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représentations citoyennes à l’égard des tempêtes Klaus et Xynthia, quelle place donne-t-on au

3.3 Evolutions temporelles des représentations citoyennes à l’égard des évènements Klaus et Xynthia

3.3.4 Les représentations du risque inondation par submersion : vers une nouvelle approche du risque

Nous n’avons retrouvé nulle part la question du changement climatique dans les articles que nous avons recensé que ce soit pour Klaus ou Xynthia. A priori, dans la sphère journalistique, les liens entre évènements extrêmes et changement climatiques ne sont pas établis. Par extension de ce résultat, les représentations sociales du risque inondation ne se fondent pas, elles non plus, sur le changement climatique. Pourtant, la sphère scientifique envisage depuis au moins 20 ans (1992, Conférence de Rio) une relation de cause à effet entre le changement climatique, l’élévation du niveau de la mer et les événements extrêmes (4ème rapport du GIEC, 2007). Ce débat n’alimente pas encore la sphère journalistique lorsque celle-ci traite des évènements extrêmes.

Cependant, nous devons ajouter qu’une recherche dans la base de données du Sud Ouest nous a permis de retrouver sa présence, mais celui-ci est évoqué à l’occasion du traitements de sujets indépendants des tempêtes Klaus et Xynthia. Ainsi une recherche

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supplémentaire sera faite sur les évolutions des représentations citoyennes à l’égard du changement climatique à travers le quotidien régional Sud-Ouest.

Par ailleurs, l’étude du contenu de certains articles concernant Xynthia nous a permis de relever une nouvelle forme de représentation du risque inondation. La submersion marine et les dégâts causés par celle-ci a entraîné des débats relativement nombreux dans certains lieux (les plus touchés par Xynthia). De ce débat a émergé une prise de conscience d’un nouveau phénomène auquel les habitants n’étaient pas préparés, entraînant un sentiment d’incompréhension. Ce débat, retraduit dans la sphère journalistique, est alors passé du côté de la sphère politique. Il a constitué l’objet central de nombreux Conseils municipaux et les élus ont vu l’importance de réviser les PPRI, en PPR spécifiques aux littoraux, autrement appelés PPR Submersion marine. Nous avons recueilli des témoignages qui prouvent qu’indirectement, grâce à Xynthia, les habitants ont développé une nouvelle prise de conscience du risque incluant la submersion marine et donc indirectement le changement climatique (source : Sud Ouest).

1. Débat sur la gestion du risque dans la sphère scientifique :

Témoignage de Maurice Goze (IATU, Bordeaux III) suite à la tempête Xynthia, sur les dégâts de plus en plus importants suite à un vrai problème d’urbanisation sur le littoral (SO, 20 mars 2010) :

Le risque de submersion marine est-il considéré à sa juste valeur ? Il est bien moins intégré que le risque de crue fluviale. Il y a d'ailleurs beaucoup moins de PPRI littoraux que fluviaux. Jusque-là, on n'avait pas rencontré le type de phénomène qui s'est produit en Vendée et en Charente-Maritime le 28 février. Mais on ne peut pas se permettre d'ignorer les réalités. Même si elle fait débat au sein de la communauté scientifique, la perspective de montée des eaux océaniques rend le risque encore plus préoccupant. Que faut-il faire ? La difficulté consiste à mesurer la nature du risque et son intensité. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de lutter contre la nature mais de composer avec elle. La construction de digues intègre ce fait par endroits. On en monte à l'intérieur des terres plutôt qu'en bord de mer. […] L'État est garant de la sécurité publique. Il exerce ses prérogatives à travers la police administrative : la police de l'eau d'un côté, les PPRI de l'autre. L'État est chargé de contrôler la légalité des PPRI, des PLU (plans locaux d'urbanisme) et des permis de construire. Les communes, de leur côté, n'ont pas besoin d'un PPRI pour délimiter les zones à risques sur leur territoire. L'administration leur transmet les cartes dont elle dispose par le biais du « porter à connaissance ». Dès lors, les maires ne sont pas censés ignorer les risques. En cas de problème, leur responsabilité pénale peut être engagée.

