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optionnelle qui relève de la commis­ sion scolaire Sainte-Foy, en banlieue de Québec Cette école! qui reçoit des enfants de tout le territoire de la com­ mission scolaire, s'est donné un pro­ jet éducatif en vue de répondre aux valeurs éducatives des parents qui y inscrivent leurs enfants.

L'école Ressources a ses locaux dans un édifice d'une architecture conven­ tionnelle. En entrant, vous verrez, comme dans plusieurs écoles d'il y a une trentaine d'années, deux longs couloirs avec des classes adjacentes. En circulant dans l'école, vous serez peut-être surpris de rencontrer un grand nombre d'adultes! Ne vous étonnez pas, il s'agit bien d'une école primaire et non a'un coilègei C'est que les parents des élèves qui fré­ quentent l'école Ressources ont con­ venu de venir travailler avec leurs enfants.

Dans les classes, vous aurez l'impres­ sion de retrouver les activités a'une maternelle avec différents ateliers de menuiserie, de science, de cuisine... ou d'assister à une discussion de jeunes gestionnaires ou encore de revivre une leçon de votre enfance. Devant ces diverses situations, vous vous demandez, avec raison, ce qui se passe dans cette école.

Historique

Le 19 mars 1975, un groupe de pa­ rents présente un mémoire* au direc­ teur général de la commission scolaire Sainte-Foy dans lequel il recom­ mande l'implantation d'une école innovatrice sur le territoire de la commission scolaire. Les parents instigateurs du projet proposent une école axée sur l'enfant, sur ses besoins et sur son développement, une école conforme aux normes de fonctionne­ ment qui régissent les écoles de la

par A N D R E R O Y

commission, mais où l'enseignement est de type organique, c'est-à-dire une école où l'apprentissage est fondé sur l'expérience active de l'enfant. Le groupe affirme de plus que tous les parents, comme tous les ensei­ gnants, ont des droits qui doivent être respectés en ce qui concerne leur processus évolutif, leur disponibilité au changement et leur échelle de valeurs. Enfin, ils pensent que l'école est d'autant profitable aux enfants qu'elle correspond en grande partie aux aspirations des parents.

Le 22 février 1977, en réponse à la demande du groupe de parents relati­ ve à la mise sur pied d'une "école Ressources", la commission scolaire considérait que la demande pouvait être satisfaite en s'inspirant de l'ap­ proche dite "organique" de l'activité éducative préconisée par le Conseil supérieur de l'éducation dans son rapport d'activités 1969-1970, et plus précisément de l'analyse qu'en pro­ posait Pierre Angers dans l'ouvrage intitulé Les modèles de l'institution scolaire. La commission scolaire Sainte-Foy acceptait "le principe de l'implantation plus systématique dans l'une de ses écoles, du modèle organique de l'activité éducative, en conformité avec les programmes du ministère de l'Éducation-'. Il est en­ tendu que ce projet ne visait pas à transformer toutes les écoles à ce type d'enseignement, mais simplement à offrir aux parents une école publique qui soit plus conforme à leurs valeurs éducatives.

Enfin, le 1* septembre 1978, l'école Ressources ouvre ses portes à 177 enfants, âgés de 5 à 11 ans.

À l'occasion de l'ouverture de l'école Ressources, la commission scolaire annonçait dans une brochure’ la créa­ tion d'une école dont le projet éduca­

tif s'inspire du modèle organique et qui reconnaît l'apprentissage comme une expérience active où l'elève, loin d'être récepteur, devient l'agent pre­ mier de sa formation. Une école dont l'objectif premier vise à assurer le dé­ veloppement intégral de l'enfant par la poursuite du développement de tous ses talents et habiletés mentales. Une école où le cumul des compé­ tences scolaires de l'enfant est la con­ séquence de l'interaction de ses ta­ lents et habiletés, de ses expériences et de l'environnement éducatif. Une école où la poursuite des objectifs ouverts est soutenue par une péda­ gogie soucieuse d'aider l'enfant à

