• Aucun résultat trouvé

II. LES RÉPONSES DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE : EXEMPLES DES PROCESSUS MORPHOGÈNES DES

2. Des riverains préparés aux lahars ?

6XU FHV GLIIpUHQWV HVSDFHV R OD YXOQpUDELOLWp HVW pOHYpH FRPSWH WHQX G¶XQ QLYHDX GH YLH SDUIRLVWUqVGpSHQGDQWG¶XQTXRWLGLHQFRQWUDLJQDQWOHULVTXHOLpDX[ODKDUVHX[-mêmes est-il bien perçu par les riverains des rivières du Merapi ? Afin de répondre à cette question, une enquête par TXHVWLRQQDLUHDpWpUpDOLVpHHQGpFHPEUH/¶REMHFWLIHVWGHIRXUQLUGHVGRQQpHVTXDQWLWDWLYHVVXU la manière dont les habitants du Merapi perçoivent les lahars, au moment où les premiers événements commençaient à se dérouler. Ce questionnaire a valeur de diagnostic devant permettre de déterminer si OHVKDELWDQWVGX0HUDSLFRQQDLVVHQWFRQYHQDEOHPHQWO¶DOpDODKDUHWVHVLPSDFWVSRWHQWLHOV LGHQWLILpV ci-dessus et au chap. 3). En dépit de la méfiance de certains chercheurs concernant les enquêtes de FRQQDLVVDQFHGHO¶DOpDHWGHperception du risque *DLOODUG OHFKRL[GHFHWWHPpWKRGHV¶DYpUDLW QpFHVVDLUH SRXU SRXYRLU FRPSUHQGUH OD PDQLqUH GRQW OHV SHUVRQQHV PHQDFpHV FRPSUHQQHQW O¶DOpD auquel elles sont exposées.

2.1 Résultats du questionnaire

Les questionnaires ont été adressés à 630 SHUVRQQHVkJpHVGHjDQVG¶KRPPHVHW 43% de femmes, vivant dans 20 communes (desa VLWXpHVjSUR[LPLWpGHVULYLqUHVVXVFHSWLEOHVG¶rWUH traversées par des lahars (voir chap. 2 ; détail en annexe D.1). À quelques exceptions près qui seront GLVFXWpHVSOXVEDVODPDMRULWpGHVSHUVRQQHVFRQQDvWFRUUHFWHPHQWO¶DOpDODKDUGHVUpSRQGDQWV GRQQHQW OD GpILQLWLRQ OD SOXV FRUUHFWH G¶XQ ODKDU TXHVWLRQ   WDQGLV TXH % en proposent une définition incomplète (oubliant de citer le transport de blocs et de débris). Concernant les impacts des lahars (questions 7, 8, 9, 10), près de 75% des personnes sondées apportent de bonnes réponses ; le pourcentage de ceux qui ignorent la réponse demeure très bas (< 1%) sauf pour la question 8 (« les lahars peuvent-ils détruire les maisons ? ») où ce taux atteint 4,2%. Il existe une perception assez

157 mitigée du danger lié aux lahars (question 3). Un tiers des répondants déclare ne pas en avoir peur du tout (33,6 %), mais un autre tiers les redoute (35,7%), tandis que ceux qui les craignent beaucoup ne UHSUpVHQWHQWTXH'DQVO¶HQVHPEOHOHVODKDUVUHSUpVHQWHQWXQGDQJHUSRXUPRLQVGHODPRLWLpGH O¶pFKDQWLOORQ ; la perception demeure cependant WUqVYDULDEOHHQIRQFWLRQGHVVLWHVG¶HQTXrWH

