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Le stage à CHU-MEL nous a permis de faire quelques remarques auxquelles nous apporterons des suggestions. Comme remarques nous pouvons citer :

 la non disponibilité en réserve de petites pièces de rechange indispensables pour la remise en service immédiat des équipements en panne (surtout les fusibles) ;

 l’absence de lieu de décontamination des équipements avant leur admission à l’atelier ;

 l’insuffisance du personnel au service de maintenance ;

 le retard dans l’achat des pièces de rechanges, ce qui empêche l’évaluation réelle du service de maintenance ;

 l’inexistence d’outils de tests de spécificité biomédicale ;

6. Suggestions

Au nombre des remarques faites nous suggérons :

-la mise à la disponibilité du service de maintenance des pièces de rechange ; -la construction d’un lieu de désinfection pour le service de maintenance ;

-le renforcement de l’effectif du personnel du service de maintenance afin que le taux d’exécution du planning prescrit soit élevé (taux : 90%) ;

-l’allocation d’un fond au service de maintenance pour une plus grande rapidité et efficacité dans l’exécution de ses tâches ;

- le renforcement qualitatif et quantitatif du parc du matériel de travail (outils)

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Deuxième partie : Travail de fin d’étude « Etude

et réalisation de Lavabo Aseptique.

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1. Problématique

La maîtrise de l’infection passe avant tout par le contrôle de la dispersion des germes, et des bactéries principalement. Leur circulation au sein de l’hôpital, d’un patient à un autre, d’un soignant à un patient, d’un soignant à un autre soignant, se fait avant tout par cette chaîne invisible de chaque acte de soins ou de réconfort, partout où il y a la main, pour aider, accompagner, soulager et traiter.

Etre à proximité du malade est une condition indispensable à la qualité du soin et

Bien sûr, il existe d’autres vecteurs de transmission comme l’eau, l’air, qui sont responsables de la propagation des infections nosocomiales ; sans oublier les dispositifs médicaux. Mais le rôle des mains reste le déterminant et emblématique dans la lutte contre les infections nosocomiales : d’où la nécessité d’une hygiène des mains.

L’impératif est donc la maitrise du flux de transmission des germes par les mains à travers des pratiques incluant l’utilisation de certains dispositifs médicaux tels que le lavabo aseptique dont l’accessibilité reste un casse-tête tant du point de vue disponibilité immédiate sur le territoire national que du coût d’achat et d’installation.

Ainsi nous nous sommes donnés comme mission d’apporter notre modeste contribution face à la résolution de cette difficulté à travers la réalisation d’un module d’asepsie de l’eau combiné à un lavabo ordinaire pour donner le Lavabo aseptique complet. Tout ceci à moindre coût, disponible puisque fabriqué sur place avec des pièces toutes aussi disponibles avec un service après-vente assuré.

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2. Objectifs

Notre étude vise à promouvoir la mise en place d’une hygiène des mains adaptée à toute structure d’activité de soins à accès facile.

3. Généralités

3.1. Introduction à l’hygiène hospitalière

L’hygiène hospitalière regroupe les bonnes pratiques en vue de la prévention des infections hospitalières (associés aux soins ou non) et la prévention de toutes nuisances (bruit, prévention des accidents du travail, des risques causés par la radiation, des risques causés par les agents chimiothérapiques.). Les longues durées d’hospitalisation, la croissance en consommation antibiotiques, l’augmentation de la morbidité voire de la mortalité hospitalière sont des conséquences directes de l’importance des infections dans les établissements de santé. Que ce soit pour le gestionnaire hospitalier, pour le personnel paramédical, pour le corps médical ou ingénieurs et techniciens biomédicaux, toute amélioration de l’hygiène hospitalière constitue une forme aisée d’amélioration de la qualité des soins.

3.2. Mode de transmission des germes

Une infection peut être générée par :

Des micro-organismes provenant d'un environnement contaminé : l'infection est dite EXOGENE

Des germes hébergés par le patient : l'infection est dite ENDOGENE

Les infections exogènes ou infections croisées

La transmission des infections exogènes fait intervenir des sources de contamination ou réservoir de germes. Ces réservoirs de germes sont représentés :

 Par des éléments inanimés contaminés : objet, air, surface, aliments, etc...