dégager de son vécu ses objets d'ap­ prentissage. Une école où l'enfant participe activement au processus d'apprentissage en ayant la possibilité de choisir les mises en situation, les moyens d'action et le type de produc­ tion qui lui conviennent. Une école où l'élève et le maître évaluent conjointe­ ment la démarche de travail pour­ suivie et la production obtenue. Une école où l'aménagement de l'environ­ nement résulte d'une collaboration fructueuse entre le maître et l'élève. À l'occasion d'un premier colloque d'orientation, tenu en juin 1978, et d'assemblées subséquentes, les pa­ rents et les enseignants ont retenu quatre principes servant à diriger 1 action des adultes et des enfants à l'école Ressources. Ces principes se sont précisés dans l'action. Ainsi l'as­ pect coopération a pris de plus en plus d'importance avec le femps, tout en maintenant l'accent sur l'enfant Voici ces quatre principes directeurs: "• Chaque enfant a son individualité

propre: il est unique.

• L'enfant est le premier artisan de sa formation et de son développe­ ment.

• Les enfants sont des ressources les uns pour les autres.

R e s p e c t e r p o u r Y e n s e m b l e d u primaire, les c o n t e n u s

¿obligatoires de s p r o g r a m m e s .

• L'écoie est ouverte aux diverses ressources éducatives de la société*. "

Nous tenons à réaffirmer ces pnn- cpes afin de situer nos régies d'action et nos objectifs.

Règles d'action

Au cours de l'assemblée générale d'octobre 1981. l'école a retenu deux règles qui doivent régir ¡'utilisation des programmes et la participation de chacun à la vie de l'ecoie.

P rogram m e s

Conformément aux principes de l'école Ressources énoncés plus haut, nous voulons atteindre, dans Les meil­ leures conditions possible, les objec­ tifs de développement des enfants tout en respectant, pour Yensemble du pri­ maire. les contenus obligatoires des program m es fixés par le ministère de l'Education. D'aiflrâzs, la commission scolaire avait ■apfr-’fig au m oment de La création de cette école, que cette dernière devait enseigner tous les programmes officiels du M inistère. Notre marge de manoeuvre ne se situe pas dans les contenus des pro­ grammes, mais dans la façon de faire, dans l'approche utilisée et dans le Les enseignants essaient (

ter pour assurer la cohérence et la con­ tinuité de leurs interventions auprès des enfants.

Ainsi, les programmes sont des con­ traintes qu'il faut respecter pour l'ensemble du cours primaire sans pour autant cloisonner les apprentis­ sages par aimée. La concertation des enseignants se réaiise donc tant sur le plan des contenus des programmes que sur ceiui de l'approche pédagogi­ que.

Participation et coopération

Selon la philosophie de l'école Res­ sources. ¿j u s, adultes et enfants, par­

ticipent et coopèrent selon leurs res­ ponsabilités, à l'orientation et aux activités de l'école ou des classes. Ain­ si. dans le respect des principes re­ tenus, l'écoie Ressourcés a dégagé une ligne directrice touchant la parti­ cipation et la coopération et qui se concrétise dans une structure de «ges­ tion participative». Nous avons formé un conseil d'administration composé du directeur, de quatre enseignants nommés par rassemblée des ensei­ gnants, de quatre parents nommés par le comité d'école, et de quatre en­ tants nommés par le num-conseil des enfants.

Les enfants

Les enfants sont amenés à participer à la «gestion» de leur classé. Même à T école doit enseigner les mêmes pro­ grammes que les autres écoles, les en­ tants ont leur mot à dire quant an choix de certaines activités soit sur le plan du contenu, soit sur la façon de □tire ou sur la répartition dan« le temps. Par exempte, on prévoit du temps dans l'horaire de la H a w pour que chaque entant puisse choisir des activités personnelles, les réaliser et les évaluer.

