partie à leur foite earapace siliciliée.
.SECONDE PARTIE
Dr:scmpîror.r DE euDLQUEs Notlvnnu'r'És nnrooxTnÉlls DANs l.Es .couclrns supxrttrrctnr,r,ns DU LAo
nl:
GnxÈvn.Au tlébut cle mes recherches j'espérais pouYoir at'rivet'à dres-ser un catalogue cornplet de
Ia
flore planctonique, superficielledu
lacde
Genève. 'Je nt'aperçus bien vite que cette arnbition n'était pas réalisable.La
flore planctonique de notre lac a ététrop délaissée jusqu'ici.-Nos connaissancès sur la flore plancto-nique
du
lac de Gcuève sont dues principalernentàBrunl
et Chodat'9. L'étude tles Diatomées est due presque exclusivement au premier.Par
ses < Etucles de biologie lacustre >, Chotlat inaugura une ère nouvelle ilans la phytoplanctologie; on trou-vera'aussi ilâns ses a Algues vertes de laSuisseI
de précieux renseignementssur
les algucs vet'tes du plancton. Lc'sPéridi-I
Bnux, tr.--
a) Végétations pélagiques et microscopiques du lac cle Genève au printemps L884. BuI'l'. iles I\'auauu ile I'a Soc. botaniq,r'e d'e Gemèue,III;
1884, p. 77-34; b) Diatomées iles Alpes eb du Jura, Genève, 1879 ; c) Diatomées cln lac Léman. Bwll; Herb. Boissier', seconde série, t. I,no 2, 1901, p.
11?-128.
)2 Cnour.
-
o) Sur Ia, structure et la biologie tle deux algues péIa-giqves, lournal de botanique, 1896; b) Etucle de biologie lacustte, Bul'l,.I:Ierb, Boissier, t. Y, 1897, no 5, p. 289-314 ; t. VI' 1898' no
I, p.
49-77, no 2, p. 155-188 '43I-476; c) Rechelche sur la biologie lacustre. I'e Gl,obe, t. XXXYII, 5me série, t. IX, 1803; d) Algues vertes de la Suisse. -trIatér,pour la flore cryptogamiEr,e de la Suisse, toI.1, fascicule 3' 1002.
DES !]AUX DIJ T,AC I)II': GONII]\IE 49 niacées du Lérnan ont été étudiées avec
ul
soin tout particulier par Penarti.' en 1891,Leur
étude aurait besoin d'êtr.e reprise actuellcment. C'est àPittard'que
nous devons les premiers ren-seignements au sujct de larépar.tiiion quantitativc clu plancton.Il
étudia aussi les variations du Ceratium hirunclinella. Blanco contribuapour
sapart à l'étude du
phytoplanctonpar
ses recherchessur
le Ceratium hirundinellaet
ses pêches pélagi-ques. Forel4, dans sa < l\{onographicdu
Lérnan >, pnisa pure-ment quantitative; onlui
cloit cependant d'excellentes photo-graphies représentant les formes les plus typiques.L'éta,blissement cl'nne liste courplète cle Ia flore planctoniquc lue pourua se faire que dans un travail dc louguehaleine et par
la
coopérationde
plusieurs bonnes volontés. J'espèr'e que les pagesqui
suivront encourageront d'autres chet'cheurs. J'ai été moi-même frappédu
nsmbl.s de nouveautés rencontrées etje
50
Étuon pHYToPLANc'ToNIQUElement. Malheureusement la uréthode des cultures pures ne peut pas être employée pour toùs les ot'ganismes..Les essais que
j'ai
présentés 'd.ans
la
premièt'e paltieont
montré la faiblesurvi-vance des Flagellés
et
de certains Dinoflagellés. Pout'ces cleux classes nous en sommes récluitsà
t'étude dans la nature. Les Diatomées planctoniques me semblent plus favorables, on arri-vcra sans doute à les cultiver plus facilement. Les vastes collec-tions d'algues vel'tes en cultures pures de Chodat montrent que pour cette classeil
ne s'agit plus que d.'une question de temps et de patience.Je diviserai cette ileuxième partie en deux chapitres corres-pondant aux deux classes sur lesquelles
j'ai
recueillile
plusgrand
nombre d.'observations.I les
Flagellés.II
les Algues vertes.$
l.-_
Fr,lanllÉs.10 Diceras, nov. gen. (Lepochromonadinea).L. Reverdin.
