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Diagnose:

Dinobryon urceolatum nov. spec'

L'

Reveldin.

Lorica late cupuliformis ore haud expansa basi

vix

acuta vel subobtusa, lateraliter visa ogivalis; longituclo. 9-11 g'; conten-tus cellulae pedicello subaeque longo basi affixus, interdum sub arnoeboideus, a lorica late clissitus ejus apex orem cupulae attin-gens;

cilia

pt'rl

rate

longa exserta, nrajus cellulam peclicello adjuncto longius paululum. Cellulae libet'e natantes.

Hab.:Llhere natans

in

lacu genevensi haud procul a supel'-ficie.

Les trois espèces nouvelles déclites: D'inobryon

cunpanul'i'-DES EAUX DU I,ÀC DE GENÈVE 6I formi,s, el,egans, tu'ceolakmr, rentt'ent toutes dans la section Di-nobyopsis taractérisée par les formes libres et isolées.

Je les

ai

toujouls rencontrées à l'état d'inilividus libres. En supposant même que des formations en colonies soiênt i.encon-trées un jour ou l'autre, cela,n'enlèverait rien à ces découvertes, vu qu'on ne connalt pas jusquiici dc folmes semblables tlans la section Eudinobrvon.

6'

Hyalobryon cylindricum nov. spec.

L'

Reverdin (pl. 1, fig. l, rz).

C'est clans

le

cout'ant d,u mois cIè

juillet

1918 que jtai ren-contré ôe flagellé pour la première fois, en face tl'Hermance' Cc

qui

n'a

frappé

tout

d'aborû c'est la pâlcur des individus et la

grande clélicatesse d.e leurs coques cellulosiques. Sans I'emploi de cololant je n'avais vu qu'un tube droit sans élargissement à son sommet, par contre à la base

il

était dilaté pour se terminer ensuite brusqnemettt par une cout'te pointe.

Ces individus étaient groupés

autour

d'une petite masse mucilagineuse qui leur servait de support. Par I'emploi du bleu de niéthylAne les coques prennenl une superbe coloration l'ouge, on voit nettement alors que I'enveloppe ri'est pas aussi simple qu'on

aurait pu

le croire satrs I'aicle cl'un t'éactif

;

Ie contour paralt denté. ces petites tlents sont bien marquées à la base et iliminuent progressivelnent, le sommet de la'coque en étant dé' pourvu; on en compte envir'on 12 à 75 sut' le côté de I'enveloppe.

On voit pal là qu'on est en face d'un HSlalobryon.La longueur de ia coque va

tle

27

à

32. L'ouvertut'e mesure 5 de diamètre,

la

partie

la

plus large tle la base étant une lbis ei demie plus grande,

Le flagellé est maintenu au fgnd de sacoque

pâl'un

fin pétti-celle contenu dans la partie basale élalgie; le cot'ps lui-même est cylinrlrique

et

remplit presque complètement le tube cellu-losique dont

il

atteint à peu près I'ouvet'ture'

Il

est très dilficile,

vu la

petitesse

et la

pâleur de cet orga-nisme de fixer une limite à un chromatophot'e, tout le contenu en effet est coloré en

lln

verl-bleu pâle qui contraste

évitlem-62

Érunp pnyroPlÀNc,roNrgun

ment avec ce qu'on s'attendait à voir chez un Hyalobryon. Le protoplasma

a

un aspect granuleux, on

y

l'ellcontre de nom-breuses inclusions;je n'ai pas réussi à voir un stigma, sur cer-tains individus seulement j'ai trouvé une seule vésicule contrac-tile effectuant ses mouvements en

3

secondes ; à la partie anté-rieure se trouvent d.eux minces flagellum ; le plus grand dépas-sant largement l'ouverture est environ deux fois plus cour.t que la cellule sans son pédicelle, le petit très corilt est difficilement visible. A côté cles flagellum, qui paraissent des productions fixes,

j'ai

vu plusieurs fois le,protoplasma de

la partie

antérieut,e émettre de fins pseudopodes filiformes momentanésr qu'on

pour-rait

prendle poul des flagellum à prenrière vue

(pl.

1,frg. m).

J'ai retrouvé plusieurs fois ce Hgal,obryon dans mes pêches planctoniques au mois de juillet jusqu'au milieu d'août. Je l'ai

est clilTicile de dire actuellement si ces petits flocons mucilagi-neux, sul lesquels ils sont {ixés, sont sécrétés par eux-mêmès ou si ce sont des matières en suspension (pl. 1, hg. nr,).

Je ne I'ai jarnais rencontré fixé sur d'autres algues plancto-niques. son pécloncule,

le

chromatophore simple ou double est muni d'un stigma.