Chaque classe délègue deux repré­ sentants an mini-conseil de l'école qui se réunit une fois par semaine. Les représentants des enfants y discutent des questions soumises par leurs clas­ ses respectives. Les questions traitées au mini-conseil concernait principa­ lement les problèmes vécus par les enfants, les régies de vie et les projets collectifs. Cest ainsi que l'an dentier, le mini-conseil a particpé à l'organisa­ tion d'un mim-côiloaue qui réunissait les parents, les enseignants et tous les enfants de l'écoie.

Les enseignants

L'école reconnaît qu'il appartient à l'enseignant d'être le premier res­ ponsable du choix des situations éducatives de sa dasse. La participa­ tion des enseignants est essentielle

tant à la vie de la dasse qu'à de

l'école. Le travail d'équipe se concré­ tise principalement par des échanges et par l'organisation d'activités «muiti-àges» regroupant des enfants de différentes classes.

L'assemblée des enseignants a pour mandat d'étudier les moyens à pren­ dre afin d'assurer la continuité et la cohérence d'une dasse à l'autre et d'une aimée à l'autre, tout en respec­ tant les différences individuelles de chaque enseignant et de chaque en­ fant Les moyens mis en oeuvre pour atteindre les objectifs de l'école sont discutés par l'ensemble des ensei­ gnants. Même après trois ans de tra- vaiL ces discussions doivent se pour­ suivre. Les trois premières années ont permis de mieux cerner les objectifs visés et de préciser, pour chaque en­ seignant, les moyens à privilégier dans sa classe. L'analyse des moyens retenus pour la dasse et pour l'école doivent toujours faire l'objet d'un tra­ vail d'équipe soutenu et approfondi

Les parents

Les parents se choisissent au moins un représentant par dasse pour faire le lien avec les enfants, le maître, les parents de la dasse et les membres du comité d'école.J. «Les parents- représentants collaborent régulière­ ment à la planification, à l'organisa­ tion et à la réalisation des activités de leur dasse. En phis. il voient à pro­ mouvoir l'utilisation maximale des ressources disponibles. Le rôle des parents-représentants est de susciter et de favoriser la participation des pa­ rents au processus éducatif de la clas­ se en assurant la coordination des res­ sources de ses agents éducatifs en

R e g r o u p e r les objectifs éducatifs a u t o u r d'apprentissages

f o n d a m e n t a u x .

fonction des besoins et des possibi­ lités de la classe et ce, en collaboration étroite avec l'enseignant et les enfants...3».

Leur expérience de la classe permet aussi aux parents-représentants d'informer les membres du comité d'école.

Le comité d'école

Le comité d'école coordonne la parti­ cipation des parents; il doit: «S'infor­ mer et transmettre l'information à l'ensemble des parents; répondre par­ ticulièrement aux besoins d'anima­ tion du milieu; soumettre au conseil d'administration les volontés des pa­ rents concernant tous les aspects du fonctionnement de l'école et les grandes orientations de l'école Ressources*».

Pour remplir ces rôles qui sont sem­ blables à ceux de tout comité d'école, le comité d'école forme au besoin des groupes de travail et il s'assure d'un lien permanent avec les parents-représentants, par l'intermé­ diaire de chacun de ses membres. Finalement, le comité délègue quatre de ses membres au conseil d'adminis­ tration de l'école.

Le conseil ¿'administration

L'école s'est donné une structure de gestion participative en s'assurant le concours des représentants de ses différents groupes au conseil. Com­ me nous l'avons mentionné, le Con­ seil d'administration est composé du directeur, de quatre parents délégués par le comité d'école (dont le prési­ dent ou le vice-président du comité), de quatre enseignants et de quatre enfants.