C'est dans le courant du mois de novembre 1916 que
j'ai
ren-contré cette nouvelle forme. L'étutle quej'ai
publiée1était for-cément préliminaire, de nouvelles observations m'ont foùrni de nouveaux faits importants,je
reprends donc sa description au complet.Form e: Une cellule ovolde lotsqu'elle est vue de face portant à ses deux extrémités cleux cornes
qui
vont en s'amincissaJtt progressivement;ces deux cornes ont des longueut's dilïérentes,la
plus eourte faisant suiteau petit
bout de I'ovale,la
plus grande implantée sur la partie large de la cellule (fig. 18). Lesdeux cornes sont tlans le prolongement I'une de I'autre, la cel-Iule est donc svmétrique par rapport à
un
plan passant par les cleux cornes. Yue latéralement,la
forme ovalaire dela
cellule est plus marquée, les ileux cornes ne sont plus dans le même plan, onvoit
aussi quela
granile corne n'est pas rectiligne, elle est légèrement incurvée(lig.
19, 20,2l).
C'est presque touiours . 1 RevEn-DrN, Louis. " Un nouveau genre il'algues (Lepochromonadinea), le genre Dieeras,,
Bull, dela
Soc. Bàt. il,e Genèae, vol. IX, 1917,'j
DES SAUX DU LAC DE GENEYD
dans cette position que I'algue se présonte sous Ia lamelle; on ne peut la voir. de face que dans un milieu légèrement visqueux ou on tapotant sous la lamelle.
18 19 20
-Fig. 18 à 2r. - Ili6ore! Chodati.
51
{
Dimensions:
D'après une sér'iede
mensur"ations portant sur une cinquantaine de cellulesj'ai
obtenu les dimensiorrs sui-vantes;13,5 5,8 40 24 142.ù
T,ongueur de I'ovale Largeur de l'ovale
Longueur de la grlnde corne
D ) r petitecorne Angle compris entre les deux corres Les mininia et maxima observés sont
I
Pour la longueur de I'ovale.
) l largeur de I'ovale
> l grande corne.
l > petite corne .
r l'angle entr.e les deux cor"nes
It -t6
4_7 38-42 22-28 1400-1440
L'ovale et les cor.nes sont parfaitement lisses; cepenclant
j'ai
rencontré plusieurs lbis tles individus présentant sur l,ovale d.u
52
É'runs PHY?oPLAN0IoNrQUEcôté de la grande corne une légère protubét'ance qui est toujours située sur le bord
Ie
plus convexe opposé à I'angle formé par les deux cornes (fig. 20, 21).Sur cles inclividus morts ou plasmolysés on constate que les cornes ne prolongent pas I'ovale mais en sont nettement sépa-rées par une cloison, l'ovale étant cornplet'
Composition:Lanatureceilulosiquesoitdel'ovalesoitdes deux cornes est facilement déterminée
pal
I'actiondu
rouge .ongou**oniacal
oudu
chlorureile
zinc ioclé'J'ai
toujours obtenules
mêmes résultats quesur les
coques d'esDino-bryon.
Protoplasma:Lapar'tievivanteclelacelluleestlirnitécà
I'intérieur de I'ovale,il
n'y a pas de prolongements protoplas-rniques dans les col.nes. l)ans'la grancle majorité des inclividusobservés,
le
protoplasma I'emplit complètcment I'ovale'Il
esttrès clair et ue montre que quelques petites granulations dont la
répartition
est assez irrégulière. Dans certains cas le rare-ment, généralement cette vacuole se trouve aux extrémités cle I'ovale (flg. 2z).Vésicules contractiles
: Dans mes pt'emières descriptions je ne les ai pas signalées, ne les ayant pas constatées snr les incliviclus observés, depuis lorsj'ai
p9 me convaincre qu'il y adeux petites vésicules cont'actiles afternantes. Elles sont très rapprochéds I'ttne de I'autre, leurs contractions alternent toutes
les 7 second.es environ, La position tle ces deux vésicules pat'aîb variable, cepentlant on les rencontre le plus souvent du côté tlc la petite cot'ne.