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Etude et réalisation du lavabo aseptique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*************

UNIVERSITE D’ABOMEY -CALAVI

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

************

Département de Génie Biomédical

************

Option : Maintenance biomédicale et hospitalière

***************

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Réalisé et soutenu par : Amowognon Henriette EDAH

Sous la Direction de :

Superviseur :

Tuteur :

Année scolaire : 2015-2016

THEME

Etude et réalisation du lavabo aseptique

5

ème

PROMOTION

Dr Naїmoulai CHITOU, Enseignant à l’EPAC

M. Magloire CHABI, Chef Service Entretien et

Maintenance de CHU-MEL Président du jury :

Prof Vincent S. HOUNDEDAKON, Enseignant à l’EPAC

Membres du jury : Dr Guy Fortuné ANAGO, Enseignant à l’EPAC

Ing.Thierry Rock JOSSOU, Enseignant à l’EPAC

(2)

ii Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

Je dédie ce travail :

 A la mémoire de mon père EDAH Salami et de mon frère EDAH A.

Marc qui de leur vivant m’ont tout donné. Je ne vous oublie pas, vous êtes tout près de moi, dans ma vie et dans tout ce que je fais, mes premières réussites sont venues avec vous.

 A ma mère SOSHIME Martine, qui n’a cessé de me soutenir à chaque étape de ma vie. Que Dieu te bénisse maman.

DEDICACES

(3)

iii Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

Je tiens avant tout à remercier Dieu Tout-Puissant de ses bienfaits inestimables qui m’ont permis de réaliser ce travail.

Je remercie également :

 Les autorités et corps les enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), en l’occurrence ceux du Département Génie Biomédical (GBM) pour la formation et leurs soucis de faire de nous de bons techniciens supérieurs en Génie Biomédical.

 Le personnel du CHU-MEL en particulier les membres du Service d’entretien et de maintenance pour leur aimable attention et leurs contributions dans le bon déroulement de notre stage.

J’adresse tout particulièrement mes remerciements :

 Au Docteur Naїmoulaї CHITOU, enseignant à l’Université d’Abomey-Calavi et chef du service de maintenance de l’EPAC.

En tant que superviseur de ce travail, il m’a guidé et aidé à trouver des solutions pour avancer.

 À Monsieur Magloire CHABI, Chef de la Division Entretien et Maintenance du CHU-MEL.

 À Monsieur Séverin COCOUVI, technicien biomédical au CHU- MEL.

Je ne saurais oublier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail, en particulier Jean-Louis MAYAKI, Louange BOHOUN, Christophe HOUNSOKOU, Anasthasie AKOVOECHAN, KENOUKON Horphyse pour leurs différentes aides.

Ma gratitude s’adresse également à tous mes amis, particulièrement ceux de ma promotion. Enfin, un immense merci à ma famille qui n’a cessé de me soutenir à chaque étape de ma vie. Merci !!!

REMERCIEMENTS

(4)

iv Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES CPU

EPAC SP CODIR CGE CED CUPPE CAP CAR CeCuRI CCLPV C.U.M.E.G UPSGE UAC HOMEL CHU-MEL

EV AFNOR NF

: : : : : : : : : : : : : : : :

: :

Collège Polytechnique Universitaire Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi Secrétaire Particulière

COmité de DIRection

Conseil Général des Enseignants

Conseil des Enseignants de Département

Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises Centre Autonome de Perfectionnement

Centre Autonome de Radiologie

Centre Cunicole de Recherche et Informatique

Complexe Clinique Laboratoire et Pharmacie Vétérinaire Centre Universitaire de Mécanique Générale

Unité de Prestation de Service du Génie Electrique Université d’Abomey-Calavi

Hôpital de la Mère et de l’Enfant- lagune

Centre Hospitalier Université de la Mère et de l’Enfant Lagune

Electrovanne

Association Française de Normalisation Norme Française

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v Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Organigramme de l'EPAC [Source : Document administratif de l’EPAC] ... 5

Figure 2: Les différentes étapes d’ lavage des mains ... 24

Figure 3: Principe de fonctionnement de lavabo aseptique ... 27

Figure 4: Production de rayonnement UV par excitation d'atomes de mercure à l'intérieur d'une lampe UV ... 31

Figure 5: Principe de fonctionnement d'un compteur ... 32

Figure 6: Schéma électrique du compteur ... 34

Figure 7: schéma électrique du lavabo aseptique ... 36

Figure 8:schéma d'installation... 41

Figure 9: Protocole de maintenance du lavabo aseptique ... 44

Figure 10: Organigramme de CHU-MEL. [Source : Document administratif du CHU-MEL] ... 57

Figure 11: Organisation structurelle de la division entretien et maintenance du CHU-MEL de Cotonou. [Source : Document administratif du CHU-MEL] ... 58

Figure 12: Organigramme d'intervention. [Source : Document administratif du CHU-MEL]60 Figure 13: Typon et schéma d'implantation ... 64

Figure 14: Algorithme du programme ... 65

Figure 15: Lampe UV-C ... 66

LISTE DES IMAGES Image 1: Vue de l'entrée de l'EPAC... 4

Image 2: Vue de l'entrée principale de l'HOMEL (Actuel CHU-MEL) [Source : Document administratif du CHU-MEL] ... 8

Image 3: Photos de quelques matériels installés ... 17

Image 4: Lavabo aseptique mécanique ... 26

Image 5: Lavabo aseptique à bouton poussoir ... 26

Image 6: Le compteur réalisé ... 34

Image 7: Coffret associé au lavabo ... 37

Image 8: Afficheur LCD alpha-numérique 2x16 - Blanc/Bleu ... 62

Image 9: PIC 16F628A ... 63

Image 10 : Photos des cultures ……….63

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vi Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Récapitulatif de la maintenance des équipements ... 14

Tableau 2: Longueur d'onde des ultraviolets ... 28

Tableau 3:Décomposition fonctionnelle du lavabo aseptique ... 39

Tableau 4: Quelques pannes courantes. ... 46

Tableau 5: les résultats des tests ... 48

Tableau 6: Evaluation du coût du dispositif ... 49

Tableau 7: Couts de quelques lavabos aseptiques ... 49

Tableau 8 : Tableau récapitulatif des équipements ... 61

(7)

vii Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

RESUME

Le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU- MEL) a servi de cadre à notre stage de fin de formation du 20 Juin au 23 Septembre 2016, stage au cours duquel nous avons effectué des travaux pratiques.

L'objectif principal de ce stage est d'identifier un problème et d’y apporter une solution. Les problèmes d’hygiène des mains dans certains services comme les blocs opératoires ont retenu notre attention. Dans l’optique de la résolution de ces problèmes nous avons porté notre réflexion sur « Etude et Réalisation du lavabo aseptique ». Le dispositif réalisé est un matériel de stérilisation qui permet le lavage des mains afin d’assurer l’hygiène de ces dernières. Ce dispositif dispose d’un compteur horaire et fonctionne automatiquement. Il est utilisé en l’occurrence dans les blocs opératoires et dans les laboratoires d’analyses.