Le Conseil d'administration est pré­ sidé par le directeur qui prépare I'or-

dre du jour et convoque habituelle­ ment les réunions deux fois par mois. Le Conseil d'administration traite de toute question relative à la vie de l'école: services éducatifs, développe­ ment pédagogique, équipement, fi­ nances, transport, perfectionnement de l'équipe-école, coordination des communications internes et externes. Cependant, la gestion du personnel ne relève pas de sa compétence. Léga­ lement, le directeur conserve tous les pouvoirs que lui confèrent la loi, les règlements ou les directives de la commission scolaire. Cependant, dans les faits, il s'est établi un consen­ sus ou une «convention» suivant la-

2ielle le directeur suit les avis du onseil d'administration. Le direc­ teur, qui demeure le premier respon­ sable de l'école auprès de la commis­ sion scolaire, peut toujours exercer son droit de véto particulièrement lorsque les positions du Conseil sont incompatibles avec certains règle­ ments et certaines orientations de la commission scolaire ou du Ministère ainsi qu'avec les dispositions des con­ ventions collectives régissant les différents personnels de l'école. Après trois ans d'exercice, le Conseil d'administration constitue mainte­ nant le centre de notre structure de participation. La participation des membres de l'exécutif du comité d'é­ cole au Conseil d'administration faci­ lite l'information des parents et cla­ rifie les rôles respectifs de chaque groupe. La présence d'enseignants et de parents à un même comité facilite une compréhension mutuelle de points de vue différents. Les enfants apportent sur certaines questions un éclairage nouveau pour les adultes, leur participation n'est cependant pas constante. Ces différentes structures favorisent une présence et une action

des parents aux comités de travail et principalement à l'activité éducative de divers ateliers organisés dans la classe ou dans l'école.

Objectifs

À la lumière de son expérience, l'école a précisé les objectifs d'apprentissage poursuivis et les moyens utilisés pour' les actualiser. Ceux<i sont regroupés autour d'actes humains que tous doi­ vent poser quotidiennement. Ces actes définissent ce que nous pour­ rions appeler des apprentissages fon­ damentaux. Les apprentissages pour­ suivis à l'école Ressources visent à dé­ velopper la capacité de s'exprimer et de communiquer;-de penser et de faire des choix; de faire et d'agir de vivre ensemble, de coopérer et de partager.

Cette façon de regrouper les objectifs poursuivis à l'école Ressources autour d'apprentissages fondamentaux per­ met de mettre l'accent sur l'action, sur l'expérience quotidienne ou sur le vécu de chacun. De plus, une telle classification ne compartimente pas l'enfant qui est considéré dans sa tota­ lité organique et dans la totalité de son vécu. Les apprentissages dont il est question renvoient à des attitudes, des habiletés et des savoirs. Les apprentissages scolaires ou notion- nels sont obligatoires mais subor­ donnés aux apprentissages fo.rir damentaux: ainsi, l'apprentissage de la lecture est fait non pour lui-même, mais pour développer la capacité d'expression, de compréhension et de communication de l'enfant. En ce qui a trait à l'objectif uitime, ou fin idéale, poursuivi à l'école Res­ sources, nous conservons le dé­ veloppement intégrai de l'enfant qui se définit par les actes fondamentaux sus-mentionnés. L'accent est toujours

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L e s discussions e n g r o u p e s o n t c o u r a n t e s

à l'école R e s s o u r c e s .

mis sur l'enfant mais celui-ci est con­ sidéré comme un être solidaire et non solitaire ou individualiste. Q s'agit donc d'aider l'enfant à se développer intégralement en relation avec les au­ tres (personnes ou groupes) à partir de son individualité propre. Dévelop­ per intégralement l'entant veut dire développer sa capacité de s'exprimer et de communiquer, de penser et de faire des choix, de faire et d'agir, de vivre ensemble et de partager.

S'exprimer et communiquer L'apprentissage de l'expression et de la communication, de la langue écrite et pariée, s'inscrit dans un vécu situé dans le temps et l'espace et qui intègre les autres actes humains retenus com­ me fondamentaux. Les actes d'ex­ pression, de communicaton, de ré­ flexion, de jugement, de décision, d'action et de partage sont imbriqués les uns dans les autres. L'acte de com­ muniquer dans un contexte de co­ opération ou de partage n'est pas de même nature que l'acte de communi­ quer dans un contexte de compétition ou de domination.

L'école tente de développer chez l’enfant la capacité d'exprimer ses besoins, ses intérêts et ses opinions, la capacité d'utiliser sa créativité et son esprit d'invention, de reconnaître et de vivre ses émotions et ses. sentiments, d'organiser son discours de façon logique et précise, de s'affirmer ver­ balement et par l'action.

