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Etude phytoplanctonique, expérimentale et descriptive des eaux du lac de Genève

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(1)

Thesis

Reference

Etude phytoplanctonique, expérimentale et descriptive des eaux du lac de Genève

REVERDIN, Louis

Abstract Pas de résumé disponible.

REVERDIN, Louis. Etude phytoplanctonique, expérimentale et descriptive des eaux du lac de Genève . Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1919, no. Sc. 632

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:101485

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:101485

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1 / 1

(2)

uNrvERSrrÉ on cnllÈvn - INSTITUT DE

BoTANIQUE

pnornsgxun, Dr a. cEoDÀT j 10No gÉnrn. I"" FAScrcoLE

Értroe

4roor'*t-, ,f4AA-"ç

PIITTOPTANCTONIOIJT, TXPTRIMTNTALE

TT DTSCRIPlNT

îlr*"tÀ

DES EAUX DU LAC DE

GENÈVE

TH ESE

psÉsnxrÉr,t e r,,c. ïacur,tÉ DEg scrnNcrg on l'uNtvnngtr'É nP elNùvn Poun I'ontExnrorq

DU eRADn Dn rrocrnûR ùs scrnr'rcns N^TUa,ELr,rg

LOUIS REVERDIN

Licencié ès sciences physiclucs et naturelles

Extrait des Arckiacs des Sciences physiques et maturelles, Vol. Ir 1919.

GIJNÈVE

rMpRrÀ'rl)Rrn ALBnR'r' KUNDTG, RUrl DU vruux-cor,t Ècr:, 4 1919

THÈSE NO 632

(3)
(4)

UNIvERSTTÉ

on erxÈvp - rNsTrrur DE

BoTANIQUE

rÀolnssnun Dr R,. crloDÀT

- 10no sÉRm, Ier FÀscrctrln

Éruoe

PHTTOPTANCIONIOIIT, ffiPËRIMTNTALT

tÎ DtscRIPllVt

DDS EAUX DU tAC DE

GENIIVE

THESE

pnÉsnx,Én e",r,e. r,rcur,rÉ DEg gcrnNcrs or r,'uNlvnngtrÉ on crxÈvs poun L'oerlN1rox

DU GRADn DE DocrEUR Ès scmxcrs NÀTuREr,Lrg IIAIT

LOUIS REVERDIN

Licencid às scienccs physiques et naturellcs.

Extrait d.es Archiaes d,es Sciences lthysiqttes et natut'elles, Yol; 1, 1919,

GENÈVE

IMeRINTaRTF: ALBnRt' KUNDTG, RUrù DU vl!)ux-co-r,r,Èco, 4 19r

I

THÈSE NO 632

(5)

La Facwlté

des Sciences,

stllr,le prdauis

de

M.,le Profes- seur R,

Chod,at, awtorise

l''impression

d,e

la

thèse pr.dsentde

par

M. Louis.Reuerd,tn,

intitulée : <Etude

phytoplanctonique

expérimentale et

des'criptive

deb eaux du lac de

Genève >,

sans

eæprdmer

d,'opiniàn sm. les

propositdons

qui y

sorot énoncdes.

Genèue,

le

14

juillet

1919.

Le

Doyen:

H. FEHR

(6)

A

mes chers parents

A mon professeur, M.

le

Docteur Robert Chodat.

Témoigna{e

de

vive

{ratitude

et de profonde admiration.

Je me fais aussi un plaisir de remercier ceux qui mtont aidé ou encoura!é dans mon travai:it et spéciatement M.

le

Professeur Lendner.

(7)
(8)

I ' ETUDE

PHYTOPTANCTONIQUE, EXPÉRIMENTALE

ET DESCRIPTIVE des eaur du Lac

d.e

Genève

PAR

Louis ttEl/EItDIN

(Avee I planehe hors texto, 1 graphiquo €t 111 ligures dans lo texte).

IrqrnoluorroN.

Ce travail a été offectué au laboratoire de

I'Institut

de bota- nique de Genève sous la direction

ile

M. le'profe-sseur Chotlat.

Qu'il me soit permis, en commençant, tle

lui

exprimer toute ma reconnaissance pour les bons conseils qu'il n'a cessé de me don- ner, pour I'intérêt qu?il m'a témoigné dans mon travail et pour I'obligeance inlassable avec laquelle

il

a mis

à

ma disposition soit sa riche.bibliothèque algologique, soit les résultats ile sa longue expérience en matièro algologique.

Mes premières lecherches datent

du

mois d'octobre 1916, J'ai pensé qu'il était nécessaire, en premier

lieu,

cle me mettre

au

courant de

la

flore planctonique du:lac Léman' Malheu' reusement,.

durant

ces années

de

guerre'

il me fut

impos-

sible d'utiliser le fameux bateau n Edouartt Claparètle

I

uris à la disposition de

feu le

professeur Yung pour ses recherches de zoologie.lacustre. Ainsi Ie territoire d'exploration devenait plus restreint. Je devais me contenter d'étudier la flore superficielle.

Pouvant être appelé à plusieurs rept'ises au service militaire,

il

m'était clifficile d'entreprendre un travail suivi tlurant une ou

(9)

6

ÉTUDE pHyropr,ÀNc.roNreur

deux années. On ne sera donc pas étonné de ne pas voir figurer dans ce

tlavail

des études se rappor.tant aux variations quantita- tives du plancton ou de ce'taines espèces durant ces clernières années. Je ne disposais pour ces recherches que d'un rnodeste bateau à rames et de queiques filets

d'un

type très simple. La plus grantle partie des pêches

furent

effectuees entre le port- Noir et l'Àriana, quelques-unes en face d,Hermance; en outre M. llingénieur Bétant, directeur du Service des Eaux cle Ia vjlle de Genève, a bien voulu me remettr,e des échantillons de planc- ton pris directementsur la conduite d,'arrivée d,e I'eau d'alimen_

tation de la ville. Je

lui

adresse ici rnes remerciernents. On trou- vera dans ses travaux' d'utiles renseignements sur la répartition annuello du plankton à la profondeur de 15

m,

qui est celle de

l'entrée de la conduite en face de Pregny. J'ai fait aussi quelques filtrages di'ectement au

.obinet

clu labot;atoire, spécialement lorsque le temps empêchait toute sortie sur le lac.

J'exposerai

le

résultat de ces nombleuses pêches dans la deuxième partie de ce

tlavail.

