la vie adulte. L'étude permet d'identifier deux profils qui découlent du parcours de ces jeunes. Situer ces deux profils selon les trois points majeurs qui constituent le cadre d'analyse de l'étude, soit l'insertion professionnelle, résidentielle et relationnelle, montre que ces jeunes ont connu des difficultés dans leur passage à la vie adulte et ont traversé plusieurs étapes de leur vie avec le soutien d'une tierce personne. L'étude montre que ces jeunes ont bénéficié du soutien auprès des services spécialisés et des amis dans la recherche d'emploi pour réussir l'insertion professionnelle. Quant à l'insertion résidentielle, l'étude distingue d'une part, les jeunes dont l'insertion résidentielle est facilitée par un retour dans leur milieu familial et, d'autre part, ceux qui ont eu à vivre la solitude en demeurant seul en appartement après leur prise en charge car, le retour dans le milieu familial n'était plus envisageable. Quant au relationnel, l'étude montre une situation où la quasi-totalité des répondants ont un large

éventail d'amis, connaissances et parents (naturel ou d'accueil) et un répondant qui pense que son séjour en milieu substitut a fait de lui une personne antisociale.

Quoique dans l'ensemble, leur situation professionnelle, résidentielle et relationnelle apparaît toujours instable mais, favorable pour certains et que d'autres soient engagés dans des projets tournés vers l'avenir, par l'école et le travail, il a fallu suffisamment du temps, de l'aide d'une tierce personne, d'une certaine prise de conscience et de la volonté pour que ces jeunes finissent par trouver l'équilibre qui découle du statut d'adulte. À cet effet, nous pouvons mentionner que le fait de maintenir des liens avec la famille ou une figure significative influence positivement le passage du jeune à la vie adulte et l'aide à mieux vivre l'insertion.

Bien que les jeunes rencontrés aient participé à différents programmes et orientations offerts dans les milieux d'accueil selon les besoins d'insertion des jeunes, les répondants [Cindy, Steve] dont l'orientation après le placement était la vie autonome ont eu besoin de plus de support. Bien qu'efficace et apprécié des jeunes, l'étude permet de constater que seule la capacité du jeune à assimiler et à s'adapter aux exigences du monde extérieur contribue décisivement à la réussite de ces programmes. Aussi, pour trois jeunes [Cindy, Steve et Patrice] sur les cinq rencontrés, quitter le centre d'accueil était synonyme de recours à l'aide sociale, bien que Steve ait participé à divers programmes d'insertion en emploi et que Cindy au programme autonomie. Ce constat, quoiqu'identifié par les auteurs consultés, demeure une réalité auprès des jeunes du réseau de ressources d'accueil. Cela conduit à une réflexion qui consisterait à établir une « mesure d'obligation d'épargne » pour ces jeunes. Que dans les différents programmes d'insertion destinés aux jeunes dont l'orientation après le placement est la vie autonome, une mesure d'obligation d'épargne soit établie pour les jeunes qui s'engagent dans le marché du travail pendant leur séjour de placement. Cette épargne permettra au jeune de constituer un bagage financier au moment de quitter les services des centres d'accueil.

Dans son rapport de 2002, les centres jeunesse du Québec dénombraient près de 5000 jeunes qui quittent les services dans la poursuite d'une vie autonome. La littérature consultée permet de démontrer que le devenir de ces jeunes est très peu exploré et peu d'études explorent l'aspect financier et la précarité économique de ces jeunes à leur sortie des services. Il semble donc pertinent d'investir davantage sur la situation des jeunes qui atteignent la majorité et

quittent les centres jeunesse pour une vie autonome. N'oublions pas que ces jeunes, qui formeront sans aucun doute la société de demain, sont pour la plupart appelés à devenir des parents. Ainsi, leurs suggestions et commentaires face aux services des centres jeunesse pourrait avoir une valeur préventive.

BIBLIOGRAPHIE

■ Assogba-Y,. 1999. "Les sociétés de la modernité et l'insertion des jeunes". Apprentissage et socialisation. Canada : Université de Québec à Hull. 19, (1) : 5-8. ■ ACJQ. Association des centres jeunesse du Québec. 2008. Brochure : Bilan des

directeurs de la protection de lajeunesse / directeurs provinciaux 2008. Québec : les centres jeunesse du Québec.

■ ACJQ. Association des centres jeunesse du Québec. 2002. Rapport d'activité. Québec: les centres jeunesse du Québec.

■ Baylor Edith M.H. et Monachesi Elio D. 1939. The rehabilitation of children; the theory and practice of child placement. New York: Harper.

