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(ii) Au Senegal: les Entreprises Franches d'Exoneration (EFE) et la zone Franche Industrielle I

de Dakar;

(iii) D'autres pays, dont le Togo, ont cr66 des zones tranches industrielles et d'exportation, I

et propose de nombreuses initiatives et facilit6s pour les investisseurs.

81. Toutefois, les performances toutes relatives de ces trois zones soulevent un certain nombre ■ de questions quant aux conditions pre^lables pour le succes de ces zones tranches. II faut avant tout

que certaines conditions de base soient re"unies, dont: la paix, une bonne gouvernance, une maitrise 1 de la corruption et un changement des mentality ainsi que la confiance des entrepreneurs locaux "

qui veulent investir dans leur pays.

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(c) Cadre de la concurrence industrielle: enseignements a tirer des pratiques dans les entreprises locales

82. La mise en oeuvre des programmes d'ajustement structurel et de privatisation dans les Economies sous-r6gionales a d6bouche" sur des regimes de liberalisation des ^changes et sur une (p plus grande exposition des entreprises sous-r6gionales a la concurrence exterieure. Cette tendance s'accentuera jusqu'a la fin du processus de privatisation. La mesure dans laquelle les industries

"" locales, particulierement les PME, seront competitives dans un contexte d'internationalisation m croissante, est done un aspect crucial qui touche a leur capacite de survie et de croissance dans l'avenir. Ce probleme crucial est l'objet de debats nourris, lors des reunions et rassemblements officiels ou informels. II en ressort souvent qu'il existe tres peu d1 informations sur la productive

*■ industrielle dans la sous-region. On a e*galement le sentiment que les niveaux de competence et de capacite indispensables aux entreprises pour organiser leur production de facon efficace sont extremement limites.

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„, 83. En outre, la plupart des entreprises 6voluent dans un environnement ou rinformation est limitee. II y a tres peu d'investissements etrangers directs dans les entreprises locales, ce qui r6duit les possibilites "d'apprendre en copiant" ou de faire du "benchmark" ("espionnage"), pour faire

*■ face a des entreprises competitives au niveau international dans le mSme secteur. Les possibilites

^ de formation et les services specialises de consultants sont done peu nombreux, voire inexistants, et sont hors de prix lorsqu'ils sont importes.

m 84. Dans ce contexte d'absence de sources d' informations exterieures, les entreprises africaines sont contraintes de compter presque exclusivement sur leurs efforts d1 apprentissage local afin de

"" constituer leur savoir faire technique. La chose en elle-mfime n'est pas dramatique: les efforts au

*■ niveau local se sont reviles 6tre les meilleures sources d'acquisition de savoir technique chez les industriels qui font de ('exportation a petite echelle en Asie et en Amerique Latine. Le probleme en Afrique est que les efforts consentis par les entreprises pour acquerir un savoir technique au

"" niveau local, semblent largement insuffisants compares aux besoins, ont une portee limite*e et sont

^ sporadiques au lieu d'etre soutenus. Par consequent, a defaut d'acces adequat a des sources exterieures d'apprentissage pour accrottre 1'influx de savoir-faire, les activites d'apprentissage local n'arriveront jamais a se hisser au niveau international pour les activites du mSine secteur.

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^ 85. A la lumiere de ces sombres perspectives de concurrence, il serait opportun de recommander une etude sur l'efficacite* technique des industries dans la sous-region, afin de m determiner quels sont les goulets d'etranglement et les actions politiques a entreprendre pour m accrottre I'efficacite des entreprises.

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Page40 C)Lecommerceexterieuretl'equilibrefinancierexterieurdeTAfriquede1'ouest 86.Lestableaux10et11quisuiventdonnentlasituationducommerceexterieurdelasous-regionde1'Afriquedel'Ouestainsiquedel'etat balancedesespaiementsext6rieurs.

dela Pays Benin BurkinaFaso Cap-vert odte-d'Ivoire Gambie Ghana Guinee Guinee-Bissau Liberia Mali Niger Nigeria Senegal Sierra-Leone Togo Total

Tableau1()VALEURDESIMPORTATIONS (enmilionde$EU) Importations(1990-1998) 1990 265 536 129 2098 199 1250 838 68 100 602 389 4318 1314 244 582 12932