(QUHYDQFKHO¶XQHGHVTXHVWLRQVjODTXHOOHOHVUpSRQVHVRQWpWpSDUWLFXOLqUHPHQWKRPRJqQHV VXU O¶HQVHPEOH GHV FRPPXQHV LQYHVWLJXpHV HVW FHOOH FRQFHUQDQW OD YLWHVVH G¶pFRXOHPHQW GHV ODKDUV (quesWLRQ   /D WRWDOLWp GHV UpSRQGDQWV V¶HVW UpYpOpH LQFDSDEOH G¶HVWLPHU MXVWHPHQW XQ RUGUH GH grandeur V¶HQpORLJQHQWPrPHHQWLqUHPHQWHWVHXOVVRQWOpJqUHPHQWSOXVUpDOLVWHV(Q effet, la vitesse des lahars au Merapi est très rarement supérieure à 7 m/s (25 km/h), ce qui invalidait de facto les possibilités de réponse 2, 3 et 4. Cette exagération des vitesses est très certainement due au IDLWTXHOHVSHUVRQQHVDORUVLQWHUURJpHVGDQVOHVFHQWUHVG¶pYDFXDWLRQQ¶DYDLHQWSDVSXHQFRUHYRLUGHV laKDUVDXWUHPHQWTX¶jODWpOpYLVLRQRXVXULQWHUQHW

'DQV O¶HQVHPEOH OHV UpVXOWDWV GH FH TXHVWLRQQDLUH PRQWUHQW TXH OHV FRQQDLVVDQFHV fondamentales sur les lahars sont assez convenables malgré quelques idées reçues ; en revanche, la perception du danger, quH FH VRLW HQ WHUPHV GH SHXU LQVSLUpH SDU O¶DOpD RX ELHQ HQ WHUPHV GH connaissance des GpJkWVSRVVLEOHVGHPHXUHWUqVYDULDEOHVHORQOHVVLWHVG¶HQTXrWHV Figure 57).

2.2 Variabilité entre sites : une inégale perception du danger au Merapi 2.2.1 /HVFRPPXQHVGHO¶RXHVWGXYROFDQ

Les réponses de chaque commune (desa) au questionnaire traduisent une distinction essentielle entre les versants ouest et sud. Les desa situés aux abords des rivières Senowo, Pabelan, Blongkeng et Putih ont tous montré une excellente maîtrise des impacts liés aux lahars, avec 100% de bonnes réponses systématiques aux questions 6 à 10 (Figure 57, détail annexe D.1  /¶HQVHPEOH GHV répondants de ces desa est parfaitement averti des conséquences dangereuses des lahars : les personnes TXLRQWUpSRQGXjO¶HQTXrWHVDYHQWTXHOHVODKDUVFLUFXOHQWGDQVOHOLWGHVULYLqUHVPDLVDXVVLTX¶LOV peuvent déborder, et causer des dommages sur les maisons, les ponts et les routes. En revanche, les définitions données au terme lahar sont de qualité inégale, mis à part dans le desa Sumber, situé le long de la Senowo, où 100% des répondants ont été capables de donner la définition attendue. À Bringin, le long de la Blongkeng, les définitions ont été plus fautives puisque 50% omettent de mentionner la présence de blocs transportés par les flux, et personne ne cite la présence de débris RUJDQLTXHV YpJpWDX[QRWDPPHQW 'DQVOD6HQRZRHWGDQVOD3XWLKTXLRQWVXELGHVODKDUVMXVTX¶au début des années 2000, la totalité des répondants déclare avoir peur des lahars. On y sent la persistance G¶XQHFUDLQWHTXLVHPEOHDYRLUOpJqUHPHQWGLVSDUXOHORQJGHOD3DEHODQHWGHOD%ORQJNHQJROHV GHUQLqUHVRFFXUUHQFHVGHODKDUVGDWHQWG¶LO\Dau moins 40 ans. Dans les communes situées le long de ces deux rivières, personne ne déclare « avoir très peur » des lahars, mais un grand nombre (> 70% dans la Pabelan) a tendance à sous-HVWLPHUOHGDQJHU&¶HVWOjpJDOHPHQWTXHOHVGpILQLWLRQVGHODKDUV ont été les moins convaincantes. Cependant, les répondants du versant occidental semblent globalement bien préparés aux lahars  OHV SURFHVVXV OHV FRQVpTXHQFHV HW OD SHUFHSWLRQ GH O¶DOpD révèlent une certaine familiarité avec ce type de phénomène.

