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4-1 Répartition des enquêtés selon l’âge

L’âge des enquêtés varie de 15 à 90 ans. La tranche d’âge la plus représentée est comprise entre 45- 60 ans (figure2).

Figure2 : Répartition des enquêtés par classe d’âge

La plupart des enquêtés sont des agro-éleveurs peulhs qui représentent 70% de la population enquêtée.

4- 2 Espèces ligneuses fourragères

Les enquêtes conduites dans les deux communes ont permis de recenser 27 espèces ligneuses fourragères. Ainsi, dans la commune de Ouèssè, 15 espèces ont été citées mais dix (10) retrouvées, contre 22 dans celles de Savè et 15 identifiées. Cependant, 15 espèces réparties en 8

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familles avec une prédominance respective des Césalpiniacées et Euphorbiacées(fig3).Ces espèces sont connues et font l’objet d’exploitation pastorale.

Figure 3 : Richesse des principales familles des ligneux fourragers 4- 3 Principaux ligneux fourragers utilisés dans les collines Le tableau 1 présente la fréquence des principales espèces utilisées pour nourrir les animaux dans la commune de Ouèssè et de Savè.

De l’analyse de ce tableau, il ressort que les trois (03) premières espèces à savoir Khaya senegalensis, Afzelia africana et Pterocarpus erinaceus sont les plus exploitées. Cette exploitation des ligneux fourragers commence par Khaya senegalensis, dont les feuilles sont disponibles en début de saison sèche. Il est émondé jusqu’à l’apparition des feuilles chez Afzelia africana. Cette apparition marque la fin de l’exploitation de Khaya senegalensis au profit de Afzelia africana. Enfin, on note une exploitation non négligeable de Pterocarpus erinaceus.

UAC /EPAC/CAP Gestion de l’Environnement BIAOU S. Wahab 15 4-3-1 Ordre de préférence des espèces :

L’analyse de la figure 4 montre que l’ordre de préférence retrouvé dans les collines est Afzelia africana, Khaya senegalensis et Pterocarpus erinaceus

Figure 4 : Ordre de préférence des espèces

4-3-2 - Organe prélevé et mode de prélèvement 4-3-2-1- Organes prélevés

Le tableau2 suivant présente les espèces ligneuses fourragères et les organes utilisés. On déduit de l’analyse de ce tableau qu’à l’exception de Piliostigma thomningii et Dicrhostachys cinerea dont les fruits sont appetés ; les feuilles constituent essentiellement l’aliment des animaux.

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Tableau2 : Plantes forestières et alimentation animale.

Noms scientifiques Noms

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4-3-2- Mode de prélèvement

Lorsque le fourrage herbacé fait défaut, le berger peulh monte sur les arbres fourragers pour alimenter son bétail. Cette première étape dans le travail de production fourragère, peut s’avérer délicate étant donné que ce sont les grands pieds de l’espèce Khaya Senegalensis, pterocarpus erinaceus et Afzelia africana qui sont visés. Comme procédure de prélèvement : le berger utilise une machette ; cet outil qu’il porte d’ailleurs toujours sur lui permet de tailler les rameaux feuillés dont les feuilles une fois tombées au sol, seront consommées par les animaux.

Photo1: Récolte du fourrage par émondage et élagage sur Afzelia africana.

Pseudocedrela kotschyi Pterocarpus erinaceus Spondias mombin Terminalia glaucescens Vitellaria paradoxa Vitex doniana

Emigberi Ori odan Ouchi - Emè Iyéyé

+ +

+

+

+ Tableau 2 : suite et fin

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4-4 Critère d’identification et de sélection des fourrages L’observation des ligneux appétés par le bétail lors des pâturages constituent selon 70% des enquêtés le principal critère d’identification.

Les principaux critères de sélection pour une bonne espèce fourragère sont par ordre d’importance :

Appétibilité 62%

Production laitière 23%

Gain moyen quotidien 13%

Préférence des animaux 2,5%

Les éleveurs exploitent les espèces ligneuses fourragères à des fins multiples : fourrage, bois d’énergie, bois d’œuvre, produits médicinaux, ombrage pour le berger et son troupeau.

Photo 2 : Ecorçage sévère de khaya senegalensis.

4-5 Espèces menacées d’extinction

La figure5 suivant présente les espèces menacées d’extinction de la zone d’étude.