1991 225 563 125 2103 228 1330 805 68 120 460 380 5392 1177 229 444 13649

1992 440 568 112 2324 234 1450 840 84 150 608 384 7078 1250 224 395 16141

1993 388 449 118 1982 224 1324 859 62 147 615 366 7470 967 280 179 15430

1994 431 209 109 1834 218 1580 844 55 160 327 191 7321 1065 164 222 14730

1995 788 177 105 2587 227 1688 887 60 160 526 148 4962 1380 151 186 14032

1996 790 150 101 2881 235 1937 798 63 162 585 131 13812 1509 186 155 23495

1997 743 128 97 3033 245 2114 816 68 163 655 115 18568 1332 183 130 28390

1998 786 110 93 3192 254 2307 892 19 163 736 102 24956 1352 180 109 35251

ETDESEXPORTATIONS Exportation 1990 122 152 6 3081 40 934 811 21 295 359 282 12951 762 218 268 20296

1991 127 160 6 2686 44 987 750 7 174 312 312 12188 701 222 254 18930

1992 61 113 5 2989 64 977 637 16 200 343 318 11887 673 129 275 18687

1993 128 60 6 2639 62 1064 638 13 211 360 290 9866 457 85 136 16015

1994 143 32 6 2756 58 1227 598 15 256 209 154 9378 672 97 162 15763

1995 540 23 6 3729 65 1431 757 17 256 448 137 25917 967 96 130 34519

1996 600 16 6 4378 73 1571 725 19 257 515 123 31576 1014 34 104 41011

1997 590 11 6 4698 82 1716 842 22 258 592 109 40412 930 46 83 50397

1998 654 8 6 5041 91 1874 909 24 258 680 98 51727 988 40 66 62464 Source:EstimationsapartirduManuelducommerceInternationaldelaCEDEAOcompl6t6pardessourcesnationales. a—a■—----■

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(c) Cadre de la concurrence industrielle: enseignements a tirer des pratiques dans les entreprises locales

82. La mise en oeuvre des programmes d'ajustement structurel et de privatisation dans les economies sous-re"gionales a de*bouch6 sur des r6gimes de liberalisation des exchanges et sur une plus grande exposition des entreprises sous-r6gionales a la concurrence exte*rieure. Cette tendance s'accentuera jusqu'a la fin du processus de privatisation. La mesure dans laquelle les industries locales, particulierement les PME, seront comp6titives dans un contexte d'internationalisation croissante, est done un aspect crucial qui touche a leur capacite de survie et de croissance dans l'avenir. Ce probleme crucial est l'objet de debats nourris, lors des reunions et rassemblements officiels ou informels. II en ressort souvent qu'il existe tres peu d'informations sur la productivite industrielle dans la sous-region. On a 6galement le sentiment que les niveaux de competence et de capacite indispensables aux entreprises pour organiser leur production de facon efficace sont extremement Iimit6s.

83. En outre, la plupart des entreprises evoluent dans un environnement ou 1'information est limitee. II y a tres peu d'investissements Strangers directs dans les entreprises locales, ce qui r6duit les possibilite's "d'apprendre en copiant" ou de faire du "benchmark" ("espionnage"), pour faire face a des entreprises competitives au niveau international dans le meme secteur. Les possibilit6s de formation et les services specialises de consultants sont done peu nombreux, voire inexistants, et sont hors de prix lorsqu'ils sont import6s.

84. Dans ce contexte d'absence de sources d1 informations exterieures, les entreprises africaines sont contraintes de compter presque exclusivement sur leurs efforts d'apprentissage local afin de constituer leur savoir faire technique. La chose en elle-me'me n'est pas dramatique: les efforts au niveau local se sont rev61es etre les meilleures sources d'acquisition de savoir technique chez les industries qui font de l'exportation a petite echelle en Asie et en Ame*rique Latine. Le probleme en Afrique est que les efforts consentis par les entreprises pour acqu6rir un savoir technique au niveau local, semblent largement insuffisants compare's aux besoins, ont une ported Iimit6e et sont sporadiques au lieu d'etre soutenus. Par consequent, a d6faut d'acces adfequat a des sources exterieures d'apprentissage pour accrottre 1'influx de savoir-faire, les activites d'apprentissage local n'arriveront jamais a se hisser au niveau international pour les activitds du meme secteur.

