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Sans qualification. 8

Dans le document LIVRE TROISIÈME. (Page 46-50)

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II.

SansPrésumés dansPrésum

fortune.

a

l'aisance 7 5

1 60

i

riches.

3g

274

L'administration fut autorisée par le Conseil à donner à ce tableau toute la publicité qu'elle

jugerait

(1) On comprenait sous la dénomination commune d'hommes de

loi, les avocats et les avoue's; et sous celle d'oiffciersdesanté, les

médecins

et

leschirurgiens.

convenable. Un mois après, elle rendit compte qu'il

avait été délivré une ordonnance de cinq mille francs

à compte sur les traitemens. C'était environ la cin-quième partie d'un mois

(r).

Le Conseil décida, à

l'unanimité, qu'aucun de ses membres ne partici-perait à la répartition de cette somme, qui serait em-ployée tout entière en faveur des agens ou élèves les plus indigens, et pour les besoins les plus

pres-sans de l'Ecole. Ce trait rappelle celui du voyageur patriote

(2), qui,

sur un navire dont la provision d'eau était presque épuisée, se privait d'une partie de

sa ration, déjà insuffisante, pour en arroser la plante précieuse destinée à augmenter la richesse d'une co-lonie française.

Le sixième cahier du Journal parut vers le milieu d'août. Les soixante premières pages sont occupées par les discours prononcés dans la séance d'ouver-ture. Les Mémoires, au nombre de

neuf,

sont de

Lagrange, Laplace, Monge, Prony, Hassenfratz,

Prieur,

Neveu et Lermina. Le Conseil fit déposer,

dans chaque salle d'étude

,

la collection du Journal,

avec un exemplaire de la Théorie des Fonctions ana-lytiques de Lagrange et de la Philosophie chimique de Fourcroy. Quelques travaux intéressans furent faits

cette année dans les laboratoires de l'Ecole. Nous citerons des expériences d'Hassenfratz sur la combus-tion de vingt-quatre différens charbons dans le

calo-rimètre

,

celles de Guyton de Morveau sur la

com-(1) Ces cinq mille francs furent payes par la trésorerie en monnaie de billon, sur laquelle il y eut une perte de plus de deux cents francs.

(1) Il se nommait Declieux. Voyez l'article Café du Dictionnaire d'Histoire naturelle de Valmjnt de Bomare.

bustion

du diamant,

et celle de la conversion

du

fér-doux en aciér fondu par le diamant. Les

procès-.ver-baux de ces

expériences

furent insérés aux registres

du ConseiL Les diamans provenaient

du

cabinet de

minéralogie de

l'Ecole

Polytechnique.

LEYConseil, sur

la

demande des examinateurs

d'ad-mission, s'était occupé, dans le courant de

l'année,

de

dresser un programme très-détaillé des connais-sances exigées des candidats. Mais, ce

travail

ne

pou-vant être publié assez

tôt

pour « que les candidats

« fussent

détournés,

dès

le

commencement, des

« fausses routes que l'ancienne routine leur avait

tra-«

cées, et qu'il leur restât le temps nécessaire pour

« être ramenés aux vrais principes de l'instruètion

« exigée,

»

on résolut de s'en

tenir,

pour cette fois

encore,

à l'énoncé succinct du programmé des

der-niers examens

(page i55),

en y ajoutant 10 à

l'a-rithmétique,

la théorie des logarithmes; 2"

à

l'al-gèbre, la démonstration du Binome de Newton

;

à

la trigonométrie rectiligne;

qu'elle

serait démontrée synthétiquement avec des applications à la résolu-tion des triangles par les logarithmes; 4i1 aux

élé-mens de la

statique,

la théorie des machines simples.

Le Conseil, en soumettant ce programme au ministre, lui fit connaître son vœu unanime pour que les

can-didats ne fussent examinés que sur les seuls objets qui

s'y trouvaient indiqués. Ceci fait soupçonner qu'il y avait, sur ce

point,

une différence d'opinion entre le

Conseil etquelquesuns au moins des examinateurs.

Re-lativement à l'époque des concours, le ministre ayant refusé son consentement à la proposition de faire coïncider le commencement de l'année scolaire avec

celui de l'année républicaine, qui avait lieu le 23

sep-tembre, le Conseil avança d'un mois l'ouverture des examens, afin que les cours pussent être ouverts un

mois plus tôt que les années précédentes. Le refus du ministre est motivé sur ce qu'il est « nécessaire de

« lier sans

interruption

l'enseignement des Ecoles

« centrales avec l'examen pour l'admission à l'Ecole

« Polytechnique. m Quarante-trois élèves furent admis

dans les services publics. Cent vingt candidats les

remplacèrent à l'Ecole.

A la suite des examens intérieurs, une conférence eut lieu, comme l'année

précédente,

entre les

mem-bres du Conseil et les examinateurs, pour discuter le mode et l'étendue de chacun des cours pendant l'année qui allait s'ouvrir. Après en avoir formé le

tableau

,

dont nous parlerons plus

loin,

il fut arrêté

:

i°. Qu'il serait pris les mesures les plus efficaces

pour que les élèves eussent le temps nécessaire pour

travailler

avec succès aux mathématiques;

2°. Que les répétitions (de mathématiques),

tantdela

part des chefs de brigade que de celle des

répétiteurs,

seraient recommandées et surveillées, comme un des

plus puissans moyens d'assurer les succès

des

élèves

;

3°. Que les instituteurs d'analyse et de mécanique seraient invités à donner des cours plus élevés pour

les élèves les plus forts qui voudraient en profiter

;

que ces cours auraient lieu une fois par décade, et ne seraient point obligatoires pour les élèves

;

4°. Que, au moyen de ces cours particuliers,

l'in-struction de l'analyse, en général, serait rabaissée à la portée du plus grand nombre des élèves.

5°. Que l'instituteur de mécanique rédigerait son

programme d'enseignement de manière à le

rendre

complet, quant à l'exposition

désprincipes

fondamen-taux

,

et cependant plus élémentaire que les années

précédentes

:

les théories difficiles devant faire partie

de son cours de perfectionnement,

qu'il abrégerait

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