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Figure 5 : Taux d’exploitation des ligneux fourragers dans la colline Les résultats présentés à la figure ci-dessus indiquent que les espèces sujettes à de fortes menaces dans les deux communes sont : Afzelia africana (37%) et khaya senegalensis (56,5%).

4-6 Facteurs de viabilité des ligneux fourragers.

La figure ci-dessous présente les facteurs menaçant la viabilité des ligneux fourragers.

L’analyse de cette figure montre que la coupe du bois (76,7%) et le défrichement des terres pour l’agriculture (16,5%) sont les facteurs qui menacent la viabilité des ligneux fourragers dans la commune de savè et de Ouèssè.

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Figure 6 : Degré d’exploitation des ligneux fourragers V- DISCUSSIONS

5- 1- Espèces ligneuses fourragères utilisées dans la zone d’étude

Parmi 27 espèces ligneuses fourragères inventoriées en région soudano-guinéenne dans les communes de Ouèssè et Savè, quinze (15) font aujourd’hui l’objet d’exploitation pastorale et trois (03) présentent un intérêt fourrager. Cet effectif (27) se situe dans le même ordre de grandeur que celui observé par (Onana 1995) qui trouve une soixantaine d’espèces ligneuses dans les Savanes du Nord – Cameroun.

En revanche la diversité obtenue en région soudano-guinéenne au Bénin est en dessous de celle obtenue par (le Houérou et Corra 1980) qui notent l’existence de plus de 80 espèces ligneuses fourragères en Ethiopie.

Selon (Dembele et al., 1998), 33 principales espèces fourragères ont été citées sur l’ensemble des 3 sous-systèmes d’utilisation des terres du plateau central au Burkina-Faso.

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Les 3 principales espèces fourragères de la zone d’étude à savoir Afzelia africana, Khaya senegalensis et Pterocarpus erinaceus occupent respectivement les positions 6,19 et 24 dans le plateau central au Burkina-Faso.

5- 1- 1- Ordre de préférence des espèces.

L’importance des ligneux fourragers et le rôle qu’ils jouent en particulier pendant la saison sèche en Afrique au Sud du Sahara ont été mis en évidence par plusieurs auteurs. Selon (Brisso et al., 2007), les arbres et arbustes dans les terres de parcours remplissent particulièrement les fonctions de pâturage aérien en saison sèche, permettant aussi de pallier le caractère instable et saisonnier du tapis herbacé. Au terme de nos investigations, trois (03) principales espèces ont été enregistrées comme étant des espèces fourragères de la saison sèche. Il s’agit précisément de Afzelia africana, Khaya senegalensis et Pterocarpus erinaceus. Cette constatation concorde bien avec celle faite par Brisso (2003) et Houinato (2001) dans les formations naturelles des Monts kouffé. Les mêmes espèces ont été citées comme principales par Petit (2000) dans la zone soudanienne du Burkina- Faso. Cependant, l’ordre de préférence : Afzelia africana, Khaya senegalensis et Pterocarpus erinaceus, relatif à l’alimentation animale et établi par les paysans de la zone d’étude ne correspond pas à celui établi par (Brisso et al., 2007), dans la forêt classée de Wari- Maro où parmi de nombreuses espèces exploitées en saison sèche, les trois espèces citées plus haut sont régulièrement émondées, dans l’ordre de préférence. Par ailleurs, selon l’ordre établi par Agognon, (2004), Khaya senegalensis viendrait en tête, suivie de Pterocarpus erinaceus et enfin Afzelia africana. La classification établie dans la zone d’étude avec Afzelia africana en tête de liste s’explique par le fait qu’elle favoriserait la

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production du lait, suivi de Khaya senegalensis pour ses vertus médicinaux et enfin Pterocarpus erinaceus.

5-1-2- Organe prélevé et lieu de prélèvement

L’inventaire nous a permis de dénombrer 27 espèces d’arbres et arbustes fourragers dans les communes de Savè et de Ouèssè au Bénin.

Divers organes sont appétés par les animaux ; mais ce sont surtout les feuilles qui constituent l’aliment des animaux au moment où le déficit fourrager herbacé est plus marqué. Ceci pourrait s’expliquer par leur disponibilité en saison sèche. Cette observation est conforme aux résultats trouvés par (Garba, 2000) qui a dénombré 51 espèces ligneuses fourragères au Niger dont 90 ,38% des feuilles constituent l’aliment des animaux. Elles occupent cette place parce que non seulement elles peuvent être récoltées même en saison sèche mais aussi se conservent bien.