85. A la lumiere de ces sombres perspectives de concurrence, il serait opportun de recommander une etude sur refficacite* technique des industries dans la sous-re*gion, afin de determiner quels sont les goulets d'6tranglement et les actions politiques a entreprendre pour accroitre l'efficacite des entreprises.

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Tableau1()VALEURDESIMPORTATIONS (enmilionde$EU) Importations(1990-1998) 1990 265 536 129 2098 199 1250 838 68 100 602 389 4318 1314 244 582 12932

1991 225 563 125 2103 228 1330 805 68 120 460 380 5392 1177 229 444 13649

1992 440 568 112 2324 234 1450 840 84 150 608 384 7078 1250 224 395 16141

1993 388 449 118 1982 224 1324 859 62 147 615 366 7470 967 280 179 15430

1994 431 209 109 1834 218 1580 844 55 160 327 191 7321 1065 164 222 14730

1995 788 177 105 2587 227 1688 887 60 160 526 148 4962 1380 151 186 14032

1996 790 150 101 2881 235 1937 798 63 162 585 131 13812 1509 186 155 23495

1997 743 128 97 3033 245 2114 816 68 163 655 115 18568 1332 183 130 28390

1998 786 110 93 3192 254 2307 892 19 163 736 102 24956 1352 180 109 35251

ETDESEXPORTATIONS Exportations 1990 122 152 6 3081 40 934 811 21 295 359 282 12951 762 218 268 20296

1991 127 160 6 2686 44 987 750 7 174 312 312 12188 701 222 254 18930

1992 61 113 5 2989 64 977 637 16 200 343 318 11887 673 129 275 18687

1993 128 60 6 2639 62 1064 638 13 211 360 290 9866 457 85 136 16015

1994 143 32 6 2756 58 1227 598 15 256 209 154 9378 672 97 162 15763

1995 540 23 6 3729 65 1431 757 17 256 448 137 25917 967 96 130 34519

1996 600 16 6 4378 73 1571 725 19 257 515 123 31576 1014 34 104 410U

1997 590 11 6 4698 82 1716 842 22 258 592 109 40412 930 46 83 50397

1998 654 8 6 5041 91 1874 909 24 258 680 98 51727 988 40 66 62464 Source:EstimationsapartirduManuelducommerceInternationaldelaCEDEAOcompetepardessourcesnationales. mmm—m■—mm-■T—m wmwww-^JWmP

Tableau11:BALANCECOMMERCIALE COUNTRY B6nin BurkinaFaso Cap-vert C6te-d'lvoire Gambie Ghana Guin6e Guinea-Bissau Liberia Mali Niger Nigeria Senegal Sierra-L^one Togo Total

1990 -143 -384 -123 983 -159 -316 -27 -49 -195 -243 -107 8633 -552 -26 -314 7368

1991 -98 -403 -119 583 64 -373 -55 -47 54 -148 -68 6796 -476 -7 -190 5513

1992 -379 -455 -107 665 -170 -473 -204 -77 50 -265 -66 4809 -577 -95 -120 2536

1993 -260 -389 -112 657 -162 -260 -220 -46 64 -255 -76 2396 -510 -195 -43 589

1994 -288 -177 -103 922 -160 -353 -246 -42 96 -118 -37 2057 -392 -67 -60 1032

1995 -248 -154 -99 1142 -162 -257 -130 ■43 96 -78 -11 20955 ^13 -55 -56 20487

1996 -190 -134 -95 1497 162 366 73 -44 95 -70 -8 17764 ^95 -152 -51 17516

1997 -153 -117 -91 1665 -163 -398 +26 -46 95 -63 -6 21864 -402 -137 -47 22007

1998 -132 -102 -87 1849 -163 ^33 17 -47 95 -56 -4 26771 -364 -140 -43 27213 Sources:ManuelducommerceinternationaldelaCEDEAO. Tableaudeborddel'6conomieivoirienne:Aout1997. PointconjoncturelauB6nin,Septembre1997. Perspectivestriennalesprojectionsmacro-economiquesetfinancieresauSenegal,Aout1996. "FederalofficeofstatisticsreviewoftheNigeriaEconomy,July1997". "TheStateoftheGhanianEconomyin1996(ISSER)". Cadragemacro-£conomiqueenGuinee,Aout1997:MinistereduPlanetdelacooperation. "Summaryofrecentmacro-economicperformance:Sierra-LeonedocumentSL/Framework1991-1996. RapportdemissiondeMrTomaMakannah.