2. Débat et révisions des PPRI publiés dans la sphère journalistique :

La tempête Xynthia du 27 février a tragiquement rappelé que le littoral français est soumis aux risques d'inondation, particulièrement celui du Sud-Ouest, en Charente-Maritime et en Gironde, même si les Landes et le Pays basque ne sont pas totalement épargnés. Elle a également jeté une lumière crue sur l'urbanisation de la côte. Ces inondations sont d'autant plus dramatiques qu'elles surviennent dans des zones fortement peuplées et construites. Il existe donc des zones à risque d'inondation. Une commune sur trois en France serait concernée à des degrés divers. La Fédération française des sociétés d'assurances vient de rendre une étude sur les zones soumises au risque de submersion marine. Il s'agit d'une inondation temporaire des zones côtières par la mer dans des conditions météorologiques et de marées sévères. Exactement le cas de Xynthia. Elle a pour cela étudié des photos prises de satellites par la Nasa qui permettent de mesurer l'altitude. On considère que le risque est

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fort en dessous de 2 mètres d'altitude et réel jusqu'à 5 mètres. Rappelons que la mer est montée jusqu'à 8 mètres avec Xynthia à certains endroits. Si l'on prend les parties les plus exposées de notre région, le Nord-Gironde et la Charente-Maritime, il en ressort qu'au moins 20 000 logements sont construits en dessous de 2 mètres. Et il s'agit de près de 80 000 logements dans la même zone si l'on prend le critère de 5 mètres.

3. Débat sur la gestion du risque dans la sphère citoyenne :

Les constructions sur le littoral sont trois fois plus bétonnées qu'ailleurs. Ainsi, le sol n'absorbe pas l'eau qui ravine le sol et vient abonder les cours d'eau environnants. On ne peut pas non plus ignorer la montée du niveau de la mer, qui est réelle : 20 centimètres depuis 1950 et 3 millimètres par an aujourd'hui. Il va donc falloir prendre comme référence, pour l'élaboration des plans d'urbanisation sur le littoral, le risque le plus important, c'est-à-dire celui de cette dernière catastrophe, et évaluer la vulnérabilité des zones. Peut-on prendre exemple sur la façon d'agir de la Hollande ? Les Hollandais ont une vraie culture de protection contre les avancées de la mer. Ils sont d'ailleurs souvent sollicités comme experts. On a intérêt à s'inspirer de leur distinction entre zones habitées et zones naturelles, dans lesquelles il faut laisser la mer agir. Il faut gérer intelligemment les zones naturelles et positionner l'habitat en retrait. Ne pas endiguer systématiquement l'érosion naturelle. De toute façon, la côte bouge sans arrêt. Comment expliquez-vous cet attrait pour le littoral? Tout le monde veut avoir une vue imprenable sur la mer. Ce n'est pas possible. Il y a quarante ans déjà, le rapport Picard conseillait l'aménagement en profondeur. N'a-t-on pas négligé la protection des activités agricoles du littoral ? C'est ce que je pronostique dans mon livre, et c'est pour cela qu'il s'appelle « Et si le littoral allait jusqu'à la mer » (1).

L'avenir du littoral ne peut pas se contenter d'être touristique et résidentiel. On ne peut pas laisser le littoral devenir la banlieue des grandes villes ou une mégapole fripée et friquée. Les activités agricoles et aquacoles ont leur place sur le littoral. Ce n'est pas par hasard qu'il existait des prés salés, ils avaient leur utilité. Mais l'agriculture a disparu trois fois plus vite sur le littoral qu'ailleurs. Les terrains ont été vendus, et ils sont maintenant trop chers pour que les Safer (sociétés agricoles foncières d'établissement rural) puissent les acheter pour favoriser le retour d'une activité agricole. De plus, les élus ne connaissent pas forcément bien toute la réglementation. Qui sait qu'il existe au ministère de l'Écologie un service qui s'occupe des plans de prévention des risques littoraux par érosion et submersion ? Ces derniers concernent seulement 10 communes sur 892 situées sur le littoral…(1) Sous-titré « La Politique du littoral sous la Ve République », éd. Quae.