Mots clés : lavabo aseptique, stérilisation, lavage des mains, assurer, l’hygiène, compteur horaire, automatiquement,

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viii Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

ABSTRACT

The Academic Hospitable Center of the Mother and the child (CHU-MÉL) served setting to our practicum of end of formation of the 20 Jun to September 23, 2016, practicum to the course of which we did practical work.

The main objective of this practicum is to identify a problem and to bring a solution there. The problems of hygiene of the hands in some services as the operative blocks kept our attention. In the optics of the resolution of these problems we carried our reflection on ‹‹Survey and Realization of the aseptic sink››. The achieved device is a material of sterilization that permits the washing of the hands in order to assure the hygiene of these last. This device arranges an hour counter and function automatically.

It is used in this case in the operative blocks and in the laboratories of analyses.

Key words: aseptic sink, sterilization, washing of the hands, to assure, hygiene, hour counter, automatically

(9)

ix Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

TABLE DES MATIERES

DEDICACES ... ii

REMERCIEMENTS ... iii

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES... iv

LISTE DES FIGURES... v

LISTE DES IMAGES ... v

LISTE DES TABLEAUX ... vi

RESUME ... vii

ABSTRACT ... viii

TABLE DES MATIERES ... ix

INTRODUCTION ... 1

Première partie : Présentation des structures de formation, de stage et des diverses activités effectuées au cours du stage. ... 2

1.1.Présentation de la structure de formation ... 3

1.1 . Historique de l’EPAC ... 3

1.2.Missions et Organigramme de l’EPAC ... 5

1.3. Départements et unités d’application de l’EPAC ... 6

1.4. Département de Génie Biomédical ... 7

2. Présentation du lieu de stage ... 7

2.1. Historique du CHU-MEL ... 7

2.2. Situation géographique ... 9

2.3. Situation organisationnelle ... 9

2.4. Organigramme du centre ... 11

2.5. Présentation du Service Entretien et Maintenance SEM ... 11

2.6. Organigramme d’intervention ... 13

3. Les différentes interventions effectuées par l’unité de maintenance biomédicale ... 13

3.1. Description des travaux ... 13

3.2. Autres interventions ... 16

4. Acquis pratico- techniques ... 18

(10)

x Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

5. Remarques ... 18

6. Suggestions ... 18

Deuxième partie : Travail de fin d’étude « Etude et réalisation de Lavabo Aseptique. .. 19

1. Problématique ... 20

2. Objectifs ... 21

3. Généralités ... 21

3.1. Introduction à l’hygiène hospitalière ... 21

3.2. Mode de transmission des germes... 21

3.3. Techniques d'hygiène des mains ... 22

3.4. Différents types de lavabo ... 24

4. Etude du lavabo aseptique ... 25

4.1 .Définition ... 25

4.4 .Module de stérilisation ... 28

5. Conception d’un compteur ... 31

5.1. Cahier des charges ... 31

5.2. Principe de fonctionnement d’un compteur ... 32

5.3. Choix des composants ... 33

5.4. Programmation du PIC 16F628A ... 33

5.5. Schéma électrique du compteur ... 34

5.6. Le schéma du compteur réalisé ... 34

5.7. Fonctionnement du compteur ... 35

6. Réalisation du lavabo aseptique ... 35

6.1. Choix des composants ... 35

6.2. Schéma électrique du lavabo aseptique ... 36

6.3. Le coffret associé au lavabo ... 37

6.4. Fonctionnement du lavabo aseptique ... 38

6.5. Décomposition fonctionnelle ... 38

6.6. Autres données techniques ... 41

7. Tests de la qualité de l’eau à la sortie du dispositif ... 47

8. Analyse économique et étude financière ... 49

8.1. Etude financière ... 49

8.2. Synthèse des analyses ... 50

Conclusion et perspectives ... 52

(11)

xi Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

REFERENCES ... 54 ANNEXES ... 56

(12)

1 Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

INTRODUCTION

La présence de la maintenance en milieu hospitalier est caractérisée par la disponibilité des dispositifs médicaux. La responsabilité du service de maintenance est mise en cause dès que la disponibilité des dispositifs médicaux est en défaut, surtout sur une période vitale pour les patients. Les dysfonctionnements des équipements étant inhérents à leur utilisation, il convient alors de mettre en place des stratégies pour que ces derniers ne soient pas sources de problèmes pour la bonne marche des activités de l’hôpital et pour la survie des patients. C’est dans cette perspective que le Département du Génie Biomédical de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, où nous suivons notre formation en Maintenance Biomédicale et Hospitalière, nous oblige à faire un stage pratique à la fin de la formation. Dans ce cadre nous avons effectué un stage de trois (3) mois, couvrant la période du 20 Juin au 23 Septembre 2016, dans le service de maintenance biomédicale du Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune. A ces objectifs s’ajoute l’identification d’un problème technique afin d’en proposer une approche de solution utile. Ainsi nous avions jugé opportun de traiter les problèmes liés à l’hygiène hospitalière, en particulier l’hygiène des mains au CHU- MEL ; d’où le thème « Etude et réalisation de lavabo aseptique ».

Ce rapport est donc structuré en deux (2) grandes parties :

 Première Partie : Présentation des structures de formation, de stage et des diverses activités effectuées au cours du stage ;

 Deuxième Partie : Travail de fin d’Etude.

(13)

2 Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

Première partie : Présentation des structures

de formation, de stage et des diverses

activités effectuées au cours du stage.

(14)

3 Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

1.1.Présentation de la structure de formation 1.1 . Historique de l’EPAC

Le Collège Polytechnique et Universitaire (CPU) avait ouvert ses portes aux premiers étudiants en février 1977. Fruit de la coopération bénino- canadienne, il devient le 25 février 2005 École Polytechnique d’Abomey Calavi, un établissement public de formation scientifique et technique supérieure orientée vers la professionnalisation. En tant que tel il était un maillon capital de notre système universitaire, mieux du système éducatif béninois. La première promotion est sortie en 1980. A l’origine, on pouvait compter parmi les formateurs un grand nombre d’enseignants canadiens, mais grâce à la politique de relève appliquée par le Bénin, le nombre d’enseignants canadiens avait progressivement diminué pour être totalement remplacé par un nombre important d’enseignants nationaux de haut niveau académique.

Comme on peut le remarquer l’ex-CPU, à un moment donné de son évolution était devenu une institution prête à générer dans un avenir proche, des ingénieurs de conception ; ce qui d’ailleurs urgeait à partir du moment où, d’années en année, les besoins en formation d’ingénieurs devenaient de plus en plus pressants, obligeant ainsi à l’ouverture du second cycle.

Le 25 février 2005, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du gouvernement, signe un Décret (N°2005-078) portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), « une École Supérieure à caractère de Grande École » dépendant directement de l’Université d’Abomey-Calavi. Un an auparavant, c’est-à-dire depuis la rentrée académique 2003-2004, la première promotion de l’EPAC a dû effectuer sa rentrée en Prépa, Secteur Industriel ; et ce, malgré toutes les difficultés inhérentes à toute entreprise humaine.

(15)

4 Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

Image 1: Vue de l'entrée de l'EPAC

[Source : Document administratif de l’EPAC]

L'organigramme suivant donne un aperçu de l'organisation de l'EPAC.