Tableau N°12 EVOLUTION DE LA BALANCE DES PAIEMENTS COURANTS

(en millions de $ EU)

Ann6cs Pays

1995 1996 1997 1998 Observations

1-Benin 36 -40 -20 -22,12 Estimations a partir de donnees tiries (i) dy TOPE

b6ninois (u) des documents BIRD, Edition 1995 sur les inficateurs du devdoppement africain et (Ui) du document BIRD sur le developpement dans le Monde, Edition 1997.

2- Burkina faso - 6,8 -66,8 -80,51 - 56,28 Estimations a partir de donndcs puisnes CO du tableau de bord de 1'Economic burkinab" « (ii) du document BIRD sur les indicators de dfeveloppement africain, Edition 1995.

3- Cap-vert - 33,76 -62,12 -114,31 - 210,33 Estimation s'appuyant sur des donn£es tirfes du document BIRD sur les indicateurs du deVeloppement africain, Edition 1995.

4 - Cotc-d'Ivoire - 207,4 - 759,6 -1065 - 1493,1 Estimations basees sur des donnies tir£es du document de source nationale offitielle intitule" :

"Cote d'lvoire •statistiques macro-ecooomiques, section sur les comptes nationaux".

5- (iambic 13,9 15,5 17,2 Estiamtions a partir de donne"es lirfes des documents

BIRD CO sur les indicateurs du deVeloppement africain, Edition 1995 et Cu) sur le diveloppemcnt dans le monde, Edition 1997.

6- Ghana -414 -601 -873 - 1267

Estimations a partir de donates tirfes des documents BIRD CO sur les indicateurs du deVeloppement africain, Edition 1995 et (ii> sur le ddveloppcment dans le monde, Edition 1997.

7-Gmnee -184,1 - 139,1 -73,4 -85,2 Estimations a paitir de donates tiroes du document de

"cadrage £conomique : Mise en oeuvre du cadre des de"penses a moyen terme CDMT, Aout 1997

X- (iiiin^c-Bissau -41 12 -4 Estimations a partir de donnics tirees (i)du document

BIRD sur les indicateurs de developpenient dans le Monde, Edition 1997.

9- Liberia

10- Mali -371 -332 -297 -265 Estimations basics sur des donnces provenant

"Domaines prioritaires/Ageoces du systeme des Nations-Unies.' Ce document reprenant plusieurs sources documentaires nationales.

11 - Niger 3,4 -7,9 -0,70 0,1 Estimations bas6es sur des donnees provenant du

document "Balance des paiements de la Rgpublique du Niger", Edition 1995.

12- Nigeria -510 -481,8 - 455,3 - 430,3 Estimations basdes sur les documents BIRD Editions

1995 et 1997 respectivement et relatifs CO aux indicateurs de dfvdoppement africain et (xi) au d£veloppement dans le Monde.

13- 106,6 171,6 173,2 188,6 Document de perspectives triennales Projections

macro-economiques et financieres (1997-1999), Edition du 29-8 1996.

14- Sierra-Lcone -4,44 -5,76 -5,35 -4,96 Document SLTRAMEWORK 1996.

5^ Togo -57 -56,3 - 55,66 - 54,99 Estimations a partir des deux documents BIRD rapd£s

plus haul.

Afrique dc I'Quest - 1783,30 - 2339,10 - 2855,5 - 3682,4

fr1t1tii1ii Tableau13:L'EVOLUTIONDESTERMESDEL'ECHANGEENAFRIOUEDEL'OUEST (BASE100EN1987) Indicateurs pays B£nin BurkinaFaso Cap-Vert Cote-d'Koire Gambie Ghana Gmnee Grinee-Bissau Liberia Mali Niger Senegal Sierra-Leone Togo Sous-region Afriquede1'Ooest