4. Débat et révision des PPRI dans la sphère politique :

Si l'on considère l'ensemble des quatre départements (Charente-Maritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques), cette même étude recense un peu plus de 30 000 logements en dessous de 2 mètres et 130 000 en dessous de 5 mètres. Autrement dit, 160 000 logements sont plus ou moins exposés à un risque inondation par submersion marine dans notre région. Des PPRI insuffisants Pour autant, la carte des plans de prévention des risques inondation (PPRI) ne recoupe pas, loin s'en faut, celle des zones à risques. Toute une partie de l'estuaire, notamment, n'entre pas dans ce périmètre de protection. Mais à quoi sert un PPRI ? Il s'agit d'un plan de prévention des risques créé en 1995. Il en existe pour différents risques, le plus courant étant l'inondation. Il est décidé par l'État, via le préfet, soit à sa demande, soit à celle de la commune concernée. Il définit, après étude par des experts, une zone de danger dans laquelle il faut prendre des précautions pour l'urbanisation. Il peut donc y avoir dans ces zones des restrictions ou des interdictions. Mais seules 6 445

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communes, sur 16 000 concernées par un risque inondation, se sont pour l'instant dotées d'un PPRI. Idem pour les plans de prévention des risques submersion marine - une version plus spécifique des PPR pour les communes littorales : il en existe seulement 46 à ce jour en France. Ce retard dans l'application d'une réglementation plus restrictive que le seul plan local d'urbanisme (PLU, voté par la commune) explique pourquoi autant de logements ont été construits en zone inondable. Selon le Commissariat général au développement durable, il s'agit de 100 000 logements en France construits entre 1999 et 2006. C'est seulement sous l'impulsion de l'État, puisqu'il est décideur, que ces PPR Inondation (ou Submersion marine) pourront être généralisés.

C'est un sujet d'actualité qui a été au cœur des débats du Conseil municipal de lundi et qui n'a pas manqué de susciter des inquiétudes dans la réflexion du conseiller Michel Jouret. La première adjointe Françoise Olivier a exposé les demandes municipales de modification du Plan de prévention du risque d'inondation (PPRI). Cette modification a amené Michel Jouret à poser une question au maire François Chalmel sur la responsabilité des élus dans leurs délibérations par rapport aux risques liés aux inondations. François Chalmel a dit que l'avenir de la commune en matière de construction était conditionné par la décision du conseil, soulignant que les terrains de la commune, même s'ils sont inondables dans certaines zones, sont très loin de se situer sous le niveau d'étiage de la Garonne. Le maire a ajouté que les constructions seraient sous contraintes afin que les habitants ne soient exposés à aucun risque. La demande permet aussi le classement de terrains afin de pouvoir y construire des équipements publics présentant des risques uniquement matériels.

Ces témoignages offrent un regard croisé entre les sphères scientifique, journalistique, citoyenne et scientifique. Nous schématisons ces interrelations, indispensables dans la prise de conscience commune d’une nécessaire intégration des changements climatiques dans la politique de prévention des risques naturels.

Figure 11 : Vers une nouvelle approche du risque intégrant la notion de changement climatique dans le quadriptyque scientifiques- journalistes-citoyens-politiques :

3. Débat sur la gestion du risque de submersion dans la sphère citoyenne. 4. Débat et révisions des PPRI dans la sphère politique. 2. Débat et révisions des PPRI publiés dans la sphère journalistique. 1. Débat sur la gestion du risque dans la sphère scientifique. Changements climatiques

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Enfin, la récolte des témoignages plus haut dans les 3 PQR permet d’établir une cartographie de la prise en compte du changement climatique par la révision des PPRI suite à la tempête Xynthia.

Carte 5 Décisions de révision des PPRI et de mise en place de PPRS sur l'EFE Garonne-Gironde, suite à la tempête Xynthia

Cette carte montre que la révision des PPR avec la prise en considération du risque de submersion marine est bien relayée dans la presse pour la partie sud de l’EFE Garonne-Gironde. Par contre, ce relai a été beaucoup moins fait pour la partie nord de l’EFE alors que ce débat sur la prise en compte du risque inondation existe bien en Charente-Maritime.

Cette carte montre aussi que Xynthia a entraîné des répercussions sur l’ensemble de l’EFE Garonne-Gironde et jusque dans l’Aude, la tempête a entraîné de nouveaux questionnements sur la gestion du risque inondation. On a là un phénomène très localisé qui a permis de s’interroger sur les questions d’adaptation aux variations des régimes hydrologiques à un échelon plus vaste qu’est l’EFE Garonne-Gironde.