2.2.2 Les communes du sud du volcan

¬O¶LQYHUVHOHVFRPPXQHVGXVXGGX0HUDSLDSSDUDLVVHQWEHDXFRXSPRLQVELHQSUpSDUpHVDX[ lahars, notamment celles situées le long de la Bebeng (sud-ouest du volcan), de la Boyong et de la Kuning (sud du volcan). Dans ces trois cas de figure, les répondants se sont systématiquement trompés dans leur appréciation des impacts liés aux lahars (Figure 57 &RQWUDLUHPHQWDX[VLWHVGHO¶RXHVWR les réponses étaient unilatéralement les bonnes pour la totalité des répondants, les communes du sud

158

montrent une connaissance moindre des caractéristiques des lahars, mis à part des taux maximaux de bonnes réponses à la question 6, suggérant que les habitants savent que les lahars circulent le long des FRXUV G¶HDX ,OV VRQW DLQVL MXVTX¶j  j SHQVHU TXH OHV ODKDUV QH SHXYHQW SDV GpERUGHU desa Kamongan, Bebeng ± Figure 58B). Un grand nombre pense également que de tels écoulements ne peuvent pas détruire de maisons : 84% (Kamongan), 92% (Candibinangun et Donoharjo, Boyong), 62,5% (Hargobinangun, Kuning ± Figure 57C). Plus étonnant est le nombre de personnes qui ne FURLHQW SDV TX¶XQ ODKDU SXLVVH HPSRUWHU XQ SRQW   .amongan), 92% (Candibinangun et Donoharjo, Boyong), 62,5% (Hargobinangun, Kuning), traduisant une réelle méconnaissance de O¶pQHUJLHGpSOR\pHSDUXQODKDU Figure 58' /DSUR[LPLWpGHFHVFKLIIUHVG¶XQHTXHVWLRQj O¶DXWUH PRQWUH TX¶LO H[LVWH ELHQ XQ QR\DX GXU G¶XQH IRUWH PDMRULWp GH SHUVRQQHV TXL VH PpSUHQQHQW VXU OH SUREOqPH GHV ODKDUV 2Q REVHUYH G¶DLOOHXUV O¶H[LVWHQFH GH SRXUFHQWDJHV SDUIRLV DVVH] pOHYpV GH personnes qui ne savent pas répondre, notamment dans le desa Purwobinangun (Boyong) : plus du tiers des répondants ignorent ainsi si les lahars peuvent ou non détruire des maisons et des routes. La proportion de personnes qui déclarent ne pas craindre les lahars est élevée (Figure 58A), FRPSDUDWLYHPHQWDXYHUVDQWRXHVWGXYROFDQRDXFXQUpSRQGDQWQ¶DYDLWIDLWFHFKRL[GHUpSRQVH/H nombre de personnes qui ne craignent pas les lahars est parfois même majoritaire : 60% à Kamongan (Bebeng), 69,2% à Purwobinangun (Boyong), 61,2% à Hargobinangun (Kuning). Enfin, une légère JUDGDWLRQ GX ULVTXH YHUV O¶DYDO SHXW rWUH UHSpUpH OH ORQJ GH OD %R\RQJ : les réponses sont particulièrement mauvaises à Candibinangun et Donoharjo, situées en aval de Purwobinangun, traduisant vraisemblablement un souvenir insuffisant des lahars dans les mentalités. A contrario, les meilleures réponses observées sur la Gendol ou sur la Woro (Figure 58), qui ont connu des lahars DSUqV O¶pUXSWLRQGHPRQWUHTXHOHVULYHUDLQV VRQWPLHX[DXIDLWGHO¶DOpD7RXWFRPPHVXUOH YHUVDQWRXHVWLOVDIILFKHQWG¶H[FHOOHQWVWDX[GHERQQHVUpSRQVHVDX[TXHVWLRQVjDYHFWRXWHIRLV quelques erreurs signalées à Argomulyo, commune située en aval de Kepuharjo sur la Gendol (FRUURERUDQWpYHQWXHOOHPHQWO¶LGpHG¶XQHPpFRQQDLVVDQFHTXLV¶DFFURvWYHUVO¶DYDOOHORQJGHFHUWDLQHV vallées). Cependant, les taux de personnes qui déclarent ne pas avoir peur des lahars rejoint ceux déjà évalués sur le reste du versant sud, notamment dans la Woro (47,5% et même 100% à Bawukan).