1980 111 61 100 79 134 155 30 91 57 91 110 95

1985 120 80 100 96 92 92 95 106 93 97 98 106

1986 106 106 90 100 100 103 103 113 82 95 88 102 105 108

1987 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

1988 109 109 106 100 93 98 95 88 86 101 94 92 115 101

1989 98 98 119 100 79 90 81 99 81 101 77 102 106 104

1990 105 105 112 99 71 97 76 100 76 103 72 103 99 106 94

1991 111 111 107 104 65 96 78 94 84 97 71 98 108 104 94

1992 100 100 113 102 69 96 73 83 163 87 71 102 101 105 97

1993 100 100 104 96 67 96 65 78 136 84 66 101 97 98 91

1994 108 108 112 96 67 96 74 74 118 86 64 104 97 96 92

1995 117 117 110 95 65 97 72 69 134 83 62 104 95 94 91

1996 126 126 109 95 63 98 70 65 151 79 60 105 94 93 91

1997 136 136 107 94 62 98 68 61 171 76 58 105 92 91 90

1998 147 106 94 60 99 ■67 57 193 73 56 105 91 89 90

Tauxaonuelmoyen depuis 75/84 -0,3 -0,7 7,7 -5,6 -5,6 -1,1 5 1,7 6,7 -1,3 3,6 -2,1

85/89 -4,7 8,8 -0,1 -0,8 -0,2 -3 -5 -3,7 -1,9 -0,9 0,5 3,3 -1,3

90- 0,8 -1,4— -0,5 -2,6 0,8 -2,ti -6,4 13,1 -4,1 -3,2 0,3 -1,7 -1,8 -0,70 Source:estimationsfaitesapartirdesdonn&spertinentestiroesdudocumentdelaBIRD,Edition1995,surlesindicateursdudeVeloppementafricain.

87. II apparait ainsi au tableau n°10 que le volume des echanges commerciaux pour l'ensemble des quinze pays de la sous region ressort a $ E.U 78787 millions en 1997 (dont $ E.U 50397 pour les exportation) contre $ E.U 64506 millions (dont $ E.U 41011 millions d'exportations) en 1996 ; soit par rapporta sa performance de 1996, un accroissement de $ E.U 14281 millions ou un taux d'accroissement de 22,1 pour cent. Les pr6visions pour 1998 indiquent un montant global de

$ E.U 97715 millions (dont $ E.U 62464 millions pour les exportations).

88. Le tableau n°ll affiche quant a lui un solde cr&liteur de la balance commerciale : $ E.U 17516 millions . $ E.u 22007 millions et $ E.U 27213 millions respectivement en 1996,1997 et 1998. Soit par rapport a 1996, une progression de 25,6 pour cent en 1997. ($ E.U 4491 millions).

Une telle performance est essentiellement due aux bons re"sultats enregistr6s par le commerce ext&ieur de la Republique Federate du Nig6ria (solde de $ E.U 17764 millions, $ E.U 32678 millions et $ E.U 26771 millions respectivement en 1996,1997 et 1998 ; et dans une moindre mesure par les pays suivants : Cote d'lvoire ($ E.U 1497 millions, $ E.U1665 millions et $ E.U 1849 millions et Liberia ($ E.U 95 millions en 1996, 1997 et 1998 ). Notons enfin que les douze autres pays ont tous leurs balance commarciales deficitaires : - $ E.U 1840 millions. - $ E.U 1597 millions et $ E.U 1502 millions respectivement en 1996, 1997 et 1998.

89. La bonne performance enregistree au niveau du solde de la balance commerciale de la sous-region n'est malheureusement pas suffisante pour assurer un solde cre"diteur a la balance des paiements. En effet le solde de la balance des paiements courants ressort a - $ EU 2855,5 millions en 1997 contre respectivement - $ EU 3682,4 millions et $ EU 2339,1 millions en 1998 et 1996 (voir tableau n°12 relatif a la balance des paiements courants). Ce solde d6biteur qui est l'expression d'une economie sous-regionale relativement competitive par rapport a I'ext6rieur, confirme la tendance d6flationniste observed aussi bien au niveau de l'indice g6ne*ral des prix a la consommation qu'a celui des changes dans la sous-r6gion. C'est done une economie sous-re*gionale qui a un fort potentiel pour une relance plus forte de ses activite"s.