Nombre de PPRS :

Nombre de PPRI :

Sources: Bd Géofla (IGN), Bd Carthage (IGN), Journaux Conception et réalisation : Mathilde Verger et Kévin Petit - Unité ADBX - Irstea Bordeaux - Août 2012

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CONCLUSION :

Les tempêtes Xynthia et Klaus ont donné lieu à une large palette de représentations du risque. Nous montrons grâce à notre matériau (articles de PQR) que ces représentations s’établissent en partie grâce aux discours émanant de la sphère journalistique. Il existe ici une interrelation étroite entre les représentations des citoyens et celles des journalistes, qui en relatant un événement s’appuie sur les témoignages citoyens, ceux-ci se faisant une idée de cet événement à partir des retranscriptions des journalistes. Nous rappelons que nous avons démontré que le système d’information journalistique fonctionnait de façon systémique à la croisée d’un quadrilogue (dialogue à 4) entre les scientifiques, les journalistes, les citoyens et les politiques. Mais nous devons nuancer cette hypothèse (émise en introduction, n°4) car l’information journalistique n’influence pas les représentations de tous les citoyens. Pour ceux qu’elle touche, cela s’opère de façon hétérogène en fonction de l’importance qu’un individu attache à ce type de presse. En effet, nous affirmons que ce sont les représentations des citoyens-lecteurs de la PQR qui sont co-construites avec l’information journalistique. Ainsi, la représentation sociale du risque inondation, perceptible à la lecture des articles de presse ne concerne qu’une partie des citoyens de l’EFE Garonne-Gironde.

Nous confirmons aussi l’hypothèse 2, disant que les représentations des citoyens à l’égard des évènements extrêmes étaient parfois déformées par le filtre médiatique. En effet, on se rend compte que la construction de nos représentations à l’égard des risques est en décalage par rapport à celle des scientifiques, le relai entre sphère scientifique et médiatique étant incomplet. On constate ici que les messages, informations donnés par la sphère scientifique sur les changements climatiques il y a déjà 20 ans à Rio et cette année à Rio +20 ne sont que très peu relayés. Ainsi, nous n’avons pas pu mettre en exergue un quelconque lien direct dans la combinaison évènement extrême et changements climatiques. Au cours de nos entretiens avec les journalistes, nous avons remarqué qu’ils n’aimaient pas trop s’aventurer dans l’exercice de vulgarisation de sujets trop complexes et surtout très critiqués au sein de la sphère scientifique, tel que le changement climatique.

Le lien entre évènements extrêmes et changement climatique fait consensus au sein du GIEC, mais reste encore trop incertain pour être abordé, sauf en cas de submersion marine (pour l’évènement Xynthia). Il apparaît donc nécessaire d’aller creuser dans le discours journalistique pour découvrir comment est relayée l’information scientifique à l’égard du changement climatique, en cherchant à savoir si entre Rio et Rio +20, ce terme a connu des évolutions sémantiques à l’intérieur de la sphère journalistique (ce sujet fera l’objet d’un article scientifique en décembre prochain).

Cette hypothèse vérifiée doit tout de même être nuancée et ouverte vers un lien indirect que nous avons réussi à établir à travers une sélection d’articles (cf. partie 3.3.4). En effet, les témoignages et la cartographie réalisée montrent qu’indirectement, grâce au débat public et à l’émergence d’un sentiment d’insécurité, les populations se sont saisies de l’évènement Xynthia pour pointer du doigt un dispositif de gestion du risque mal adapté. Ce débat est arrivé dans la sphère politique grâce aux journalistes, engendrant la nécessité de développer la mise en place de nouveaux Plan de Prévention de Risques (PPR) : des PPR spécifiques aux communes littorales (les PPR submersion marine). Cette gestion incomplète du risque a ainsi circulé dans les trois sphères pour faire émerger la construction d’une nouvelle représentation du risque, liée cette fois-ci à la submersion et par extension aux effets du changement climatique.