Dans la première partie je tr.ai-

terai Ie

côté expérirnental de rnes rechelches sur les algues planctoniques au point cle vue de leursurvivance, ile.leur rèsis- tance et de leur culture.

PREMIÈRE PARTIE

Csnprrnn

I. -

Rncusncuns sun LA s'uRvryANCE, r,A nÉsts,ri.Ncn ET LA CUI,TUR& DES ALGIUIIIS PLANC'I'ONIQUES.

Jusqu'ici les algologues se sont surtout ellbrcés de décrire les

multiples formes rencontrées dans

le

plancton, d'en tracer la biologie

et

dlen découvrir les courbes de variation. Ainsi, peu à peu, la systématiqu'e s'est enrichie tl,une manière étonnante.

Malgré tous ces travaux, la partie systématique cle

la

plancto-

logie est loin d'être terrninée; le sera-t-elle du reste jamais?

Il I

A. BÉrlNr. 1o Obselvations sur le plâlkton de lteau clu lac de Genève:

1914 à 1917. Février 1918. 20 Essais de traitement clu plankton par le sulfate cle cuivre. Février 1918. Bo Id. Expériences ale 191g. Genève, rnars I919.

(10)

DDS EÀUX DU I,AC DE GENÈVE 7 me semble qu'aujourd'hui Ie ilevoir des planctologues est de se

tourner tlu côté de I'expérience, ce qui nous permettra de nous orienter un peu plus facilement rlans cette multitucle dê formes

et

de

jeter

des bases moins fragiles qu'actuellement sur les variations soit cles formes elles-mêmes, soit de leur répartition dans nos eaux.

Tous ceux qui se sont occupés des algues planctoniques savent combien ces organismes sout ilélicats

et

combien

il

est difficile

d.e les conserver vivants durant un long laps de temps qui per- mettrait de les suivre clans leur évolution complète. Les cultures pures des bactéries, des algues vertes et cles champignons ont rendu à la science de tels services qu'il faut bien espérer que de

pareils résultats seront

un jour

ou

llautre

obtenus pour les algues planctoniques. C'est à cet effet que

j'ai

entrepris quelques expériences qui ont surtout en vue tle préparer le

terrain

tlans cette voie.

Mes essais ne datent qtre du mois de décembt'e 19i8. Pour les raisons tléjà indiquées,

je

n'autais pu les entreprenclre avant' Je crois que les résultats obtenus

jusqu'ici méritent

il'être signalés dès maintenant.

Il

s'agissait de récolter du plancton frais et de I'ensemencer d.ans cles milieux définis pour se rendre compte pour chaque espèce en particulier de sa résistance, de sa survivance et de sa multiplication dans ces différertts milieux.

Le matériel se composait d'une série de flacons Erlenmeyer de 200 im,, de flacons de 400 cma et de boltes de Pétri avec plaques en porcelaine dégouldie.

Les solutions

nutritives

stér'ilisées étaient les suivantes:

1" eatt

ilu

lac, 2" Detmer sans

fer,

3" Detmer avec fer (0,1 o/oo)' 4" ltichtar.

Detmer'(sans fer') :

Eau distillée 1000 gr.

Azotate de calcium t I Chlorure de potassium 0,25 r>

Sulfate de magnésium 0,25 ù

Phocphate de potassium 0,25 I

Ca2NOg

KCI MgSOa Kll2Po4 I)etmer' (avec fer)

Iilem.

f

0,L gr. chlor"ure ferreux FeOls

(11)

D'IUDE PHYTOPLANC'IONIQUE

Richter' :

Eau distillée

Chlorure de potassium Nitrate de potassium Sulfate de maguésium Silicate de potassium

Sulfat{erreux

1000

gr

0,2

)

0,2

))

0,05 r 0,01 r lraces

KCI I(2r\OJ MgSOa K25iO3 IreSOa

Les algues planctoniques vivant dans notre lac se trouvent dans

un milieu

extrêmement pauvr.e en sels clissous. Dans 1000 gr de I'eaû'de surface on ne tl,ouvs que O,l7b

gr

do sels dissous.

Les solutions nutritiyes

n'gnt

pas été employées dans leur compositioh normâle mais diluées

à\tlro,rluo,tlroo.

Ainsi nous poutrons nous rendïe compte de I'influence cle la concentration.

J'ai pensé.aussi que la lumière devait

jouer un

certain rôle dans

la vie

des algues planctoniqueS. Pour reconnaltre son influence,

j'ai

placé cel.tains milieux

à la

lumière .naturolle, d'autres sous des filtres colorés formés pal' deux cloches à double parois (cloches Sénebier) contenânt I'une

du

sulfate de cuivre ammoniacal à 10/0,

I'autle

du bichromate tle potassium à B 0/0.

L'examen spectroscopique montte que sous Ia clocho bleue ne passe qu'une moiiié

dn

spectte

allant

rlu jaune au violet, le jaune étant très faible; sous la cloche jaune ne passent que les raTons allant du vert âu rouge.

Finalement

un

troisièrne

lot

se trouvait à l'obscurité d,une chambre noire.

L'aération de I'eau devant entrer en ligne cle compto, j,ai réalisé dans ce but le système cle cultures que je nomme dès à

présent les < cultures'aérées

)

poul" n'avoir pas

à

y revenir.

Dans ce but

j'ai

employé des flacons de 400 cm3; le bouchon est percé de deux trous dans lesquels passent deux tubes do verre:

le

tube d'arrivée plongeant dans

le

liquicle, terminé pâr une sphère percée de plusieurs petits trous dans le but dè régula- riser I'entrée de I'air, et le tube d'aspiration ne plongeant pas dans

le liquide.

Ces deux tubes sont munis

drun

bouchon d'ouate qui, tout en laissant passer

I'air,

arrête les poussières

qui pourraient être entralnées.

Ces cultures aérées étaient mises en relation avec une trompe

(12)

DES EAUX DU T,AC DE GX]N]ùVE 9

à

eau

et

ceci drtrant urtc tlemi-heul'e par

jour pour

chaque flacon.

Les cultures sur plaques ont étti faites tlc la manière suivante.

La plaque de porcelaine ilégourdie était rnise dans une bolte cle

Pétri

rte petite dimertsion,

le liquide nutritif arrivant

à mi-

hauteur de Ia plaque; le tout est placé clans une grande bolte de Pétri avec couvercle, utte cottche d'eau entre les deux Pétri empêchant ùne évpporation trop rapide.