(16)

5 Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

1.2.Missions et Organigramme de l’EPAC

Figure 1: Organigramme de l'EPAC [Source : Document administratif de l’EPAC]

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Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

6 L’ex-CPU, établissement d’enseignement supérieur de l’UAC a pour missions :

 De garantir des formations conduisant aux Diplômes de Technicien Supérieur, d’Ingénieur de Conception et de Maîtrise Professionnelle dans les secteurs industriel et biologique ;

 De promouvoir la recherche scientifique et technique ; le perfectionnement et la formation continue du personnel des entreprises privées et de toute structure étatique qui en expriment le besoin.

1.3. Départements et unités d’application de l’EPAC

Au plan académique, l’EPAC comporte 10 départements répartis dans deux secteurs : Le secteur biologique, composé des départements de :

 Génie de Biologie Humaine (GBH) ;

 Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) ;

 Génie de l'Environnement (Gen) ;

 Production et Santé Animales (PSA) ;

 Génie de Technologie Alimentaire (GTA).

Le secteur industriel composé des départements de :

 Génie Civil (GC) ;

 Génie Electrique (GE) ;

 Génie Mécanique et Energétique (GME) ;

 Génie Informatique et Télécommunication (GIT) ;

 Génie Bio Médical (GBM).

Parallèlement à tout ce qui précède, il convient de mentionner que l’ex-

CPU ne développait pas que des activités qui relèvent du domaine pédagogique. C’est aussi une institution prestataire de services à travers un certain nombre d’unités de production créées dans les différents départements ; citons entre autres :

 le CAP : Centre Autonome de Perfectionnement ;

 le CAR : Centre Autonome de Radiologie ;

 le CUPPE : Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises ;

 le CECURI : Centre Cunicole de Recherche et d'Informations ;

 le CCLPV : Complexe Clinique Laboratoire et Pharmacie Vétérinaires ;

(18)

Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

7

 le Centre Universitaire de Mécanique Générale (C.U.M.E.G.) ;

 le CPU-Informatique ;

 l’UPSGE : Unité de Prestation de Services du Génie Electrique.

1.4. Département de Génie Biomédical

Le département de Génie Biomédical (GBM) a vu le jour à l’aube de l’année académique 2009~2010. Il a pour mission de former des techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH), ainsi que des ingénieurs biomédicaux. Il est actuellement dirigé par le Dr FAGBEMI Latif.

La formation des techniciens dans ce département se déroule en six semestres de seize semaines chacun ; un total de trois années dont la première dure deux semestres et se passe en tronc commun avec d’autres filières en licence professionnelle. Après ces deux semestres de cours communs, les troisième, quatrième et cinquième semestres sont consacrés à la spécialisation en Maintenance Biomédicale et Hospitalière.

A la fin du 2ème et du 4ème semestre, le département GBM envoie ses étudiants en stage, le 1er stage pour leur immersion et l’observation des travaux de maintenance dans le milieu hospitalier, et le 2ème stage pour leur participation aux travaux de maintenance. Le dernier semestre est consacré au projet de fin de cycle. Au cours de ce semestre, l’étudiant à travers un stage pratique, développe un thème d’utilité pratique dans la réalisation de la maintenance biomédicale et hospitalière.

Ainsi donc, le département GBM de l’EPAC verra sortir cette année sa quatrième promotion de techniciens biomédicaux.

2. Présentation du lieu de stage 2.1. Historique du CHU-MEL

Le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant-Lagune (CHU- MEL) de COTONOU a été créé le 07 Octobre 2002 sous le nom de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant –Lagune (HOMEL). Il est né de la fusion de deux formations sanitaires : la Maternité Lagune et le Centre de Santé Maternelle et Infantile (CSMI).

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Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

8 Le CHU-MEL est un établissement public à caractère social, et un hôpital de référence en matière de soins gynéco-obstétrique et de pédiatrie. Il est doté d’une semi-autonomie financière. Sa capacité d’accueil initiale d’environ trois cent lits (300) et berceaux a été porté à quatre cent (400) après la fin d’une nouvelle série de travaux de construction en 2009. Pour son animation, le centre emploi en 2013, au total 537 agents toutes catégories professionnelles confondues relevant de plusieurs statuts.

Le décret N°2012-300 du 28 août 2012 portant attribution, organisation et fonctionnement des centres hospitaliers universitaires du Bénin définit le statut juridique de l’ex-HOMEL. Il est placé sous tutelle du Ministère de la Santé et administré par un Conseil d’Administration. Il est directement géré par une Direction.

Les chefs de services sont nommés par arrêté du Ministre de la Santé et sont des collaborateurs immédiats du Directeur à qui ils rendent régulièrement compte des activités menées par les Divisions dont ils assurent la responsabilité.

Image 2: Vue de l'entrée principale de l'HOMEL (Actuel CHU-MEL) [Source : Document administratif du CHU-MEL]

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Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

9 Le CHU-MEL a trois principales missions :

 assurer les soins (préventifs, curatifs, et promotionnels),

 assurer la formation continue des étudiants en médecine, des sages- femmes, des infirmiers et infirmières des assistants sociaux, des médecins en spécialité,

 la recherche.

Il accorde une grande importance à la formation continue de son personnel et fonctionne selon un système de management de la qualité des soins, appuyé par la coopération japonaise.

2.2. Situation géographique

Ce centre se situe dans la commune de Cotonou au quartier TOKPA HOHO dans le 5ème arrondissement, sur un territoire limité au Nord par le Lycée Technique Coulibaly, au Sud par des centres commerciaux, à l’Est par la Lagune de Cotonou (Lac NOKOUE) et à l’Ouest par la voie pavée menant au Marché DANTOKPA.

2.3. Situation organisationnelle

L’organisation du centre repose sur les organes de gestion et de consultation, les structures administratives et techniques.

2.3.1. Les organes de gestion et de consultation

Les attributions de ces organes sont contenues dans les statuts de l’institution hospitalière. Ainsi nous avons :

 le Conseil d’Administration (CA)

Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom du centre, dans la limite de l’objectif social. Il se réunit en session ordinaire deux fois par an pour étudier et approuver, soit le budget de l’exercice à venir, soit les états financiers et le rapport d’activités de l’exercice écoulé.

 la Commission Médicale Consultative

C’est un organe qui est consulté sur les principales questions relatives aux activités médicales et paramédicales, à l’organisation et au fonctionnement des services médicaux et médicotechniques.

 le Comité de Direction (CoDir)

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Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

10 C’est un organe consultatif obligatoire examinant toutes les questions relatives à l’organisation générale du travail, aux statuts du personnel, à l’élaboration du budget, à la politique générale de l’hôpital, à l’hygiène, la sécurité et à la salubrité dans les services.

 la Commission d’Hygiène et de Sécurité (CHS)

C’est un organe technique de contrôle et de gestion de l’hygiène des espaces et des individus, de la salubrité, de la sécurité des personnes et de leurs biens, celle du patrimoine du centre, des risques d’incendie ou d’inondation et des risques d’accident de travail.

 la Cellule de Contrôle de Gestion (CCG)

C’est un organe technique d’analyse des informations économiques, financières et statistiques qui permet d’améliorer la gestion de la formation sanitaire.

 la Cellule de Management de la Qualité (CMQ)

Elle s’occupe de la mise en place et de la gestion de la démarche qualité sans oublier le concept japonais des 5S (Séparer, Systématiser, Salubrité, Standardiser, Se discipliner)

2.3.2. Les organes administratifs

La structure administrative du Centre est composée de :

 la Direction : la direction du CHU-MEL est assurée par : - un Directeur (responsable de la structure) ;

- un Médecin Coordonnateur des Services Médicaux et Techniques ;

- un Chef du Service des Affaires Economiques (SAE : responsable des affaires économiques) ;

- un Chef du Service des Affaires Financières (SAF : responsable des affaires financières).