90. La structure du commerce ext6tieur de la sous-r6gion se caracterise : (i) a 1'importation, par une predominance des produits manufactured (finis ou semi-finis) ; contre (ii) a 1'exportation soit par celle des produits agricoles (cafe*, cacao banane, ce"reales...etc) soit par la primaute" des ressources minieres (hydrocarbures, metaux ...etc).

91. Notons en outre que pour l'ensemble de la sous-r6gion (cf Tableau n°13) les termes de 1'echange se sont d6te"riore"s de -0,7 pour cent en moyenne par an depuis 1990. Toutefois ce radio serait sensiblement plus mauvais (-13,8 pour cent) si Ton y exclue la Guin6e-Bissau dont le gain en termes de 1'echange pour cette p6riode a e"te" exceptionnellement Sieve" (+ 13,1 pour cen. La solution forte et durable a une telle situation est bien entendu (i) une transformation sensible de nos exportations primaires actuelles en y introduisant plus de valeur ajout6e locales et (ii) la mise en oeuvre d'un programme realiste (tenant compte des avantages comparatifs) de substitution aux importations tout ceci se faisant a travers la cooperation et 1'integration 6conomique sous-r6gionale et r6gionale.

m

m

m

mm m

m

M

D Dette exterieure et investissements directs :

92. Globalement la dette exte"rieure de la sous-r6gion ressort a $ EU 76457,1 million en 1996, contre $ EU 79515,3 million en 1997 et $ EU 82696 million prevu pour 1998. (cf Tableau 14.) 93. L'examen de la performance dans la gestion de la dette exte"rieure de la sous-re"gion indique : (i) une amelioration de sa solvability entre 1996 et 1997 puisque ce ratio ressort respectivement a 1,86 et 1,58 ; contre une provision de 1,32 pourl998.

(ii) une legere decrue du ratio de liquidite qui passe de 0,12 en 1996 a 0,1 et 0,08, respectivement pour 1997 et 1998.

94. Par ailleurs il est a souligner le fait que la sous-r6gion est moins performante en terme d'attraction des investissements directs ; en effet le total de cet indicateur ressort a seulement $ EU 1546 million en 1996 contre $ EU 1727 million et $ EU 2050 million respectivement en 1997 et 1998. (cf tableau A15). Or la croissance significative de 1J investissement direct Stranger qui est une source d'investissement non ge'ne'ratrice de dette exterieure a 6te de"terminante dans l'6mergence des nouvelles nations industrialists d'Asie et du Pacifique.

95. II est des lors urgent que ce cre*neau soit a l'avenir exploite", notamment dans le cadre des programmes de conversion de la dette exte"rieure.

m

*

^^^^^^^ TableauA14:INDICATEURSDEGESTIONDELADETTEEXTERIEURE. Pays Divers 1.B6nin 2.BurkinaFaso 3.Cap-Vert 4.C6te-d'Ivoire 5.Gambie 6.Ghana 7.Guinee 8.Guinea-Bissau 9.Liberia 10.Mali 11.Niger 12.Nigeria 13.Senegal 14.Sierra-Leone 15.Togo EnsembleAfrique del'Ouest

1989 1203 717 127,7 14821 337,9 3397 2175 604,9 1685 2159 1564 30122 3269 1088 1184 64454,5

Totaldeladetteexterieure(enmillion$EU) 1990 1245 834 135,3 17259 369,3 3873 2476 7121,1 1849 2502 1793 33440 3731 1206 1286 72710,7

1991 1364 967 135 18174 383,2 4371 2622 764,2 1954 2618 1565 33527 3554 1303 135 74655,4

1992 1407 1040 142,1 18547 403,4 4499 2648 773,9 1923 2623 1580 29019 3634 1313 1352 70904,4

1993 1479 1117 149,4 19701 425,4 4882 2848 802,4 1957 2656 1614 30699 3766 1452 1291 74209,2

1994 1636 1128 179,7 17395 421,3 5463 3108 858,7 2056 27796 1566 33519 3659 1532 1485 76775,7

1995 1646 1267 216,3 18952 425,6 5874 3242 894 2127 3066 1633 35005 3845 1226 1486 80904,9