En se reportant au graphique ci-joint on trouvera au-clessous cle chaque lettre D (début des expériences) les milieux

sttt

les- quels ont porté ces recherches.

J'ai

pensé que poul' une pre-

mière orientation, il était inutile de multiplier par trop ces essais.

Pour ensemencei ces milieux

j'ai

employé

du

plancton frais

pêché le 18 décembre 1918, à la surface clu lac de Genève, entre I'Ariana et Ie Port-Noir. A{in cl'obtenir tln ensemencement égal dans chaque milicu,

j'ai

t'emué activement

le

sétlimelt dans 500 cm3 cl'eau du lac, pttis avet une pipette

j'ai

pt'élevé 2 crn3

de

cette solution

pour

ensernencet'chaque

flacon;,ainsi

la concentration était presque rigoureusemettt la même pour cha- cun d'eux. Apt'ès I'inoculation

on

ne voyait appat'altre qu'un léger trouble au fond de chaque flacon.

Pour les cultures sur plaques,

j'ai

ensetnettcé. le mêne nombt'e tie gouttes sur chacune cl'elles.

L'analyse du plancton d'inoculation, celui du 18 décembt'e 1918,

fournit les résultats ci-dessous. Je ilonne la liste ctes organismes rencontrés clans I'ot'd.re décroissant

que je divise en

trois groupcs :

to Àlgucs dominnntes (et trèd grand lomhrei' 2o Algues frtéquentes'

3o Àlgues plus rares ou même isolées'

l'

AsterionelLa; Syned,'ru, ; Fragilaria.

2'

cl'inobryon cl,'iuergens

;

Coccotnyno,

I

Mall,omonas eLongata, spec. nov.

;

Agmatoptleu't'a; Ankistrod,esmus geneuen'sis; Costna- riu,nr, d,e1,ress,t,1t,,

\àt.

ltlancton'icurn; Pe,id,i'nùtm tabulatr'r'm.

Cer at'ùmo 1 Bott'Y ococcws.

S

C loster'iu'tn Nord,sterttii,, aciculare

l

Oocysti's

;

Pecl'àastrtun' 1 Bp haèr' o cy sti,s

;

M elo si'r a

;

Ac hnantlrcs

I

fuI esocarytus

I

U lothr ;

Scened,e sut tts, CrYpttomonas.

(13)

l0

É'ruDE pny,roprraNoîoNreug

Ce plancton est caraetérisé par

la forte

prédominance des Diatornées purement planctoniques accompagnées,

il

est vrai, d'Algues yertes, mais ces dernières,

si

eJles'sont variées quant à leur genre, sont tout de rnêmc peu nombreuses.

Parmi les Dinoflagellés on ne t.cncontre guère quele perid,i,- nimn. tabulatunt, et quelques Cerati,um.

Les tr'lagellés no sont représentés que pal. les Dinobryon,les

Mallonr,onas et les Cryptolnona*

Il

est

utile

de noter

la

présenco de ces Flagellés,

car

nous vel'r'ons dans la suite que c'est surtout dans ee groupe que la snrvivanee est la plus courte en mettant à part les Orylttomonas, La présence des Cymatolùewra, des Cl,osteri,ttm, des ped,ias_

trum ainsi que des Algues vertes filamenteuses, qui parait assez

surprelante à première vue dans une pêche de surface, s'ex_

plique par le fait que cetre pôchc a été eft'ectuée quelques jours après une bise assez violente; les unes étant ramenées à la sur-

face, les autres ameuées des r'égions littorales.

Exaninons maintenant ce

qui

est advenu

de

ces cultures après 30 et 60 jour.s et pour ceci reportons-nôus

au

graphique.

Sous.les lettres D, comme

je I'ai

rtéjà dit,les r.ectangles noirs représeutent la quantité du plancton au

lg

décembre

lglg.

Les augmentatibns en algues vertes sont marquées par les r.ectan- gles plus gr.ands

noirs;

en Diatomées purement planctoniques ( Asteri,onell,a,, Byneilra, -Frag ilari,u, Cy ctotell,w) par les traits verticauxl en Diatomées non planctoniques (Achna,ntes) pat les quadrillés. Les èolonnes B0 et 60 indiquent

l'état

cles c,iltur.s

30 et 60 jour;s après I'inoculation.

$

l.'-

Cur,runns rcN sol,urroNs À. iÀ. LuÀ{IERE NA,ruRErrr,E.

A.

30 jour.s après I'inoculation.

On obtient pour les dillérents rnilieux les résultats suivants :

o) Detmer

(sans

fer)

t/10.

L'augmentation est nulle; tous les Flagellés ont disparu. Lcs Perid,iniunr. sont sous la forme de kystes

ou

nagent librement sous Ia forme nue (Gymnod,iniurn).

Les Diatomées planctoniques sont fortement détériorées; la meilleure conservation s'observe pour. les -Fragi,tari,a.

(14)

Graphique I.

Ç ^,

o

len lon

T

%o n lan lon

r/rnn o

lru lon

%a

o

leo loo

%nt o

len loo

Xa

D Bo 16o

%oo

D Eo l6D

fiIIII Lurre Rg

0rscunnô

LBueue

L.Jeune

[.4ÉnÉs

[:Pceoue

a

x

U F

z

a

(15)

12

ÉTuon Pl{r'roPr,A}ic'toNrQUE Les Cyryatopleura sont encore bien conservés.

Parmi les Algues vertes, les Cltlorella cotnmencent à se mul-

tiplier;

I'Anlûstrod,esnxLs geneuezsis subit une déformation, sa .forme est plus courte, Ies cellules filles cloviennent triangulaires

allo4gées.

Il

n'y a plus de grantles colonies.

Les Sltltærocysfæ se désagrègent aussi.

Quelques filaments de Mesocarltas se tléveloppent.

Parmi les Algues {ilamenteuses apparaisseut aussi quelques filaments d'Hornoosltora

qui

ne sqnt sans doutc que des états plus. ou moin! ge1iliés des Ulothrin, et quelqtres jeunes thalles

rL' un M i c r o t h anmiuan^

lr)

Detmer

(avec I'er') 1/10.

L'auginentation est

irJr

*o*qoee. Les culture's sont' cl'un

beau vert.