■ Biais H., Cloutier R., et coll. 2000. Familles d'accueil et intervention jeunesse : Analyse de la politique de placement en ressource de type familial. Rapport soumis à monsieur Gilles Baril, ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection de lajeunesse. Québec : Centre jeunesse de Québec.

■ Blondin, S., Lemieux, G. et Fournier L. 2001. Emploi atypique et précarité chez les jeunes : une main d'œuvre à bas prix, compétente et jetable ! avis. Québec : conseil

permanent de lajeunesse.

■ Bouchard C. 2001. Le soutien aux jeunes en difficulté : étude de la relation entre les facteurs de risque psychosociaux chez le jeune et le réseau d'acteurs qui s'implique

auprès de lui. Mémoire de maîtrise. Québec : Université Laval.

■ Bourdon, S., et Charbonneau, J. 2007. Famille, réseaux et persévérance aux études collégiales. Recherche financée par le FQRSC. Sherbrooke : Université de Sherbrooke.

■ Boyd M. et Norris D. 1999. Continuer de vivre chez ses parents. Tendances sociales canadiennes, Statistique Canada — No 11-008 au catalogue.

■ Courtney M. et Barth R. (1996). "Pathways of Older Adolescents out of Foster Care: Implications for Independent Living Services". National Social Work. Jan. 96, Vol. 41 (1), pp. 75-83.

■ CPJ. Conseil permanent de la jeunesse. 2004a. Les jeunes en centres jeunesse prennent la parole! Avis, Québec : Conseil permanent de lajeunesse.

■ CPJ. Conseil permanent de la jeunesse. 2004b. Les jeunes en centres jeunesse prennent la parole! Rapport de recherche. Québec : Conseil permanent de lajeunesse.

Crawford M. et Tibury C. 2007. "A Look at Contemporary Child Welfare and Child Protection Policy and Practice". Child Protection Workers ' Perspectives on the School-to-Work Transition for Young People in Care. Australian social work. 60 (3): 308-320.

Deslauriers J-P. 1991. Recherche qualitative: Guide pratique. Montréal, Chenelière/ McGraw-Hill.

Fortin M-F., Côté J., Filion F. 2006. Les fondements et étapes du processus de recherche. Montréal-Canada : Chenelière Éducation.

Galland O. 2000. "Entrer dans la vie adulte : des étapes toujours plus tardives mais resserrées". Economie et statistique, numéro 337-338.

Gauthier M., Bernier L. et coll. 1997. Les 15-19 ans. Quel présent ? vers quel avenir ? Montréal : Institut québécois de recherche sur la culture.

Gauthier, M. 2003. "Lajeunesse au cœur des changements de la société québécoise". Dans Madeleine Gauthier (Ed.), Regard sur... Lajeunesse au Québec (les éditions de l'IQRC. Collection Regard sur la jeunesse du monde éd., (p. 9-24). Ste-Foy : Les Presses de l'Université Laval.

Gauthier, M., Molgat M. et Saint-Laurent L. 1999. Lien social et pauvreté : repérage et profil des jeunes précaires qui vivent seuls en milieu urbain. Québec : INRS- Culture et Société.

Goyette, M. et Turcotte, D. 2004. "La transition vers la vie adulte des jeunes qui ont vécu un placement : un défi pour les organismes de protection de la jeunesse" Revue Service Social. 51,(1): pp30-44.

Goyette M., Morin A., et Etienne L., 2005. "Projet Qualification des jeunes. Préparation à la vie autonome et insertion socioprofessionnelle des jeunes des Centres jeunesse". Intervenir au tournant de l'âge adulte. La revue PRISME (45) pp. 218-230.

Goyette M. 2006. Réseaux sociaux, soutiens et supports dans le passage à la vie adulte : le cas de jeunes ayant connu un placement. Thèse de doctorat, école de service social. Québec : Université Laval.

Houzel G. 2004. Lajeunesse existe-elle ? France : ANIMAFAC.

http://www.msss.gouv.qc.ca/suiets/prob sociaux/ieunesdifficulte.php. Consulté le 08 octobre 2007. Gouvernement du Québec.

Kufeldt K., Simard M. et Vachon J., 2000. S'occuper des enfants au Canada. Rapport final, présenté au programme de partenariats en développement social, développement des ressources humaines Canada. Juin 2000.

Labbé P. et Abhervé M., 2005. L'insertion professionnelle et sociale des jeunes ou l'intelligence pratique des missions locales. France : Éditions Apogée.

Lefresne F., 2003. Les jeunes et l'emploi. Paris, la découverte.

Lopez, A. et Thomas, G. 2006. "L'insertion des jeunes sur le marché de travail : les poids des origines socioculturelles". Données sociales. La société française, pp. 293-

130.