/DYDULDELOLWpHQWUHOHVVLWHVG¶HQTXrWHPRQWUHXQHLQpJDOHFRQQDLVVDQFHGHO¶DOpDODKDUDXWRXU du Merapi en décembre 2010, et une inégale préparation aux événements qui peuvent en découler. Sur le versant ouest, OHVSRSXODWLRQVUHQFRQWUpHVVHPEOHQWSOXVIDPLOLqUHVGHFHW\SHG¶DOpDTX¶DXVXG/H ORQJGHVULYLqUHV%HEHQJ%R\RQJHW.XQLQJODPpFRQQDLVVDQFHGHO¶DOpDLQGXLWXQHLQDGDSWDWLRQGHOD perception du risque qui en découle. La Boyong a certes connu plusieXUVODKDUVDSUqVO¶pUXSWLRQGH MXVTX¶jODILQGHODGpFHQQLHPDLVFHVGHUQLHUVRQWUDUHPHQWGpSDVVpOHWDOXVPpGLDOGX YROFDQHWQ¶RQWSDVFDXVpGHGRPPDJHV /DYLJQH ; Lavigne et Thouret, 2002).

2.3 'HVIDFWHXUVG¶H[SOLFDWLRQVRFLRORJLTXHV, économiques ou démographiques ? 2XWUHXQHpYLGHQWHORJLTXHVSDWLDOHODFRQQDLVVDQFHGHO¶DOpDHWODSHUFHSWLRQGXGDQJHUHVW- elle contrainte par des données sociologiques voire démographiques "'HVWHVWVGXNKLð Ȥð RQWpWp UpDOLVpVjSDUWLUGHWDEOHDX[GHFRQWLQJHQFHVXUO¶HQVHPEOHGHs données, afin de déterminer quelles données pouvaient être liées. Les critères choisis sont les suivants : genre et âge des répondants, et habitude à travailler dans un milieu exposé aux lahars (carrières aménagées dans les dépôts), par rapport aux questions portant sur   OHVHQWLPHQWGHFUDLQWHTX¶LQVSLUHQWOHVODKDUV ; (2) la capacité à apporter une définition complète du terme lahar ; (3) les impacts des lahars sur le bâti. Celles-ci ont été choisies pour leur significativité en terme de perception HWFRQQDLVVDQFHGXGDQJHUHWGHO¶DOpDPDLV DXVVL SDUFH TX¶HOOHV FRPSRUWDLHQW GHV UpSRQVHV VXIILVDPPHQW YDULpHV SRXU pYLWHU GH SURGXLUH GHV WDEOHDX[GHFRQWLQJHQFHDX[HIIHFWLIVWKpRULTXHV VXUOHVTXHOVO¶DQDO\VHELYDULpHGXNKLðQ¶HVWSDV valable).

159 Figure 57 - Connaissance et perception des lahars autour du Merapi

161 Tableau 20 Ȃ Relation entre identité des répondants et perception du danger

La relation est acceptable lorsque p-value ζȽƒ˜‡…Ƚ = 0,05 (seuil de signification du khi²)

Le Tableau 20 PRQWUHTXHODSHUFHSWLRQHWOHVFRQQDLVVDQFHVJpQpUDOHVFRQFHUQDQWO¶DOpDODKDU Q¶DSSDUDLVVHQWSDVGXWRXWOLpes jO¶kJHGHVUpSRQGDQWV(QUHYDQFKe, le genre peut être un meilleur IDFWHXU G¶H[SOLFDWLRQ GH O¶HQVHPEOH GHV TXHVWLRQV WHVWpHV ,O VHPEOHUDLW TXH OHV IHPPHV SHUoRLYHQW mieux le danger lié aux lahars, elles sont plus nombreuses que les hommes à déclarer « en avoir peur » ; en revanche, elles donnent moins souvent des définitions exactes que les hommes, et ont tendance notamment à ignorer les impacts destructeurs des lahars. Il existe ainsi un réel problème de SHUFHSWLRQ HW GH FRQQDLVVDQFH OLp DX JHQUH GRQW O¶RULJLQH Q¶HVW SDV pYLGHQWH j GpWHrminer. Les éventuelles opérations de réduction des risques et de bilans de vulnérabilité devront veiller à investiguer cette différenciation liée au genre.