Penser et faire des choix Cette catégorie regroupe les objectifs qui visent à développer la capacité de penser soi-même face aux discours et aux écrits des autres, d'amorcer une réflexion personnelle et critique, d'ap­ prendre à apprendre, à juger et à faire des choix. Elle regroupe aussi les ob­ jectifs susceptibles de personnaliser l'apprentissage dans le respect des

processus cognitifs et des styles d'ap­ prentissage propres à chacun.

Ainsi, l'école veut développer chez ïen­ fant la capaaté d'analyser ses choix,

d'exploiter sa façon personnelle d'ap­ prendre, de reconnaître ce qu'il a appris, d'anticiper les conséquences de ses choix, de critiquer et de juger, de chercher de l'information pour comprendre et s'auto-évaluer.

Faire et agir

Cette catégorie d'objectifs renvoie à la capacité de transformer l'expérience quotidienne -par la réalisation d'ex­ périences pouvant se terminer en pro­ duits significatifs et créateurs et pouvant faire appel aux différentes dimensions de la psychomotricité et de l'affectivité. Il s'agit de faire l'ap­ prentissage d'un processus complet de fabrication par l'expérience d'un travail manuel intelligent et créateur où l'enfant transforme un matériau brut et en dégage la forme qu'il a con­ çue.

Ainsi l'école veut développer chez l'en­ fant la capacitéde planifier, d'organiser et d'évaluer des activités; d'entre­ prendre une action; de mener une activité choisie individuellement à terme ou selon ses capacités; de ré­ soudre un problème lorsqu'il se pré­ sente; de tenir compte d'une consigne dans une activité.

Vivre ensemble, coopérer et partager Les objectifs regroupés sous cette catégorie visent à développer la capa­ cité de renouveler quotidiennement les rapports entre les libertés et les nécessités des uns et des autres. Ces objectifs visent aussi à développer les attitudes et à faciliter les apprentis­ sages des valeurs propres à une vie démocratique: respect des autres et de leurs différences, tolérance, justice, liberté d'expression et de choix. Il s'agit d'apprendre à jouir, d'une

liberté maximale, compatible avec une liberté similaire pour tous, et de faciliter l'expérience de projets collec­ tifs; il s'agit de créer des milieux hu­ mains, à la fois plus personnels et plus solidaires, où s'affirment en même temps les personnes humaines et

leurs communautés (famille,

groupe-classe, école, etc.), où se culti­ vent des rapports sociaux et des rela­ tions humaines caractérisées par la gratuité, la coopération et un senti­ ment d'appartenance et où peuvent s'organiser, d'une façon satisfaisante et efficace, des structures et des mécanismes de gestion participative. Nous voulons développer chez l'enfant,

entre autres, la capacité de respecter les besoins des autres, d'assumer ses choix, ses responsabilités, de reconnaître et de respecter (d'accep­ ter) les différences individuelles, de développer ses qualités de participant et de chef; d'influencer les prises de décision, d'évaluer les règles de vie et leur application, d'analyser la nature d'un conflit et de chercher à y appor­ ter des solutions.

La pratique pédagogique Pour atteindre les objectifs pour­ suivis, nous privilégions les moyens qui visent en même temps et d'une façon différente plusieurs objectifs. Ainsi, les discussions en classe ne vi­

sent pas uniquement un but fonction­

nel, mais, par l'Intermédiaire des atti­ tudes de l'adulte, elles favorisent avant tout le développement de l'enfant.

Discussions et travail d'équipe Les discussions en groupe sont courantes à l'école Ressources. Par ex­ emple, la préparation d'une classe de nature fera l'objet de plusieurs discus­ sions en classe; le but visé par l'adulte

ne sera pas uniquement le bon fonc­ tionnement de l'activité proposée, mais l'atteinte des objectifs de dé­ veloppement sus-mentionnés.

La planification et l'organisation d'une classe de nature donne l'occa­

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