 Par des êtres humains : le personnel, les visiteurs et les malades eux-mêmes.

Il existe quatre modes de transmission exogène :

 Par contact

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22 Il peut être direct de la source au patient, ou indirect par l’intermédiaire d’un “support”

entre la source et le patient (mains, objets,). La transmission manuportée est prépondérante dans ce mode d’infestation.

 Par gouttelette ou drop let (>5 μ)

Ce sont des sécrétions du rhino-pharynx ou du tractus respiratoire, la source est alors proche du patient.

 Par voie aérienne par drop let nucléide (<5 μ)

Il s’agit de microorganismes sur support de poussière ou de cellules squameuses, la source peut être distante du patient.

 Par dispositifs médicaux, produits biologiques, aliments

Dans ce cas il n’y a pas nécessité de multiplication des micro-organismes sur le support pour que le risque de transmission existe.

Infection endogène ou auto-infection

La flore résidente constitue une véritable barrière bactérienne renforçant les défenses immunitaires de l'individu en le protégeant contre des germes potentiellement pathogènes.

L'hospitalisation entraîne une modification de la flore habituelle du patient au bout de 5 jours d'hospitalisation.

Certains gestes invasifs peuvent déplacer des germes d'un endroit où ils sont inoffensifs vers un autre où ils se multiplient différemment et deviennent pathogènes.

3.3. Techniques d'hygiène des mains

La transmission des germes lors d’une contamination se produit dans 60% des cas par les mains du praticien vers le patient. Le lavage des mains se fait avant et après chaque intervention sur patient. Le port des gants n’exclut pas le lavage des mains.

3 types de lavage des mains sont répertoriés

- Lavage simple (Il s’agit du mode de lavage des mains le plus fréquemment utilisé)

 Pour le malade :

o Acte associé aux soins de confort et à l’hôtellerie

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23 o Après chaque geste contaminant et avant chaque activité ou soin au

malade

o Lors des soins d’hygiène, de confort et de continuité de la vie o Soins infirmiers non invasifs.

 Pour le soignant :

o A la prise et au départ du service o Après tout geste de la vie courante

- Lavage hygiénique ou antiseptique (Ce type de lavage des mains doit répondre à un type d’acte ou à une situation déterminée)

 Geste invasif

 Mise en œuvre de techniques d’isolement septique ou aseptique

 Soin ou technique aseptique (exemples : sondage urinaire, cathétérisme périphérique)

 Préparation et reconstitution alimentaire en restauration collective et office alimentaire.

 Après deux séquences de soins à risque de contamination chez un même patient ou entre deux patients.

- Lavage chirurgical (Il est appliqué pour un acte à haut risque infectieux en service de soins nécessitant une technique chirurgicale)

 Pose d’un dispositif invasif, exemples : cathétérisme central, ponction lombaire…

 Acte chirurgical :

 en blocs opératoires,

 en services de radiologie interventionnelle et autres services d’investigations.

Une technique standardisée de friction avec un produit hydro-alcoolique est également disponible.

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24 LES 6 ÉTAPES D’UN BON LAVAGE DES MAINS :

Figure 2: Les différentes étapes d’ lavage des mains

Nous ne pouvons pas parler de lavage des mains sans évoquer le matériel nécessaire pour cette action.

3.4. Différents types de lavabo

Le lavabo constitue le matériel adéquat qu’il faut pour le lavage des mains. Les matériaux employés doivent être résistants aux produits désinfectants habituellement utilisés en milieu hospitalier (céramique, acier inoxydable de qualité normalisée, résine haute densité) afin d’éviter leur colonisation par des micro-organismes de l’environnement hospitalier. La qualité recherchée doit permettre un détartrage dont la fréquence est directement liée à la dureté de l’eau.

Les équipements de protection individuelle doivent être appropriés aux risques à prévenir et aux conditions dans lesquelles le travail est effectué. Ces équipements ne doivent pas être eux-mêmes à l’origine de risques supplémentaires. Ils doivent en outre

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25 pouvoir être portés, le cas échéant, après ajustement, dans des conditions compatibles avec le travail à effectuer et avec les principes de l’ergonomie.

Ergonomie

Le système installé doit répondre à des impératifs ergonomiques.