Des Flagellés 0n ne retrouve pltrs que les Ct'yyttomonas qui continuent à se développer et sont très mobiles; cependant on trouve aûssi qdelques starles gelifiés conteqant un notnbrc plus ou moins grand

de

Cr'11yÉomonas sans flagellunr. Nombreux

Ggmnod,dni.a??? accompagnés d e quelques kystes ùu Perid'i,ni'u,m,.

Les Diatomées planctoniques sont bien conservées mais ne se

rlivisent plus.

Les Cymatogtlèura monttent une grande accumulation de globulcs huileux dans le protoplasma

Mais, dans son ensemble, l'augmentation est due aux Algues vertes

et

spécialernent par les Bcenedesntt)s, les Sphærocystis sous forme de zoospores ,les Chl,or,el'l'a et Anldstrod,esmus gene' oezsis modifiéb.

On retrouve a ussi : Co smarù uu,, O o cy st is, C Lo st er ium, aciallar e et (J. N or d sted,tii, S cened,esryar rs st ade D at iy Io co c ctt s, M e so carlt u s,

U lothrin, IVlicrotltamnittm,, Btig eocl,ôrtium. Parmi les formes très rares au début,. signalons

le

développement d'Anltistrod,esmus acicul,are et, fasciculatuin,, ainsi que celui des Oscillatoris,.

c)

Richter 1/10.

.

Comme pour"

le

Detmer.sans fer au 1/10, I'augmentation est nulle. Plus trace de Flagellès; quelques rares Gymnod,i,rti,um, et, kystes de Perid,inium,. Les Diatomées planctoniques sont com-

' plètemen

t

tr uitcs. Les Cy m a,t o qtl ea r a p e r sisten

t

seuls.

Les Àlgues vertes,sont représenfées par les folmes suivantes :

(16)

I]BS.}'AUX DU I,AC DN GENÈYE 18 Anki,stro d,esmws g eneuensis, fuscicwl,atttm

;

Sçt hær o cy slis encore en colon i es 1 Sli c I ro coc cu s, (J lot hrin, 0 o cy sti,s.

d)

Eau du

Iac.

Dans ce del'nier miliett, déjà après 30 jours on l'cmarque ulle folte diurinution.

Tous les Flagellés ont dispam ainsi que les Diatomées planc- toniques; quelques Cytnatopleura remplis de résenes huileuses persistent. A côté de kystes d,e Perid,i,niuflr, on trouve des Gym'

-

nod,i,nium enco rc mobi les.

Les Algues vertes sont

très

ral'cs, ce sont des Chlorell,a, Scened,esntus, A nhi'sh'od'esm,us g eneuensis, Clbsterhtttr, acictù,are et Cosmaràum.

Jo signale aussi la petrsistance tl'une cÉalne de 10 cellules clir , T ab ell,ari,a fenestr ata.

La description qui vicnt cl'être donnée de I'état tles cultures apr'ès 30 jout's dans ces quatre milieux mc

peruettra

d'être bref tlans I'analyso des cultures air' bout du même temps pour .des co4centrations clift'érentes, c'est-à-dit'e pour les solutions au

1/50 et au 11100.

:

e)

Delmoq

(sans fer) 1i50.

Le développement-cst plus accusé que tlans le's solutions au 1/10,

il

y a mêrne dne augmentation rnat:quée due aux Algues vertes, Se tléveloppent activement

:

les Chlorel,l'a, Bcen'ecl,esm'us,

Anlsistrotlesnïus geneuensis, Slthaerocgstis soit isolés,

soit

en

colonies, Hort:mo spor

a,

Stichococotr s, Illolhr"i,n,,n4 s66sorfius, Sti'

geoclonàunt,,

,

'

On rett'ouvo aussi quelqu es Cosmari,wna qui n'existent plus au l/10, ainsi que

de

Cryptomonas mobiles. Pout' le reste

il

y a concot'tlance avec la solution au 1/10.

fl Detrner

(Sans fer) 1/100.

encore nous âvons

une

augmentation mais plus faibiè 'qu'au 1/50;

Ici

elle est due qu développenent rJes 9t'ichoaoccus, Chl,arel,La, Homnosgtora, Mesoccw"lrus. Les Bcened,esmus et Anki's-

ttrod,esrntts sont plutôt lares.

g) Dotmcr'

(avec fer) 1/50.

L'augméntation esl plus faible'qu'au

l/10;

sa composition est

la même qu'au 1/10 à part I'absence des Oscillatori,a.

h) Detmcr

(avec fer) l/100.

(17)

74

É'ruln plrytoprrANoroNreun

Le développement est encore moins accusé qu'au lib0.

Ici

les Cryptonronas font complètement défaut.

Il

en est de même pour les Cymatopleu.ra. Les Algues yertes qui se

nultiplient

sont les mêmes que dans les milieux au l/10 et l/50.

i) Richter

1750.

Pas d'augmentation. Les Gymnod,initttto sont immokrilcs, les Algues vertes sont plus rares qu'au

l/l0.

On ne trouve guère que Ankistrod,esrnus g eneuensi,s et S1t h aer ocy st is.

7)

Richier

l/100.

il

n'y o aucune diflérence entre les cultures au

liiO

et celles au 1/100.

Je peux résurner les r'ésultats auxquels concluisent ces cul=

tïres

à la lumière naturelle d.ans les milieux liquicles après 30

jours en envisageant le sort de chaque fanrille séparément.

tr'r,.lenr,r,És,

-

Dinobryon-Mal,lomoytas. Ce sont les plus déli- cats

et

les moins r'ésistants, nous

ne

les letrouvons plus dans aucun des milieux considérés.

Cryptomonas. Ils ne se développent qne dans les nilieux avec

fer. On les trouve surtoutabondants dans le f)etmer fer.au

l/10

à l'état libre ou gélifié. Leur. développemeût: plus faible au l/bO est

nul

au 1/100. Dans

Ie

Detrnel sans fer

je

n'en ai retrouyé que dans les solutions au 1/50. Je rappelle

ici

que, contraire- ment à ce qui se pâsse dans les mili'eux avec le fer, le dévelop- pement général est plus fort ici au 1/ô0 qu'au 1/10,

PÉnrorxr,rcÉns.