Di.a4inose:

Hyalobryon cylindricum noy. spec. L. Reverdin.

Lorica insconspicua, latere visa cylindrica dein dilatata et breviter abrupte attenuata i-e basi rhomboidali dilatata tubum cylindricum formans supra basin acutam extus denticulata, denticulis in quoque latere 12-15 a basi sensim minoribus in imo

DDS EAUX DU LAC DS GENÈVE 63

tubo deficientibus. Longitudo 27-32 g, diam. 5 p,

in

parte basi-lare 7,5,u,. Contentus cellulae cylinilricus aeruginosus, chroma-tophorum obseletum indistinctum

pallidum.

Cellulae libere natantes vel mucilagini consociatim divergentes affixae.

. Hab..'in

Iacu genevensi haqd procul a superficie.

70 Uroglenopsis apiculata nov. spec. L. Reverdin (planche

l,

fi.g. n, o,

I,

g, r).

Dans

le

produit d'une pêche du 8 ;'uillet 1918, faite entre le Port-Noir et I'Ariana, mon attention se porta sur un petit groupe figuré à la planche

I

(fig. z).

A côté

d'un

groupe rle 4 petites cellules se trouvait un

indi-vidu dd dimensions plus grandps, ces 5 cellules réunies dans une gelée commune étaient entrainées toutes ensemble dans une direction quelconque.

La

forme de chaque cellule était tr.ès

ty-pique. La longueur est de 8

et

la largeur. de 6. La partie posté-rieure se

rétrécit

en pointe, la partie antérieure est plus ou moins acuminée, le contour de I'extrémité postérieure est par.-faitement lisse,

au

contraire le contour de la partie antérieure semble

un

peu granuleux. Dans chaque cellule se trouve un

petit

chromatophore

en

plaque appliqué sur.

le

côté

le

plus

bombé de la cellule clans sa.partie arltérieure,

il

se termine par un stigma presque cubique. Le protoplasma est divisé en deux parties très distinctes ;

la

partie postérieure est complètement transparente, on n'y

voit

aucune granulation. Cette parbie cor-respond environ au r/u postérieur de la cellule; dans la par.tie antérieure

au

contraire se lencontrent de nombreuses petites inclusions. C'est sans doute à cette diflërence de constitution que corresponcl

la

tlifférence d'aspect de la membrane entre la partie antér'ieure

et la

partie postérieure. Chaque eellule est munie de deux flagellum, un long atteignant la longueur de

la

_

cellule

ou la

dépassant légèrernent; ce

grand

flagellum sort directement du protoplasma;le second quatreà cinq fois plus court prend naissance au stigma. Les vésicules contractiles font défaut.

Le grand flagellum bien visible est très mobile. La grande cellule présentait les mêmes caractères que les 4 petites. Je ne peux

64 Érupo PHY'I'oPLÀNo'IoNIQUE

rien ajouter sur

le

sort ile cette colonie et de la grancle cellule en particulier.

Il

est probable qu'elle devait donner naissance à 4 zoospores, urais ce n'est là qu'une hypothèse. Je serais tlemeuré

fort

ernbarrassé clevant cctte seule obset'vation si de nouvelles recherches n'étaient venues cotrtpléter cette clécouverte.

Subitement deux mois après, clès le 6 août 1918,

j'ai

rettouvé

--8

Fig. 30. - Uroglenopsis apiculata.

la même espèce en grartde abonclance; dès ce tnoment

je

I'ai récoltée

jusqu'au

19 août, depuis

lors je

ne

I'ai plus

ren-contrétr r.

fiuùnt

cette période

j'ai

observé soit des inclivitlus isolés, soit de superbes colonies en cercle ({ig. 30).

Au premier abord j'avais cl'rt que j'avais aflait'e à des colonies 1 J'ai retrouvé une colonie dtune douzainc cle cellules tlans le proiluit tl'une pêche du 12 mai 1919.

DES EAUX DU LAC DIX GIENÈVE 65 sphériques comme celles décrites pour Urogl,ena et (Irogl,enopsis.

Je me suis vite rendu compte que cela n'était point, les colonies sont

sur un

plan ou parfois en forme de vaste calotte. Le dia-urètre de ces colonies est var.iable,

j'en'ai

rencbntré qui

rnesu-raient 108j 150, jusqu'à 300. Le. nombre des cellules est aussi variable; dans quelques colonics jusqu'à 600.

A

côté

de

ces colonies parfaitement régulières,

j'ai

.trouvé

bipaltition du

pr.otoplasrna dans le sens longitudinal. Une des

cellules conseive les deux flagellum tândis que deux autres naissent à nouveau sur

la

seconde cellule (fig.

r).

peu à peu les deux éôllules s'écar.tent I'une tle I'autre.