- un Chef de Service des Ressources Humaines (CSRH).

Nous pouvons aussi identifier les services suivants :

 le Service des Affaires Economiques (SAE)

Il est chargé de la facturation des droits de l’établissement, la tenue de la comptabilité matière, la gestion des malades et la tenue des statistiques, la maintenance et de l’entretien, la gestion des régies d’avance. Pour ce faire, il regroupe les divisions

(22)

Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

11 suivantes : Division Economat, Division Gestion des Malades et Statistiques, Division de l’Entretien et la Maintenance.

 le Service des Affaires Financières (SAF)

 le Service des Ressources Humaines (SRH).

2.3.3. Les organes techniques

Dans le cadre de sa mission de soins, de formation et de recherche, le CHU-MEL comporte deux services médicaux : le Service Médical de la Mère et le Service Médical de l’Enfant. A ces deux services médicaux sont annexés trois services : le service du laboratoire, le service d’imagerie médicale et le service de la kinésithérapie.

2.4. Organigramme du centre

Le CHU-MEL est sous la tutelle du Ministère de la Santé et garde des relations privilégiées avec la Direction Départementale de la Santé de l’Atlantique et du Littoral (DDS-Alt/Litt.).

L’organigramme du CHU-MEL est présenté à l’annexe I.

2.5. Présentation du Service Entretien et Maintenance SEM

Le Service Entretien et Maintenance du CHU-MEL a été créé depuis 2008.

Actuellement, il est dirigé par l’ingénieur Magloire Kayodé CHABI. Il a pour mission d’amoindrir les coûts de maintenance, d’assurer le bon fonctionnement du matériel médicotechnique et toutes autres installations liées à l’infrastructure du centre. Il s’occupe d’une part de la gestion des stocks et du suivi de la qualité des interventions des prestataires extérieurs intervenant dans ce domaine ; d’autre part, il intervient dans l’acquisition de nouveaux équipements et consommables en tant que « personne ressource », puis s’occupe de la réception et de l’installation de ces équipements. Il assure également la formation des utilisateurs pour la sécurité des personnes et la sureté des équipements.

Comme dans tout autre établissement de soin, il existe au CHU-MEL trois possibilités pour effectuer la maintenance des dispositifs médicaux : la maintenance réalisée en interne effectuée par les agents de la division maintenance du centre, la maintenance réalisée en externe effectuée soit par le fabricant, soit par une société de

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Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

12 la place et la maintenance réalisée en partenariat effectuée en collaboration avec le fabricant par un prestataire extérieur.

Le Service Entretien et Maintenance du CHU-MEL est structuré comme l’indique l’organigramme de la figure en annexe I.

 la Section Biomédicale

Cette section intervient uniquement sur les équipements biomédicaux. Elle s’occupe de la réception, l’installation des nouveaux équipements, la formation des utilisateurs, l’entretien, et la gestion des équipements biomédicaux. Elle assure également :

- la maintenance préventive de ses équipements (microscopes, respirateurs, centrifugeuses…) ciblés en fonction de leur importance et des compétences des techniciens.

- la maintenance corrective de tous les équipements biomédicaux dans la mesure des compétences techniques de l’équipe et des possibilités financières de l’hôpital.

 la Section Mécanique et la Section Informatique

Les sections mécanique et informatique s’occupent respectivement de tous les travaux de mécanique (entretien et réparation des matériels roulants, …) et de tous les travaux informatiques (installation et maintenance des équipements informatiques).

 la Section Electricité

Elle se charge de l’exécution de tous les travaux d’électricité : l’entretien du réseau électrique (éclairage, armoire électrique) ; les travaux d’électrification ; l’entretien du groupe électrogène.

 la Section Plomberie

Cette section se charge de l’exécution de tous les travaux de plomberie : l’entretien de la station d’épuration où toutes les eaux usées sont traitées avant d’être rejetées dans la lagune ; l’entretien et le suivi du château d’eau.

 le Magasin

C’est le lieu de stockage des pièces de rechange et d’équipements neufs en attente d’installation.

 le Secrétariat

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Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

13 Il assure la réception des doléances et leur enregistrement, la mise à jour du registre des travaux effectués et de toutes autres informations. Pour son bon fonctionnement, la section maintenance biomédicale a mis en place une organisation pour répondre aux différents besoins des services médicotechniques. Ainsi nous avons : le planning annuel, les « check List », les fiches mensuelles d’inventaire d’équipements par salle, les fiches de vie des appareils, le guide rapide d’utilisation.

2.6. Organigramme d’intervention

La procédure d’intervention pour la réparation du parc d’équipements est présentée dans l’annexe I.

3. Les différentes interventions effectuées par l’unité de maintenance biomédicale

3.1. Description des travaux

Dans cette partie nous présentons les travaux effectués et les différentes actions menées au cours de notre stage. Ces travaux sont effectués dans l’atelier technique du service et dans certains services du centre.

Les actions menées sur les Dispositifs Médicaux, ont surtout été à but curatif mais sont parfois suivies d’un entretien.

Les actions menées sur ces équipements sont récapitulées dans le tableau ci-dessous.

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Réalisé et soutenu par Amowognon Henriette EDAH

14 Tableau 1: Récapitulatif de la maintenance des équipements

Service Appareils (Désignation, marques, modèle)

Pannes signalées

Diagnostics Actions correctives Remarques

Accouchement

Tables de réanimation-bébé

OHMEDA 3300 Les tables ne s’allument pas

Défaillance sur des fiches de connexion et d’un régulateur

provoquée par une surcharge électrique

. Reprise des connexions et remise en service d’une des deux tables

Fonctionnement normal des appareils Réparation du régulateur et

remise en service de la deuxième table de réanimation-bébé

Lampes scialytiques mobile YAMADA

SHADOWLESS n51EM

Deux des trois lampes ne s’allument pas

Un des deux Fusibles de 15A est défectueux sur chaque lampe scialytique

. Remise en service d’une seule lampe scialytique car défaut de fusible

Les lampes s’allument parfaitement

Urgence pédiatrique

Concentrateur MEDILINE MF-5A

L’appareil s’allume mais cesse de fonctionner après quelques secondes.

L’un des ventilateurs servant à refroidir l’air est défectueux.

Remplacement du ventilateur défectueux du refroidisseur.

Remise en place du module de commande d’une valve avec son écrou qui était enlevé.

Remis en service.

Mis en service parfait ; l’air en O2

sort

Laboratoire Centrifugeuse 80-2 L’appareil

s’allume mais le moteur ne tourne pas.