'DQVOHFDVGHVFDUULqUHVDPpQDJpHVGDQVOHVGpS{WVGHODKDUVO¶H[SRVLWLRQGHVWUDYDLOOHXUVDX[ aléas en favorise une meilleure connaissance, PDLVQ¶HVWSDVFRUUpOpHjODSHUFHSWLRQGXGDQJHU/HV personnes qui travaillent dans les carrières sont capables de mieux définir les aléas, et en connaissent mieux également les impacts, sur les maisons notamment.

,O H[LVWH GRQF GHV IDFWHXUV G¶H[SOLFDWLRQ VRFLDX[ HW pFRQRPLTXHV j OD SHUFHSWLRQ HW j OD FRQQDLVVDQFH GH O¶DOpD ODKDU DXWRXU GX 0HUDSL 6L O¶kJH Q¶HVW SDV XQH YDULDEOH SHUPHWWDQW GH OHV expliquer, le genre est bien corrélé à la perception du danger, de PrPHTXHO¶H[SpULHQFHGHWUDYDLO dans un milieu très exposé aux lahars. Ce dernier point, compte tenu de son ampleur au Merapi, sera plus longuement présenté, analysé et discuté dans la troisième partie de cette thèse.

Les espaces menacés et les plus ULFKHV G¶HQMHX[ VRQW VLWXpV VXU OH WDOXV GLVWDO GH O¶pGLILFHYROFDQLTXHGX0HUDSLHWFRQFHUQHQWDXVVLELHQOD]RQHXUEDLQHGH<RJ\DNDUWDTXHGHV ]RQHV UXUDOHV 'DQV OHV GHX[ FDV OHV SRSXODWLRQV DSSDUDLVVHQW YXOQpUDEOHV DLQVL TXH O¶RQW déjà montré plusieurs auteurs. Pour préciser ces résultats, un questionnaire a été réalisé DXSUqV G¶XQ pFKDQWLOORQ GH 30 SHUVRQQHV VXU OHV IODQFV GX YROFDQ DILQ G¶pYDOXHU OHXU SHUFHSWLRQ HW OHXU FRQQDLVVDQFH GHV ODKDUV HQ WDQW TX¶DOpDV /HV UpVXOWDWV GX TXHVWLRQQDLUH mettent en évidence des perceptions du danger faibles dans les communes traversées par la Bebeng, la Boyong et la Kuning, plus particulièrement dans leur partie aval. Ajouté à la forte probabilité de débordements sur le talus distal du volcan, cette inadéquation entre la réalité du phénomène et sa perception montre une mauvaise préparation de certains habitants aux GDQJHUVTXLOHVPHQDFHQW¬FHWWHYDULDELOLWpVSDWLDOHGHODSHUFHSWLRQV¶DMRXWHQWGHVIDFWHXUV G¶H[SOLFDWLRQ VRFLRpFRQRPLTXHV OLpV HVVHQWLHOOHPHQW DX JHQUH HW j O¶DFWLYLWp SURIHVVLRQQHOOH GHVUpSRQGDQWV/DFRQVpTXHQFHGHFHWWHFRQQDLVVDQFHSDUIRLVLQVXIILVDQWHGHO¶DOpDVXUWRXW GDQV OD SDUWLH GLVWDOH GX YROFDQ V¶HVW WUDGXLWH SDU OD FRQVWUXFWLRQ GH PDLVRQV OH ORQJ GH rivières en apparence de petites dimensions, mais qui ont pourtant été traversées par les lahars. Ainsi, le risque est bien réel, principalement sur le talus distal du volcan O¶DOpDPHQDFH GHVSRSXODWLRQVYXOQpUDEOHVSDUIRLVPDOSUpSDUpHVYLYDQWVXUGHVHVSDFHVULFKHVG¶HQMHX[

Répondants

Questions Genre Âge

Travaillent dans les carrières Perception du danger p-value < 0,0001 p-value = 0,675 p-value = 0,204 Capacité à donner une

définition exacte

p-value = 0,005 p-value = 0,637 p-value < 0,0001 Connaissance des

impacts sur le bâti

162