-

Poul cette famille I'action favorable du fer

se fait aussi sentir mais d'une manière moins nette que- pour les (hyyfiomonas. Dans tous les milieux Les Péri.d,ini,um ge retrou- vent .soit

à

l'état

enkysté, soit

à

l'état mobile (Gymnotl,inhtm), ceux-ci s'e développent surtout sur

le

Dgtmer

fer

1/10 oir ils sont très mobiles. I)ans

le

Richter au 1/50 et l/100 ils devien- nent immobiles.

DrnroÀrÉos plANcroNreuss.

-

Partout elles sont en voie de régression, elles ont même complètement disparu dans le Richter

e[

I'eau

du

lac. Dans

le

Detmel sans

fer

seuls les

lragilari,u

sont en bon état. Dans le Détmer avec

fer la

plupart sont con- servées pour les solutions au 1/10.

Cyulropr,punr.

-

Ils sont plus résistants que les autres Dia-

tomées,

on

les retrouve dans tous les milieux, mais

ils

son[

(18)

DAs EAUX DU I,AC DIÙ GENIbVE 15

lnieux consel'vés dans les solutions

au

t/10.

En

général leur protoplasma se remplit de grosses gouttelettes huileuses.

Aleuns vnn.lrs.

-

Développement très accusé clans les solu- tions Detmer avec fer, et diminuant progressivemerit avec les concentrations au l/10, 1/50 et 1/100.

Pour le Detmer sans fel I'accroissement est nul au l/10, bien marqué

au

l/50,

il

est plus faible au l/100,

il

n'y a pas d'aug- mentation dans le Richter.; dans l'eau

il

y a réduction.

Oscrr,r,r'ronrÉns.

-

Les Oscillator'i,a ne se sont montrées que dans le milieu Detmer fer au li l0 otr elles se divisent activement,

L'examen de ses mêmes cultures au bout de 60 jours donne les résultats que voici:

B) 60 jours après l'inoculation.

I. Detmer

(sans fer).

a) Solution au 1/10.

Léger développement

aux Algues vertes ainsi qu'aux Achnanthes. Quelques tr'ragilari,a sont bien conser.vés ; Gymno-

d,i,ni,une encore mob.iles ; Cymatogieurp se maintient, Les Algues vet'tes se multiplient leutement.

ô) Solution au 1/50.

L'augmentation continue, grancl développerne nt d,es Clùorella en particulier; plus d'état mobile Gymnod;i,n'ium.

c) Solution au 1/100.

Le développement se poursuit pour les Algues vertes, les

Ilesocarpus perdent

leur

coloration, Cymatogtl,eur"a

se

main- tient ainsi qu'au l/50. Les (igmnod,i,nium sont aussi enkystés.

II. Detmer

(avec fer).

a) Solution au l/10.

Grande

multiplication

tles Algues, vertes. Les Diatomées planctoniques ne sont plus repr'ésentées que par quolques

fra-

g ilaràa et des él éments isol és, désa g régés ùe l' Asteri,onell,a. Cy ma - t o pleur a se m ainti ent. Nombreux kystes de Pet'id,i.ni.um, plu si eu r.s Ggmnod,i,niuzc sont encore mobiles, on

y voit

apparaitre une forte pigmentation rouge

Les Algues ver'tes sont en pleife pr.ospérité. Sont particuliè- rement abontlantes les folmes çuivantes Clzlorell,a; Anlûstrod,es- mu,s aciculare, fascicul,atu,m, geneuens'i,s

I

Scened,esnus ;

à

côié nous retrou v ons Closteriu,m ucàcul,ar e, N ord,sted,tii,

I

()oanar it un

(19)

16 É'luDE PITYToPLANoToNTQUB

d,eptressum, 1 Oocysti.s

;

Slthaerocysti,s

I

Coccomyra, Mesocarytus Utothriæ.

Ankistrod,estrxzrs geneaensis se rnontre sous sâ nouvelle forme;

il

est fortement vacuolisé, Le Cosmariu,tn d,epressztrra se pt'ésente souvent avec tles tlivisions anolmales.

Les Oscil,l,atoria so développent aussi.

ô) Solution au 1/50.

Le développement se pout'suit. Les Diatomées planctoniques ont ili s paru. C y n r, atopl eura se ntaintient. Kystes et Gy m'no d'inium mobiles rares. Les Algues vertes sc développent bien

à

part

M esocarpu,s qui jaunit.

c) Solution l/100.

Les Algues vertes se développent. Cymatop\eurà reste comme Diatomées. Absence ùe Gym,nod,iniuur,, états enkystés. Mesocar- pzrs est au'ssi détérior'é.

lII. Richter.

a) Solution

au't/10.

.

Légèrc augmentation due aux Achnanthes. Cymatopl,erma en bon état. Péridiniacées toutes enkystées.

à) Solution au 1/50.

Le développement est le même qu'au 1/10.

c) Solution au 1/100.

L'augmentation est plus faible encore, on retrottve lcs tttêmes forirnes.

IV. Eau du

]ac.

La clirninution s'accentue. Cymatopîeura se maintient. A côté

dè quelques Algues vertes isolées comme Bcened,esmtts Sli- chococcus, Blthaerocysti,s

et

Ankàsh"od,esmus geneuensis on rctrorrve les liystes d,cs Périd"i,niacées.

Comme jo I'ai fait pour les cultures après 30 jours, je résume ici les résultats obtenus 60 jours apt'ès I'inoculation en milieux liquitles à

la

lumièr'e naturolle, sans parler des Flagellés dont

la disparition totale a eu lieu avant 30 jours.

DrAroMÉns pr,ANcloNreuns.

-

Les -Fragi\aria ne sont con-

servés que dans

le

Detrner avec 0u sans fer au 1/10. Ils sont en . meilleur état dans le Detmer avec

fer

au 1/10. Les Asterionella no se retlouvent que dans ce milieu, mais

la

forme étoilée a disparu, on ne rencontre que des élérnents désagregés, grou- ;

(20)

DES FAUX DU LAC DE (;ENùVE 17 pes de 2 ou 3 cellules et en plus grand nombre des cellules iso- lées.

Cyul.roplsunl.

-

Se retrouvent dans tous les milieux tou- jours avec la formation de réserves sous forrne de gouttelettes huileuses.

Prinrnrwu.cÉns.

-

Les lbrmes enhystées se retrouvent dans tous les milieux. Les Gym,nod'in'iu'nt, mobiles sont encol'e nom- breux dans

le

Detmer

fer

au 1/10, plus l'ares au 1/50 rnêlés à des formes non mobiles. Dans le Detmel sans fer' les Gynznod,i-

n'ium mobiles ne se retrouvent que dans les solutions au 1/i0.