Manque de charbon Remplacement des charbons et remise en marche de l’appareil

Bon fonctionnement

(26)

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15

Laboratoire

Distillateur d’eau AUTOSTILL 4000X

Une partie de l’appareil a fumée après qu’il soit branché puis allumée

Court-circuit au niveau de la bobine de

l’électrovanne

provoqué par une fuite d’eau au niveau du tuyau.

Remplacement de l’électrovanne

Bon fonctionnement

Buanderie

Machine à sécher L’appareil ne s’allume pas.

Contacteur défectueux, provoqué par un court- circuit au niveau de sa bobine.

Remplacement du contacteur. Bon fonctionnement

Machine à laver La partie électrique a fumée

Court-circuit au niveau d’un connecteur en suspension dans l’appareil entrainant la perte des portes

fusibles et les fusibles.

Isolement des fils du

connecteur, remplacement des fils brulés, des portes fusibles et des fusibles.

Bon fonctionnement

Pédiatrie

Nébuliseur SPEED MED

L’appareil ne s’allume pas

Court-circuit au niveau de la bobine du moteur entrainant la perte des fusibles.

Rembobinage et montage du moteur, remplacement des fusibles grillés avant remis en service de l’appareil

Bon

Fonctionnement

Nébuliseur PARI L’appareil ne s’allume pas

Le connecteur male est défectueux

Adaptation d’un câble d’alimentation

Bon fonctionnement

Radiolo gie

Appareil de radiographie conventionnel

La lampe de focalisation ne s’allume pas

Section des fils de connexion et la lampe est grillée.

Remplacement des fils de connexion et remplacement de la lampe grillée

Fonctionnement normal de l’appareil

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3.2. Autres interventions

Travaux de réhabilitation des blocs opératoires et réanimation

En 2015, un incendie s’était produit dans l’un des blocs opératoires du CHU- MEL créant ainsi la dégradation de plusieurs équipements et de fils électriques. Le ministère de la santé a donc décidé reprendre tous les travaux de reconstruction de cette partie du bâtiment. Il s’agit d’un service de radiographie, de deux blocs opératoires, de deux salles de réanimation, des toilettes, des bureaux des personnels et leurs douches. Sur ce chantier, il y avait des maçons, des plombiers, carreleur, des peintres, des électriciens et techniciens en froid et climatisation qui travaillaient tous ensemble mais chacun dans son domaine. Nous, nous faisions partie du groupe des électriciens et avons participé à la réinstallation électrique de cette partie du bâtiment reconstruite. Au cours de cette installation nous avons utilisé plusieurs matériels parmi lesquels nous pouvons citer ; Les tuyaux, les fils électriques (de section 1,5mm2 pour les interrupteurs ; 2,5mm2 pour les prises et 4mm2 pour les climatiseurs), les moulures, les chevilles, la perceuse etc. Nous avons placé des interrupteurs pour les lampes, des dysmatiques pour les climatiseurs, des prises électriques (étanches dans les blocs opératoires et les salles de réanimation et simples dans les autres salles), des lampes électriques, des disjoncteurs. L’alimentation en énergie électrique est gérée par cinq armoires électriques dont une grande et quatre petites schématisées comme suit ;

Installation du système de détection d’incendie au bloc opératoire du CHU-MEL Pour raison de sécurité, un dispositif de détection de fumée et de température est prévu pour informer le personnel et toute personne présente dans le bâtiment en cas d’incendie. En effet, le dispositif est constitué des capteurs de fumée et des capteurs de température, d’un coffret (contenant le bloc d’alimentation du système, une carte

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17 électronique pour le traitement et la gestion des données et deux batteries pour l’alimentation du système en cas de coupure), d’une sonnerie et d’un déclencheur manuel. Les capteurs détectent respectivement la présence de la fumée et de la température élevée. L’information est alors envoyée vers la carte électronique qui déclenche la sonnerie. En cas de dysfonctionnement des capteurs, lorsqu’une personne constate la présence de fumée, elle actionne le déclencheur qui lance la sonnerie par le biais de la carte. Nous pouvons schématiser le fonctionnement du système comme suit ;

Prises étanches Armoire électrique du

bloc 1 Coffret du système de

détection de fumée

Déclencheur manuel Capteur de fumée

Sirène du système

Image 3: Photos de quelques matériels installés Capteurs de fumée, capteurs

de température, déclencheur manuel

Carte électronique bloc d’alimentation

La sonnerie, alarmes et voyant de défaut,

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4. Acquis pratico- techniques

Ce stage nous a permis de connaître un grand nombre d’équipements biomédicaux (centrifugeuse, nébuliseur, concentrateur d’oxygène, aspirateur chirurgical, …), d’étudier et de comprendre de façon plus détaillée leur principe de fonctionnement, de poser nous-mêmes des diagnostics par rapport aux diverses pannes rencontrées sur ces équipements et de les dépanner/réparer.

Ce stage nous a également permis de participer aux travaux de réhabilitation des blocs opératoires et réanimation dont l’installation électrique.

5. Remarques

Le stage à CHU-MEL nous a permis de faire quelques remarques auxquelles nous apporterons des suggestions. Comme remarques nous pouvons citer :

 la non disponibilité en réserve de petites pièces de rechange indispensables pour la remise en service immédiat des équipements en panne (surtout les fusibles) ;

 l’absence de lieu de décontamination des équipements avant leur admission à l’atelier ;

 l’insuffisance du personnel au service de maintenance ;

 le retard dans l’achat des pièces de rechanges, ce qui empêche l’évaluation réelle du service de maintenance ;

 l’inexistence d’outils de tests de spécificité biomédicale ;

6. Suggestions

Au nombre des remarques faites nous suggérons :

-la mise à la disponibilité du service de maintenance des pièces de rechange ; -la construction d’un lieu de désinfection pour le service de maintenance ;

-le renforcement de l’effectif du personnel du service de maintenance afin que le taux d’exécution du planning prescrit soit élevé (taux : 90%) ;

-l’allocation d’un fond au service de maintenance pour une plus grande rapidité et efficacité dans l’exécution de ses tâches ;

- le renforcement qualitatif et quantitatif du parc du matériel de travail (outils)

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Deuxième partie : Travail de fin d’étude « Etude

et réalisation de Lavabo Aseptique.

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1. Problématique

La maîtrise de l’infection passe avant tout par le contrôle de la dispersion des germes, et des bactéries principalement. Leur circulation au sein de l’hôpital, d’un patient à un autre, d’un soignant à un patient, d’un soignant à un autre soignant, se fait avant tout par cette chaîne invisible de chaque acte de soins ou de réconfort, partout où il y a la main, pour aider, accompagner, soulager et traiter.

Etre à proximité du malade est une condition indispensable à la qualité du soin et à la prise en charge des malades, même si des robots semblent aujourd’hui être en passe de remplacer la main de l’homme, même si l’on peut opérer par voie endoscopique.

Cette main tendue, soucieuse de porter le soin et le remède est souvent, celle par qui l’infection passe.

Bien sûr, il existe d’autres vecteurs de transmission comme l’eau, l’air, qui sont responsables de la propagation des infections nosocomiales ; sans oublier les dispositifs médicaux. Mais le rôle des mains reste le déterminant et emblématique dans la lutte contre les infections nosocomiales : d’où la nécessité d’une hygiène des mains.