- La largeur de la vasque doit permettre un lavage aisé des mains et des avant-bras

- La hauteur de fixation du lavabo doit tenir compte d’un travail debout. En milieu domestique il est conseillé de poser les lavabos à une hauteur de 90 cm alors que les fabricants d’auge pour lavage chirurgical des mains recommandent une hauteur de 1,10 m. A titre indicatif pour le choix de la hauteur on peut se référer à la norme NF

Nous avons deux types de lavabo

- Lavabo à usage domestique (ordinaire)

- Lavabo à usage médical ou chirurgical (aseptique)

Dans la suite nous allons nous intéresser aux lavabos aseptiques, ce qui fera l’objet de notre travail.

4. Etude du lavabo aseptique 4.1 .Définition

Le lavabo aseptique est un matériel de stérilisation qui permet le lavage des mains.

Trois buts sont à atteindre avec un lavage :

 réduction de la transmission des germes aux autres personnes ;

 protection du personnel ;

 suppression des germes transitoires.

Il existe deux types de lavabo aseptique à savoir le lavabo aseptique mécanique et le lavabo aseptique électronique.

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 le lavabo aseptique mécanique

La commande de l’eau est faite par le genou ou le coude

Image 4: Lavabo aseptique mécanique

 le lavabo aseptique électronique La commande de l’eau est faite par :

Un bouton poussoir (commande fémorale électrique)

Image 5: Lavabo aseptique à bouton poussoir Un détecteur infrarouge

Image 5 : Lavabo aseptique électronique à détecteur infrarouge

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4.2. Domaine d’utilisation

Que ce soit à l’hôpital, au laboratoire ou dans l’épicerie du coin, l’hygiène joue un rôle important dans beaucoup de domaines. Et surtout dans les espaces sanitaires. Afin d’y répondre les lavabos aseptiques sont conçus. Ils guident le flux d’eau de manière confortable, selon les besoins et surtout sans contact. Ainsi, on peut faire cesser la transmission de germes aux robinets et la transmission aux tiers de manière efficace.

Le lavabo aseptique est utilisé à l’hôpital principalement dans : - Les laboratoires d’analyse

- Les blocs opératoires - Les cabinets dentaires - Les chambres des malades

- Les salles de traitement ou de soins, y compris les cabinets de consultation, - Les locaux de dépôt propre et de dépôt sale

- Les vestiaires,

- La buanderie, là où elle existe

- La stérilisation centrale, en bref, dans tout endroit où le personnel manipule du matériel propre ou sale.

4.3. Principe de fonctionnement

Tout lavabo aseptique dispose des organes d’alimentation qui produisent le signal. Ce signal est ensuite traité par les organes de traitement et de détection. Le signal détecté et traité est récupéré par les organes périphériques.

Alimentation électrique Alimentation hydraulique

Figure 3: Principe de fonctionnement du lavabo aseptique Le détail de chaque organe est décrit dans le tableau 3 (page 36)

Organes

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4.4 .Module de stérilisation

La stérilisation est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants de quelque nature que ce soit portés par un objet parfaitement nettoyé. Elle occupe une place privilégiée au service de l’hygiène hospitalière.

Ce module est constitué essentiellement de lampe UV.

4.4.1 lampes UV

Les rayonnements ultraviolets

Les rayons ultraviolets appelés couramment UV sont un rayonnement électromagnétique de même nature que la lumière visible mais dont les longueurs d'onde sont inférieures et donc non perceptibles par l'œil.

Leur faible longueur d'onde leurs confère une plus forte énergie que la lumière allant jusqu'à provoquer des brûlures sur le corps humain.

Le spectre des UV est subdivisé en trois bandes appelée UVA, UVB et UVC. La tranche 200 - 320 nm, utilisée dans le domaine de la photogravure est appelée UV actiniques Tableau 2: Longueur d'onde des ultraviolets

Sources d’UV et applications diverses

Les sources d'UV se doivent d'avoir des enveloppes en quartz car le verre ne laisse pas passer les UV.