Pour finir, nous souhaitons ouvrir nos résultats car l’étude des représentations citoyennes à l’égard des évènements extrêmes Klaus et Xynthia nous a permis de montrer que ces deux évènements avaient été perçus très différemment. Ainsi, il sera intéressant de

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comparer ces résultats à ceux que l’on dressera pour Martin (tempête de 1999), projet qui démarrera en septembre. Cette comparaison nous permettra de dire sur une échelle de 10 ans si oui ou non les représentations des risques inondation ont changé suite notamment à la recrudescence des conférences internationales sur le thème du changement climatique et plus largement du développement durable. Ce recul sur 10 ans nous permettra de dire si oui ou non l’émergence de la prise en considération du changement climatique (CC) ne date que de la tempête Xynthia par le biais du phénomène de la submersion marine. S’il s’avère que oui, alors l’étude sémantique sur le CC à travers la Presse depuis les années 2000 précisera cette prise en compte plus ou moins forte de ce paramètre climatique.

Nous concluons sur le fait que d’après nos résultats, il faudrait plus de 20 ans pour qu’un discours émis par la sphère scientifique à l’échelle internationale (Rio) fasse réellement écho dans la sphère médiatique et celle du grand public. Ce temps nécessaire permet petit à petit aux populations de s’adapter aux nouveaux risques climatiques tels que celui de la submersion marine, mais qui ne concerne que la partie estuarienne de l’EFE Garonne-Gironde. L’adaptation à ces variations des régimes hydrologiques, qu’elle concerne les inondations ou les étiages (sécheresse) doit être une forme d’appréhension, et de gestion des risques naturels. Ces options d’adaptation doivent reconfigurer l’organisation des activités humaines autour d’une nouvelle donne environnementale et écologique.

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LISTE DES DOCUMENTS :

Figure 1: Approfondissement des situations de sécheresse et de leurs incidences pour les différents types de sécheresse généralement admis (Source : Centre National de Lutte contre

la Sécheresse, Université du Nebraska) OMM, 2006. ... 9

Figure 2 : Représentation schématique du risque de sécheresse (cas de deux régions du Sénégal) ... 20

Figure 3 Nombre d'arrêtés CATNAT dans le bassin Adour-Garonne entre 1982 et 2012 (source : BD Gaspar – variable NUM_RISQUE) ... 28

Figure 4 : Diagramme de collecte des données journalistiques ... 30

Figure 5 : Ecran de sélection d'articles sous Factiva ... 31

Figure 6 : Système d'information journalistique autoalimenté………34

Figure 7 : Evolution comparée du nombre d'articles concernant Klaus et Xynthia de J+1 à J+22 : ... 50

Figure 8 : Part des acteurs vecteurs de l'information pour Klaus et Xynthia : ... 51

Figure 9 : Types d'informations données à J+4 après la tempête Klaus ... 52

Figure 10 : Types d'informations données à J+11 après la tempête Xynthia ... 55

Figure 11 : Vers une nouvelle approche du risque intégrant la notion de changement climatique dans le quadriptyque scientifiques- journalistes-citoyens-politiques : ... 61

Tableau 1: Les types et caractéristiques des inondations, d'après Vinet, 2010 ... 11

Équation 1 : Nouvel indice de l'aridité (source : E. De Martonne) ……….15

Carte 2 : Couverture départementale des trois PQR retenues………..25

Carte 6 : Répartition spatiale des éditions des 3 Presses Quotidiennes Régionales…………..40

Carte 7 Répartition spatiale du nombre d'articles concernant Klaus par éditions, de J+1 à J+22………44

Carte 8 : Répartition spatiale du nombre d'articles concernant Xynthia par éditions de J+1 à J+22……….45

Carte 9 Décisions de révision des PPRI et de mise en place de PPRS sur l'EFE Garonne-Gironde, suite à la tempête Xynthia………..61

66 BIBLIOGRAPHIE :

- AFPCN (2009). Etudes françaises sur l'adaptation au changement climatique. Dossier préparé pour l'événement parallèle du 11 décembre 2009. A. f. p. l. p. d. c. naturelles. Copenhague,, Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique: 112 p. - Alexander, D. (1991). "Natural Disasters: A Framework for Research and Teaching."

Disasters 15(3): pp. 209-226.

- Antoine, J.-M. (2008). Les mots des risques naturels. Toulouse, Presses Universitaires du Mirail.

- Antoine, J.-M., B. Desailly, et al. (2009). "Sources historiques et problématiques de