II

n'y a plus que des formes immobiles au 1/50

et

des folmes enkystées au 1/100.

Àr,cuss vERTEs.

-

L'augmentation

est

sensible dans les

milieux Detmer fer

aux

diverseS concentrations. Dans le Det- mer sans fer Ie développement est prononcé au 1/50, moins

fort au

1/100

et très

faible au 1i10.

Il

est presque

nul

dans les milieux Richter; dans I'eau du lac

il

y a régression.Le Meso- ca,rpxrs périclite clans le Detmer sans fer au 1/100, dans le Det- mer âvec

fer

au f/50 et au 1/100. Dans

le

Detmer fer au 1/10 Cosmarir,tm présente cle nombreux états de multiplications ânor-

males.

Oscrr,r,lronrÉns.

-

Oscillatoria continue a se développer d.ans

le Detmer fer au 1/10.

S 2.

-

Cur,'runus sun pr,Aeuns.

Ces cultures ont étéfaites à la lurnière naturelle et dans trois milieux. 1" Detmer sans

fer;

2' Detmel avec fer; 3" Eau du lac.

Elles conduisent aux résultats suivants:

A) 30 jours après I'inoculation.

a) Detmer

(sans fer) 1110.

Les Flagellés

et

Cryptontonas ont disparu;.les Péridinacees ne se retrouvent

ni

sous

la

forme mobile,

ni

sous la forme cle

kyste.

Les

Diatomées planctoniques

et

Cglmatopleura sont détruites. Par contre

il

y a un grand développernent en Algues vertes

fourni

par les for,mes suivantes

:

Chlorella, tr.èS abon- dantes se inultipliant à l'état libre ou dans les coques des Dino- bryon morts, la présence de matières organiques favorisant sans

(21)

18

É'ruDE PHYToPLANCToNIQUE

doute

le

développement dans

ces

conditions

;

Sli'chococcus;

Sgthaerocysti,s soit en cellules isolées soit en colonies sans forme cléfinie, nontbreux états de zoosporanges; Microtham,ni,uno

I

B cened,e smu,s et Anlù str o d'estnu s. sont rares.

À côté tle l'enduit vert formé par les Algues vertes se mon-

trent

des taches brunâtt'es

qui

sont dues à des accumulations d'Achnnnthes.

b)

Detmer

(aùec f'er) 1/10.

Le Développement général est moins fort que dans le Detmer sâns fer. Ici on retrouve les kystes des Péridiniacées. Parmi lgs Algues vertes ce sont les Chlorel'l'a qui se multiplient le mieux.

Pour le reste Ie cléveloppementest le même que dans le Detmer sans fer, mais plus faible.

c)

Eau du

lac.

L'augmentation est presque nulle. On y retrouve aussi quel- ques kystgs de Péridiniacées, àpart cela seulesles Algues vertes sont conservées. Tout le reste a disparu.

On obtient ainsi pout les cultures sur plaques à la lumière les données ci-dessous au bout tle 30 jours.

Fr,lcnr,r,És nr: CnvprouoNÀs.

-

Cornplètement détruits dans les trois rnilieux.

PÉnrnrxucÉns.

-

Quelques formes enkystées dans le Detmer fer au li 10 et dans I'eau du lac.

DraronÉns pr,ANcroNreuns.

-

Dans les trois milieux dispari- tion totale. Cymatopl,eu,ra ne se rett'ouve nulle part.

AcuNlNrnns.

-

Se développe dans les milieux Detmer et d'une manière plus intense dans le Detmer sans fet'.

'- Ar,cuss vERTES.

-

Elles se conservent dans I'eau du lac et se multiplient dans le Detmer. La multiplication est aussi plus forte dans

le

Detmer sans fer. La forrne la plus abondante est fournie par les Chlorel,l,a. Le Sphaerocysti.s est,àI'état de celluies isolées ou en grosses colonies irrégulières.

B.

60 jours apr'ès I'inoculation.

a) Detmer

(sans fer) 1/10.

Le rtéveloppement se poursuit; le Sgthaerocysti,.s forme de nom- breux'zoosporânges

;

Sti,chococcus montre un protoplasma tbrte- ment vacuolisé; Scened,esnows toujotts l'are se présente souvent sous forme de colonies liniaires à 8 ou 12 cellules juxtaposées;

(22)

DES EAUX DU LAC DE GEN.]i]VX: 19

à

côté ù'Achnunthes se développent de nombreuses -Fragil,ari,a gracil,i,s

très

mobiles. Les kysùes des Péridiniacées

sont

dé- truits.

ô)

Detmer

(avec fer) 1/10.

Le

développement se continue. Oomme dans le Detmer sans fer !'ragit aria gracil,i,s se multiplie.

c)

Eau du

lac.

Léger accroissement

en

Algues vertes

lburni

spécialement par les Chlorel,la; Bt'ichococcus se désarticule.

Les résultais après 60 jours sont les suivants:

PÉnrorxrlcÉos.

-

Les kystes ont complètement disparu.

AcuNlu'rnns. .---

Le

développement

se

poursuit dans les milieux Detmer.

Fnncrr,anrl enAcrLrs.

- Apparait

dans

le

Detmer sâns et

avec fer.

Ar,cuns vER'r'ES.

-

Augmentation forte dans

le

Detiner sans

fer,

plus faible dans

le

Detmer t'er et tr'ès légère dans I'eau dulac. Sphaerocysti,s montre de nombleux états zoosporangiaux;

Btichococcus se désarticule dans I'eau

du

lac, dans

le

Deimer sans fer ltétat lilamenteux se maintient, ces filaments sont plus ou moins contournés et les cellules fortement vacuolisées. Sce- ned,esnl,ws se montre en chalnes de 8 à 12 cellules dans le Detmer sans fer.

S 3.

-

Cur,Tunns

l

r,'onscunrrÉ.

Ces essais ont porté sur 4 milieux: 1" Detmer sans fer 1/10 ; 2"Detmer

fer 1/10;3'Richter lll0;4"

Eau

du

lac.

II étaità

prévoir que

le

plancton ne pourrait pas se développer dans ces

conditions, mais

la

forr.nation de hystes ou de spores durables aurait pu se produire pour lutter contre ces conditions défavo- rables. Voici les résultats obtenus 30 jours après I'inoculation :

Fr,ncur,r,És-CnyprouoNAs.