L’impératif est donc la maitrise du flux de transmission des germes par les mains à travers des pratiques incluant l’utilisation de certains dispositifs médicaux tels que le lavabo aseptique dont l’accessibilité reste un casse-tête tant du point de vue disponibilité immédiate sur le territoire national que du coût d’achat et d’installation.

Ainsi nous nous sommes donnés comme mission d’apporter notre modeste contribution face à la résolution de cette difficulté à travers la réalisation d’un module d’asepsie de l’eau combiné à un lavabo ordinaire pour donner le Lavabo aseptique complet. Tout ceci à moindre coût, disponible puisque fabriqué sur place avec des pièces toutes aussi disponibles avec un service après-vente assuré.

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2. Objectifs

Notre étude vise à promouvoir la mise en place d’une hygiène des mains adaptée à toute structure d’activité de soins à accès facile.

3. Généralités

3.1. Introduction à l’hygiène hospitalière

L’hygiène hospitalière regroupe les bonnes pratiques en vue de la prévention des infections hospitalières (associés aux soins ou non) et la prévention de toutes nuisances (bruit, prévention des accidents du travail, des risques causés par la radiation, des risques causés par les agents chimiothérapiques.). Les longues durées d’hospitalisation, la croissance en consommation antibiotiques, l’augmentation de la morbidité voire de la mortalité hospitalière sont des conséquences directes de l’importance des infections dans les établissements de santé. Que ce soit pour le gestionnaire hospitalier, pour le personnel paramédical, pour le corps médical ou ingénieurs et techniciens biomédicaux, toute amélioration de l’hygiène hospitalière constitue une forme aisée d’amélioration de la qualité des soins.

3.2. Mode de transmission des germes

Une infection peut être générée par :

Des micro-organismes provenant d'un environnement contaminé : l'infection est dite EXOGENE

Des germes hébergés par le patient : l'infection est dite ENDOGENE

Les infections exogènes ou infections croisées

La transmission des infections exogènes fait intervenir des sources de contamination ou réservoir de germes. Ces réservoirs de germes sont représentés :

 Par des éléments inanimés contaminés : objet, air, surface, aliments, etc...

 Par des êtres humains : le personnel, les visiteurs et les malades eux- mêmes.

Il existe quatre modes de transmission exogène :

 Par contact

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22 Il peut être direct de la source au patient, ou indirect par l’intermédiaire d’un “support”

entre la source et le patient (mains, objets,). La transmission manuportée est prépondérante dans ce mode d’infestation.

 Par gouttelette ou drop let (>5 μ)

Ce sont des sécrétions du rhino-pharynx ou du tractus respiratoire, la source est alors proche du patient.

 Par voie aérienne par drop let nucléide (<5 μ)

Il s’agit de microorganismes sur support de poussière ou de cellules squameuses, la source peut être distante du patient.

 Par dispositifs médicaux, produits biologiques, aliments

Dans ce cas il n’y a pas nécessité de multiplication des micro-organismes sur le support pour que le risque de transmission existe.

Infection endogène ou auto-infection

La flore résidente constitue une véritable barrière bactérienne renforçant les défenses immunitaires de l'individu en le protégeant contre des germes potentiellement pathogènes.

L'hospitalisation entraîne une modification de la flore habituelle du patient au bout de 5 jours d'hospitalisation.

Certains gestes invasifs peuvent déplacer des germes d'un endroit où ils sont inoffensifs vers un autre où ils se multiplient différemment et deviennent pathogènes.

3.3. Techniques d'hygiène des mains

La transmission des germes lors d’une contamination se produit dans 60% des cas par les mains du praticien vers le patient. Le lavage des mains se fait avant et après chaque intervention sur patient. Le port des gants n’exclut pas le lavage des mains.

3 types de lavage des mains sont répertoriés

- Lavage simple (Il s’agit du mode de lavage des mains le plus fréquemment utilisé)

 Pour le malade :

o Acte associé aux soins de confort et à l’hôtellerie

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23 o Après chaque geste contaminant et avant chaque activité ou soin au

malade

o Lors des soins d’hygiène, de confort et de continuité de la vie o Soins infirmiers non invasifs.

 Pour le soignant :

o A la prise et au départ du service o Après tout geste de la vie courante

- Lavage hygiénique ou antiseptique (Ce type de lavage des mains doit répondre à un type d’acte ou à une situation déterminée)

 Geste invasif

 Mise en œuvre de techniques d’isolement septique ou aseptique

 Soin ou technique aseptique (exemples : sondage urinaire, cathétérisme périphérique)

 Préparation et reconstitution alimentaire en restauration collective et office alimentaire.

 Après deux séquences de soins à risque de contamination chez un même patient ou entre deux patients.

- Lavage chirurgical (Il est appliqué pour un acte à haut risque infectieux en service de soins nécessitant une technique chirurgicale)

 Pose d’un dispositif invasif, exemples : cathétérisme central, ponction lombaire…

 Acte chirurgical :

 en blocs opératoires,

 en services de radiologie interventionnelle et autres services d’investigations.

Une technique standardisée de friction avec un produit hydro-alcoolique est également disponible.

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24 LES 6 ÉTAPES D’UN BON LAVAGE DES MAINS :

Figure 2: Les différentes étapes d’ lavage des mains

Nous ne pouvons pas parler de lavage des mains sans évoquer le matériel nécessaire pour cette action.

3.4. Différents types de lavabo

Le lavabo constitue le matériel adéquat qu’il faut pour le lavage des mains. Les matériaux employés doivent être résistants aux produits désinfectants habituellement utilisés en milieu hospitalier (céramique, acier inoxydable de qualité normalisée, résine haute densité) afin d’éviter leur colonisation par des micro-organismes de l’environnement hospitalier. La qualité recherchée doit permettre un détartrage dont la fréquence est directement liée à la dureté de l’eau.

Les équipements de protection individuelle doivent être appropriés aux risques à prévenir et aux conditions dans lesquelles le travail est effectué. Ces équipements ne doivent pas être eux-mêmes à l’origine de risques supplémentaires. Ils doivent en outre

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25 pouvoir être portés, le cas échéant, après ajustement, dans des conditions compatibles avec le travail à effectuer et avec les principes de l’ergonomie.

Ergonomie

Le système installé doit répondre à des impératifs ergonomiques.

- La largeur de la vasque doit permettre un lavage aisé des mains et des avant- bras

- La hauteur de fixation du lavabo doit tenir compte d’un travail debout. En milieu domestique il est conseillé de poser les lavabos à une hauteur de 90 cm alors que les fabricants d’auge pour lavage chirurgical des mains recommandent une hauteur de 1,10 m. A titre indicatif pour le choix de la hauteur on peut se référer à la norme NF

Nous avons deux types de lavabo

- Lavabo à usage domestique (ordinaire)

- Lavabo à usage médical ou chirurgical (aseptique)

Dans la suite nous allons nous intéresser aux lavabos aseptiques, ce qui fera l’objet de notre travail.

4. Etude du lavabo aseptique 4.1 .Définition

Le lavabo aseptique est un matériel de stérilisation qui permet le lavage des mains.

Trois buts sont à atteindre avec un lavage :

 réduction de la transmission des germes aux autres personnes ;

 protection du personnel ;

 suppression des germes transitoires.