- Les arcs à souder

- Les tubes fluorescents bas pression pour cabine de bronzage - Les lampes hautes pression

- Les diodes UV

Les applications sont nombreuses et les domaines très variés :

- La spectroscopie et la microscopie de fluorescence en laboratoire ; - Les éclairages d'ambiance dans les dancings et dans les discothèques ;

Catégorie d’ultraviolets Longueur d’onde

UVA 320-400 nm

UVB 290-320 nm

UVC 100 – 280 nm

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29 - Les contrôles d'authenticité des billets de banque ;

- Les stroboscopes ;

- Les tests de vieillissement accélérés de peintures et de revêtements. On peut même imiter la lumière du soleil à l'aide de lampes au xénon haute pression dont les puissances peuvent atteindre 100 kW ;

- La fabrication des masques de gravure des circuits intégrés électroniques ; la désinfection d'instruments ou de produits alimentaires... nocifs des UV

 Effets nocifs des UV sur l’organisme

Les UVC sont les plus dangereux pour l'organisme, heureusement ils n'arrivent pas sur terre quoique certains appareils spécialisés en produisent. La réduction de l'épaisseur de la couche d'ozone menace directement notre santé.

Les UVA sont les moins énergétiques mais ils sont plus nombreux et plus pénétrants. Ils sont présents et dangereux tout au long de la journée. Ils produisent une pigmentation immédiate qui dure peu : elle apparaît en quelques minutes et disparaît en quelques heures.

ATTENTION, les vitres n'arrêtent pas les UVA.

Les UVB sont très dangereux surtout entre 12 h et 16 h, car le soleil étant au zénith, ses rayons sont très peu réfractés par l'atmosphère. Ils sont arrêtés par la couche cornée de l'épiderme (40% seulement arrivant au derme) mais leur énergie provoque, en cas de surexposition, une réaction inflammatoire aboutissant à des brûlures qui peuvent aller jusqu'au 3e degré.

Utilité des UV pour la santé

- Les UVB permettent aussi la synthétisation de la vitamine D3 par les cellules de l’épiderme, à partir d’un dérivé du cholestérol ; elle est ensuite transformée en sa forme active par le foie et les reins. La vitamine D facilite l'absorption du calcium et du phosphore dans l'organisme. Une carence conduit chez l'enfant au rachitisme et chez l'adulte à l'ostéomalacie (ramollissement des os).

L'exposition du visage quelques minutes par jour s'avère suffisante, il n'est nul besoin de s'exposer nu plusieurs heures.

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30 - Les UV C sont utilisés dans la stérilisation, ils sont dits germicides du fait de

leur petite longueur d'onde.

On les rencontre dans les hôpitaux et laboratoires, chez les dentistes et coiffeurs pour stériliser les instruments ainsi que dans l'industrie agro-alimentaire et le traitement des eaux. La longueur d'onde utilisée est de 253,7 nm.

- Les UVA sont utilisés dans le traitement de maladie comme le psoriasis (maladie de la peau caractérisée par des tâches rouges recouvertes de squames s'accompagnant de démangeaisons).

Fonctionnement d’une lampe UV

Les lampes UV sont le plus souvent constituées d’un tube de verre aux deux extrémités auquel est fixée une électrode (spirale en fil métallique). Le tube de verre est généralement rempli de mercure gazeux. En fonctionnement, une tension électrique élevée est appliquée entre ces deux électrodes, ce qui permet à des électrons de passer d’une électrode à l’autre. Durant ce trajet, certains électrons entrent en collision avec des atomes de mercure (figure 4).

Lors de cette collision, l’énergie de l’électron est transmise à l’atome de mercure, qui passe à l’état « excité ». En repassant à l’état normal, l’atome en question libère cette énergie sous forme de rayonnement.

C’est là le principe de base du fonctionnement des lampes UV. En fonction de l’utilisation prévue, on recherche toutefois différents spectres d’émission, ce qui est obtenu de diverses manières, selon les types de lampes. Les lampes à basse pression ont une intensité de rayonnement plus élevée lorsqu’elles sont neuves. En règle générale, l’intensité de rayonnement de 100% est mesurée, par convention, après 50 heures de service. Lorsque ces lampes sont neuves, leur intensité est de 110% ; elle descend à 70–80% après 5000 à 8000 heures voire 5000 à 15000 heures de service, ce qui correspond à la durée de vie d’une lampe UV. Le spectre d’émission reste toutefois inchangé ; seule l’intensité diminue.