-

Complètement détruits, pas cle

formation de kystos.

PÉnmrnuoÉns.

:

Dans le Detmer

fer

et dans le Richter dis- parition totale; formation de kystes dans le Detmer sans fer et dans I'eau du lac.

DrarouÉns.

-

Toutes détruites.

Alc+uns vERrES.

-

Dans le Detmet' fer et le Richtet aucuae

(23)

20

É'ruon psyropr,ÀNcroNleua

n'a subsisté. Dans

le

Detmer sans fer

et

dans I'eau clu lac quel- ques cellules isolées se sont maintenues, ce sont les CltlorelLa,

Bp h aer ocy stis, Co smar i,utu,.

60

jours

après I'ensemencement

Ia

climinution s'accentue.

Dans le Detmer fer

et

le Richter 0n ne retrouve rien du tout.

Pour le Detmer sans fer seuls quelques kystes de Péridiniacées

vivent

encore.

Ils

sont détruits dans I'eau

du

lac où I'on ne retrouve que quelques Cosntartum. Comme on le voit la forma- tion de kystes n'a lieu que pour les Péridiniacées.

A

l'inverse de ce

qui

se passe

à la

lumièr'e, I'action du fer semble néfaste

au

développement ou

plutôi

à la conservation des Algues vertes à l'obscurité.

S 4.

-

Culrunns AÉnÉns.

Ces essais ont polté sur les solutions Detmer sans fer' 1/10 et,

Detmer avec fer' 1/10.

A.

30 jours apr'ès I'inoculation.

a) Detmer'

(sans fer) l/10.

Il

y a une légère augmentation qui est due, contrairement à ce que nous avons vu jusqu'ici, aux Diatomées planctoniques.

Absence rle Flagellés

et

Cryptomonas.

()n

rencontre quelques

Gymnod,àniurm mobiles présentant une forte pigmentation rou€îe.

Asterionella garde

la

forme étoilée, mais de nombreuses cel- lules sont mortes; Eragil,ari,a en rubans se développe ; Mel,osirn et Cgcl,otel,la se maintiennent en bon état, il en est de même pour Cyrnatopl,eura remplis de réserves huileuses ; Syned,r'a se mul- tiplie.

Les Algues vertes sont en régression, on ne retrouve guère qae Ankistrod,esmtts geneuensis plus ou moins modifié, Cosrna- ri,um, Bti,chococcus, A l,othr,in

ô)

Detmer

(avec fer) 1/10.

Le

développement

est

beaucoup plus marqué que dans le Detmer sans fer,

iI

est

ici

aussi à la rnultiplication des Dia- tomées planctoniques.

Absence de Flagellés

et

iles Péridiniacées. Cryyttotno,nas se

maintient mobile mais sa coloration tourne au vert.

Fragil,aii,a.se développe en rubans tL'oits, en général assez

(24)

DES EAUX DU LÀC DE GENÈVE 2L courts;

il

y a"sans doute désarticulation produite par le mouvo- ment de I'agitation de I'eau due au passage de l'air. Absence de rubans tordus dans le plancton frais.

AsrnnroNnr,r,l.

-

Se divise activement. Dans Ie plancton frais rlu 18

XlI.

19t8 la composition des étoiles peut se déduire cles

chiffres suivants:

Nomble de cellules Cas par dtoiles

.Les étoiles à 8 cellules sont les

plus

nombreuses, lorsque ce

nombre augmente on aboutit à la formation d'une spirale, à la superposition de deux étoiles dans le cas cles colonies à

lti

cel- , lules ; les angles formés par les cellules ayant atteint leur tléve- loppement normal sont presque rigoureusement égaux.

A côté de formes étoilées se trouvaient en petite quantité du reste (1,5 0/o) des formes en chalnes zigzagantes,

les

cellules restent jointes tantôt par la base tantôt par le sommet.

Il

était nécessaire de rappeler ces données pour

faitè

bien ressortir les modifications profondes qu'ont subies les Asteri,onella dans les cultures envisagées. Nous retlouvons ici les étoiles nor- males bien conselvées et à côté de celles-ci tle nombreux exem- ples d'un type nouveau que je désignerai dès maintenant sous le nom d'Asteri,onel,la en banalet. Les figures 1,2 et 3 montrent

1 Cette formation en bande chez Asterionella n'a été jusqu'ici reucon-

trée dane la natuie que par Woloszynska, J. Dans son travail u Ueber die Variabilitât des Phytoplanktons tlerPolnischen Teiche ,,, Bull. tle l'Acad^ iles Sciences ile Cracouie. Série B. Sc. Nat, Mai 1911, il I'a repré-

sentée à la lig. IV, sous le no 4 et 5. Ces formations ep banile de Asterio- nel,la gracil,linra (Hantsch). Heib. sont. nombreuses au mois ile janvier clans

l'étang Janow

reDcontréa 16

8

t4

28 10 10

2l

33 6

I ,

L

,

4 5 6

8 10

Lt t6

(25)

I

22

É'ruDE PHY'roPLANcroNreuE

de quoi iI s'agit. Les cellules se clivisent activement et I'écarte- ment reste faible entle chaque cellule, d'où la formation tl'un groupe de

7

cellulps très t'approchées (fig. 1).

La

division est encore

plus

rapide, les celiules restent en contact

par

leurs

Fig. 1

ileux extrémités et ne se séparent que tardivem'ent (fig. 2). Le même phénomène se reproduit pour

la

fig. 3, augmenté dans

Fig. 2

cas de divisions anormalespour les deux cellules externes. On trouvera plus loin une figur.e (fig. 4, p. 29)

qui

montre un cas

lréquemment réalisé. Le cas extrême est celui où Ia tendance à

l'écartement des cellules n'existe plus,

iI

y a alols formation en

(26)

DES EAI]X DU LAC DE C+ENÈVE 23 .bandes typiques rappelant grosso modo lescolonies ùe T'-raqila-

ria

crotonensds, cependant

le

nombre ctes cellules

y

est moins considér:able,

j'en

ai compté 12 au maximum'

Fig. 3

Si la formatioride ees Asteri,onelln en bancles s'explique faci- lement, Ies causes cle cette'tmnsformation sont encore obscures' Est-elle due à une meilleure oxygénation provoquée par I'aéra- tion, à I'agitation du

milieu; il

est probable que ces différents facteurs liés à un certain milieu agissent de pair, vu que clans le Detmer sans fet'cette moclification ne se présente pas'

Je n'ai jamais r.encontré cette formation en bantle da[s le lac oitl'Aster''ionel,Ia se présente soit en étoiles soit en cJrallres zig- zagantes.