Il existe deux types de lavabo aseptique à savoir le lavabo aseptique mécanique et le lavabo aseptique électronique.

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 le lavabo aseptique mécanique

La commande de l’eau est faite par le genou ou le coude

Image 4: Lavabo aseptique mécanique

 le lavabo aseptique électronique La commande de l’eau est faite par :

Un bouton poussoir (commande fémorale électrique)

Image 5: Lavabo aseptique à bouton poussoir Un détecteur infrarouge

Image 5 : Lavabo aseptique électronique à détecteur infrarouge

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4.2. Domaine d’utilisation

Que ce soit à l’hôpital, au laboratoire ou dans l’épicerie du coin, l’hygiène joue un rôle important dans beaucoup de domaines. Et surtout dans les espaces sanitaires. Afin d’y répondre les lavabos aseptiques sont conçus. Ils guident le flux d’eau de manière confortable, selon les besoins et surtout sans contact. Ainsi, on peut faire cesser la transmission de germes aux robinets et la transmission aux tiers de manière efficace.

Le lavabo aseptique est utilisé à l’hôpital principalement dans : - Les laboratoires d’analyse

- Les blocs opératoires - Les cabinets dentaires - Les chambres des malades

- Les salles de traitement ou de soins, y compris les cabinets de consultation, - Les locaux de dépôt propre et de dépôt sale

- Les vestiaires,

- La buanderie, là où elle existe

- La stérilisation centrale, en bref, dans tout endroit où le personnel manipule du matériel propre ou sale.

4.3. Principe de fonctionnement

Tout lavabo aseptique dispose des organes d’alimentation qui produisent le signal. Ce signal est ensuite traité par les organes de traitement et de détection. Le signal détecté et traité est récupéré par les organes périphériques.

Alimentation électrique Alimentation hydraulique

Figure 3: Principe de fonctionnement du lavabo aseptique Le détail de chaque organe est décrit dans le tableau 3 (page 36)

Organes

d’alimentations

Organes de détection et de traitement

Organes périphériques

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4.4 .Module de stérilisation

La stérilisation est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants de quelque nature que ce soit portés par un objet parfaitement nettoyé. Elle occupe une place privilégiée au service de l’hygiène hospitalière.

Ce module est constitué essentiellement de lampe UV.

4.4.1 lampes UV

Les rayonnements ultraviolets

Les rayons ultraviolets appelés couramment UV sont un rayonnement électromagnétique de même nature que la lumière visible mais dont les longueurs d'onde sont inférieures et donc non perceptibles par l'œil.

Leur faible longueur d'onde leurs confère une plus forte énergie que la lumière allant jusqu'à provoquer des brûlures sur le corps humain.

Le spectre des UV est subdivisé en trois bandes appelée UVA, UVB et UVC. La tranche 200 - 320 nm, utilisée dans le domaine de la photogravure est appelée UV actiniques Tableau 2: Longueur d'onde des ultraviolets

Sources d’UV et applications diverses

Les sources d'UV se doivent d'avoir des enveloppes en quartz car le verre ne laisse pas passer les UV.

- Les arcs à souder

- Les tubes fluorescents bas pression pour cabine de bronzage - Les lampes hautes pression

- Les diodes UV

Les applications sont nombreuses et les domaines très variés :

- La spectroscopie et la microscopie de fluorescence en laboratoire ; - Les éclairages d'ambiance dans les dancings et dans les discothèques ;

Catégorie d’ultraviolets Longueur d’onde

UVA 320-400 nm

UVB 290-320 nm

UVC 100 – 280 nm

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29 - Les contrôles d'authenticité des billets de banque ;

- Les stroboscopes ;

- Les tests de vieillissement accélérés de peintures et de revêtements. On peut même imiter la lumière du soleil à l'aide de lampes au xénon haute pression dont les puissances peuvent atteindre 100 kW ;

- La fabrication des masques de gravure des circuits intégrés électroniques ; la désinfection d'instruments ou de produits alimentaires... nocifs des UV

 Effets nocifs des UV sur l’organisme

Les UVC sont les plus dangereux pour l'organisme, heureusement ils n'arrivent pas sur terre quoique certains appareils spécialisés en produisent. La réduction de l'épaisseur de la couche d'ozone menace directement notre santé.

Les UVA sont les moins énergétiques mais ils sont plus nombreux et plus pénétrants. Ils sont présents et dangereux tout au long de la journée. Ils produisent une pigmentation immédiate qui dure peu : elle apparaît en quelques minutes et disparaît en quelques heures.

ATTENTION, les vitres n'arrêtent pas les UVA.

Les UVB sont très dangereux surtout entre 12 h et 16 h, car le soleil étant au zénith, ses rayons sont très peu réfractés par l'atmosphère. Ils sont arrêtés par la couche cornée de l'épiderme (40% seulement arrivant au derme) mais leur énergie provoque, en cas de surexposition, une réaction inflammatoire aboutissant à des brûlures qui peuvent aller jusqu'au 3e degré.

Utilité des UV pour la santé

- Les UVB permettent aussi la synthétisation de la vitamine D3 par les cellules de l’épiderme, à partir d’un dérivé du cholestérol ; elle est ensuite transformée en sa forme active par le foie et les reins. La vitamine D facilite l'absorption du calcium et du phosphore dans l'organisme. Une carence conduit chez l'enfant au rachitisme et chez l'adulte à l'ostéomalacie (ramollissement des os).

L'exposition du visage quelques minutes par jour s'avère suffisante, il n'est nul besoin de s'exposer nu plusieurs heures.

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30 - Les UV C sont utilisés dans la stérilisation, ils sont dits germicides du fait de

leur petite longueur d'onde.

On les rencontre dans les hôpitaux et laboratoires, chez les dentistes et coiffeurs pour stériliser les instruments ainsi que dans l'industrie agro-alimentaire et le traitement des eaux. La longueur d'onde utilisée est de 253,7 nm.

- Les UVA sont utilisés dans le traitement de maladie comme le psoriasis (maladie de la peau caractérisée par des tâches rouges recouvertes de squames s'accompagnant de démangeaisons).

Fonctionnement d’une lampe UV

Les lampes UV sont le plus souvent constituées d’un tube de verre aux deux extrémités auquel est fixée une électrode (spirale en fil métallique). Le tube de verre est généralement rempli de mercure gazeux. En fonctionnement, une tension électrique élevée est appliquée entre ces deux électrodes, ce qui permet à des électrons de passer d’une électrode à l’autre. Durant ce trajet, certains électrons entrent en collision avec des atomes de mercure (figure 4).

Lors de cette collision, l’énergie de l’électron est transmise à l’atome de mercure, qui passe à l’état « excité ». En repassant à l’état normal, l’atome en question libère cette énergie sous forme de rayonnement.

C’est là le principe de base du fonctionnement des lampes UV. En fonction de l’utilisation prévue, on recherche toutefois différents spectres d’émission, ce qui est obtenu de diverses manières, selon les types de lampes. Les lampes à basse pression ont une intensité de rayonnement plus élevée lorsqu’elles sont neuves. En règle générale, l’intensité de rayonnement de 100% est mesurée, par convention, après 50 heures de service. Lorsque ces lampes sont neuves, leur intensité est de 110% ; elle descend à 70–80% après 5000 à 8000 heures voire 5000 à 15000 heures de service, ce qui correspond à la durée de vie d’une lampe UV. Le spectre d’émission reste toutefois inchangé ; seule l’intensité diminue.