5-1-3 Analyse des lieux de prélèvement des ligneux fourragers

Il ressort des observations faites en milieu naturel sur le terrain, qu’en zone guinéo-soudanienne au Bénin, caractérisée par des formes assez concurrentes de l’utilisation des terres, les savanes et les jachères représentent les milieux pâturés par les bovins en système d’élevage traditionnel. Ce qui corrobore les travaux de Sinsin et al. (2006), qui trouvent qu’après le passage des feux de végétation annuels en saison sèche, les savanes sont nettement plus fréquentées en raison de leur réserve en fourrage ligneux qui est la principale source d’alimentation des troupeaux en cette période. Le regain d’intérêts accordés à ces ligneux fourragers pendant cette période s’explique par le fait qu’en zone guinéo-soudanienne au Bénin, les pâturages graminéens très recherchés par les animaux, réduits à l’état des pailles, perdent leurs valeurs azotées et deviennent rares en cette période. La même remarque a été faite par

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(Sinsin et saïdou, 1998 ; Houinato et al., 2001) qui trouvent que les pâturages herbacés, considérés comme essentiels pour le bétail, sont régulièrement parcourus par les feux ; ceci réduit davantage non seulement leur qualité à certaines périodes de l’année, mais aussi et surtout leur disponibilité.

5- 2- Critère de sélection des espèces.

Les résultats enregistrés sur les préférences paysannes en matière d’espèces agro-forestières indiquent que les principaux critères de sélection sont :

L’appétibilité (62,30%)

Et la production du lait (22,20%)

Ces résultats semblent bien corroborer (Dembele et al., 1998) qui trouvent que les critères les plus discriminants sont l’appétibilité des espèces (100% des enquêtés), la vigueur des animaux, la vertu médicinale et la pérennité des feuilles.

Au Sénégal, Fall et al. (1998) orientent le choix des espèces fourragères à exploiter par leur appétibilité, leur valeur nutritive et leur résistance à la sécheresse.

5-3. Espèces ligneuses fourragères menacées d’extinction Les diverses pressions anthropiques exercées sur les ligneuses fourragères dans les deux communes constituent l’un des indicateurs utilisés pour apprécier le seuil des menaces d’une espèce. Eyog Matig, (2003) in Sokpon et al. (2003), Muok (2005) in ICRAF ECA (2005) ont fait la même remarque selon laquelle les utilisations et la diversité des organes prélevés constituent l’un des indicateurs utilisés pour apprécier le seuil des menaces et le statut d’une espèce. Ainsi, l’analyse statistique des données recueillies sur le terrain révèle que parmi plusieurs espèces faisant l’objet d’exploitation dans les deux communes en région soudano-

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guinéenne, seules K. senegalensis et A. africana sont menacées de disparition. Ce qui confirme les travaux de Adomou (2005) qui pensent qu’au Bénin sur 280 espèces végétales menacées de disparition, 90%

présentent une forte probabilité d’extinction. Parmi elles, 19 sont d’intérêt régionale pour la conservation et 10 sont sur la liste rouge de l’UICN.

Selon le même auteur, A. africana est une de ses espèces végétales menacées s’inscrivant déjà sur la liste rouge de l’UICN (2000b) alors qu’elle serait en danger critique d’extinction au Bénin (Adomou, 2005).

Il existe des exemples d’essences ligneuses menacées dans leurs aires de distribution du fait de la pression exercée sur elles et / ou leurs habitats (Varquez et Gentry, 1989). D’après (Sinsin et al., 2000), pour l’ensemble du territoire et selon les critères de l’UICN, K. senegalensis est une espèce gravement menacée d’extinction alors que A. africana est menacée d’extinction. Une étude récente conduite par (Gaoué 2010) sur l’évaluation des impacts écologiques de l’émondage et l’écorçage sur K. senegalensis en zone soudano-guinéenne et soudanienne au Bénin, relève que selon les peulhs, dans l’intervalle de 5 à 20 ans, on assistera à la disparition de K.

senegalensis. C’est la preuve que cette espèce est effectivement menacée d’extinction. D’après le même auteur, le taux d’élagage intensif de K.

senegalensis en région soudano-guinéenne humide est de 83,45% alors qu’elle est de 91,35% en région soudanienne sèche.