1996 76457,1

1997 79515,3

1998 82696

Observations 1)Ratiodesolvabilit6: c'estletotaldeladette exte'rieurerapports'autotal desexportations; ceratioestestimdpourla sous-r6giona1,58en1997 contre1,86et1,32 respectivementen1996et 1998. 2)Ratiodeliquidity,c'est lerapportservicesdela detteautotaldes exportations:Uestestim6 pourlasous-regiona0,12 en1996contre0,1en1997 et0,08en1998. SourceNosestimationsbashessurlesdonnees,tirSesdudocumentBIRD"GlobaldevelopmentFinance",1997. I'....3ft...Ji""™:!

iIitIiiitr1iji1if1iIt1ift1I111 TableauA14(suite)INDICATEURSDEGESTIONDELADETTEEXTERIEURE. Divers Pays 1.Blnin 2.BurkinaFaso 3.Cap-Vert 4.C6te-d'Ivoire 5.Gambie 6.Ghana 7.Guine'e 8.Guine'e-Bissau 9.Liberia 10.Mali 11.Niger 12.Nigeria 13.S6ne~gal 14.Sierra-Leone 15.Togo EnsembleAfrique del'Ouest

1989 26 39 6,6 1076 23,5 455 116 11,7 6 67 122 2118 382 5 91 4544,8

1990 38 34 5,7 1262 37,7 370 169 8,9 3 65 99 3336 325 16 86 5855,3

1991 31 46 8,7 1280 31,1 302 136 8,1 17 31 108 2945 315 14 55 5327,9

Totaldek 1992 28 33 11,2 1160 29,6 321 87 9 1 44 53 3749 210 35 37 5807,8

idetteext6rieure(enmillion$EU) 1993 32 38 5,5 1094 28,4 310 84 5,1 22 43 91 1491 120 31 28 3423

1994 41 44 6,4 1244 31,7 367 99 9,9 15 127 67 1872 223 158 24 4329

1995 49 48 5,8 1046 25,3 370 181 16,1 2 80 58 1571 296 83 30 3861,2

1996 4783

1997 4830,8

1998 4879,1

Observations 1)Ratiodesolvability: c'estletotaldeladette ext£rieurerapportsau totaldesexportation; ceratioestestimgpourla sous-regiona1,58en1997 contre1,86et1,32 respectivementen1996et 1998. 2)Ratiodeliquidity,c'est lerapportservicesdela detteautotaldes exportations:ilestestime* pourlasous-regiona0,12 en1996contre0,1en 1997et0,08en1998. Source:Nosestimationsbaseessurlesdonnees,tir6esdudocumentBIRD"GlobaldevelopmentFinance",1997.

Tableaun°15:INVESTISSEMENTSDIRECTSRE^US(ENMILLION$EU) Annees Pays 1-Benin 2-BurkinaFaso 3-Cap-Vert 4-Cote-d'Ivoire 5-Gambie 6-Ghana 7-Guine*e 8-Guin£e-Bissau 9-Mali 10-Niger 11-Nigeria 12-Sen6gaJ 13-Sierra-Leone 14-Togo EnsembleAfriquede l'Ouest

1990

i

48 - 15 18 - -7 41 588 57 32 18 810

1991 1 16 10 20 39 - -4 15 712 -8 8 6 823

1992 -1 -231 6 23 20 - -8 56 897 21 -6 - Ill

1993 3 88 11 125 3 - -20 -34 1345 -1 -7 - 1513

1994 2 27 10 233 - - 45 -11 1959 67 -4 - 2328

1995 10 19 8 107 1 - - 7 2201 32 - - 2385

1996 - 11 120 24 - - 1391 - - - 1546

1997 1727

1998 2050

Nosestimationsbas£essur desdonne'esprovenantdu documentFMI,Annuaire statistiquedelabalancedes paiements"Edition1997. f=l

I,. -....

m

m E- LES TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS

m

m 96. Selon le tableau 16 qui suit, les transports et communications dans la sous region de m V Afrique de l'Ouest representent en 1997 6,2 pourcent de son PIB aux coiit constants des facteurs;

contre 6,2 pourcent en 196 et une prevision identique pour 1998. Les pays de la sous region m enregistrent une proportion 61evee des activities de transports et communications sont la Gambie