Dans les lavabos aseptiques, ce sont les lampes UV-C qui sont utilisées car leur rôle principal est d’éliminer les bactéries présentes naturellement dans l’eau. Cette

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31 solution est avant tout écologique car il n’est pas nécessaire d’utiliser des produits nocifs pour la santé et pour l’environnement pour obtenir une bonne stérilisation.

Figure 4: Production de rayonnement UV par excitation d'atomes de mercure à l'intérieur d'une lampe UV

Les lampes UV-C ont une durée de vie et après cette durée, elles restent toujours allumées. Pour cette raison nous avons prévu un compteur horaire à cet effet qui émet du signal sonore et visuel à certaines heures.

5. Conception d’un compteur 5.1. Cahier des charges

Le cahier des charges que nous proposons présente les spécificités d’un compteur à base de microcontrôleur.

Les données du départ pour ce cahier des charges sont :

 Ce compteur doit compter jusqu’à 8000heures

 Il doit afficher les heures

 Le compteur doit avoir deux alarmes : visuel et sonore. Même si on coupe l’alarme sonore, le visuel sera toujours.

 Déjà à 7800 heures, il aura le signal des alarmes.

 Prévoir un bouton poussoir pour couper l’alarme sonore.

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 Il y aura un bouton reset pour permettre de réinitialiser le compteur après les 8000 heures.

 Le principal objectif de ce cahier des charges est que le compteur émet des signaux déjà à 7800 heures.

Ces données nous ont permis d’établir le schéma synoptique du principe de fonctionnement du compteur. Ce principe de fonctionnement nous a permis de choisir les composants nécessaires et adéquats.

Ces données nous ont également permis d’établir l’algorithme du programme, ainsi que le schéma électrique.

Le module élaboré à partir du cahier des charges est reçu avec le schéma du typon, le schéma d’implantation 3D, le code source, ainsi que les fiches techniques disponibles à l’annexe 3.

5.2. Principe de fonctionnement d’un compteur

Ce compteur est réalisé à base de microcontrôleur : PIC16F628A, ce dernier lorsqu’il est mis sous tension agit comme un chronomètre c'est-à-dire qu’il commence à compter le temps. Il procède par cumul de temps et enregistre la valeur en EEPROM. Il affiche le nombre d’heures comptées sur 4digits à l’écran alphanumérique LCD 2x16 - Blanc/Bleu qui lui est associé. Il dispose d’un bouton poussoir RESET qui maintenu appuyé pendant 4 Secondes permet de réinitialiser le compte.

Figure 5: Principe de fonctionnement d'un compteur

Compteur d’interruption Chronomètre ‘’xxxx

h :xx min : xx s’’

Timer I Interruption toutes les 200ms

Affichage

‘’xxxx h ‘’

RESET

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5.3. Choix des composants

Afin de rendre ergonomique notre réalisation, nous avons adopté ici un compteur à afficheur LCD alphanumérique 2x16 - Blanc/Bleu. Ce dernier dispose d’un microcontrôleur interne pour son pilotage.

Pour assurer le rôle de base de temps, d’interruptions et de comptage, nous avons opté pour un microcontrôleur : le PIC 16F628A. C’est une unité de traitement de l’information, de type microprocesseur qui peut assurer multiples fonctions (elle se programme en conséquence). A cette unité sont ajoutés des périphériques internes de communication avec l’extérieur permettant de réaliser des montages avec un nombre restreint de composants. Ce PIC peut fonctionner à une vitesse allant jusqu’à 20MHZ, ce pour quoi nous l’avons choisi car pour réaliser le chronomètre, nous avons besoin d’une unité de traitement assez rapide pour compter le temps. Les fiches techniques et caractéristiques de ces composants sont disponibles en annexe 3.

5.4. Programmation du PIC 16F628A

Pour que notre microcontrôleur puisse assurer la fonction « compteur », il faut qu’il soit programmé pour cela. A cet effet, nous avons d’abord élaboré l’algorithme suivant (Figure 13 en annexe 3) et rédigé le programme correspondant en langage C, avec le logiciel « microC PRO for PIC » auquel sont incorporés l’éditeur de code, le compilateur, le débogueur et beaucoup d’autres outils.

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5.5. Schéma électrique du compteur

Figure 6: Schéma électrique du compteur

Le schéma étant réalisé sous le logiciel ISIS, ce dernier autoalimente les composants, raison pour laquelle l’alimentation du montage n’est pas représentée sur ce schéma.

Rappelons que les principaux composants du montage sont des CMOS donc consomment peu d’énergie. Le montage est alimenté par une tension régulée de 5V.

5.6. Le schéma du compteur réalisé

Image 6: Le compteur réalisé

LCD

Buzzer PIC 16F628A

Voyant Bouton

RESET

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5.7. Fonctionnement du compteur

C’est un compteur horaire qui émet de signal sonore et visuel lorsque les 8000 heures seront atteintes. Il dispose d’un bouton Reset dont un appui long sur ce dernier remet le compte à zéro. Nous avons prévu un appui long pour éviter toutes réinitialisations accidentelles.

6. Réalisation du lavabo aseptique

Toute réalisation nécessite des étapes à suivre pour sa mise en œuvre. Dans la suite est détaillée chaque étape de notre réalisation.

6.1. Choix des composants

Pour que la fonction du lavabo aseptique soit automatique, nous avons adopté un détecteur de présence. Ce dernier dispose d’un capteur piézoélectrique lui permettant de détecter les mouvements de faible amplitude (mouvements du corps ou des bras).

Afin de contrôler la sortie de l’eau, nous avons opté pour une électrovanne qui est commandée par le détecteur de présence à l’aide d’un relais. Un signal électrique est envoyé au « relais » pour fermer ou ouvrir le circuit de l’électrovanne. Le « relais » n’est pas relais électrostatique classique mais un relais statique : il s’agit d’un

composant électronique sans pièce en mouvement. Ce relais statique est le composant VN05N.

Pour programmé le temps de fonctionnement de l’électrovanne, nous avons adopté un temporisateur auquel sont associés les voyants.

Pour que l’eau à la sortie soit stérile, nous avons choisi les lampes UV-C, appelées des germicides.

Et enfin pour s’assurer du bon fonctionnement des lampes et de la qualité de l’eau à la sortie, nous avons prévu un compteur horaire qui émet des signaux visuel et sonore à partir de certaines valeurs.

Les fusibles et le bouton poussoir sont prévus pour la sécurité du dispositif.

L’alimentation 220V AC/5V DC est prévue pour le détecteur de présence, le compteur et le relais.

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6.2. Schéma électrique du lavabo aseptique

Figure 7: schéma électrique du lavabo aseptique U5 : détecteur de présence

U1 : thyristor

RV2 : potentiomètre RL1 : relais

EV : électrovanne D1-D2 : voyants Bp : bouton poussoir Fuse : fusible

P : phase N : neutre

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