Èar

h

longueur moyelrne d'e leurs cellules,

'"'

asfurisnel'l'a en bandes sont

tltt

même

type

que |,Asteri.onel,la formant |es chalnes zigzagantes'

Cynr,atopl,etr,ra présente

les

mêmes caractères que clans le f)etmer sans fer. Sgn'etb'a se rnultiplid aussi' Si dans le Detmer sans fer les Algues vertes périclitent, dans

le

Detmel fer elles

se maintiennent

et

se cléveloppent même légèremeut;

on

y trouve:Chlorel,ta;Bcened,esm,uslCosmgri'znn;Ankistrod'esrtt'us

acicw I ar e 1 C I o st erizmt' aci,c'ular q quelques O o cy st'i's ; S ph ær o cy sti s

à l'état isolé, thiblement coloré; Ped''iustrtrnt'1 ltuis comne Algues vertes fil am ent eu ses u Lothr i,r ? Stig eo clonit nn' ? M es o c ar p u s'

30 jours après l'inoculation dans les crtltures aérées,

le

sot't des d.iverses fbrmes est le suivant :

(27)

2+

Érunn puyropr,aNcroNreug

Fu,cer,r,És.

-

Disparition totale dans les deux milieux.

Cnypromour.s.

-

Persiste dans

.le

Detmer

fer

mais verdit

tout en restant mobile.

PÉnmrurlcÉns.

--

Formes Gymnoùini,un't, àvec

fort

pigment

rouge dans le Detmer sans

fer.

Absence de formes mobiles et de kystes dans le Detmer fer.

Dr.c,1roMÉns rrlnordxrqur;s.

-

Très faible développement dans le Detmel sans fer; les formes sont normales. Forte augmenta- tion dans le f)etmer fer, état particulier d es Asterionel,la, formes en bandes.

Cyu.nropr,nun.q.

-

Maintenu dans les deux milieux avec accu- mulation de gouttelettes huileuses.

Ar,euss vERrEÊ.

- Diminution

pour

le

Detmer sans fer;

augmentation dans le Detmer

fer

Sphærocysti,s se désagrège

et pâlit.

B.

60 jours après I'inoculation

a) Detmer

(sans

fer)

l/10.

Les Diatomées planctoniques disparaissent. Asteri,onel,la est,

complètement clétruite. Les bandes de Eragi,laria

sont

très courtes, mais la multiplication continue. Cynoatûpl,euro se main- tient. Achnanthes se développe ainsi que Syned,ra. Les Algues vertes continuent leur développement. Les Péridiniacées ont complètement disparu.

b)

Detrner

(avec f'er) l/10.

Crgptomonas a disparu, Les Diatomées planctoniques se d"éve- loppent faiblement. La désarticulation des Eragil,aria s'accentue;

il

en est de même cles étoiles d'Asterionell,ol

la

forme en bande subsiste. Cyru,atoyileura persiste I Achnanthes se développe aussi.

Les A.lgues vertes sont .

en forte

augmentation

fournie

par Bcened,esmus montrant de nombreuses colonies liniaires de g à

1 2 cellules

;

Anki,str od,esmus acicular e ; Pecliastrum,

;

Closterium

acicularel Ulothrirc; Mesocargrus dont plusieur.s cellules pré- sentent un chromatophore pariétal spiralé analogue aLax Sgti,ro-

gyra à chromatophore unique ; Slthærocystzs a clisparu.

En résumé, après 60 jours.

Cnyprolrolrs.

-

Dispalait totalement.

PÉnrnrnracÉns.

-

Dispar.ition totale également.

DrrronÉns pr,.{NcloNreuas,

-

Aster,ôoneLLa n'existe plus dans

(28)

. DES EAUX DU.I,AC DA GBNÈVE 25 le Detmer sans fer, et se désarbicule dans le Detmer fer'

Fragi-

I,ar'ia se clésarticule dans ces tleux milieux

CvnlT'opr,nunn.

-

Se maintient dans les deux cas'

AoENANrHps.

-

Commence

à

se développer dans les deux solutions.

Ar,auns vERtEs.

--

Légère augmentation dans

le

Detmer sans fet'. Forte multiplication sous I'action du fer, excepté pour

Bythærocy sti,s qui dispalalt com plètement'

-On voit pu.1à qou si, au début, les Diatomées planctoniques prédominaient, dans

la suite

ce sont les Algues vertes qui p*ennent un ttéveloppement plus

iort; la lbrte

multiplication

àes Àlgues vertes à

partir

tl'un certain temps semble

nuire

au développement des Diatomées.

nansies cultures à

la

lumière naturelle, les Diatomées ont disparu très rapidement ou du moins leur développement s'est très vite ralenti. Ici, au contraire, I'aératioti a largement favo- risé leur multiptication durant les 30 premiers jours'

Examinons maintenant ce qu'ont tlonné les cultures sous

cloches colorées.

$ 5.

-

Cur,runns sous croclrns JAUNES'

A.

30 jours aPrès I'inoculation'

o) Detmer

(sans

fer)

1/10.

És

Fhgellés et crylttom,onas ont disparu. Les péricliniacées sont enkyitées, plus d'états mobiles' Les Diatomées ne se sont pas multipliéeso mais sont encore conservées' Parmi les 'Diato- mees ptanctoniqnes, ce sont les

Eragilari'a qui

résistent le

mieux;

Asteri,onittuest Ieplus souvent tlésarticulée' Les Algues vertes péris.sent; on ne retrouYe que quelques Attki'strod'esmus

g eneu ensi,s

;

Cosmariwm d,epr essu m

I

Bcened'esmus'

ô)

Detmer

(avec

fer)

1/10'

Les cultures montrent

la

même composition que dans le Detmer sans fer, mais les Diatomées y sont mieux conservées'

c)

Richter

1/10.

ies

Flagellé s et cryptomozas ont aussi tlisparu; les hystes de Péridiniacées sont rares. Parmi les Diatomées planctoniques on ne retrouve

à

l'état

vivant

qtt'e

Fragilaria;

Asteri'onella est

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