5-4- Analyse de facteurs de viabilité des ligneux fourragers

Selon Swaminathan (1990) cité par Wala (2005), la dégradation des écosystèmes constitue l’une des plus grandes menaces qui pèse sur la diversité biologique. En effet, l’extinction des espèces est fortement liée à la destruction et à la fragmentation de leurs habitats. Plusieurs auteurs tentent de rechercher les facteurs menaçant la viabilité des espèces en vue de prendre des dispositions pour sa restauration. C’est dans ce contexte que

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la présente étude s’est focalisée sur la potentialité et l’inventaire afin de connaître l’état actuel des espèces ligneuses des parcours. Onana (1998) a observé au Nord du Cameroun que les pratiques d’émondage régulier mettent en danger beaucoup de populations de A.africana. Mais selon Sinsin et al. (2003), les pressions sont principalement la commercialisation des individus de diamètre supérieur à 50 cm pour bois d’œuvre, suivi de l’émondage régulier et des mutilations de l’arbre pour des fins médicinales.

Par ailleurs, Ouédrago et al. (2006) propose l’aridité climatique et la pression anthropique comme facteurs de viabilité de nombreux ligneux en région soudanienne. A travers les analyses faites à l’issue des travaux de recherche de la zone d’étude, 76,30% des enquêtés lient les facteurs menaçant la viabilité à l’expansion des espèces comme bois d’œuvre. Ceci pourrait signifier que la pratique de l’émondage n’est pas un facteur de menace significatif. Ce qui est bien conforme aux résultats enregistrés en zone soudano guinéenne du Bénin par Gaoué (2008) à travers 95% de peulhs qui trouvent que la récolte des ligneux fourragers ne compromet pas la fructification ou la germination des graines. Cependant, l’auteur signale que la récolte de K. senegalensis à des fins fourragères réduit le rendement de la reproduction et change la structure des populations en région sèche.

Wala (2005) a noté qu’outre l’agriculture et la recherche de bois de chauffe, il faut relever l’emprise pastorale sur les savanes boisées à A.

africana par les éleveurs sédentaires et transhumants.

Selon, Houéhanou (2007), les utilisations ethno-médicinales ne pourraient être dommageables pour Anogeissus leiocarpa et A. africana qui sont des espèces fourragères.

Les résultats de cette étude permettent de considérer que l’expansion des espaces agricoles, la commercialisation des espèces comme bois d’œuvre et l’émondage répété sont les principaux facteurs qui menacent

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la viabilité des ligneux fourragers, notamment A. africana et K.

senegalensis.

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CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS

La présente étude focalisée sur l’inventaire et potentialité de ligneux fourragers dans les terres de parcours communautaires des collines a permis d’évaluer le potentiel en fourrage aérien des parcours.

Au total, 27 espèces ligneuses fourragères reparties en 14 familles ont été recensées.

Les trois (03) principales espèces présentant un intérêt fourrager dans les deux communes sont, par ordre de préférence, Afzelia africana, khaya senegalensis et Pterocarpus erinaceus. Les résultats enregistrés sur les critères d’identification et de sélection des espèces ligneuses fourragères indiquent que les éleveurs et agro-éleveurs peuvent définir clairement les préférences du bétail en ce qui concerne les ligneux.

La contrainte la plus aiguë à laquelle le développement de l’élevage est confronté dans les collines au Bénin est l’alimentation du bétail.

L’émondage répété et la demande en bois d’œuvre réduisent considérablement les disponibilités des parcours pour le bétail et exposent la végétation et les sols à des risques importants de dégradation. Ainsi, l’éleveur doit être conscient de la fragilité des ressources qu’il exploite, qu’elles soient naturelles ou cultivées. Pour assurer la pérennité, il devra veiller sur les arbres et les arbustes fourragers comme il veille sur son cheptel. Suite aux résultats présentés et aux discussions qui en ont résulté, il est suggéré :

A court terme, d’aider les éleveurs, agro-éleveurs et pasteurs à entretenir les ligneux fourragers existants en réglementant l’émondage pour permettre une régénération des plantes exploitées,

A moyen terme, de leur apprendre les techniques de semence, bouturage et marcottage ;

A long terme, de créer des jardins botaniques et aires protégées.

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