* (17,9 ; 17,4 et 18,4 respectivement); le Togo (10,3 ; 10,1 et 10,6); le Sen6gal (9,3 ; 9,4 et m 9,1); le Liberia (9,1;8,8 et 9,4) et la Cote d'lvoire (8,9 ; 8,8 et 9). Ceux ayant une proportion

plus faible detant, le Benin, le Burkina Faso et le Cap-vert: entre 2,2 et2,9.

m

m 97. II est a souligner d'autre part que les activites des secteurs transports et communications dans la sous-region ont decru entre 1996 et 1997, passant d'environ 1446 millions de $ E.U en 1996 a 1194 millions de $ E.U en 1997, contre une provision de 1096 millions de $ E.U pour

•■ 1998 ; c'est a dire une decrue de 17,5 pourcent entre 1996 et 1997 contre 8,2 pourcent de 1997

m a 1998.

m 98. Quand a la contribution de ces secteurs transports et communications a la croissance m ecomique elle est relativement faible et stable (0,10 pourcent) pendant cette p6riode

"" 99. Une telle performance quantitative et globale ne saurait toutefois occulter le role majeur

•■ que jouent les transports et communications dans tout processus de d6veloppement:

(i) desenclaver les regions reculees pour en favoriser la transformation des ressources ;

« (ii) integrer physiquement les marchds nationaux dans un ensemble sous-regional et national plus vaste en vue d'une meilleure allocation des resources ce qui est generateur d'importantes economies d'echelle ;

■•■

m (iii) favoriser la globalisation des Economies et notamment le transfert de la technologie vers les regions pauvres.

m 100. Anisi en 1996pour le Nigeria par exemple : (i) le nombre de passagers par voie aerienne domestique a 6te de 156.000 (soit 116 millions de passagers/km) ont ete" achemines sur le plan

"" local 837 tonnes de fret (516.000 tonnes/km) et 39.000 T /km de courriers postaux au plan

*■ international pres de 70.000 passagers ont utilise des vols internationaux, (soit 166 000 de passagers / km) ; 34.000 Tonnes / km de courriers postaux ont 6te traite*s.

* 101. Au plan des liaisons maritimes et fluviales 10 millions de Tonnes de marchandises m (hydrocarbures exclusives) ont 6te acheminees dans ce pays en 1996.

102. Le transports ferroviaire Nig6rian a 6coul6 en 1.784.000 passagers (soit 170 millions de tM passagers / km) contre 114.000 Tonnes / km de marchandises en 1996.

m

Tableau n°16: PERFORMANCE DES TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS DE LA SOUS -REGION DE LAFRIOUE DE L'OITEST.

Annies 1. Bdnin :

a) pan du secteur dans Ie PIB constant:

ai (%)

aii (en million FCFA)

b) Contribution du secteur a la croissance.

2. Burkina Faso ai(%)

aii (en million FCFA) b) (%)

3. Cap-Vert ai (%)

aii (en million Peses) b(%)

4. C6te-d'Ivoire:

ai(%)

aii (en million FCFA) b(%)

5. Gambie ai(%)

aii (en million Dalusi) b(%)

6. Ghana ai(%)

aii (en million Cedis) b(%)

7. Guine'e : ai(%)

aii (en million FCFA) b(%)

8. Guinde-Bissau:

ai(%)

an (en million FCFA) b(%)

9. Liberia ai(%)

aii (en million $) b(%) Estimations sur base des donates tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donne'es tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donndes tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donne'es tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donndes tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donndes tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donndes tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donndes tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

til

m

m

m

Tableau n°16 (suite) : PERFORMANCE DES TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS DE LA SOUS -REGION DE L'AFRIOUE DE L'OUEST.

tat

aii (en million FCFA)

b(%) 11. Niger:

ai (%)

aii (en million FCFA)

b(%) 12. Nigeria : ai(%)

aii (en million de Naira)

13. Seagal ai (%)

aii (en million FCFA)

b(%)

14. Sierra-Leone : ai(%)

aii (en million Leone)

b(%) 15. Togo:

ai (%)

aii (en million FCFA) b(%)

Sous-region Afrique de l'Ouest

aii (en million $ us) Estimations sur base des donn&s tir&s des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donn£es tir6es des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donndes tirdes des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donn6es tirees des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donnfies tir6es des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

Estimations sur base des donntes tire~es des comptes nationaux de la CEDEAO Edition 1995.

m