Malenfant, R., LaRue, A., Mercier, L. et Vézina M. 2002. "Précarité d'emploi, rapport au travail et intégration sociale". Nouvelles pratique sociales, 15(1), 111-130.

Marcotte, F. 2008. Programme autonomie, offert aux jeunes placés en famille d'accueil. Centre jeunesse de Québec, document de travail 2008.

Martin, M-F., Fabel A-M., Lamarre C, et coll. 2006. "Portrait des principaux indicateurs du marché du travail 1997-2005". Annuaire québécois des statistiques du travail. 2 (1), 193.

Mayer, R., et Ouellet F. 1991. Méthode de recherche pour les intervenants sociaux. Montréal, Gaétan Morin.

Mayer, R., Ouellet F., Saint-Jacques M.C. et Turcotte, D., 2000. Méthodes de recherche en intervention sociale. Montréal, Gaétan Morin.

Matte, D., Baldino, D., et Courchesne, R. 1998. L'évolution de l'emploi atypique au Québec : Ministère du travail. Gouvernement du Québec.

McClish L. 2004. La préemployabilité. Un nouveau concept d'employabilité pour les jeunes en difficulté en partenariat avec la communauté. Québec : Centre jeunesse de

Québec-institut universitaire, décembre 2004.

Molgat, M. et Charbonneau, J. 2003. "Les relations sociales". Dans Gauthier, M. (Ed.) Regard sur... Lajeunesse au Québec (les éditions de ITRC. Collection Regards sur la jeunesse du monde. Ste-Foy : Les Presses de l'Université Laval, pp. 73-89.

Nadeau F., 2000. Le passage à la vie autonome chez les jeunes ayant vécu un placement en milieu substitut. Mémoire de maîtrise. Québec : Université Laval.

OCDE. Organisation de coopération et de développement économiques 2008. List of Labour Force Statistics-Data. Consulte Iel2 septembre 2008, à l'adresse:

http://www.oecd.Org/document/33/0.3343.en 2649 33729 37523873 1 I 1 l.OO.ht mj.

Pauzé, R., Toupin, J., Déry, M., Mercier, H., Cyr, M., Cyr, F., Frappier, J.-Y., Robert, M. et Chamberland, C. 2004a. Portrait des jeunes âgés de 0 à 17 ans référés à la prise en charge des centres jeunesse du Québec, leur parcours dans les services et leur évolution dans le temps (Section 6 : Portraits des jeunes devenus adultes) : Groupe de recherche sur les inadaptations sociales de l'enfance (GRISE).

Pépin, Y. 2000. "Faut-il repenser l'insertion sociale et professionnelle? "Dans G. Fournier et Bourassa Eds.) Les 18 à 30 ans et le marché de travail. Quand la marge devient la norme... Ste-Foy : Les Presses de l'Université Laval, pp. 243-268.

Raychaba B., 1988. To be on our own no direction from home: a report on the special needs of youth leaving the care of the child welfare system. Ottawa : National Youth in Care Network.

Reid C, 2007. "The transition from state care to adulthood: International examples of best practices". Transition or Eviction: Youth Exiting Care for Independent Living. New directions for youth development. 2007, (113) : 77-88.

Rose, J. 2000. "Les jeunes et l'emploi. Questions conceptuelles et méthodologiques". Dans Les 18 à 30 ans et le marché du travail. Quand la marge devient la norme... Ste-Foy : Les Presses de l'Université Laval, pp. 83-116.

Statistique Canada. 2005. Taux de chômage selon la scolarité chez les 15-24 ans, Québec, 1990-2005 (Tableau tiré de la revue chronologique de la population active, 2005). Consulté le 27 août 2008.

Statistique canada. 2008. "Information sur la population active du 13 au 19 juillet 2008". Organisme statistique Canada, juillet 2008.

Trottier, C. 2000. "Questionnement sur l'insertion professionnelle des jeunes". Lien sociale etpolitiques-RlAC (43), pp. 93-101.

Turcotte M-È. 2008. Utilisation des services sociaux et insertion sociale des jeunes adultes avec antécédents de placement pour motif de protection. Mémoire de maitrise. Montréal : Université de Montréal.

Vultur, M. 2003. "L'insertion sociale et professionnelle des jeunes au Québec. Évolution et situation actuelle". Dans Gauthier, M. (Ed.) Regard sur... Lajeunesse au

Québec (les éditions de l'IRC. Collection Regards sur lajeunesse du monde Ed., Ste-

Foy : Les Presses de l'Université Laval, pp.57-71.

Vultur, M. 2005. "Aux marges de l'insertion sociale et professionnelle : étude sur les

jeunes "désengagés". Nouvelles pratiques sociales, 17 (2), pp. 95-109.