Il

est probable que cet écartement est dû à

la

sécrétion d'une gelée ou à la transfor-mation de

la

lamelle lnoyenne de sépar.ation en une couche mucilagineuse.

Il

est nécessaire d'ernployer un colorant, en I'es-pèce une solution de bleu

de

rnétylène pour clécouvrir. cette gelée dans laquelle baignent les cellules. par I'emploi de ce colo-l'aut, on

voit

nettement apparaitre un r.éseau eoloré en violet englobant les cellules.

-Position systématique:

Jusqu'ici on avajt signalé dans les eaux du Lérnan, parmi les Ochromonadinées en colonies, que

le genre Uroglena représenté par I'cspèce Uroglena VoluorÛhr.

Pour

rna part, je,.ne

I'ai

pas eucol.e rencontrég dans mes pôches planctoniques. L'étude de la cornposition et de la forma_

tion des colorries de ce genre est el)core très discutée, ccllendant la scission clu genre Uroqlena en deux genl.es UroglenaEhr. et Uroglenopsis Lemm., due à Lemnermaun, sernble justifrée.

Il

me palalt logique de laire rentrer I'espèce clécrite dans Ie genre U'oglenopsis Lemnr. quoiquc Ia forme de ses colonies soit

cliffé-66

É'ruon PHY'IoPLANc'IoNIQUE

lente

ile

celle des Urogl,enoltsi,s ilécrite jusqu'ici

qui

sont tou-jours en sphères ou en ellipsoides.

Je crois qu'il ne faut pas attacher une trop grande importance à

la

forme des colonies,

i[

se pourrait fort bien que dans mon espèce on ait alI'aire à urie disposition spéciale favorisant Ia flot-taison en plein lac.

Les caractèt'es énumérés ci-dessus en

font

une espèce très clistincte tle celles décrites jusqu'ici parmi les Uroolenopsi's à chlomatophore unique. C'est dans Ie voisinage ùel'Uroglenoçtsis americarur, Lemmermann qu'il faut placer cette nouvelle espèce

sous Ie nom d'Uroglenoytsi's agticulata, L. Reverdin' iagnose:

Uroglenopsis apiculdta nov. spec. L. Reverdin.

Cellulae ovoideae asymetricae

basi breviter

sed tlistinte

acutae. LoTrgitutlo 8-10 g,, diam. 6-6,5 p. Chromatophorum uni-cum parvulum in parte anteriore situm olivaceum; stigma uni-cum, vesicula contractilis nulla. Cellulae

tum

libere natantes tum saepius aggregatae, coloniae (4-600 cellulis) planae discifor' rnes, cliam. 20-300 g, arnbitu variae orbiculares vel aliae il'regu-lares. Cellulae mucilagine hyalino aggregatae.

Eab.:

in lacu genevensi haucl procul a superficie.

8" Chrysococcus retioulatus? nov. spec. L. Reverclin.

(Planche 1, fig. s).

J'ai

rencontré de

la

forme ilélicate représentée par la fig. s,

planche

I

trois exemplaires dans une pêche du 25

juin

1918 et d.eux exemplaires dans une pêche du 14 août 1918 au large de

Versoix, les

trois

premiers récoltés

entre le Port-Noir

et' l'Ariana.

La

cellule est sphérique, son diamètre mesurant de 15-16.

Elle est entotirée d'une enveloppe cellulosique très fine, pr'ésen-tant à sa surface

un

épaississement en forme de lalge réseau dont les mailles sont irr'égulières, les unes hexagonales, d'autres pentagonales, d'autres enfin plus ou moins rectangulaires. Ce

DNS EAUX DU LAC DE GDNùVE 67 r'éseau ne forme pas d'épaississcments spéciaux

au point

de jonction. La cellule est munie d'un petit tube cylindrique d'une longgeur de 5 et large de B; ce tube est cle nature cellulosique.

Certaines cellules préseirtaient du côté opposé au tube quelques courtes épines cellulosiques dérivant du réseau

(fig.s);

cl'autres en étaient dépourvues. Le contour de la cellule ne forme pas nn cercle parfait mais est légèrement polygonal. Le protoplasma remplit cornplètement

la

cellule en formant une légère protu-bérance à

la

base

du

tube; on y trouve deux chromatophores

,

vert-jaunâtres aux contour.s arrondis situés dans la partie infé-rieure. A côté d'une ou deux grosses vacuoles on trouve de nom-breuses inclusions de taille variable sous formes depetites gout-telettes huileuses. Je

n'ai

constaté

ni

stigma

ni

vésicules con-tractiles. A

part la

saillie du protoplasma à la base d.u tube, je n'ai pas non plus observé de flagellum.

Position systérnatique: Parmi

les formes décrites