Dans les lavabos aseptiques, ce sont les lampes UV-C qui sont utilisées car leur rôle principal est d’éliminer les bactéries présentes naturellement dans l’eau. Cette

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31 solution est avant tout écologique car il n’est pas nécessaire d’utiliser des produits nocifs pour la santé et pour l’environnement pour obtenir une bonne stérilisation.

Figure 4: Production de rayonnement UV par excitation d'atomes de mercure à l'intérieur d'une lampe UV

Les lampes UV-C ont une durée de vie et après cette durée, elles restent toujours allumées. Pour cette raison nous avons prévu un compteur horaire à cet effet qui émet du signal sonore et visuel à certaines heures.

5. Conception d’un compteur 5.1. Cahier des charges

Le cahier des charges que nous proposons présente les spécificités d’un compteur à base de microcontrôleur.

Les données du départ pour ce cahier des charges sont :

 Ce compteur doit compter jusqu’à 8000heures

 Il doit afficher les heures

 Le compteur doit avoir deux alarmes : visuel et sonore. Même si on coupe l’alarme sonore, le visuel sera toujours.

 Déjà à 7800 heures, il aura le signal des alarmes.

 Prévoir un bouton poussoir pour couper l’alarme sonore.

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 Il y aura un bouton reset pour permettre de réinitialiser le compteur après les 8000 heures.

 Le principal objectif de ce cahier des charges est que le compteur émet des signaux déjà à 7800 heures.

Ces données nous ont permis d’établir le schéma synoptique du principe de fonctionnement du compteur. Ce principe de fonctionnement nous a permis de choisir les composants nécessaires et adéquats.

Ces données nous ont également permis d’établir l’algorithme du programme, ainsi que le schéma électrique.

Le module élaboré à partir du cahier des charges est reçu avec le schéma du typon, le schéma d’implantation 3D, le code source, ainsi que les fiches techniques disponibles à l’annexe 3.

5.2. Principe de fonctionnement d’un compteur

Ce compteur est réalisé à base de microcontrôleur : PIC16F628A, ce dernier lorsqu’il est mis sous tension agit comme un chronomètre c'est-à-dire qu’il commence à compter le temps. Il procède par cumul de temps et enregistre la valeur en EEPROM. Il affiche le nombre d’heures comptées sur 4digits à l’écran alphanumérique LCD 2x16 - Blanc/Bleu qui lui est associé. Il dispose d’un bouton poussoir RESET qui maintenu appuyé pendant 4 Secondes permet de réinitialiser le compte.

Figure 5: Principe de fonctionnement d'un compteur

Compteur d’interruption Chronomètre ‘’xxxx

h :xx min : xx s’’

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5.3. Choix des composants

Afin de rendre ergonomique notre réalisation, nous avons adopté ici un compteur à afficheur LCD alphanumérique 2x16 - Blanc/Bleu. Ce dernier dispose d’un microcontrôleur interne pour son pilotage.

Pour assurer le rôle de base de temps, d’interruptions et de comptage, nous avons opté pour un microcontrôleur : le PIC 16F628A. C’est une unité de traitement de l’information, de type microprocesseur qui peut assurer multiples fonctions (elle se programme en conséquence). A cette unité sont ajoutés des périphériques internes de communication avec l’extérieur permettant de réaliser des montages avec un nombre restreint de composants. Ce PIC peut fonctionner à une vitesse allant jusqu’à 20MHZ, ce pour quoi nous l’avons choisi car pour réaliser le chronomètre, nous avons besoin d’une unité de traitement assez rapide pour compter le temps. Les fiches techniques et

Pour assurer le rôle de base de temps, d’interruptions et de comptage, nous avons opté pour un microcontrôleur : le PIC 16F628A. C’est une unité de traitement de l’information, de type microprocesseur qui peut assurer multiples fonctions (elle se programme en conséquence). A cette unité sont ajoutés des périphériques internes de communication avec l’extérieur permettant de réaliser des montages avec un nombre restreint de composants. Ce PIC peut fonctionner à une vitesse allant jusqu’à 20MHZ, ce pour quoi nous l’avons choisi car pour réaliser le chronomètre, nous avons besoin d’une unité de traitement assez rapide pour compter le temps. Les fiches techniques et

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